Amis, lecteurs, anonymes qui n'avez rien de mieux à foutre de vos vies inutiles et qui êtes tombés sur mon blog en cherchant des vidéos de bites dans un pot d'échappement sur google, parasites sociaux difformes aux destins absurdes bercés par l'ineptie de vos tâches serviles – et qui vous font puer la friture même après trois douches – putes et affiliées ainsi que ceux que je risque d'oublier, c'est avec une joie certaine que je vous force à lire cette sémillante introduction qui bat désormais le record de la phrase la plus longue de ce blog – et que je vous invite à déclarer à haute et intelligible voix.
Vous pouvez donc, après ce coup de maître, retourner à vos occupations, quelles qu'elles soient, qui que vous soyez, en admettant que vos fonctions cérébrales de primates n'aient pas entraîné chez vous une fatal error en essayant de suivre le fil d'Ariane d'une pensée qui ne va nul part.
Bon, maintenant que la sélection naturelle, ma sympathie légendaire et mon style inimitable ont clairsemé le troupeau et que nous sommes entres personnes de bon goûts, je peux entamer mon article. Ce n'est un secret pour personne, après tout, la haine du parasite sociétaire et sa dénonciation, ou de tout ce qui symbolise l'ennemi plus généralement, c'est le leitmotiv de ma Dictature Scripturale... Ou était-ce rire de choses dont habituellement on ne rit pas ? Non il y'a la catégorie Humour Noir pour ça. Quoi que, les sujets dis tabous, ou le politiquement incorrect dans son ensemble, sont régis par des codes sociaux qui autorisent depuis belle lurette une forme édulcorée d'humour noir.
Disons que la Dictature Scripturale, non contente de taper sous la ceinture, utilise pour vous broyer les valseuses un point américain clouté. Vous apprécierez au passage avec une délectation certaine – ou un épileptique énervement – que l'intro n'est toujours pas achevée et à dire vrai, à l'heure ou j'écris ces lignes je ne sais toujours pas de quoi je...
MEDECINS SANS FRONTIERES !
Amis de la transition éclair et experts es blogging, vous venez d'assister au plus minable des embranchements et paradoxalement, à ce que les spécialistes en la matière – Dont je suis seul représentant – nomment une épiphanie bloggienne, un instant de grâce rédactionnel... Bref, l'éclair de génie sans lequel la quasi totalité d'entre vous exercent, pourtant, ce qu'ils croient - à tort - faire le mieux : Ecrire.
Il est vrai que chaque fois que je croise ces petits êtres mesquins qui vantent les mérites de Médecins Sans Frontières, je me dis, qu'il faut absolument que je vous fasse profiter de ma vindicte du moment pour que cette haine irraisonnée trouve un exutoire légal avant que je ne m'en chope un pour lui faire mordre le trottoir. Je ne vous dirai ni comment, ni pourquoi, mais professionnellement, je suis souvent amené à me déplacer dans toute la ville – Je précise à tout hasard que je ne suis ni gigolo, ni chômeur ou livreur – car je n'ai pas l'intention - Ni éboueur - de faire de ce blog un réceptacle d'articles longs et ennuyeux - Et surtout pas cantonnier - au possible en faisant traîner des anecdotes pitoyables sur ma vie professionnelle qui ne mériteraient pas plus de trois lignes – Bon okay je travaille pour une agence immobilière... voilà, je suis escroc. Tout à fait – et donc maintenant que ma phrase ne suit plus une quelconque forme de pensée cohérente, je vais simplement faire une pirouette stylistique unique en son genre de manière à ce que l'indicent passe totalement inaper HO PUTAIN ATTENTION DERRIERE TOI ! ...à me déplacer dans toute la ville de manière aléatoire mais fréquente.
Le problème, c'est que j'en deviens la proie idéale aux yeux de ces hyènes vêtues de bleu. Médecin sans frontières, ces jeunes merdeux prétentieux qui passent leur journée en bande à tenter de vous grappiller – soit disant – juste quelques petites minutes. Ces raclures de fond de couilles et leur arsenal de réponses toutes faites, prévues pour chaque cas de figures... Maudits soient-ils !
quand elle fait preuve d'un sens de l'esthétisme aussi navrant
Non mais sérieusement, cette entrée en matière, je la supporte plus « Bonjour, vous avez cinq petites minutes pour Médecins Sans Frontières ? »
Mais putain, ducon, si j'avais cinq minutes – En semaine, ce qui suggèrerais que je suis donc inoccupé - , tu crois que je serais dehors à même pas dix heures du matin ? Et le pire, c'est quand on essaie vainement de leur faire comprendre, avant qu'ils vous barrent le chemin, que vous êtes pressé, et qu'ils cherchent en une fraction de seconde dans leur base de données de bons petits soldats une réplique pour soit vous faire culpabiliser, soit pour tenter d'accrocher un dialogue que vous vous évertuez à tuer dans l'oeuf.
Petites réflexions mesquines à peine masquée par un humour pauvre et stéréotypé, agression verbale dévalorisante à peine voilée, ce n'est pas la tolérance et la compréhension qui les étouffe, ces connards.
D'un côté ce qui m'horripile le plus, outre leur façon de vous accoster, c'est la finalité : Ils ne sont pas là, contrairement à ce qu'ils prétendent, pour vous informer, mais bel et bien pour vous soutirer du fric – J'ajoute par ailleurs que les jeunes filles membres de cette organisation douteuse tentent régulièrement d'user de leurs charmes inexistants (C'est pas parque tu es une femelle que tu es digne d'intérêt) pour établir le contact, un peu à la manière d'une pute.
C'est de la vente brutale et directe, une fois qu'ils vous tiennent, ils ne vous lâchent pas tant qu'ils n'ont pas ce qu'ils attendent, quitte à tenter de vous accompagner au distributeur bancaire le plus proche pour que vous leur éditiez un R.I.B, rien que ça. Et le pire, c'est que j'en rajoute même pas. Non mais c'est quoi ces méthodes de voyous de banlieue ? Sous couvert de s'afficher comme de bons gauchos hippies, ce sont de véritables sangsues aux méthodes infâmes. M'étonnerait pas que les plus fragiles d'entre vous se soient sentis violés après de tels échanges tiens, vu que ces salauds collent autant que le sperme d'un VRP.
Vous vous dites que si je passe mon temps à les éviter, je ne dois rien savoir de leurs attentes, que j'extrapole, et pourtant, une fois, ils m'ont coincé, alors que je tentais de traverser la route et que le feu piéton est passé au rouge, à l'heure de pointe... Je dois dire que j'ai un peu hésité entre les écouter et me jeter sous le trafic automobile.
Je m'en suis tiré par la ruse, en promettant de faire un don sous réserve qu'ils m'envoient la documentation nécessaire et l'autorisation de prélèvement, usant du nom et de l'adresse d'un ami que je ne vois pas depuis belle lurette mais qui, pour le coup, se reconnaîtra s'il passe par ici.
Tout ça me fait penser quand même que, finalement, je suis trop parano pour filer n'importe quel info me concernant, car après tout, qu'est-ce qui me prouve qu'il s'agit bien de MSF ? Qui me dit qu'il ne s'agit pas d'escrocs qui se sont confectionnés des uniformes et ont produit de faux documents afin d'extorquer de l'argent aux pigeons qui seraient pr...
Hum.
Je vous laisse, je dois faire de la couture, ouvrir un compte aux Caïmans et éditer des autorisations de prélèvements...
« Bonjour, vous avez cinq petites minutes pour MSF ? »
« Désolé... »
« Désolé pour quoi ? Parce que je vous demande si vous avez du temps ? Haha »
Approche vaguement humoristique... Juste pathétique, mais énervant.
« Bonjour, vous avez cinq petites minutes pour MSF ? »
« Non je suis pressé, désolé. »
« Ha très bien, mais bon, mais cinq minutes c'est pas grand chose vous savez »*
Apitoiement... Insupportable.
« Bonjour, vous avez cinq petites minutes pour MSF ? »
« … » - Vous ne dites rien vous tracez, vous évitez tout contact visuel.
« Monsieur ? Monsieur ? Cinq minutes pour MSF ? Monsieur allons, une réponse n'engage à rien » A ce moment, le jeune paltoquet engage un déplacement latérale de manière à vous forcer à engager la conversation.
« Putain j'suis pressé là, 'pas que ça à foutre ! Dégage de mon chemin »
« Ha bah bravo, sympa... Bonne journée quand même hein, Monsieur... Les problèmes du monde peuvent attendre c'est vrai. »
Tentative de culpabilisation; Idéale pour commencer la journée quand on vient de se faire emmerder par trois connards en même pas cinq cent mètres, qui ne manqueront pas de pester contre votre manque de civisme alors que votre peu d'amabilité est la conséquence directe de leur harcèlement.
Il n'existe pas de pré-programmations sociales disponibles dans celles dont nous sommes pourvus pour nous en tirer sans la violence ou les insultes, ou tout simplement en évitant leurs réponses à deux balles. La tranquillité étant exclue, l'affrontement inévitable, si vous ne souhaitez pas vous laisser aller ou laisser pisser, il existe d'autres approches.
Par exemple lorsque l'un de ces bâtards consanguins hippifiés vous demande une court laps de temps – Inférieur à moins de cinq minutes généralement – accordez le lui et chronométrez le en indiquant le temps restant toutes les dix secondes – de manière à l'interrompre et ainsi le retarder, il ne pourra ainsi venir à bout de sa présentation qui consiste a vous arracher- sous l'effet d'un bourrage de crâne intensif – une promesse de dons et vos coordonnées bancaires– rah les fils de putes ! Une fois le délais annoncé écoulé, tirez vous coupez la parole s'il se montre insistant, en répétant en boucle « temps écoulé ! Temps écoulé ! Temps écoulé » L 'avantage c'est que du coup, c'est lui qui sort frustré de votre entrevue. Et croyez moi, ça fait un bien fou.
En cherchant bien, il existe des tas de moyens de s'amuser avec eux. Répéter chaque phrase qu'ils prononcent; faire le débile mental; feindre une incompréhension linguistique. Bref. Je vais pas tout vous donner non plus, sinon ça perd de son impact.
Mais pour ma part, j'envisage sérieusement de finir par coller mon poing dans la gueule à l'un d'entre eux (Ou à l'une d'entre eux, parce que je suis un fervent défenseur de l'égalité des sexes), je sais pas encore quand, et encore moins lequel, mais il paiera pour les autres.