Samedi 4 juin 2005 à 12:05

 


 


Dans un futur pas si lointain que ça, l'impensable s'est finalement produit...Une énième conflit, plus sanglant et plus meurtrier, plus destructeur que jamais...nous avions atteint dix milliard d'âmes humaines sur terre; le conflit dura huit ans, et fut le principal responsable des 6milliard de morts déclarés aux lendemains de la guerre.
Tant d'atrocité avait enfin eu raison de la rage humaine; le gouvernement était devenu universel; un seul gouvernement pour une seule nation : la nation humaine.
La première des grandes réformes mises en oeuvre par la gouvernement unique humain fut d'interdire la violence sous toute ses formes;
Les armes furent les premières cibles; elle disparurent dans l'année qui suivie la formation du gouvernement; puis les comportements violent furent sévèrement réprimandé; bagarre, viol, vandalisme, violence conjugale...tous passible de la même peine; la dématérialisation vers la zone négatif ( la séquestration étant reconnu comme un délit violent, la prison fut abolie); procédé rendu possible par la firme SogeteX inc., grand holding soutenant fermement la campagne de répression de l'agressivité humaine mené par le G.U.H.
La psychose des conflits du milieu du XXI eme siècle était encore trop présent; et dans la psychose de la violence, ce qui semblait au départ un concept réfléchis vira à l'absurde.
Tous les comportements liés à l'agressivité furent purement et strictement interdits; les insultes, la mauvaise humeur, s'énerver.
Pour gérer les débordements inacceptable, on mit en place tout un programme : violence 0
Les enfants dès leur plus jeune age, dès le berceau en fait, était scanné, afin de déterminé leur prédisposition aux comportements belliqueux et agressifs en tout genre.
Chaque individu avait alors un profil bien définis, et donc un mode d'éducation bien définis, mélange de lavage de cerveau et de leçon de bonne conduite; on apprenait aux enfants la crainte de la violence, on leur apprenant à aimer tout le monde sans distinction, à dominer ses pulsions.
Mais même la plus solide des éducations ne suffit pas toujours...
Bien qu'endoctrinée totalement, la race humaine n'avait pas oublié ses réminiscences animales, et les comportements agressifs ne disparurent pas.
C'est alors que SogeteX inc. trouva la solution; en plus du programme, chaque être humain recevait à la naissance un I-A1.0 ; un collier inhibiteur d'agressivité, régulant le rythme cardiaque, l'adrénaline et les endorphines d'un individu en situation d'énervement ou de "tentative de comportement brutaux" ou encore de "pensée malsaine et violente".
Le collier fut l'invention qui acheva le travail entreprit par le gouvernement.
En 2147, la violence a officiellement disparu. Les débordements sont traités de plus en plus tôt, on établit une cartographie de compatibilité neuronale avec le collier et le mode de vie non violent; ceux qui ne rentraient pas dans les critères sont dématérialisé dès le scannage de naissance.
Dès que quelqu'un éprouve un désir latent agressif, même inconsciemment, l'Homme ayant quasiment oublié même la notion de comportement agressif, le collier réduit le taux d'adrénaline, ralentit le rythme cardiaque puis libère une charge d'endorphine; le conditionnement éducatif achève le travail. Quelqu'un vous rentre dedans avec sa voiture, ce n'est pas grave, vous tenterez de devenir amis et vous irez boire un verre.
Pendant des siècles le modèle resta le même; plus aucune guerre, plus de meurtre, plus de massacre, plus aucunes violence sous aucunes formes. Même la nourriture fut remplacé par des aliments reconstitués, sortant pour la plupart des usines SogeteX, qui avait étendu son domaine d'activité à a peu près tout ce qui peut exister; juste avant d'être terrienationalisé par le gouvernement.
Malheureusement, à ne pas libérer son agressivité, la frustration et la dépression envahirent les esprits humains au point d'en pousser un nombre incalculable au suicide; toujours prompt à réagir, en plus du modèle éducatif personnalisé et du collier, la nourriture fut assaisonnée d'antidépresseur en tout genre.


La violence n'existe plus; tout ce qui est arrivé avant le grand conflit est un mystère pour quasiment toute la race humaine. Néanmoins, quand on se débrouille un peu, on peut encore trouver des fichiers vidéo ou des images violentes, des livres, des "bandes dessinées" aussi. Bien sur il faut arriver à mettre son collier en veille, et bien qu'il ne se mette en vieille que lorsqu'il perçoit les signes cérébraux de votre sommeil, nous avions trouvé une parade.
Dans la solitude la plus discrète, quelques rares curieux s'adonnaient à ce spectacle interdit...passible lui aussi, de la dématérialisation.
Je ne vous ai pas dit qui je suis, ça n'a pas grande importance, je ne suis pas bien important pour notre monde; je suis un numéro parmi 17 milliard d'autres, mais j'ai quand même une identité; je m'appelle Nihil Mnémosynes, historien, sociologue et pharma-psychanaliste pour le compte de SogeteX.
Et mis à part mon nom et ma profession; je peux vous livrer un secret, la race humaine est au bord du gouffre, longtemps j'ai cru que l'absence de violence était une bonne chose; c'était bien avant que je retire mon collier pour la première fois de ma vie, et que je goûtais à des images sordides et choquantes; lorsque devant mes yeux ébahis se déroulait un match de boxe; j'ignorais même ce qu'étais ce sport lorsque j'ai découvert les premières vidéo pirate...dès lors je suis devenu un historien de la violence, et j'essayai avec ardeur de découvrir son importance dans l'ancienne civilisation tant il était à l'opposé du notre. Plus je visionnais des images et des films d'antan, plus je comprenais non pas l'importance de la violence pour l'être humain, mais sa nécessité.
Plus la violence avait reculé et plus l'espèce humaine avait besoin de palliatifs à son inexistence; l'absence de violence et d'agressivité frustrait notre race; chaque jour nous mesurons un peu plus l'étendue des dégâts : sectes, vagues de suicides, dépression, folie même. Les scientifiques, le gouvernement, tous cherchaient une solution, sans vouloir admettre ne serait ce qu'une seconde la relation entre la disparition de la violence et la dépression collective qui guettait l'Homme...d'un autre coté, évoqué la violence, c'était passible de dématérialisation également.
Voila c'est ici que commence mon histoire, celle d'un dément dans un monde de mort-vivants qui tente de ramener l'équilibre à une espèce qui bascule dans la folie...je refusais de voir sombrer ce monde après tout les efforts que nous avions fournis pour le protéger, au prix d'une part de notre humanité;
Je ne croyais en rien, mais je m'étais fixé  une mission : ramener la violence en ce monde; pour le bien de l'humanité.


 


 

Vendredi 3 juin 2005 à 17:41


 


La définition même du bonheur tout comme du malheur est avant tout personnel; personne n'a la même vision de ces deux notions; mais il y a un point sur lequel nous serons j'en suis sur tous d'accord;
L'un comme l'autre ne sont ni éternel ni même durable.
Quelqu'un qui vous dit qu'il est tout le temps heureux et qu'il nage en plein bonheur c'est un menteur

Quelqu'un qui vous dit qu'il est tout le temps malheureux et qu'il nage en plein océan de cordes de chanvre et de lames de rasoir c'est un fan de Sae...heu c'est un menteur.
La vie n'est pas une succession de bonheur et de malheur uniquement; la vie n'est pas un bonheur unis ni un malheur incommensurable; quelques passages qui se succèdent, mais si on considère ceci comme étant fait établis; qu'est ce qu'il y a entre le bonheur et le malheur? Notre monde est il si manichéens? Est ce toujours blanc ou noir?

Suivant cette logique, entre bonheur et malheur, il n'y a rien? Et bien pour ma part c'est mon avis; le néant. Le sentiment que tout est vain, quand vous n'etes ni souriant ni triste, quand vous ne riez pas mais quand vous ne pleurez pas; quand le fil de vos pensées cesse d'être conscient et qu'il se détache des fondements même de la réalité.
C'est la que la réponse se trouve, c'est ça qui constitue 90 pour cent de notre existence; le néant.

Bien sur c'est pas très glamour cette vision, mais dans le néant on trouve la plénitude et la sérénité; en faisant le vide en soi, on trouve parfois des réponses, d'autre questions; mais c'est le seuil même de la conscience; je m'explique.

Le néant, c'est certainement le "lieu" le plus adapté à notre condition d'etre humain; ni peurs ni courage, ni doutes ni certitudes, ni mal ni bien, ni malheur ni bonheur. Délivré de toute les contraintes n'etes vous pas heureux? Délivré? Oui, l'abnégation est parfois la meilleure réponse.
La culture occidentale nous pousse toujours à la recherche d'une espèce de perfection, tout en ayant pour base l'imperfection comme référence; c'est ridicule en soi, plutôt que chercher la voie la plus salutaire, nous cherchons sans cesse à atteindre l'impossible...pourquoi? On ne le sait même pas. On le fait parce que tout le monde fait comme ça, alors on ne remet plus en question le pourquoi et le comment, et on remplace par un "parce que".

Envoyez donc voler ces idéaux préconçus de bonheur, de malheur, considérez donc la part de votre existence la plus importante, tellement importante et imposante que vous ne l'aviez même pas vu tant vous étiez obnubilé par ce que vous ne ouvrez conserver...
Envoyez donc balader cette morale qui vous enchaîne, ces concepts qui vous endoctrinent, oubliez donc votre peur du malheur et votre désir du bonheur, c'est finalement ça qui vous empêche d'avancer, vous connaissez tellement peu votre néant personnel que dès que l'on sort du négativisme ou du positivisme, vous etes perdus;
Vous etes perdus? Sachez que dans le néant vous ne pouvez pas vous perdre, puisqu'il n'y nul part ou se rendre; ce n'est ni triste ni plaisant, ce n'est ni pitoyable ni glorieux, ce n'est ni bien ni mal;

C'est le néant tout simplement; il n'y a que quand on a fait table rase de tout qu'on découvre qui nous sommes vraiment.


 




«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
(I am a demon that dwells in the darkest flame.
The evil from inside....)

 

Jeudi 2 juin 2005 à 2:30




Quand viendra le fond
Tu perdras tout contrôle
Tu perdras tout contrôle


T’es prisonnier des concepts 
Ca te fait croire à la vie
Merde à cette conduite inepte
Tout ça c’est des conneries

Dans la confusion,
Dis toi que t’as raison

Quand viendra le fond
Tu perdras tout contrôle
Quand viendra le fond
Tu perdras tout contrôle


Regardes les animaux en cage
Avec leur regard pourtant sage
La cruauté coule à leur babines
On est pas d’une nature divine


 


Quand viendra le fond
Tu perdras tout contrôle


 


Ta vie est une dépression
Lâches un peu tes cachetons
Cesses de vouloir tout contrôler
Laisse les choses évoluer

Dans la confusion,
Dis toi que t’as raison

Quand viendra le fond
Tu perdras tout contrôle
Tu perdras ton contrôle
Quand viendra le fond
Tu perdras tout contrôle
Tu perdras ton contrôle
Quand viens le fond
Tu perds ton contrôle
Tu perds ton contrôle


 


 

Jeudi 2 juin 2005 à 1:58

 


J'ai une petite télécommande;


au          fond            de         ma             tête


Elle ressemble à une zapette de poste de télé;


                     et dans les méandres de mon cerveau,
je coupe le son systématiquement
.


Le son qui m'ennuie,


ce                                    son                                  désagréable,


vos voies et vos conversations;
vos cris;                                                   vos rires;
que je soi dehors ou chez moi, ou que je soi en fait, j'appui frénétiquement ...

pour ne plus vous entendre.


 


Mais je dois etre                         en panne de batterie
                                                       
Dès que j'entends l'air vibrer au son d'une voie,
 je rêve de devenir sourd sur l'instant;


je                  n'en                  peux                plus          de              vous                   entendre;
moi qui rêve d'un monde de silence.


C'est comme un haut le coeur,


quand je vous entends,


quand je me contiens de ne pas vous sauter à la gorge
pour vous faire taire
,
 tous autant que vous etes
,
je vous étranglerai de mes propres mains

pour ne pas avoir à vous entendre;



c'est comme une frustration,


quand au fond de mes entrailles vous etes dépecé,


gisant                           dans votre                       hémoglobine                     coagulant
sur                         
                    les murs,          
  mais que                         devant                        mes              yeux                 et                     mes                                oreilles,


vous etes                       toujours                                 de                                  ce                                              monde,                                                                                                        


délicieux outrage


vomissant         par              les               orifices                les             mensonges           propre               à               notre              espèce;                      belles parures                que nos tournures;         mais quelque
soient leurs saveurs


...


 elle me sont insupportables.

Je rêve de silence absolu, je rêve d'un monde muet.


Je                        


veux                  le      


      silence                      
                                                              dans                           
  mon                                                    esprit


 


 


 


alors fermez la !


 

Mercredi 1er juin 2005 à 17:04

 



Le salut est dans la fuite : ce slogan pourrait bien être l'adage de tout les poltrons du monde; qui dès qu'on vocifère un peu prennent des airs de vierges effarouchées pour se draper d'une indifférence plus que feinte tandis qu'une larme à l'oeil il se jette du haut de leur piédestal ; Ils se croient plus libre et plus fort, ils sont pareils; nous sommes tous les mêmes, des prisonniers.

Sommes nous libre?
Non

Finalement, qu'est ce que la liberté? Jouir de certains droits; et jouir d'obligations...la liberté est elle liberté si elle n'est pas absolue? Quelque part c'est un peu comme le bonheur;
On se contente de petits riens en se rassurant sur le fait que le bonheur (tout comme la liberté totale) c'est passager, ça ne peut pas durer. Et pourquoi pas?

C'est vrai, n'est ce pas un schéma incontournable?
Certains, voir tout ceux d'entre nous, agissent non pas par choix mais par contrainte, par la contrainte de schémas imposés, mais qu'ils soient imposés de son propre chef, ou qu'ils soient la résultante des règles en vigueur dans notre société, ne sommes nous tous pas les esclaves de schémas établis?
En quoi son travail, sa voiture, sa famille, sa maison, son chien ou encore sont papier toilette ne sont ils pas des schémas établis? Vivre pour etre dépendant de toutes ces choses si futiles, ou de ces etres si futiles...
En quoi la vie de tout le monde est elle libre? en quoi les schémas de certains d'entre nous comme bouclier contre la vie en elle même sont ils différents de la conception que nous avons de la vie elle même;
Considéré que le bonheur est surfait et en définitive, très court, accepté le fait et s'en contenter, accepter l'idée que la liberté des uns s'arrêtent la ou commence celle d'un autre, quand on sait que la liberté se doit d'être intense et sans entrave, accepter le fait comme tel et s'en contenter, n'est ce pas un schéma établis? Essayer vous de le contrer? Non.

Vous restez prisonnier, nous restons tous prisonnier; au mieux on contourne...

Nous sommes les esclaves de l'objet de nos obsessions; nous sommes prisonniers car notre voisin nous emprisonne, nous sommes prisonniers parce que le libre arbitre, ça n'existe pas, parce que le moindre de nos gestes et nos pensées est déjà prévu, parce que le choix si il existait ne devrait même pas se poser; il ne devrait pas y avoir de choix à faire; car le choix, c'est limité les déplacements, c'est une illusion.

Partout, nous sommes dirigés, manipulés, contraints; la liberté ça n'existe pas et ça n'a jamais existé. Le libre arbitre c'est "limiter l'homme à ce qui existe", comment alors innover?
Comment peut on tenter l'impossible si les avis extérieur, persuadé d'être les détenteurs de la raison, sont contre vous?


Comment être libre dans un monde ou tout le monde vit dans une cellule et scie vos barreaux pour que vous viviez dans la sienne?
La triste vérité la voila; nous ne cherchons ni la liberté, ni le bonheur, nous cherchons un compagnon de cellule.
Le bonheur, la liberté, ça n’existe pas et vous le savez, cessez donc d’être de mauvaise foi, vous, qui les premiers prétendez que le chemin que vous ne connaissez pas ne conduit pas là où vous ignorez que le voyageur se rend ;
sortez donc de votre sous bois sécurisant, de votre destin tout tracé, de cette mascarade que vous osez appelé « vie », et vous aurez voie au chapitre. Pour l’instant vous faites ce que des générations entières ont fait, il n’y a pas de quoi se gargariser.




Cherchez donc votre compagnon de cellule moi je renforce mes barreaux ; dans mon enclos je creuse mon tunnel, en paix; si il ne débouche sur rien, ce sera une tombe idéale; je n'aurai pas tout perdu.


 

Samedi 28 mai 2005 à 5:21

Tu me détruis un peu plus chaque jour et pourtant;
tu n'as fait que passer dans mon existence.
Larmes de sang furent versé il y à fort longtemps;
Comme offrande pathétique doublée de vengeance.


A chaque seconde, tu obsèdes mes pensées,
Mais ce n'est en rien amour inconditionnel
Il s’agit de haine bien que trop rationnelle;
Pour les cicatrices que ta lame m'à dessiné


Supplice d'un crépuscule, Nastaz délectable
O supplice improbable, Nastaz détestable
Bourreau d'une nuit d'orgueil, Nastaz admirable


Une odeur rance d'hémoglobine desséchée
Une douleur infini, une torture sans nom
Baiser le diable et lui vendre mon âme damnée
Pour  lendemains emprunt d'innombrables questions


Dans l'ivresse et le flou naissent stupeurs macabres,
Découverte atroce d'une vie gâchée à nouveau.
Fantasme insondable, beauté sordide du cadeau
Rêve de danser sur ta future stèle de marbre


Abandon d'une nuit d'été, cruelle Nastaz
Eternelle rédemption, perfide Nastaz
Marques indélébiles, maudite Nastaz


 

Samedi 28 mai 2005 à 4:28


Tu aimerais savoir qui je suis?


Je ne suis pas de ceux qui votent oui, qui votent non, qui votent peut être, qui ne votent pas; je ne suis pas de ceux qui agissent ni de ceux qui réfléchissent; je ne suis ni de ceux qui s'engagent ni de ceux qui s'inclinent; je ne suis pas de ceux que le monde laisse indifférent, je ne suis pas de ceux que le monde intéresse; je suis un hyper émotif au coeur de pierre, je suis mon alpha tout comme je serais mon oméga, je suis de ceux qui sont seul même entouré, au début comme à la fin il n'y a que moi, pour moi et contre moi.


Tu veux savoir qui je suis?


 Je suis un paradoxe inexplicable; je suis le fruit de ce monde tout comme je suis le fruit du néant; je suis sur tout comme je doute, je me rassure en affirmant, je confine mon esprit dans son monde tout comme je le répand à la face de cette réalité.
Je n'ai aucune ambition ni aucun rêve, et j'aspire au changement, je n'ai pas de vrai but ni de vrai place et cela me frustre tout autant que ça me libère.
Je suis libre dans un monde ou l'on m'emprisonne; je suis un inhumain encore trop humain...
Je suis un narcissique qui se hait, un philanthrope qui  hait;
Si tu savais à quel point je me modère...Tu veux savoir qui je suis?
Je suis multiple et un à la fois, je suis dépendant de tout et adepte du rien; je m'aime encore plus que je me hais, et l'inverse est également vrai...
Je suis incapable d'aimer parce que je m'estime beaucoup trop;  je hais avec facilité parce que je me hais encore plus que je ne vous hais.
Tu dois en avoir marre d'écouter ce discours n'est ce pas? Toi aussi dirais tu que je tente de me rassurer pour m'enterrer un peu plus la tête dans le sable? Tu n'aurais peut être pas tort...
Tu dois te demander pourquoi je raconte ça? Pour rien...discours stérile dont la profondeur n'à d'égal que sa superficialité; peut être pour te dire que je suis simple et incompréhensible; le dire sans expliquer l'origine; mais ce discours ne t'es pas adressé, je sais que tu penses qu'il est pour toi, mais ce n'est pas le cas, beaucoup à cet instant précis pensaient eux aussi que je m'adressais à eux, beaucoup le penseraient si ils lisaient ces lignes...beaucoup trop à mon goût.
En fait je m'adresse autant à toi qu'à moi, mais je ne sais pas à qui de nous ces mots sont le plus destinés...
Ne t'inquiète pas je ne vais ni bien ni mal; je ne suis ni heureux ni malheureux, je suis le compagnon du néant et son plus hardent défenseur; dans mon esprit il n'existe que multitude de moi, je t'ai garder une pièce close ou je ne peux me rendre, et pourtant c'est toi qui influence le plus ma conduite; nous avons des squelettes dans nos placards, j'ai un mort dans le cerveau... depuis que tu n'es plus là tu as emménagé au sein de mes doubles, et comme par le passé tu les écrases comme tu m'a écrasé tant d'année; tu m'as détruit puis reconstruit, pour me redéfinir à nouveau et ainsi de suite; ton dernier chef d'oeuvre fut ton chant du cygne, nous liant ainsi pour tout le reste de mon existence tu as finis par faire de moi la version parfaite de ce que tu étais...je suis ton prolongement et ta fin; je suis un atome finale.


Tu penses peut être que je suis fou, mais tu es le mieux placé pour savoir que la folie n'empêche en rien la logique, je sais que tu es là je te sens constamment, je vois ton reflet dans l'obscurité de mes pupilles; toi et moi savons que ça devait en être ainsi; tu m'as bien préparé, peut être même trop bien; je n'arrive pas à me défaire de tes schémas, tu me les à trop bien appris...si Dieu était de ce monde il saurais que je suis sincère...
Je suis comme eux tous, je ne suis rien, je suis néant, mais je suis la conscience de mon propre néant; je suis qui je veux et je ne suis personne...je suis une ombre, un ombre qui observe...une ombre qui attend.

Je suis le sentiment de gâchis et de rater, je suis l'indifférence et la complaisance


Je suis l'inexistence tangible.


Je suis ce que tu attendais; je suis évolution régressante...


je suis toi.


 

Jeudi 26 mai 2005 à 2:58

 


J'ai recommencé quelques dizaines de fois cet article; j'aurai voulu encore vous divertir par mon humeur de chacal et vous assener un de ces coups de poignard en fin d'article pour que vous pensiez sérieusement au chanvre et aux merveilles que cette plante nous offre; ne parlant bien sur ni du textile, ni de substance prohibée ou de sa conteneur dans une quelconque bière, mais bien de l'industrie en déclin de la corde de pendaison (soyez sympa faut relancer l'économie merde^^ )...Bref; ce soir c'est pas la motivation.


Je pensais aussi à un truc dans l'optique du énième article semi-psycho-philsophique pour vous parler de le quête identitaire, de la personnalité, ou encore d'assumer ses actes; soit dit en passant je considère qu'on assume pas ses actes; on peut toujours éviter la punition; par contre on paye ses actes tôt ou tard, et la le choix de s'assumer ou non ne se pose pas; il est une justice autre que celle qui s'en remet au jugement des Hommes; cette justice la n'a rien de divine, elle n'a rien d'une fatalité ou du destin; la plupart du temps, nous sommes le géniteur du bourreau; j'ai bien dit la plupart du temps ...
Non dans ce monde on assume jamais ses actes; et temps que la justice sera telle, tant que l'Homme sera tel qu'il est, tant que la moral reculera devant la loi de la consommation et devant le vice, ce que j'espère de tout mon coeur, il n'aura pas bien sur crime sans victimes, mais bien crime inexistant; et quand on y songe, le nombre d'ignominie qu'on peut faire sans même craindre quoi que ce soit; et même celle condamnable, tant qu'on n'est pas prit bien entendu...heu je m'écarte la non? Enfin bon, je dis que assumer est une notion tellement précaire et relative, que son existence même devrait être remise en cause; tu t'en mords les doigts de ta connerie : assume tes actes ...non je suis pas d'accord, qu'on assume ou pas, on se mord toujours autant les doigts on pas le choix; en quoi le fait d'assumer est il volontaire. Se soumettre à la loi humaine n'est pas un exploit, c'est une obligation; sinon je pense qu'il n'y aurait pas autant de prisonnier dans le monde


Imagine un instant le condamné a mort qui dit au juge
"- rien a foutre j'ai tué quinze personnes et j'assume rien du tout
 - bon ben si vous voulez pas assumer hein ben vous pouvez quitter le tribunal"

Il n'y a que sa propre et saine autodestruction, nous sommes le créateur de nos propres démons et de nos propres bourreaux; d'un coté c'est assez rassurant; on sait que nous serons peut être les bourreaux et les démons de quelqu'un; ...Il y'a une adage qui dit qui aime bien châtie bien, poussé à l'extrême, ça revient à dire qu'on fait du mal à ceux qu'on aime...on aime surtout ceux qui nous fond du mal...
Nous sommes le créateur de nos démons et nos démons nous les aimons


... c'est le cercle vicieux de la vengeance ni plus ni moins...ouais; finalement le seul châtiment c'est l'autodestruction; qu'elle soit consciente ou non il s'agit toujours de ça.


..finalement je l'aurais fait quand même mon article...bah, de toute façon je fais ce que je veux et je vous emmerde...Bande de moules
Corrigerais les fautes grossières demain et ferais la mise en forme demain mais la j'avais trop la flemme de me concentrer; me rappel même pas ce que j'ai encore écris comme connerie mais cela ne fait rien, quand bien meme, si ça n'a ni queue ni tête, des gens vont venir pour me dire "oua c'est génial jme retrouve dans ce que tu dis"
En meme temps quand on voit d'ou ça sort en générale, je me dis que si beaucoup se reconnaissent dans ce que j'écris au sens ou il l'entendent, alors je dois vraiment écrire de la merde...




 



 


 


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
 Before authorities take out my eyes



 

Samedi 21 mai 2005 à 13:54


 


Si il est un jeu auquel je pourrais jouer pendant des heures sans interruption tant qu'un adversaire se présente, ce sont les échecs.
Si la façon de jouer aux échecs en dit long sur le caractère d'une personne, il est aussi fondamentalement représentatif de ce qu'est un être humain;


Vous êtes chaque pièce qui composent votre petite armée; chaque pièce représente à mes yeux un aspect.

Le pion, c'est votre carapace extérieur, ce sont tout vos masques; ce qui vous défini au yeux des autres si vous préférez; on assemble ces pièces pour se former des lignes de défense, un périmètre sécurisé ou l'on contrôle; ce sont nos identités; nos profession, notre façon de nous comporter face aux autres et au monde extérieur, ce sont nos mensonges aussi...

Cet élément éliminé on s'attaque aux couches internes de la personne.

Ce sont des couches et des couches de protection;
les tours, ce sont nos remparts contre nos peurs infantiles, nos phobies; ce sont un peu les murs d'enceinte qui nous protège des invasions du passé.
Le cavalier symbolise nos rêves, notre espoir, le changement ou l'espoir du changement plus que le changement lui même; c'est la bravoure et la fierté, le courage d'aller jusqu'au bout de ses idées; la détermination qui nous définit en tant qu'être.
Le fou; figure particulière car son double ne peut se trouver sur la même couleur. Le fou, c'est notre solitude; la perte de l'alter ego; c'est notre petit monde égoïste ou le se renferme pour ne pas souffrir. Le fou, qui face à son reflet contemple son propre paradoxe; l'accepte et en fait une force afin de se mouvoir, libéré de ses entraves.
La reine; c'est l'amour maternelle, le symbole de la femme protectrice, de l'amante dévoué; c'est un fantasme de trouver son égal, dans une optique plus "charnel";

Et enfin le roi;
le roi; c'est ce que vous etes réellement, une fois dénudé de vos masques pour le monde, de vos remparts qui vous protèges de vos démons, dépouillé de vos rêves et vos espoirs; abandonné dans la solitude sans alter ego; abandonné par l'amour, maternel charnel et protecteur;
Le roi, c'est vous, sans vos artifices et votre histoire, sans vos craintes et vos doutes mais sans votre assurance et votre courage, le roi, c'est ce que vous etes au fin fond de vos entrailles...

Le roi sans ligne de défense et sans appui n'est absolument rien. Le roi sans ses artifices et ses remparts n'est rien.


 


Vous etes le roi...



 




...vous n'etes absolument rien.

Mardi 17 mai 2005 à 1:03


 


Aucune envie de quitter ma carapace, ceux qui s'imaginent qu'il y a autre chose derrière se leurrent; il n'y a rien.
J'ai pourtant essayé, je n'y arrive pas, ce n'est pas moi, c'est un autre personnage dans lequel je suis mal à l'aise...
la personne qu'on tenterai de me faire devenir n'est rien de ce que j'aspire à devenir; le net fait croire qu'on peut changer, il fait croire qu'on à une importance, c'est totalement faux;
il monte à la tête et se joue de notre esprit, il nous corrompt; et les rapports qui y naissent ne sont que factice, sans lendemains et hypocrites.


Tout ceci est un enclos de plus, ou que l’on aille, quoi que l'on fasse, on ne fait que changer d'enclos; porté une autre étiquette, une autre carapace; un autre nom pour un autre destin. Foutaise; ce ne sont que des chimères de plus pour nous voiler la face.
Ce piège vampirique, ces miroirs et ces faux semblants, qu'est ce que je peux bien chercher ici?
Je n'attends rien de la réalité, j'ai encore moins à attendre de la toile.


J'en ai assez de vous parler, j'en ai assez de mentir, j'ai bon me modérer ça ne sert à rien; la seule idée fixe qui me vient c'est détruire tout ce que j'approche; encore un paradoxe, le donneur de leçon si judicieux dans un rare moment de lucidité avouant être l'esclave de ses démons; mais quoi que je m'efforce de construire, une part de moi ne songe qu'à le détruire; et c'est tellement délectable, ce qui en découle est tellement vil et malsain; je me pourlèche de ma propre décadence et le pire, c'est que j'aime ça...
Je pèse mes mots, c'est devenu une sale habitude, comme partout, je ne réclamais aucune empathie ni aucune sympathie; ça ne fait qu'affaiblir le jugement; ça endort l'esprit...
Quel mal y a t'il à se laisser aller à sa haine? En quoi ma carapace est elle moins louable et moins confortable que la votre...
Tout ça est allé trop loin; je vois déjà venir ceux qui se sentiront presque obligé d'essayer de comprendre, de compatir, de répondre, de conseiller, de réclamer des comptes: réalisez une bonne fois pour toute que quoi que vous pensez de la nature humaine, ça ne s'applique pas à tout le monde, vous qui dites à si juste titre que je me plais à généraliser, suivez donc votre propre doctrine et appliquez la; tout le monde ne réagit pas de la même façon; on ne poursuit pas les mêmes but, je n'aurais jamais du tenter de suivre un autre je sais que c'est impossible...je feins ce que vous faites naturellement et fais naturellement ce que vous estimez négatif; je n'ai aucune envie de changer les choses; et j'ai bien l'intention d'empêcher quiconque de faire de moi ce que je ne suis pas.


Il n'a rien si ce n'est de la haine et l'envie de vous détruire; ne cherchez pas plus loin, ne cherche plus.
J'ai bon tenter de lutter contre ca je suis manipulateur, indécis, et froid...j'ai toujours l'impression d'etre dans une sorte de jeux; je vois les autres commes des pièces, ca fait longtempsque j'ai cessé de voir les individus; ma vie est peut etre si pathétique que j'ai besoin de faire souffrir ou trahir les autres par jeux; par désir...je ne sais pas, et plus le temps passe plus cette idée et ces intérrogations me quittent; je n'épprouve rien que vous estimeriez normal chez un  etre saint; ca n'a rien d'exceptionnel, c'est devenu tellement courant; pourquoi cherchez vous à croire que le bon habite certain d'entre nous quand ils s'évertuent à vous prouvez le contraire? et pourquoi tenter cette folie au lieu de chercher le bien la ou il irradie...une chose est sure; ici il n'irradie rien du tout et je m'en fiche depuis pas mal de temps.


Nous sommes tous des faux, ma seule erreur a été de croire que je pouvais jouer un autre role. ca ne se reproduira plus.
et laissez pas de commentaires ici; ce que vous en pensez ne m'interresse pas.


 

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