Vendredi 6 avril 2012 à 12:29

 

Après deux ans demi depuis le dernier numéro, et parce que ça m'a pris comme une envie de pisser, voici le grand retour de "C'est MAL !"
Les vieux de la vieille connaissent le principe, les autres, vous verrez, c'est pas compliqué.

 
http://atom-of-the-end.cowblog.fr/images/cmal.jpg




L'affaire Mohamed Merah, c'est MAL !
En même temps à force de vanter à tout va les mérites du modèle allemand, fallait bien que ce soit mal interprété un jour.

La ressortie du "Titanic" de Cameron au cinéma, c'est MAL !
SPOIL ! A LA FIN, LE BATEAU COULE !

Le directeur de Science Po retrouvé mort dans dans une chambre d'hôtel à New York, c'est MAL !
Depuis l'affaire DSK, les femmes de chambres sont un peu sur les dents quand elles tombent sur un français...

La surveillance illégale pratiquée par IKEA, c'est MAL !

Ils avaient en projet de réaliser un porno amateur, et tout ce qu'ils ont, c'est des heures de vidéo où les employés ne branlent rien.

La ressortie du Titanic de Cameron au cinéma, c'est MAL ! (2)
On sentait quand même déjà bien les prémisses de "Avatar" : Di Caprio devient tout bleu. A la fin. Parce qu'il meurt. SPOIL !

L'affaire Mohamed Merah, c'est MAL ! (2)
D'ailleurs, pour éviter ce genre de drame à l'avenir, je serais d'avis qu'on protège efficacement les juifs, dans des structures adaptées, gardées et protégées par des clôtures électrifiées avec barbelées, des miradors et des... Quoi ?

Une fuite radioactive dans une centrale en France, c'est MAL !
Mais arrêtez de flipper comme ça, puisqu'on vous répète, après chaque catastrophe ou incident nucléaire à l'étranger, que nous, niveau sécurité, on sait gérer nos centrales. Commencez pas à vouloir abandonner le nucléaire pour une toute petite fuite de rien du tout, bande de hippies ! Les radiations c'est bien ! Ca donne un troisième oeil et des super-pouvoirs ! (Et puis la radioactivité tue les japonais. Les japonais tuent les baleines. Donc la radioactivité, c'est BIEN ! CQFD)

La fuite de pétrole au Brésil, c'est MAL !
Quand on aura plus de pétrole dans le sol pour faire avancer nos voitures, vous serez bien content qu'il en reste sur les plages. (Et puis faire le plein de mouettes à la station, ça pourrait s'avérer marrant.)

Une chômeur autrichien se scie le pied pour être déclaré inapte au travail, c'est MAL !

Puisqu'on vous le dit qu'ils veulent pas bosser ces gens là.

2 enfants sur 3 sont mal attachés en voiture, c'est MAL !
Alors on peut plus les attoucher, on peut plus les faire picoler, on peut (presque) plus leur taper dessus, on peut plus les affamer, et maintenant, faut qu'ils soient en sécurité dans nos véhicules qu'on ne peut de toute façon plus conduire en étant bourré et/ou défoncé, au dessus des limitations de vitesse, et ce sans permis ni assurance ?
Mais. Mais. Mais putain nos parents ils faisaient tout ça ! C'est quoi cette époque de MERDE !


Le congrès des musulmans de France sous haute surveillance, c'est MAL !
J'vois pas l'intérêt d'aller faire chier des musulmans quand on est pas foutu de repérer un intégriste armé jusqu'au dent qui tire sur tout ce qui bouge.

Sarkozy à la Réunion pour "stimuler l'économie", c'est MAL !
Surtout qu'il pensait qu'il suffisait de venir les fouetter et qu'ils étaient encore "à nous, ces gens là". Pour sa défense, c'est Guéant qui a organisé la visite.

Une prostituée américaine qui échange ses faveurs contre un repas chez Mc Donald's, c'est MAL !
D'un autre côté, si on sait comment sont élevées et nourries les prostituées, c'est un plus pour le consommateur.

Le Pape déclarant qu'il ne tolérera pas de désobéissance au sein de l'Eglise, c'est MAL !
C'est vrai qu'il y'a rien de pire qu'un gosse qui n'écoute rien. Et qui gigote. Et qui couine.

Un départ de feu dans le réacteur de la centrale où l'on avait constaté une fuite, c'est MAL !
Pas - de - panique. On gère. Une petite fuite, un départ de feu, ce sont des choses banales dans les centrales les plus sécurisées du monde. Voyons. Ayez confiance.

Deux employés de Groupama se sont suicidés, c'est MAL !
Harcelés par Cerise, ils n'en pouvaient plus.
 

Vendredi 23 septembre 2011 à 0:05



Quand l’ombre s’abattra sur le cœur des innocents, j’attendrai patiemment, caché derrière l’horreur, mon rire tintant on the rocks, les lèvres sur un verre de corrosion ambrée. Quand l’espoir naïf naîtra dans la douleur, enfanté par quelques idiots sadiques, je sortirai du bois, pour rallier les fous et les perdus, les faces mornes et vides de ces visages oubliés, et les embarquerai dans ma galère. Je dessinerai un sourire sur le visage de chaque enfant maudit, à grands coups de marteau et de burin. Je sculpterai la chair des possibles pour la réduire au silence.
 
J’accoucherai de petits clones attendris par le fouet de l’amour alcoolique. Je pourrirai cent fois pour renaître à nouveau, et de mes cendres encore tièdes s’élèvera le goût de l’incomplet, des cris, des pleurs et de la honte, de la peur, de la rébellion et de son inéluctable renoncement. De l’abandon. De soi. De tout. De rien.

J’arracherai les sangsues des arcs-en-ciel puérils et feutrés de ma gorge pour respirer à nouveau, et m’étouffer à volonté d’une fumée bien dense. Je me perdrai dans la brume, et de mes cendres s’élèvera le goût de la trahison, du châtiment, de la justice. Je sortirai de terre pour rallier les damnés du néant, les pantins de l’oubli, les visages faits d'un bois lisse d’avoir trop pleuré, et j’y graverai la joie avec un couteau, avec le même amour, la même sauvagerie et la même passion qu’il a sculpté mon rictus à grands renforts de phalanges.
 
Jusqu’à ce qu’un sourire devienne un cri de l’âme.



Samedi 21 mai 2011 à 13:39



Comme chaque français devrait l'être, c'est avec effroi et incompréhension que j'ai accueilli la nouvelle de l'arrestation de DSK la semaine passée (En fait non, ni effroi ni incompréhension, pas même une petite honte, je ne vais pas me sentir blessé dans mon orgueil patriote - lui même déjà bien relatif - parce qu'un autre con tout aussi patriote s'est fait menotté à l'étranger.)
A la rigueur, l'affaire m'intrigue, parce qu'un oeil avisé et raisonnable saurait déceler la vérité par delà les procédures à la Law and Order, les camouflets internationaux et autres soliloques journalistiques digne du résumé des épisodes précédents des séries à deux balles (Mais bon, au pays de l'oncle Sam, on fait comme l'oncle Sam, alors qu'on aille me chercher une grande croix, un bidon d'essence, une corde et un n... pardon, je m'égare.)
Il existe des éléments plus que troublants dans cette affaire. Je ne veux pas enfoncer le clou, ni une porte ouverte, ni quoi que ce soit, on sait jamais, il y'a peut être une femme de chambre à proximité, mais l'un de ces éléments est bien entendu la nudité de l'un des hommes les plus influents de la planète. Ha ok, il sortait de la douche. Mais diantre, que faisait-il nu, sous une douche ? Rah l'ordure, le fourbe, le pathologique tricard dont la semence honteuse rejaillit à la face de Marianne, avant que l'excèdent ne soit essssspongé dans le drapeau tricolore... Bon, admettons qu'une douche se prenne nu (Attention, je dis pas que je suis un gougnafier aux mœurs légères, mais il m'arrive, occasionnellement, d'être nu, particulièrement si je sais que je vais être mouillé, en intérieur j'entends, j'ai ma pudeur, lorsqu'il pleut, j'ai au moins un parapluie) et donc en toute logique, qu'en sortant de cette douche, on soit toujours nu (Formez des images avec vos esprits), il est possible que par inadvertance, on apparaisse à la vue d'un visiteur qui n'était pas prévu... La cause est donc entendue, DSK avait tout à fait le droit de se trimballer le FMI à l'air, dans sa chambre, tout nu et tout mouillé.

La suite des événements répond à une démarche logique imparable. Remettons nous en situation. Nous sommes nus, dans une chambre d'hôt... Holà, j'en vois qui sont un poil trop en situation. On se calme. C'est bien. Donc, on est nu, on est vieux, on est moche, dans une chambre d'hôtel, face à une trentenaire noire ébène, penchée en avant sur le lit. Bon moi perso, l'exotisme,  c'est pas mon truc, mais conversons de manière générale. On nous parle tout de suite viol et de séquestration. Alors d'une part, retournons le problème. Nous sommes toujours en situation. Nous sommes toujours nu et plein de thunes, y’a une femme, pas vilaine, la croupe en l’air face à nous. Vous vous précipitez sur la femme, ou sur la porte. ? Je pense que si ce n'est pas un caniche qui répond à la question, personne n'irait limer une planche de bois. Mon opinion est que les vêtements permettent à l'homme de réfléchir, car se dévêtir en présence d'une femme monopolise une grande partie de notre capacité de concentration, mais la barrière fibreuse d'un costar-cravate en moins, que reste-il, sinon un être réduit à ses pulsions les plus basiques. C'est scientifique. Donc je ne crois pas à la thèse de la séquestration. Je pense qu'à ce niveau là, on sera tous d'accord : dans un moment pareil, tu ne penses pas à la porte. Pour te retenir un peu, éventuellement. Heu ouais, sauf si t'es vieux, la kike à l'air et que... Bon ok, admettons, il est possible que tu veuilles, à un moment donné, fermer la porte, à moins que tu t‘attendes à en voir débarquer une deuxième. Mais non, pas une deuxième porte. Essayez de suivre un peu. Mais entre le moment ou tu sors de ta douche, que tu apparais nu, que tu essaies de violer, que tu fermes la porte, et que tu retournes finir ce que tu as commencé, tu m'expliques ce qu'elle fait la présumée victime ?
C'est une employée appliquée au point qu'elle continue à refaire le lit ? Elle reste sans bouger devant un homme nu ? Une américaine? (Entendez par là "puritains comme ils sont ?") Non, une américaine, face à un pénis, ça panique, ça hurle, ça gigote dans tous les sens, et surtout, ça se barre. Rien qu'une main sur l'épaule et une proposition un peu graveleuse faite en tête dans un ascenseur, outre-Atlantique, ça va chercher dans les 30 ans de prison, faudrait voir à pas se foutre de not' gueule.
Alors j'aimerai bien croire à la thèse de la victime innocente, qui ne pipe mot (S'il vous plaît, c’est sérieux…) et n'appelle pas à l'aide alors qu'elle se fait molester. Je ne crois pas à la thèse de la victime innocente qui ne gagne pas un rond et élève seul un fils de moitié son âge (ce qui en dit long sur sa moralité, hein, chienne !), qui tombe sur un millionnaire tout nu, et ne va pas devant le tribunal pour le pognon, mais pour la justice...
Il est bien connu que lorsque la pauvreté se confronte à la richesse et au pouvoir, ce sont les pauvres qui font couler le premier sang. C'est cette rancœur et cette jalousie envers la réussite, cette avidité, qui pousse le pauvre aux pires exactions, à ruiner la vie d'un homme pour quelques dollars. Je vois mal un homme de pouvoir, user de sa position, pour imposer des actes dégradants à une femme, juste parce qu'il le peut, et qu'il aurait les relations et l'argent nécessaire pour étouffer l'affaire. Voyons ! Soyons sérieux une minute. Et puis les socialistes sont forcément des gens biens, ça tombe sous le sens.

Toujours est-il qu'au delà des clivages sociaux et politiques, c'est bel et bien l'un des nôtres qui est retenu contre sa volonté dans un pays étranger, et comme tous les français poursuivis par la justice à l'étranger, DSK est innocent. Un français est toujours innocent. Même quand on le trouve avec des otages plein sa cave au Mexique, un français est, TOUJOURS, innocent. Ca s'appelle la doctrine Nicolas.
En conclusion, si nous voulons que reste intacte la respectabilité de la France, nous devons faire en sorte que DSK soit effectivement innocent. Comment ça, faire en sorte ? Qu’est-ce que c’est les histoires ? Et bien j'attends de vous, messieurs, que ce week end, vous preniez une chambre d'hôtel et que vous attendiez, à poil au sortir de la douche, la femme de chambre. Avec un peu de chance, on arrivera bien à faire croire à ces blaireaux d'américains que chez nous, faire un truc pareil, c'est culturel, et l’honneur de la France sera sauf.

 

Mercredi 13 avril 2011 à 21:49





Alors je sais, c’est décevant, beaucoup d’entre vous attendent avec impatience mes prochaines productions, mais ne vous inquiétez pas, ça devient bon, encore quelques jours d’attente. Ceux qui me suivent sur facebook savent d’ailleurs quel sera le sujet de ma prochaine B.D, puisqu’ils ont eu leurs lots d’indices, ainsi qu’une ou deux images « trailer ». D’ailleurs, si vous aussi, vous souhaitez suivre quotidiennement les annonces d'articles à venir et profiter du visionnage de quelques bonus inédits, une page facebook est désormais disponible pour ce blog (Suffit de cliquer sur le lien, ou chercher Atom-of-the-end sur FB  c’est pas compliqué bordel). Je vous invite par ailleurs à faire tourner cette page, histoire d’augmenter le nombre de mes fans. http://groumf.info/imageblog/legion.jpg

D’autre part, d’ici un peu plus de deux heures, vous remarquerez, si vous jetez un coup d’œil à gauche sur la date de création, que ce blog entre dans sa sixième année. Alors rejoignez les légions atomiques, devenez un fan, que cette belle aventure dure encore longtemps et qu’ensemble, nous dominions le monde. Enfin surtout moi.


Mardi 15 mars 2011 à 22:44



Une nuit de biture ordinaire comme il en connaissait  régulièrement, pour ne pas dire quotidiennement,  Gérard Pikol, non pas pilier, mais carrément voûte romane de bar, reçut, au cour d’une bagarre d’ivrognes, une capsule d’une bière quelconque et sans saveur - pour ne pas dire de la Kro - en plein milieu du crâne. Bien que cette dernière s’enfonça à moitié dans le cuir chevelu de Gérard, celui-ci, pour cause d’ivresse avancée, n’en a pas souffert, et ne remarqua pas le petit bout de métal logé au sommet de sa boîte crânienne. Alors qu’il rentrait lentement, pour ne pas dire qu’il titubait carrément comme un bon gros pochtron, jusqu’à son modeste domicile, un orage éclata, et la foudre s’abattit violemment sur ce bon vieux Gégé. - Comme les soiffards inadaptés sociaux aimaient à l’appeler -

Lorsqu’il revint à lui, il découvrit avec stupeur qu’il avait changé. L’éclair qui l’avait frappé l’avait doté d’un incroyable pouvoir : Il pouvait rendre ivre mort n’importe qui. (L’éclair avait eu l’intelligence de ne pas immuniser Gérard Pikol contre son propre pouvoir, ainsi il en usa sur lui-même de temps à autre, pour ne pas dire de manière constante) Conscient qu’une bonne biture implique de grosses gueules de bois, il jura de soûler quiconque en aurait besoin, ainsi que ceux qui enfreindraient les lois autres que celles condamnant l’ivresse sur la voie publique, histoire de donner un côté valorisant à sa nouvelle vie de super-héros en combattant le mal.

Désormais, il veille, sur chacun d’entre nous, son noble visage, quoiqu’un peu disgracieux et rougeaud, dissimulé derrière un masque taillé dans un pack de cette bière de qualité douteuse qui lui avait conféré son incroyable pouvoir.
Gérard Pikol est désormais plus qu’un simple ivrogne s’agrippant à un tabouret chancelant, accoudé au comptoir, Gérard, pas le tabouret, puisqu’un tabouret n’a pas de coude. Il est un phare dans la nuit de ceux qui voient double, il est un protecteur silencieux pour ceux qui sombrent dans le coma éthylique…
 
Il est…Pack-Man.

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(Bon y'a plus qu'à vendre ça à Marvel en prétendant que D.C s'est montré intéressé... Saint Stan Lee, aidez moi.)

Je dédicace au passage cet article à mon vieux pote Mikeul, qui dans mes souvenirs brumeux de cuites mémorables - ou non - est en partie à l'origine de la création de ce personnage, incarné dans nos beuveries par celui assez ivre pour ne pas se rendre compte du ridicule qu'il y'avait a masquer sa gueule dans un pack de bière vide, ou qui avait la mauvaise idée de s'endormir.)

 

 

Vendredi 19 novembre 2010 à 1:55



Comme un appel qui résonne depuis les tréfonds de mon être, comme un murmure qui somnole et vomit les velléités insidieuses de l’abject. Comme un non-dit carcéral des lendemains adultes.

XXVI

Comme une enclume de doutes, de questions, de réponses et d’oublis, de ras-le-bol et d’ennuis, comme le marteau qui frappe l’iniquité de la création et des affres du temps. Comme un paon qui jure de ne jamais devenir grand.

XXVI

Comme un syndrome en road trip vers Stockholm où l’on ne jure de ne jamais vieillir, comme le temps qui passe, se meurt et se meut, sans jamais dépérir; Comme une envie de vivre intensément pour mieux mourir demain.

XXVI

Comme un voyage fantasmagorique vers le néant où les visages pâles font blêmes figures, comme une envie de s’épanouir sans jamais grandir ou dépérir. Comme un axe du double tranchant de la hache  des supplices, comme le fil du rasoir de l’ennui sur une poitrine ensanglantée, comme la mort des patriarches et autres jaloux obséquieux, comme la tombe qu’on creuse du bout de l’esprit.

XXVI

Comme les cendres qu’on ne dispersera jamais, comme le temps qui s’efface et les cicatrices qui s’invitent, comme les années qui passent et ne mûrissent jamais.
Comme l’éphémère qui gît, comme l’éphémère qui transcende, comme l’éphémère qui trépasse, je garde au fond de ma mémoire, gravée, marquée, charcutée, éviscérée à l’air pur, je suppure ton nombre et me scarifie l’essence, à défaut d’un esprit sain dans un corps vierge, pour mieux me souvenir que je n’existe plus.

XXVI


Tu résonnes en moi tel un soupir, un râle d’agonie à l’autre extrémité du continuum, je crains ta venue comme je la conchie, je baise ton nom qu'aussitôt je le renie; comme un dédale perfectible que je maudis à voix basse.

XXVI

Je me délecte de ta venue parce qu’elle me transperce de ses aiguilles temporelles où l’immatériel se fige, je maudis ton nom parce que je ne suis pas encore .

XXVI

C’est avec ton nombre persifleur que je me crève les tympans, toi, l’autodégénérescence  de mes années oubliées. Comme une vacuité qui souille l’ ombre et l’abîme. Comme un carpe diem qui sonne faux dans l’étreinte du néant.


XXVI

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XXVI,   XXVI...


Mardi 2 novembre 2010 à 23:08



Toi, ami lecteur perdu dans les méandres de l’internet, tes prières ont été entendues.  Toi qui m’a découvert dans mes heures de gloire cybernétique, qui a vibré au son de mes mots les plus durs, de mes attaques les plus sournoises, toi qui te remémores un temps que c’était mieux avant, un temps pas si lointain aussi où, j’écrivais… Je ne t’exposerais pas les pourquoi du comment, mais cette passion dévorante m’a quelques temps quitté, au profit d’une dimension plus graphique et donc, plus contraignante, qui vous a tous un temps privé de mes bons mots, jusqu’aujourd’hui.
Car hier, il est arrivé quelque chose, j’ai lu quelque chose, sur un blog, à mon sujet, et mon cerveau a vomi. Il a débourré autant qu’il le pouvait, et devant cette débauche de matière grise, devant ce coulis d’incompréhension, ce torrent de bile acide et vengeresse, je n’ai pu faire taire mon clavier. J’ai été blessé par les propos d’un autre bloggeur, et je me refuse à laisser passer ça. Sur le coup là, ce n’est pas le dessinateur dont j’ai besoin, j’ai besoin d’enfiler mon costume de gratte-clavier renfrogné, vindicatif et vociférant. De tailler à la hache dans les mots pour ciseler un gourdin bien anguleux et taper sur tout ce qui bouge.

Vous le savez, sur cowblog comme ailleurs, on aime à se congratuler les uns les autres, on se link‘, on rend la politesse, de temps à autre on se fait un clin d’œil - langoureux - et puis c’est dans l’ordre des choses tout ça, on partage forcément des points communs avec ces gens que nous lisons chaque jour, nos quotidiens se mélangent et la mise en forme que nous choisissons, notre volonté créative, achève de faire ce qui fait un bon blog et qui fait naître ce petit quelque chose qui manque aux réseaux sociaux : on ressent un véritable travail derrière les idées les plus simples. C’est ce qui, à mon sens, fait toute la valeur d’un blog. Autant, je vais pas vous surprendre, car en presque bientôt sept ans de blogging, dont  cinq ici, toujours sous le même pseudonyme, j’ai été linké et publicifié des centaines de fois, et parfois -souvent- par de très bon bloggeurs, qui jouissaient alors d’une aura bien plus grande que celle du petit novice que j’étais. Même lorsque je suis devenu, à ma grande époque, un « incontournable » dont on citait les articles sur les forums les plus reculés du web, dans les blogs, ici et là, dont on se refilait l’adresse, j’ai toujours apprécié le côté gratifiant d’une reconnaissance quelconque, aussi éphémère soit-elle. Je ne vais pas mentir en prétendant que ça ne flatte pas l’égo.
Mais chez moi, il y’a toujours deux poids deux mesures. Si j’ai toujours apprécié ces quelques hommages discrets et sincères, j’ai toujours refusé violemment - au point d’en venir à des querelles épiques - de voir mon pseudonyme, mon personnage, ma création, utilisé par ces mous du bulbes qui pullulent insidieusement sur la toile et qui vous font des courbettes dans le seul espoir de s’attirer vos bonnes grâces, de voir leurs pseudos minables, dénichés dans je ne sais quelle merde infantilisante pour gamine pré-pubère, associé au votre.
Ca je n’ai jamais pu le tolérer, et ne le tolérerai jamais. Ceci étant dit, la mode du blog étant retombée, je ne fus linké - ou introduit -  ces derniers temps, que par quelques bloggeurs que j’estime, lis, et apprécie. Jusqu’à hier, je pouvais encore dire ça.
C’est alors que je suis tombé sur le pire des hommages qui soient, c’est alors qu’on m’a rabaissé au rang des pires sous êtres dont l’absence de talent n’a d’égale que leur prétention démesurée. Hier, quelqu’un, quelque chose devrais-je dire, avec un culot monstrueux, m’a ramené à son niveau, en prétendant suivre une démarche créative similaire à la mienne, et même, particulièrement à la mienne dans le sens où j‘associe des capacités créatives à mes occupations professionnelles qui sont à cent lieux de mes occupations artistiques . S’en est suivi un pamphlet - aussi mal rédigé que le reste de ses productions - sur les larves improductives qui ne font pas avancer la création. Je pense que même sous LSD, on ne dérive pas à un tel niveau de stupidité que celui dont a fait preuve l’auteur maladroit dont je parle aujourd’hui.

Alors écoute moi bien, gamin, je ne vais pas me la péter, je suis juste un bloggeur, j’en suis conscient, mais faut quand même pas charrier ! Passe encore ton attitude de caniche abandonné en proie à des conflits intérieurs qui lèche plus de pieds qu’un escalier en verra passer en cent cinquante ans, pour palier un manque flagrant d’affection et d’attention (Encore, tu aurais treize ans, je dirais rien). Passe encore cette manie que tu as de vouloir t’affirmer auprès des plus faibles et que ceux à qui tu voues un culte (parce qu’ils sont tout ce que tu ne seras jamais) t’ont laissé comme on laisse un os à ronger au bâtard du voisin… après tout, faut bien se faire la main avec les cartes qu’on nous distribue.
Passe encore que tu nous pondes des articles pompeux, tu fais ce que tu veux sur ton blog et je ne discute pas ça.
Passe encore que tu te prennes pour un critique hors pair quand  tu te contente de distribuer des bon points avec la condescendance d’un instituteur pédophile. Je considère qu’une bonne critique doit être faite avec les tripes, avec style (Et l’un des plus vieux cowbloggeurs que je lis régulièrement est passé maître dans l’art bien avant que tu te tripotes sur tes écrits minables), doit décortiquer les émotions que son auteur  a ressenti. Un bon critique, c’est avant tout un bon rédacteur, un narrateur de l’âme, qui sait également user des mots les plus durs pour crier sa déception, et non pas se comporter comme une Marie Poppins sous acide alors qu’il passe son temps à nous narrer à quel point c’est un connard qui méprise tout le monde quand il n’a en fait que de vagues prétentions mais pas les couilles pour les assumer. Un bon critique devient créatif quand on pourrait lire ses textes juste pour le plaisir et sans les associer à ce dont il parle, et qui nous donne par la même occasion l’irrépressible envie de mettre notre âme au diapason de la sienne. Mais c’est une opinion toute personnelle et je passe volontiers sur ta démarche minimaliste, parce que ce que tu fais, ça te regarde, moi pas.
Tout ça m’importais peu jusqu’à présent. Même le fait anecdotique sur lequel j’ai ironisé il y’a quelques mois, mettant en épingle ton incapacité à cesser de lécher des parties génitales quand tu te lances dans un pugilat scriptural que tu sais perdu d’avance, alors qu’un minimum de dignité, d’intelligence  et de bon sens, te ferait immédiatement taper du poing sur la table pour te montrer - enfin - à la hauteur de tes prétentions.  Même ça, je m’en foutais. Tes problèmes avec les autres ne me concernent en rien. Je me fous de ce qui se passe sur cette plateforme si je n’en suis pas à l’origine.

A la rigueur, tu aurais pu prendre ma consternation pour un encouragement à te conduire comme un homme une fois dans ta vie. Mais tu es resté drapé  dans ton attitude de gonzesse pleurnicharde asexuée qui refuse de jouer au docteur parce que le sexe, c’est sale, et tu n’as alors plus laissé de traces de ton passage chez moi, parce que j‘ai tapé sur ton orgueil fragile et juvénile... Pour finir par m'aduler moi aussi , mais tu n'as donc aucune once de dignité, sombre merde ? Ne va pas te faire des idées, tes interventions pathétiques ne manquent pas, je ne t’ai jamais enfoncé ici parce que tu me faisais un peu pitié (Inspirer la pitié à quelqu’un comme moi, c’est fort), et ce n'est pas à cause de ton absence que je réagis comme ça. A la rigueur, m'ignorer était cohérent et plein de bon sens, ça s'inscrivait dans une certaine logique et c'était louable dans le sens où j'ai clairement signifié que je n'avais aucune considération pour toi.
Bref, passe encore tout ce que tu as à ton actif et qui joue contre toi, ça me concerne pas, mais la seule chose que je ne supporte pas, il fallait que tu ailles jusque là. Mais qu’espérais-tu en chantant mes louanges ? Qu’espérais-tu, pauvre minable, en rabaissant ma démarche créative au niveau inexistant de la tienne ? Que ça allait me faire plaisir ? Que ça allait faire rayonner sur toi une once de mon talent ? Que tu allais t’abreuver, à l’instar de la sangsue, de mon être ?
Non. Tu voulais être sur un pied d’égalité avec quelqu’un qui te surpasse parce que tu es trop paresseux et vide de toute forme de talent pour trouver toi-même la voie de la création et t’y engouffrer corps et âme. Tu n’es rien de plus qu’un photocopieur qui vit dans l’ombre des œuvres insipides qu’il chronique et qu’il met sur un piédestal. Rien de plus qu’un être médiocre qui gît sous la semelle de ceux qu’il prend pour des géants, et qu’il porte en triomphe, car il n’existe rien chez lui qui mérite d’être applaudi.
 
Créer, ça n’a rien à voir avec ce que tu décris. Créer, c’est pas multiplier les identités, les blogs  et se trouver des pseudos - pompés eux aussi sur ce qui rempli le vide de ton existence… Non, créer, c’est partir de rien pour arriver nulle part, juste pour le plaisir de sortir un truc de son esprit et qui n’appartient qu’à soi.
Toi tu régurgites, tu vomis, tu pleurniches, mais tu ne crées rien. Tu ne créeras jamais rien. J’ai des centaines d’articles derrière moi, des centaines de planches, de dessins, de récits, d’histoires, de mots et de formes qui n’appartiennent qu’à moi et qui sans moi n’existeraient pas. Jamais, tu me lis bien petite vermine insignifiante, jamais, à l’instar de moi-même, tu ne seras un Atom.
Tu salis l’imagination et la création quand tu prétends que ta démarche est similaire à la mienne. Tu salis la « culture » que tu engranges, parce que tu l’ingurgites comme un porc, pour t’engraisser connement et pour nous chier d’énormes étrons dont se tartineront les simples d’esprits qui t’accompagnent dans tes délires narcissiques. Tu me salis, moi, parce que je n’ai rien à voir avec toi. Tu salis aussi ceux que tu congratules avec ton oeil acerbe de critique baroudeur (ironie inside), car ils valent tellement et infiniment plus que toi.
Retourne jouer dans ta catégorie. Je t’interdis de te comparer à moi, de mentionner mon pseudonyme, mon personnage, parce que c’est quelque chose que tu ne peux pas comprendre ni assimiler. Parce que je suis quelque chose qui te dépasse.


 

Dimanche 19 septembre 2010 à 22:47



Dimanche midi, quartier des antiquaires, flânant sous un beau soleil de mi-septembre au milieu des lampes d’un kitsch so 60’s à 160 euros (Et encore, je vous fais un prix madame) et agressé par des regards nasaux de quinquagénaires avachis devant leurs trésors mobiliers/guerriers/indéfinis, que j’ai découvert l’indécouvrable.
En effet, molesté par d’évocatrices génuflexions de sourcils condescendants et navrés de voir quelques gueux endimanchés de mon acabit traîner mon regard sur Jésus en pleine agonie disproportionnelle et faïences d’un goût plus que douteux, je baissai la tête pour cacher la honte liée à mon incapacité sommaire à apprécier ces mondanités pécuniaires de Roms qui se seraient embourgeoisés  afin que mon oeil acerbe élime le sol plutôt que ces vieilleries que les porschiaques promeneurs du dimanche négocient en retroussant la narine et se grattant la barbe avant de racler le fond de leur gorge d’où sort un « combien ? » convaincu, et qu’ils semblaient tous me reprocher de souiller par ma préséance néophyte.
Me frayant un chemin parmi les étales où me fixaient art primitif africain (fort laid) et bouddhas (fort gros), je posai mes yeux sur un bête cageot en plastique jaune, artefact somme toute inadéquat en ces lieux prétentieux d’étiquettes aux prix agressifs. Je me penchai sur l’objet susmentionné pour y découvrir de vieux comics VF. La résurrection de « Bucky », Captain America et les vengeurs, un Hulk au prise avec Man-thing, et tant d’autres choses fleurant bon les années 70-80. Fouillant sans grande conviction, plus pour le plaisir de tripoter des choses que je pouvais enfin apprécier à leur juste valeur (Tant monétaire qu’insolite) et ainsi, sans oser me l’avouer, rejoindre ce cercle étrange de ces précieux idiots farfouillant.

Mais il n’y avait rien dans ce bac qui me permettrait de repartir le sourcil haut empreint de mépris fasse aux gueux jaloux d’un trésor que je brandirai tel un trophée ou deux pieds de biche taxidermés de manière à en faire des portes manteaux, quand soudain, j’ai l’ai trouvé.  Le comic improbable, dont j’avais seulement entendu parler. Ce fantôme d’une autre époque, cette licorne de chez Marvel, ce héros oublié de tous qui serra pourtant les paluches de Daredevil, Spiderman et consorts. Tenant fébrilement ma rareté poussiéreuse, je me relevai la tête haute, plein de fierté, pour toiser de la narine le vendeur bedonnant, cheveux grisonnant, avachis sur une chaise de jardin, en mode furtif derrière ses faïences et ses cul’d’chats, avant de me gratter ma barbe fraîchement rasée la veille et racler le fond de ma gorge pour sortir, dans un soupir de connaisseur à qui on ne la fait pas, « combien ? »
Une fois le prix annoncé, mon objet dûment payé avec toute la sourcillesque déférence dont je suis capable, après que le vendeur, voyant que je faisais finalement, d’une certaine manière, souche commune avec « eux », s’étendit brièvement sur la cote de mon achat (a noter que le brocanteur, à la différence du commercial de base, vous fait l‘article de l‘achat une fois celui-ci payé, parce qu‘ici, bordel à cul, on sait ce qu‘on achète et pourquoi), je fis quelque pas, mon comic à la main, toisant du regard ces manants s’émerveillant devant des casseroles d’antan et des barriques de bois, devant le luxe vieillissant et le parventrisme sanctificateur de la rouille et du mauvais goût. Oui, je fis quelques pas, le sourcil hautement évocateur et le regard plein d’orgueil, la narine gauche fièrement retroussée semblant dire à tout ceux qui m’entouraient :

« Nous n’avons pas les mêmes valeurs. »

http://groumf.info/imageblog/humanfly.jpg(Human-Fly, le héros oublié...)

Vendredi 13 août 2010 à 17:46



Si certains d'entre vous s'inquiètent, entre autre, de ne plus me voir poster ces temps ci, de ne pas avoir encore reçu à leur domicile un prix que je dois leur envoyer, que je ne les invite pas à boire un coup, que je ne leur rende pas visite, que je ne sorte pas de chez moi, que je ne donne pas de nouvelles, que je ne réponde pas à leurs appels téléphoniques, mail, wizz, pigeons voyageurs et ainsi de suite, rassurez vous ! La raison à vos angoisses et mon absence se cache subtilement dans l'image ci-dessous.

http://atom-of-the-end.cowblog.fr/images/nmo.jpg

Je me remets au boulot et rattrape mon retard dès que j'ai botté son gros cul à Ganondorf. Juré.

Dimanche 18 juillet 2010 à 21:41


Avant toute chose, vous constaterez l'absence totale d'image sur l'ensemble de mon blog, ceci est imputable à une défaillance de mon hébergeur. J'espère que tout rentrera dans l'ordre rapidement vu que j'ai de nouvelles planches à poster ici. Ceci étant dit, le grand moment est arrivé.
Je vais vous révéler le classement du quizz Super Mario. Pour mémoire, il fallait donc trouver le nom ou l’espèce de tous les personnages qui faisaient une apparition dans ma dernière B.D. Avant de dévoiler le classement, voici ce qu’il fallait trouver  :

http://atom-of-the-end.cowblog.fr/images/quizz.jpg

1ère Planche
1ère case : Donkey kong, Bowser, Link et sa fée Navi. Toad, un Goomba. Pac-man qui poursuit un Ghost.
2ème case : Luigi et Diddy Kong. Et… Et : La célèbre étoile d’invincibilité de Mario. Je n’acceptais pas Starfy puisque ce personnage possède une bouche ainsi que des joues roses, je n’acceptais pas non plus Luma de Mario Galaxy puisque sa morphologie est différente.
Cependant, je me montre souple sur ce point avec deux concurrents, la distinction n’était, je vous l’accorde, pas forcément évidente.
4ème case : Mario, Bob-omb, un Koopa Troopa, Solid Snake, Fox Mc Cloud, un lapin crétin, Ryu

2ème Planche
2ème case : Ganondorf (type zelda 64) Sonic, Kirby, Pikachu, Bomberman
3ème case : Un Boo, Wario, Yoshi, Megaman, un Maskass (J’acceptais aussi shyguy)

3ème Planche
1ère case : Ken, Peach

Ce qui nous donne un total de 30 personnages, si on excepte le personnage mystère qui est issu de mon blog et non de l’univers Nintendo (Il ne compte pas dans le barème de notation, mais éventuellement, il pouvait servir à départager certains concurrents)

Bref, le classement :

1 ère place : Petrifiedeyes avec un joli one-shot pour un total de 30 points sur 30 (Et qui se paie le luxe de trouver le perso caché)
2nd place : Chase avec un total de 29 points (Erreur sur l’étoile) qui a trouvé également le perso caché en fouillant sur mon blog : )
3ème place : Edgar.friendly avec un total de 28 points (Erreur sur l’étoile et tu as oublié le nom de la fée de Link, dommage)

4ème : Photographe-perdu avec 27 points.
5ème : JoKeR avec 17 points, plus le perso bonus qui ne pouvait pas lui échapper.
6ème : TGS avec 16 points

Plus une ou deux participation anonyme, mais avec des scores très inférieurs.

Le cadeau mystère est donc remporté par Petrif

Je remercie chaudement  tous ces participants pour avoir consacré un peu de temps à ce petit quizz.  Cependant, bien qu’il n’était pas prévu à la base de lots de consolations, vu les scores serrés entre les trois premiers participants, Chase et Edgar remportent également un prix. Je ramollis, je sais.
J’invite donc ces sympathiques lecteurs à me transmettre l’adresse de leur domicile afin de leur envoyer leurs prix. Je vous demande également un peu de temps afin de m’atteler à la réalisation de vos trophées (ce qui vous donne peut être une idée de ce que je prépare) ainsi qu’à leur expédition.


 

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