Lundi 14 janvier 2008 à 21:48

 

Mine de rien, cette nouvelle législation sur le tabac et son interdiction dans les lieux publiques, c'est un grand pas en avant pour ceux qui, comme moi, ont toujours vanté les mérites d'un gouvernement imposant sa volonté au détriment d'une grande partie du peuple (et au passage, des intérêts de ceux qui vivent du futur cancer des autres). Je trouve ça admirable. Si si, franchement, on est loin de la dictature, mais dans l'idée, on y est. Dans la volonté de soumettre sans dérogations tout un peuple et de discriminer une part de la populasse, on a pas fait mieux chez nous depuis Vichy. Bon je me contente de peu, je sais, mais faut voir la conjoncture aussi.
On ne peut plus discriminer personne de nos jours. Les femmes, les étrangers, les homos, les handicapés moteurs et mentaux… Imaginez une femme noire lesbienne en fauteuil roulant souffrant de gilles de la tourette… Hum je m'égare, n'empêche que ce serait fendart ! Non ? Revenons au vif du sujet. Toujours est il que cette loi qui réfute le grillage de clope au bistro du coin composé à 99 % de fumeurs, elle me plaît bien, car comme susmentionné, de nos jours, on ne peut plus discriminer tranquillement. Rendez vous compte ! Avec une loi toute simple, on a limité une liberté individuelle collective, en même temps que leur liberté à empiéter sur celle de ceux ne fumant pas ! C'est formidable

Mais d'un autre côté, je pense aux non-fumeurs, dont cette victoire était le saint graal, que vont-ils faire maintenant ? Ils ne pourront plus se plaindre, ni engueuler un innocent fumeur qui les incommode, c'est merveilleux ! Privé de ce grand combat, ils vont sûrement sombrer dans l'alcoolisme et la dépression. A l'inverse, dans un sentiment exaltant de toute puissance, ils pourraient tout aussi bien en faire voir de toute les couleurs aux fumeurs en leur rappelant sans cesse que maintenant, c'est plus eux qui font la loi. A servir à toute les sauces.
L'autre grande nouvelle, c'est que cette loi profondément ségrégationniste brille par son côté sombre et anti-multi-culturelle, limite xénophobe, car LA grande victime quand même, ce sont les bar à narguilé !
Ce bastion de la sainte trinité Kebab-Narguilé-Mosquée va disparaître, pour la plus grande joie des patriotes de la première heure ! Si c'est pas magnifique ça ! Une loi toute bête, travestie sous le sceau de la protection de la santé, cachant en son sein l‘ignoble visage de l‘extrémisme populaire très tendance ces derniers mois. Ha bah oui ma p'tite dame, si le bon français avec sa gauloise au bec ne peut plus fumer, y'a pas de raison que les métèques puissent le faire ! Non mais.
Mais alors mes amis, la cerise sur le gâteau, c'est bien l'impossibilité totale de convertir son troquet miteux pour ouvriers soiffards en établissement pour fumeurs ! Mais quel coup de maître ! On peut difficilement faire plus fort. Et gare à ceux qui tenteraient de braver l'interdit, car si nos C.R.S ont peur de riposter lorsqu'on leur tire dessus, ils n'ont pas peur de tabasser du clodo, et donc, par logique, verbaliser du prolo dans un bar modeste,  c'est la mission de rêve ! Quelle meilleure utilisation des forces de l'ordre pouvons nous faire dans un pays ou l'insécurité fut au cœur de nombreux débats qui ont largement influencé nos choix politique ? Haaaa quel beau pays.

Par contre, je me demande quand cette loi s'appliquera aussi à l'extérieur des lieux publiques. Non parce qu'a voir les pouffiasses-secrétaires agglutinées comme de la morve au nez d'un mongol ou les ivrognes et autres rebus de la sociétés faisant piquet devant leurs lieux de travail ou de beuverie le temps d'une clope, ça me gâche la douceur des émanations des millions de bagnoles que je croise dans l'année. Quand, quand bordel de merde, allons nous enfin interdire les voitures dans ce lieu publique qu'est la rue ! Parfaitement ! Si on installe les clopeurs dans la rues, il faut trouver un équilibre, il faut donc repousser les bagnoles hors agglomération… Ha oui mais non, ça va me crader mes fumées d'usine ça, et les jours de grand vent, je suis bien content de humer le doux parfum des incinérateurs, et de tout ce qui se consume en général. Je ne sais pas si je dois attribuer ça à mon passé de fumeur ou à mes origines teutonnes, cet fascination pour ce qui part en fumée. Ouais bref, c'est pas la solution, mais du coup, moi qui allais rarement dans un rade humide et crasseux pour boire un coup (je préfère boire chez moi, comme un véritable alcoolique) voilà qu'avec le siège qu'entreprennent ces soiffards inadaptés sentant le parfum monoprix renversé sur leur doudoune chipée chez la croix rouge, le bistro, j'ai l'impression d'y être dès que je fous le pied dehors.
Pour sûr, c'est tellement mieux de les avoir banni des lieux publiques. Ça change tout. Bizarrement je préfère qu'on parque les gens pour les gaze…les enfumer, plutôt qu'on les pousse à envahir le trottoir la bière à la main. Certains diront que cette mesure renforcera les liens entre les hommes, aussi leur répondrai-je qu' "on s'en branle jusqu'au fion des rapports humains", car si vous vouliez tant nouer contact avec un ivrogne puant la clope et la vinasse, suffisait d'y entrer dans le bar, maintenant vous pourrez converser avec eux depuis votre fenêtre à deux heures du mat' quand ils vous empêcheront de dormir puisqu‘ils seront tous dehors, clope au bec et demi de 1664 das la paluche.

Pour peu qu'on interdise l'alcool sur la voie publique, ça risque de foutre un beau bordel tiens... déjà qu'on peut plus picoler au volant.

 

Vendredi 28 décembre 2007 à 17:30


Après en avoir beaucoup dit, de par nos contrées, sur « ces gens là », sur leurs coutumes et leurs croyances, sur leur mode de vie et tout ce qui s'en suit, il convient de réhabiliter la population magrébine généralement, masculine et musulmane en particulier. Car si beaucoup à été dit, et souvent le pire, concernant les peuplades adoratrices d'un prophète dont l'image seule vaut plus que la vie d'une communauté ou d'un être humain, c'est uniquement imputable à  une totale incompréhension de notre part, voir un racisme tout ce qu'il y a de plus primaire contre ces hordes de bougnou…contre ces hommes et ces femmes, si différent mais pourtant si semblables. En fait, tout est notre faute ! Nous sommes d'ignobles béotiens méprisant un mode de vie tout ce qu'il y'a de plus normal mais qui dépasse notre entendement, voilà tout. C'est ainsi, c'est dans nos gènes. 


Il convient donc d'aborder le problème autrement.


Vous noterez bien mon assuétude typiquement occidentale consistant à aborder un sujet relatif au  monde musulman en faisant l'amalgame avec les peuples dits « arabes » (sans les nommer parce que comme n'importe qui en Europe, je ne sais plus de quel terme il faut user pour les désigner) ainsi qu'en y accolant le mot problème (Merci TF1 et son double lavage de cerveau quotidien). Et bien, c'est ça qui ne va pas. Cette attitude tout sauf  impartiale. Il convient d'arrêter de les traiter comme des sous-hommes ou des victimes (qu'ils le soient ou pas ne me regarde pas), comme des êtres qu'il faut à tout prix éviter de froisser (qu'ils soient des connards susceptibles ou pas  ne me regarde pas), comme des gens qu'il faut sans cesse assister / aider / soutenir / défendre (je n'ai pas d'avis sur la question, chacun sa merde) ou bien à l'inverse, comme d'affreux monstres qui ne respectent rien ni personne (Où allez vous donc pêcher des idées pareilles, voyons…), bref, comme des gens différents, et partant du principe que si nous sommes tous différents nous sommes donc  tous les mêmes, je ne vois donc pas en quoi ils devraient bénéficier d'une attitude différente de notre part. Pourquoi réfléchir à la façon de les traiter s'ils sont nos égaux ? De la condescendance au racisme, il n'existe que des stades différents d'une même appréhension de « l'autre ».
Je le dis haut et fort, au même titre que mon plus proche voisin ethnique – le schleu ? - l'étranger à ma culture est une sombre merde lui aussi. Je n'aime pas le monde oriental, mais ce n'est pas par xénophobie ni par racisme, mais par soucis d'équité. Je n'ai pas la moindre considération pour les résidus de pine d'huître qui peuplent l'Europe, je n'en ai donc aucune pour ce qui n'en fait pas partie. Il existe tellement de raisons qui peuvent vous pousser à mépriser ou détester autrui, pourquoi s'arrêter sur de vaines considérations racistes. La couleur de la peau d'un homme ne doit pas vous inciter à le détester…  pas plus qu'elle ne doit vous en dissuader. Cessons un peu de justifier nos actions par rapport à la couleur de la peau, la religion, ou la situation géographique d'un groupe d'individus, et concentrons nous sur l'essentiel. Par exemple, ce qui me gêne chez nos ex-larbins coloniaux, ce n'est pas leur couleur de peau, ni leur étrange gastronomie, ni leur noms imprononçables, leurs coutumes idiotes et leurs croyances absurdes sorties tout droit d'un autre âge, leur odeur et leurs faux papiers, non, et pourtant, combien d'entre nous ce seraient arrêtés sur si peu ? (On se le demande…) Mais ce n'est pas mon genre.

Et je suis resté sur cette ligne de conduite, sans jamais dévier, ne laissant ni mon chauvinisme aigu, ni mes nombreux préjugés influencer mon mépris des autres, car lorsque vous vous donnez la peine de dédaigner, la moindre des choses, c'est de vous fouler un peu pour trouver de bonnes raisons. Toujours est il que je suis resté inflexible, et même lorsqu'on m'a dit que chez eux, on vitriole, on brûle ou on lapide les femmes, parce qu'elles commettent l'acte odieux de se faire violer, je n'ai désiré sauté sur l'occasion pour crier mon dégoût et mon indignation !  Pas même lorsqu'on m'a apprit que là bas, la démocratie était en général un prétexte pour légitimer les régimes les plus extrêmes qui soient, pas même lorsqu'on m'a dit que là bas, on avait pas le droit de rire de tout, et surtout pas par une caricature, je n'ai  hurlé à l'injustice et ne me suis pas laissé allé à la haine, au dédain. Je suis rester profondément insensible aux souffrance de ces peuples, et totalement indifférent à ce qui pouvait se passer chez eux, où ce qui pouvait leur arriver chez nous. Je n'ai pas sauté sur le premier prétexte, comme admettre que les délinquants qui peuplent et incendient les cités sont des étrangers, que la quasi-totalité des gens que je connaisse ce soient régulièrement fait agressés, insultés, volés par des étrangers, pour me mettre à les détester. Dans la même optique, je n'ai pas plus sauté sur le premier prétexte à la con pour les plaindre et les prendre en affection, comme leur difficulté à s'intégrer, les souffrances qu'ils endurent chez eux, les dictatures, les guerres et l'absence de saucisson… Après tout, suffisamment de gens les apprécient ou les haïssent sans qu'il soit nécessaire pour le coup que j'y ajoute ma caillasse, et pourtant…

Aujourd'hui, je prends position. Je vous entends déjà susurré dans mon dos « Et bah voilà, bascule dans le racisme primaire ! On t'attendait au tournant ! On le savait ! » Navré de vous décevoir, mais comme il est dit au début de l'article, il s'agit ici d'une réhabilitation.
Voyez vous, on a beaucoup dit, mais a-t-on réfléchit une minute ? A-t-on interprété ? Non. On s'est borné à se dire qu'il s'agissait d'un peuple grotesque et arriéré grandissant dans un  univers misogyne, alors qu'en fait, il n'en est rien (quoi que...). On a beuglé, stupidement, sans voir la profonde détresse qui se cache derrières des actes monstrueux. En réalité, ce sont les femmes, qui tiennent par les couilles ces hommes qu'on idéalise totalement en imaginant le barbu tyrannique avec son harem.  Une question se pose, afin d'étayer mes dires. Avez-vous, messieurs mes amis lecteurs, une femme à la maison ? Bien.
Si vous êtes une femme avec un homme à la maison, demandez lui de vous rejoindre. Si vous êtes un homme célibataire proche du suicide, gras et poilu, suicidez vous, ou trouvez vous une limace dépourvue de dignité.
Donc tout ceux qui côtoient de prêt ou de loin une mère, une fille, une cousine, une collocatrice ou une femme, vous serez d'accord pour dire qu'avec une à la maison, c'est déjà pas évident. Hormis quelques rares exceptions, vestiges d'un concept d'éducation élaboré à une époque où la gente féminine ne pensait pas encore, la femme désormais, et ce quasi-mondialement, a changé, à l'instar des rats qui ont visiblement gagné sur l'ensemble de la planète 2 points de Q.I depuis la deuxième guerre mondiale.

Fini, le temps où elle était dépendante d'une paire de couilles, et paradoxalement, elle n'en était que plus forte par rapport à nous. Aujourd'hui, la femme se plaît à s'assigner au rôle que la nature confère bien souvent à ses congénères ovulaires du monde animal, c'est-à-dire la domination, mais si cette prise de fonction se fait dans l'indépendance, la domination qui en découle est pourtant moins forte qu'elle ne l'était du temps ou nos grand-mères, sinueusement, portaient la culotte… Et contrairement à ce qu'on pense, nos femmes, et bien, elles ne sont pas plus évolués que ces harpies emballées sous draps. Si on avait pensé à s'en féliciter, de la supériorité de nos femmes sur les leurs, pour rabattre le sifflet à ces couillons, et bien c'est raté. On remet les compteurs à zéro.
Et pourtant, pourtant, c'est bien dans le rapport à la femme que réside toute la subtilité. Si nous avons compris tout l'intérêt de ne pas nous embarrasser de plus d'une femme à la maison (la fidélité et la monogamie, ça tient plus à la tranquillité qu'à la force de l'engagement finalement), car de par son comportement de petit führer, une femme, c'est bien suffisant pour occuper sa vie, c'est avec une forme  de masochisme que l'autre con dans son désert lui, se complet à vivre avec plusieurs femmes à la maison. La polygamie n'est pas le signe d'une domination masculine, mais bien la preuve de l'existence d'une coalition monumentale d'un groupe de femmes réfléchies qui ont compris qu'à plusieurs sous un même toit, et bien l'homme n'est plus que l'ombre d'un chef de famille. Si nous, nous filons doux, parfois encore, devant une femme exigeante – et l'histoire nous confirme que derrière chaque grand homme, une femme veillait – imaginez un peu la torture de cohabiter avec plusieurs paires d'ovaires. Sauvant les apparences, par des codes et des rites  que nous jugeons dépassés et honteux, ces hommes ne font que nous crier l'agonie de vivre sous la coupe de mégères qui, si elles le voulaient, sortiraient très bien de leur condition de martyres soumises. Sauf que de condition de martyres soumises, il n'en est rien. Si les pays de confessions musulmanes paraissent arriérés idéologiquement et technologiquement parlant, c'est bien la faute de ces femmes qui font tout pour conserver le pouvoir qu'elles exercent ainsi à plusieurs, cachés sournoisement sous le voile et l'obscurantisme, dissimulant leur sourire victorieux sous les violences et la stupidités qu'on attribue aux hommes, à la religion, mais jamais à celles qui savent se faire passer pour les premières victimes. Putes !
Si on les malmène un peu, ces femmes, par chez eux, c'est bien parce qu'au fond, ces hommes nous envient, avec notre tranquillité apparente, de n'être sous la coupe que d'une seule d'entre elle, car finalement, en lui donnant la possibilité de passer pour autre chose qu'un paire de seinsen travaillant, en votant, en divorçant - nous avons fait oublier à la femme ce pouvoir qu'elle détenait autrefois, quand elle n'avait rien d'autre à foutre de sa journée que de nous écraser, bien qu'il ressurgisse de temps à autre. A défaut d'être plus évoluées, nos femmes sont plus décadentes. Les leurs, ce sont des salopes conservatrices.
Bref, si « ces gens là », de par chez eux jusque chez nous, sont considérés comme trop différents, butors, dangereux, ce n'est pas leur culture, leur couleur de peau,  leurs noms idiots, leurs croyances ridicules et leur Dieu vengeur qui en sont en la cause, mais bien leurs femmes, car si elles le voulaient, elles en auraient vite fait de se libérer, sachant qu'un homme reste un homme avant tout...

Donc j'en appelle à la raison. Stop au racisme, stop à l'excès de tolérance, stop à tout ce qui ne nous place pas sur un pied d'égalité avec ces sales b… avec ces hommes. Bref, pour un avenir meilleur, pour une humanité plus humaine, devenons misogyne, tous ensemble. Et puis non en fait, ne changeons rien. Je peux pas faire confiance à des gens qui ne mangent pas de porc. Y'a aucune excuse pour ça.


J'en profite pour dédicacer cet article à > ce type là < pour aborder des sujets dont on pense qu'il ne faut pas rire, ce qu'il ne se prive pas de faire, et c'est tant mieux.

Mercredi 12 décembre 2007 à 0:08



On se demande, avec tous nos nouveaux produits, avec tout ce modernisme qui nous entoure et plus si affinités, pourquoi, pourquoi diable n'avons nous jamais trouvé une solution miracle à tous les problèmes de ce monde (le crâne rasé au fond de la salle est prié de baisser le bras…). Un truc bien concret, du solide quoi, qui réglerait tout ce qui ne va pas. Et le pire, quand t‘y réfléchis bien, c'est que cette solution elle existe déjà (Tu baisses le bras je t'ai dit !!). Le sida et le cancer sont loin d'être vaincus, la pauvreté et la surpopulation demeure un mal mondial, trop de retraités, pas assez de travailleurs pour renflouer les caisses, trop de chômage et surtout, de chômeurs, l'immigration et tout ce que ça implique, trafic d'organe, exploitation, esclavage, prostitution forcée et j'en passe, qu'il s'agisse d'une bonne grippe à s'étrangler dans ses glaviots ou d'une faillite financière qui vous pousse au suicide, d'un ongle cassé au plus grand fléau de l'humanité, tous ces facteurs, et je dis bien TOUS, ont un point commun.

 Il n'y a pas un problème qui ne se règle avec… le destop liquide.

Dans toutes les situations, faites bon usage du destop ! Une toux tenace, une digestion difficile ? Une gorgée de destop ! Un mendiant un peu trop collant ? Une gorgée de destop pour lui ! La famine au tiers monde ? Collectez du destop pour eux ! Un proche en phase terminale agonisant sur son lit d'hôpital ? Une lampée de destop en  perfusion ! De la même manière, destop peut aider votre compagne à avorter d'un trisomique ou d'un enfant non désiré, et cela même après naissance, le plastique des biberons résistant assez bien à la soude. Une constipation plus que passagère ou un voisin gay trop entreprenant ? Destop existe aussi en application par voie rectale ! Un vilain bouton, un coup de soleil, un cancer de la peau ? Destop, appliqué localement, élimine la peau, et donc les problèmes liés à elle. Une poussière dans l'œil ? Ne risquez pas votre santé en vous servant de vos doigts, porteur de microbes et autres miasmes pour vous les fourrer dans les yeux, non, quelques gouttes de destop, et le tour est joué !
Le monde autour de vous vous incommode, vous agace, pire, vous emmerde ? Un litre de destop, et vous ressentirez à nouveau la paix intérieure, et par la même occasion, les autres aussi.


Dans la grande fosse septique  qu'est la vie comme dans celle de vos W.C, quand la merde semble s'accumuler, n'oubliez pas, le destop, c'est LA solution. Aussi, j'invite tout le monde à boire un bon verre de destop à ma santé et ma tranquilité, les catégories des gens susnommés au milieu de ce fatras de personnages et de situations, en y ajoutant :

 - Les hippies
 - Danseur de tecktonik squattant le métro à l'heure de pointe.
 - Les mendiant-moignons.
 - Les grévistes trouvant injuste qu'on abolisse ces privilèges que sont les régimes spéciaux et leurs manifestations ô combien virulente qui font chier des gens qui ne bénéficient pas de tels avantages, et qui se demandent bien pourquoi on devrait encore lutter pour les privilèges des autres.
 - Les adorateurs de Che Guevarra, ce sociopathe révolutionnaire minable dont on chante les louanges de libérateur quand tout ce qu'il a fait, c'est permettre  la mise en place d'un régime totalitaire par la violence et la terreur. Ceci vaut également pour tous ces cons qui portent la tronche de ce type imprimé sur leur sac bandoulière, par mauvais goût et ignorance, et qui s'insurgeraient si à la place on y imprimait Hitler.
 - Les amateurs d'animaux exotiques (poissons et REPTILES confondus), chiens d'attaques, dahus,  qui n'ont rien de mieux à foutre que d'élever des animaux dangereux et inadaptés à nos contrées ou notre mode de vie en société, recherchant par là une sorte d'originalité et une impression de danger, le grand frisson, choses qui visiblement manquent cruellement à leur existence de vieux banlieusards à la bite molle..
 - Dans la même logique, qu'on file du destop à toutes les espèces animales de la planète, sauf le bœuf, le porc, bref, tout ce qui finit dans mon assiette.
 - Les hippies.
 - Les non-lecteurs de ce blog.
 - Les pédophiles violant à l'étranger, faisant ainsi preuve de manque flagrant de patriotisme.
 - Les princesses sous tranxène mono-neuronées pour qui l'originalité se résume en un dédoublement de personnalités virtuelles couplé à un fantasme du concept qu'elles croient immaculé mais qui n'est qu'une survivance des fascinations qu'exercent sur elles les personnes de talents. Hybrides grotesques émasculés.
 - Les chantres d'un humour qui n'a de corrosif que ses éclaboussures sous mes semelles.
 - Les lord.battent-en-retraite revêtant le tablier de ménagère quand mes rangers et moi-même, atterrés par tant de misérabilisme, sommes jugés trop sales pour leur si fragile moquette alors que nous avons quitté les lieux victorieux. (Rappelons que la moquette, aussi blanche et magnifique soit-elle, est un nid à poussière, acariens, qu'on ne peut pas la laver à grand eau, et que donc, par définition, c'est un truc de pouilleux…
 - N'oublions pas leurs "sexy" guenons mal dégrossies éclatant intérieurement de rire à tout va (au point d'en mourir), se sentant obligées de nous faire partager ce semi-état d'esprit étroit à chaque phrase de cette même façon généreuse dont elle nous abreuve d'avis aussi intéressants que les œuvres qu'elles nous présentent, de cette même manière généreuse qu'elle offre ses formes aussi affriolantes qu'un sac à patates auquel on aurait glissé un string…  avec cette générosité, et surtout, cette pudeur et ce goût de l'esthétisme propre aux putes.
 - Les hippies.
 - Les serpents mystérieux, paysans persifleurs du fin fond du trou du cul de la France élevés aux ragots, ces  adeptes du travestissement virtuel qui pour étayer leurs allégations, les masquent du sceau de l'anonymat.
 - Les ergoteuses qui pour un oui ou pour un non vont la jouer petit führer en gémissant grâce à leurs mandibules tordues pour qu'on les laisse en paix quand c'est tout ce dont elles sont elles-mêmes incapables.

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 - Les hippies.
 - Les fans de dramas asiatiques, pour apprécier des merdes télévisuelles aussi ringardes que les daubes qu'on nous sert déjà dans nos contrées sans qu'on éprouve le besoin d'aller les chercher plus loin encore.
 - Les amateurs de cosplay, pour avoir fait perdre tout impact à la gay pride.
 - Les dessineux du net qui pensent que tracer quatre traits ça fait de vous un être unique et qu'il faut faire profiter les autres de leurs gribouillages de niveau « école maternelle ». Cherchez bien, on en trouve plein sur cowblog, et ailleurs aussi, on a pas le monopole des incapables et des ratés…
 - Les étudiants qui feraient bien de retourner apprendre à réfléchir plutôt que croire que c'est une chose acquise pour eux.
 - Les redresseurs de torts, chevaliers, représentants de la franche camaraderie, les amis de tout le monde… Ouais les hippies quoi.

Bref tous ces gens, qui finalement ne m'importe que peu, juste assez pour les détester (c'est ça le secret d'une santé de fer) et qu'on aimerait voir crever lentement... Pas par haine, non. Juste pour le fun.







 

Mardi 23 octobre 2007 à 23:55



Ha, on vit quand même dans un beau pays de fumiers et de branleurs ! Non mais franchement. C'est la coutume, les grèves s'enchaînent. Passons vite sur cette manie quasi traditionnelle de gueuler fin septembre contre le gouvernement de celui que nous avons mis en place quelques mois auparavant. Entre les étudiants/internes en médecine, les privilégiés des régimes spéciaux, Air France qui va s'y mettre aussi, bref, que des emmerdes en perspective, alors que Sarkozy tente tant bien que mal de tenir au moins une de ses promesses, à savoir la rupture.

Toute cette agitation, couplé sur fond de défaite en coupe du monde de rugby, ça créé de forte tension. Sûr que si on avait gagné, sûr que si le président de la république était heureux en ménage, on en serait pas là. Faut voir les choses en face, y'a quand même des choses vachement plus importantes que les petits privilèges à couper à la guillotine ou bien la sauvegarde d'un système médicale qu'aucun pays du monde ne nous envie, et surtout pas les pays ou les soins sont une légende tribale. Mais vous voir déverser votre frustration sur les mauvais combat, cela m'est insoutenable.
Français, française, je suis ulcéré par votre attitude. Vous n'avez qu'augmentation de salaire, pouvoir d'achat, régimes spéciaux et retraite à la bouche. Mais vous êtes une bande d'enculés ! Sans rire !
Vous devriez vous estimer heureux, quand on sait qu'un esclave peut abattre autant sinon plus de travail que vous, et même dix esclaves s'il le faut, ça reviendrait toujours moins cher que vous entretenir, d‘autant plus qu‘un nègr…qu‘un esclave crève en général avant d‘arriver à l‘âge de la retraite. Ha non, ne me parlez pas de mérite, d'effort, de rémunération, vous devenez mesquins sur le coup là. Travailler, dans notre monde, c'est déjà un mérite, une récompense. On vous accorde le droit au travail, et tous n'ont pas ce droit. Par le travail, on vous accorde de l'importance, une identité. Sans votre boulot minable, vous n'êtes rien. Et EN PLUS, vous êtes payés pour ça.

Et vos mioches ne valent pas mieux. Les jeunes, de la maternelle jusqu'en fac, ça gueule. Ca bosse trop, les cartables sont lourds, les réformes c'est MAL, nianiania et ainsi de suite… Mais je t'enverrai tout ça à la mine moi ! Faut pas s'étonner qu'on nous ponde des arrivistes fainéants, des fonctionnaires, des employés insensibles aux souffrances du patronat, en élevant les gosses comme de futurs grévistes. 
La vie est trop dure ? Mais tire toi une balle, grâce à Dieu (les U.S.A) nous vivons dans un monde idyllique ou l‘Homme remplace l‘Homme quand la machine ne peut pas encore le faire. Mais vas y gueule mon con ! Gueule si ça t'amuse, on finira bien par trouver un moyen de te dégager, et si c'est pas toi, ce sera l'autre derrière toi. T'as intérêt à courir aussi vite que tu gueules fort, parce que lorsqu'on lâchera les chiens sur toi dans les collines…hum, je mégare.
Toujours est il que ça passe son temps à gueuler ici bas, le travail est une corvée qui n'est jamais suffisamment rémunérée à vous entendre, et ceci à tous les niveaux. Les cerveaux ont beau fuir, c'est pour gagner plus, et lorsqu'ils voudront plus sans pouvoir fuir, ils gueuleront à leur tour. Sans leur travail, ça leur sert à quoi d'être un cerveau ? On en trouvera un moins cher, et puis merde, qui a dit qu'on ne peut pas éduquer un esclave docile pour devenir un esclave-architecte, un esclave-physicien ? C'est vrai quoi. Il devient urgent de rétablir l'esclavage, en masse même. Non parce que franchement, à vous voir gueuler comme ça, je me dis qu'il faut vous rappeler que le travail, c'est un droit, et qu'au final, la rémunération, les avantages et tout ce qui s'en suit, c'est très surfait. Voyez comme ça vous corrompt, voyez comme vous en oubliez la valeur et la noblesse du travail.

Il est grand temps de supprimer la notion de rémunération pour un effort, qu'il soit discutable ou non. Le travail se suffit à lui-même, vous sentir utile et efficace doit être votre seule raison d'être. Franchement, demander un salaire, quelle infamie. Bande d'ordures, oser demander du fric pour faire quelque chose. Vous savez ce que vous êtes ? Des putes, voila tout. Ni plus, ni moins. Vous prostituez votre temps, temps inutile si vous étiez sans emploi, pour occuper vos journées en travaillant, et en plus de ça, faut vous glisser un billet dans le slibard…Nan j'en démords pas, vous êtes des putes. D'ailleurs, à vous voir battre le pavé pour un oui ou pour un non, ça ne fait que confirmer ce que je pense.

Pardon ? Oui oui, je touche un salaire, mais moi c'est différent. Moi je le mérite.



 

Lundi 27 août 2007 à 23:01



Il y a des gens comme ça, on ne sait pas pourquoi, on ne sait pas comment, mais on les déteste. Ils sont victimes de nos instincts les plus vils, les plus bas et les plus cruels, pour la simple et bonne raison que… En fait on va invoquer n'importe quelle raison. Ils puent, ils sont cons, ils pouikent, ils ne comprennent rien à rien, ils sont même pas forcément haïssable de prime abord (enfin si un peu, on y peut rien nous répondons à un minimum acceptable en terme de stand art esthétique), mais c'est comme ça. La nature les a doté d'un facteur X, un truc qui fait que. On pourrait s'attarder sur la bave aux commissures des lèvres, le chromosome resté coincé au fond du derche, la gueule déviée ou cette tendance à s'accrocher telle un mollusque émotionnellement mou à tout et n'importe quoi, toujours dans la démesure bien entendu, mais ce n'est pas ça au fond, et nous le savons. De la même manière qu'un enfant martyrise son prochain pour le jeux, le monde offre à certain la possibilité de s'acharner sur d'autre par plaisir ludique. Dieu joue à l'apprenti sorcier et défie ses propres codes, selon lesquelles il aimerait chacun d'entre nous, mais c'est faux, et il le prouve sans remord. Il aime se foutre de la gueule d'un malheureux bout d'humain dans son usine où l'on fabrique la vie à la chaîne. Et pas de chance, ça tombe toujours sur quelque un. Alors rien ne sert de plaindre ces derniers, qu'y a-t-il de pire que la pitié ? La pitié c'est inhumain. La cruauté, la méchanceté gratuite en revanche, c'est tout ce qu'il y a de plus naturel. Et nous sommes humain, peut être trop, peut être pas assez.


Il y a des gens comme ça, des gens comme toi, ils sont stupides, difformes, repoussants, casse-couilles, crasseux, bref on ne peut que s'en servir, les jeter, en rire, mais ils ne seront jamais un humain à part entière. Et même si on leur donnait la possibilité de fusionner entre eux pour engendrer un être complet, ou même des rejetons, et bien il en serait de même. Il y a toujours ce facteur X qui joue en leur défaveur. C'est de la pure méchanceté, de la pure cruauté dans ce qu'elle a de plus sincère. Et finalement, ils sont heureux, même s'ils ne la savent pas, ces difformes connards, car avec eux, il y a toujours une complète sincérité dans cette démarche qui consiste à faire souffrir, plus que si on s'en faisait des amis, car ici, il s'agirait d'une cruelle pitié tout ce qu'il y a de plus hypocrite , alors que la méchanceté pure est tout ce qu‘il y a de plus franche. Cruelle pitié tout ce qu'il y a de plus hypocrite en ce sens où c'est égoïste de vouloir garder pour soi un truc, une chose, sa chose, alors qu'on peut en faire profiter tout le monde, car oui, ils ne s'appartiennent même pas, ils appartiennent à qui veut bien leur faire du MAL.

Acclamons ces monstres, et lapidons les, eux aussi, à coup de figues acerbes et acérées, juste par plaisir. Et puis quand notre corps et notre esprit sont de véritables repoussoirs, des vaccins à la fréquentation de gens un peu moins grossièrement pondu que nous par cette justice divine injuste sur le fond comme sur la forme, et bien toute relation est bonne à prendre.


Soyez méchants et mesquins, vous tous. C'est VOTRE devoir. C'est pour leur bien.

Mardi 21 août 2007 à 13:43




Je me demande, parfois, lorsque je déambule sous le soleil du sud, de qui se moque t'on ici bas. Moi il y a quelque chose qui me choque, à l'intérieur même de la citée phocéenne, c'est la pauvreté. Oui oui, tu lis bien, la pauvreté me choque. Mais pas n'importe laquelle, comme tu t'en doutes déjà, ami lecteur. Je suis comme tout le monde déjà bien rôdé, et les complaintes geignardes des mères semi immigrées clandestines tenant  dans les bras leurs morveux maigrelets à demi nus par moins dix degrés comme on pointe un flingue pour nous soutirer quelques deniers, ça me laisse de marbre tout comme ça me donne envie d'appeler les services de protection de l'enfance. Non pas pour protéger l'enfant, juste par envie d'emmerder cette mère indigne. Dans la même optique, le bon vieux clochard ivre mort articulant comme un cancéreux en phase terminale shooté à la morphine qui vous insulte lorsque vous lui refusez une pièce soit disant pour manger, le roumain jouant éternellement le même air d'accordéon dans le métro à qui on donnerait juste pour qu'il s'arrête de jouer et d'une manière plus générale, tout autre musicien des rues, qu'il soit doué ou non, le laveur de vitre polonais qui vous dégueulasse votre pare-brise alors qu'il était rutilant de propreté, il ne manque plus que le petit cireur de chaussure de Glasgow âgé de dix piges, à qui je flanquerai volontiers mes rangers au cul, bref tout ces parasites inutiles qui encombrent mes journées de dur labeur, et bien, ils me laissent froid.

Je suis profondément indifférent à la misère tsunamique du monde parce que c'est devenu, d'une part, un spectacle si commun que j'en viens à vouloir m'asseoir devant eux armé de pop-corn pour économiser un bon film dramatique, d'autre part, parce que c'est avant tout une arnaque sans nom, comme tout ce qui fait appel à la pitié et au porte monnaie. Campagne de don, sidaction, clodo, même combat. Tirer les poils du cul pour nous faire mouiller le globe oculaire et le portefeuille, telle est leur mission. Donc finalement, si « je n'en ai que foutre » de tout cela, qu'est ce qui peut bien me motiver à en faire le sujet du jour, quel est donc cette pauvreté dont je parle et qui semble me révolter ? Ce sont les mendiants-moignons. Les quémandeurs estropiés. Ceci me révolte, mais pas de la façon dont vous pouvez le croire. J'explique.

Déjà, on va passer sur la démarche qui consiste, comme les autres, à faire pitié, car ce qui me tue, c'est que dans une société où l'on vous colle un procès pour exhibitionnisme sur la voie publique, – en quoi une cours d'école maternelle  est elle une voie publique ? – où l'on vous balance un p.v pour atteinte à la pudeur tandis qu'on laisse des vaches aux seins ridés et rafistolés se promener nues sur la plage, dans cette grande nation où l'on vous stoppe à l'entrée d'un supermarché de bord de mer pour délit de forte poitrine pourtant bien à l'abris dans une maillot de bain, et bien je m'étonne qu'on laisse une armée de mendiants-moignons exhiber de façon éhontée un pied tordu, des jambes inexistantes, et pire que tout, un bout rond pendant au bout d'un avant bras, où à la place d'un coude. On se demande si on doit payer pour avoir le droit de le caresser, ce moignon. C'est de la prostitution passive.
Et encore, c'est pas tant ça qui me choque, c'est surtout ce qui en découle, car je ne supporte ni le mensonge, ni la malhonnêteté, et ce concept du mendiant-moignon est un procédé très discutable. Vous ne trouvez pas ça louche vous ? Y'a rien qui vous interpelle ? Mais réfléchissez, bande de mous. Passe encore que tous les mutilés du monde soient contraints de faire la manche, avec le moignon, passe encore d'utiliser un « accident »  - accident mon cul ! – pour soutirer du fric, mais justement, c'est ce concept d'accident, de malformation, que je trouve étrange.
Vous ne trouvez pas ça bizarre, que sur ces estropiés, aucun, et je dis bien aucun, ne se trouve dans l'incapacité de tendre au minimum une main pour mendier ? Comme c'est étrange ! Alors trop handicapé pour bosser mais assez valide pour ramasser de l'oseil ? Ils en ont de la chance dans leur malheur. Où est l'arnaque ?

Alors que le mec à qui il manque deux mains, je comprends qu'il en soit réduit à ça, mais il ne le fait pas, pourquoi ? Parce qu'il ne pourrait pas ramasser les pièces et s'en servir pour acheter des choses qu'il ne pourrait pas porter de toute façon. Donc il demande de l'aide, sûrement. Mais le mendiant-moignon avec deux mains en moins, ça n'existe pas. Bref, tout ça sent l'escroquerie à plein nez, ces mutilations étranges qui permettent d'exercer une activité menditive en solitaire, ça sent le réseau organisé, l'association des mendiants-moignons, où l'on se mutile gaiement pour inspirer la pitié.
J'imagine le cursus : à peine après avoir quitté une fac quelconque un diplôme en poche, ou après être arrivé en France par des voix peu recommandable la première solution est juste là pour ne pas qu'on me fasse un procès d'intention pour xénophobie – l'individu lambda se questionne… Quelle orientation choisir ? Quelle profession assurera son avenir ? Et là, un type glauque au coin de la rue tient en son unique main un tract vous vantant la vie avec un bras en moins, intitulé « la vie moignonne », il assure qu'il connaît un endroit où l'on vous coupe un membre gratos contre quinze pour cent de vos revenus sur la mendicité. Un trafic bien organisé j'en suis certain. Et le must pour les futurs mendiants-moignons, c'est un stage de course sur champ de mines antipersonnelles en Afrique, les blessures font plus vrais.

Donc méfiez vous, amis lecteurs, du mendiant-moignon, qu'il soit bien de chez nous ou qu'il prétende venir d'un pays en crise, le cartel des moignons et leurs mensonges ne sont jamais loin, ils sont partout, ils nous observent et à chaque moignon tendu bien haut, c'est leur pouvoir qui se renforce.
Ne donnez pas, et coupez la dernière main de celui qui vous tend son moignon, ce sera un point de marqué contre cette organisation.

Samedi 4 août 2007 à 17:00



Alors attention bande de sous merdes et amibes liquéfiées en putréfaction laissées à l'abandon sur la page d'accueil de cowblog depuis des mois au point qu'accéder au serveur de blog que nous connaissons tous devient vomitif, je vous fais part par la présente d'un retour imminent ! Fracassant même ! Tel un membre turgescent en rut à l'ouverture de la chasse.
Tu as peur, c'est normal. Autant vous dire qu'après avoir maintes fois vanté mon retour triomphant, cette fois ci, c'est pour de bon (je viens de recevoir ma free boîte). Au moins vous êtes prévenus, je ne compte pas faire dans la dentelle, et vu que ça s'endort un peu dans le coin, je vais devoir m'y coller sérieusement. Implorez ma clémence, priez pour votre salut, prenez de l'aspirine ou masturbez vous dans la connivence communautaire si vous le souhaitez, sachez que rien ni personne ne sera épargné. Ne tentez rien de stupide, rien ne m'arrêtera ! RIEN ! (Ajoutez ici un rire démoniaque, guttural et long de cinq bonnes minutes)

Vous pouvez dès maintenant ramasser vos pelles et vos sots (c'est fait exprès) et retourner vous coller dans les jupons de votre exceptionnelle médiocrité, je reprends les choses en main.
Beaucoup d'entre les fidèles seront, j'en suis certain, enchantés de ce retour qu'ils attendent, tapis dans l'ombre, depuis maintenant trop longtemps. Mes amis, vos tourments prennent fin.  
Sonnez les trompettes, sortez le saucisson et mettez de la bière au frais, pas de vaseline pour les ennemis du mauvais goût, de l'absurde et de l'originalité, du gravier pour les impies, une dictature meurtrière et sanglante pour les copieurs, pour les fans de Tokyo Motel, la tonsure et les figues pour les blogs stars, les envieux sans talent, les crétins sans envergure aucune et d'une manière générale, la mort par ingestion de couilles poilues à tout ceux qui ne mérite même pas qu'on perde notre temps à s'efforcer de lire leur pseudo à la mord moi le cerveau. En route pour la révolution du rien, pour la force de l'abject, le poids des mots et des idées, aussi saugrenues et dangereuses soient elles, tant qu'elles nous font marrer.
Et peu importe ce qu'en diront les cons, s'ils étaient capables de me prouver que je n'ai pas à faire ce que je fais, ils seraient déjà capables de comprendre ce que je dis. En route pour un nouvel âge d'or du blog vous dis-je ! Ca vient, ça grandit, ça durcit.

Pouvez vous le voir ? Son ombre se profile au loin, par delà les statistiques outrancières de la platitude céphaloïdale, ainsi, à l'abri du mauvais goût que l'on prône sous l'égérie libératrice du soulèvement d'un troupeau de mouches du Pérou, nous écraserons l'armée de pachydermes difformes et stupides qui peuplent le monde réel comme le cyberspace, le temps d'un article, d'une planche, le temps d'un rire, durant quelque seconde, quand jaillit le précieux nectar du rire interdit. Ce nectar collant, jouissif. Cette sensation de toute puissance quand on pousse un trisomique dans une piscine, lorsqu'on se vautre dans l'immonde, suivez moi, et cette sensation sera vôtre. Lorsque vous verrez la lumière apparaître, là, cachée derrière mes délires, vous verrez que je dis vrai.


Jeudi 19 juillet 2007 à 19:25

[ Edit du 20 juillet : Prochains articles postés hors ligne, ils seront publiés respectivement samedi ,une planche intitulée "Sarkozy, l'ami des bêtes" et dimanche matin, un article pour la catégorie abstinence intitulé "le moi immortel, le moi inexistant" ]


Malgré  que la réitération annuelle d'événements inutiles genre fêtes de Noël, 14 juillet ou fête de la musique soit de mise chez le genre humain, je m'émerveille tel un enfant quand je mets le doigts sur quelque chose d'inédit, enfin inédit, à mes yeux tout du moins. Car jusqu'à cet après-midi, je n'avais jamais été spectateur en direct du tour de France, enfin du cortège qui précéda de deux heures au moins le troupeau de pédales montées sur vélo. Non pas que ce sport, et encore moins le visionnage intensif et télévisuel façon beauf baveux à l'œil hagard passant une journée sur le bord d'une route avec son camping car merdique et du Johnny à fond dans l'attente de voir un éclair de dix seconde sur une route me fasse rêver, et puis là n'est pas la question, je pense que faire la critique d'un événement ou d'une émission télé, c'est faire croire à ses lecteurs qu'on a quelque chose à dire et qu'on mérite son titre de blog méchant comme tout très apprécié en ce moment et qu'on oubliera dans deux mois.
C'est un peu comme cette mode de toujours cracher de bon cœur sur les émissions de télé réalité : Six ans après la première diffusion de la première émission du genre en France, certain croient avoir fait la découverte du siècle cette année en brossant un portrait au pic a glace de la dernière née chez nos amis de TF1. Bon c'est de la merde, ok. Le sport à la télé c'est de la merde aussi, donc je me laisserai pas aller à la facilité. Il suffit bien souvent d'éteindre son poste de télé pour échapper à la sous culture de masse, et c'est toujours plus intelligent et constructif que de se fader un programme qu'on déteste sous prétexte de vouloir lui tailler un short sur son blog pour se donner l'air intelligent au détriment des plus cons qui nous le liront. Le pire serait d'en faire deux articles, histoire de bien prendre son lectorat pour des cons.
Et pourtant, ma démarche se veut quelque peu similaire, mais encore une fois, dans la veine de mes études sociologiques - comportementalistes. Une manière de décrire ceux que nous devons haïr et apprendre à reconnaître aujourd'hui, pour mieux les éliminer demain.

Revenons donc sur le tour de France. Et plus particulièrement, le défilé de sponsors qui le précède. Rendez vous compte :
En plein Marseille, des grands axes de circulations fermés aux gens comme moi qui travaillent (plus) pour gagner (plus) leur croûte, et laissés sous la surveillance d'une tripotée de flics et d'une armée de morts-vivants attendant béatement on ne sait trop quoi. Soudain, techno-rap tendance à fond et même du Diam's (l'angoisse totale quoi), amuseurs - anonceurs publique montés sur voitures et mini bus customisées aux couleurs d'une marque ou d'un syndicat, une véritable page de pub sans fin et… aucun moyen de zapper. L'horreur. Et si encore ça s'arrêtait là.
Car ce manège, en plus de subjuguer totalement petits et grands, corrompt les esprits faibles venus ici par amour de la roue et parce qu'ils n'avaient rien d'autre à foutre de leur vie pathétique de mollusques. Oui, il corrompt.
Non content de priver les travailleurs des grands axes, de me casser les oreilles, et de donner une fois de plus l'exemple navrant que l'on vit dans un monde axé uniquement sur le bien être dans la consommation, voilà qu'on appâte ! Voilà qu'on pêche ! Voila qu'on me bombarde surtout ! Avec des dépliants publicitaires emballés sous cellophane, avec des bonbons plastifiés pour bien résister à la chute sur le macadam brûlant, avec trois rondelles de saucisson  venues toutes droit d'une deux chevaux « cochonou », avec des magnets MMA pour frigo, des mini-sachets de bretzels, des produits dérivés pour composer le vide scénaristique qui sera j'en suis sur, la marque de fabrique du film les Simpson, puisque c'est ce vide qui est le fer de lance de la célèbre série depuis la saison 11.
 Mais Dieu merci, la camionnette aquarelle se passe de nous jeter des packs d'eau, pour préférer des dépliants mais qui sait, ils contiennent peut être de l'eau emballée sous vide. Car oui, je n'en sais rien.

Navré par ce spectacle, ce défilé haut en couleur faisant définitivement penser à la gay pride, un cirque abjecte tentant de nous vendre un mode de vie par des moyens limites et tape à l'œil, je n'ai pas daigné me baisser pour ramasser ces merdes qu'on jetait à la foule comme autrefois, on jetait des quignons de pain aux manants.
Quelle ne fut pas ma surprise, lors des premiers bombardements, de voir les gens se précipiter pour ramasser ces « cadeaux publicitaires », ces échantillons grotesques jetés avec le plus grand mépris. Quelle scène surréaliste, d'observer ces cons se baisser précipitamment pour je ne sais quoi, même s'ils n'avaient, au fond, pas besoin de ce qu'ils allaient ramasser. L'instinct ? L'avarice ? Le jeux ? Qu'est ce qui pourrait expliquer ce comportement quasi-général ?
Tentant d'éviter la pluie de sachets cellophanes et la bêtise qui émane de la foule, j'avance, dépité. Et je me dis que cette situation mérite bien un article, car si devant sa télé, on peut effacer la connerie en appuyant sur le bouton, et bien dans la rue, au contact des gens, c'est une autre histoire.

La connerie ne s'efface malheureusement pas. Elle pullule, elle transpire, elle regarde le tour de France, elle pue, elle s'abaisse et se bat pour des babioles et de la bouffe qu'on lui jette avec la suffisance et le mépris des puissants en attirant son attention avec force de sons et d'artifices grossiers. Il convient d'éliminer dans d'horribles tortures et d'immondes souffrances celles et ceux qui bombardent, celles et ceux qui s'abaissent et enfin, ceux qui pédalent, car bien entendu, tout est de leur faute et parce qu'être con à ce point là et collaborer avec un tel événement, ça mérite la mort par lapidation à coup de figues.


Mercredi 4 avril 2007 à 22:38




Avec la grande opération Sidaction, laissez moi vous dire  tout ce cirque ne m'a pas laissé indifférent.  Et oui, même moi, j'ai donné.  Oui parfaitement, j'ai donné. J'ai donné de mon temps, peut être même trop, et pour quoi ? Pour entendre encore une fois que le sida faisait encore des morts - haaannn le sida tue des geeeens -, qu'il fallait continuer à lutter, tous ensembles - ils aiment bien insister sur le « tous ensembles » - et que les malades du sida étaient avant tout, des gens comme vous et moi.
Je dis trop c'est trop. 
Non mais vous en avez pas marre de prendre les gens pour des cons ? Des gens comme vous et moi ? Ben non. Ils ont le sida, ils ne sont pas comme tout le monde. Faut être logique. En plus je ne vois pas, dans ce cas, l'intérêt de ces campagnes de dons, des campagnes de dons ignobles et odieuses, qui prostituent le sentiment de pitié au rabais pour quelques centaines de milliers d'euros. On donne du pognon pour le filer à des gens comme vous et moi, qui finalement sont à l'occasion des campagnes de dons, de pauvres victimes d'une terrible maladie. Je hurle à l'arnaque. Faudrait se décider sur le statut des personnes atteintes du sida.

Je m'insurge également contre la contenance même de cette campagne. Mielleuse et déprimante, un défilé de bras cassés du paf  en train de faire la pute pour des promesses de dons, heureusement que ça n'arrive qu'une fois par an. Le sida tue des gens, alors allégeons nos portes monnaies pour les soulager eux. Je ne suis pas d'accord.
Oublions nous donc les nobles valeurs préélectorales : Le travail ! L'effort ! Le non à l'assistanat ! Et voilà qu'il faudrait qu'on range nos bonnes habitudes de pays de droite tout ça pour une bande de loqueteux qu'ont d'ores et déjà les couilles dans la tombe. Des dons pour la recherche ? Il y a visiblement assez de malades du sida pour qu'ils suffisent eux même à renflouer les caisses de la recherche. En plus si ce sont « des gens comme vous et moi », et bien il peuvent travailler, travailler plus pour gagner plus comme il a dit Sarkozy -, et donc  filer du fric à la recherche.
Et comment oublier le comble de la mauvaise foi, qu'ils s'agissent des malades eux-mêmes ou des starlettes qui les défendent : ON vit mieux et plus longtemps - donc on paye pour prolonger une douce agonie - avec la maladie qu'il y a vingt, quinze ou cinq ans ! Et bien tant mieux, arrêtons de donner alors. Vous vous foutez de la gueule du monde ! Alors on vous donne le doigt et au final vous nous arrachez la moitié du corps ? Bravo, vous êtes à l'image de votre maladie.
 


Bref un léger constat s'impose : vous l'aurez compris, je refuse de cautionner ce genre d'action consistant à délester d'honnêtes citoyens de l'argent durement gagner tous ça pour aider des gens qui finalement « vivent mieux avec la maladie », « qui sont comme vous et moi » alors qu'on ne cesse de nous rabâcher qu'il faut arrêter d'assister les gens. Après tout, ce dont ils ont besoin, c'est qu'on ne les regarde plus avec peur et angoisse, visiblement - juste avec pitié histoire de donner -, mais qu'on les regarde comme n'importe qui d'autre. Alors très bien, comme je le dirais à n'importe quel trou du cul me demandant du fric, je vous demanderai d'allez vous faire foutre.
Savez vous qu'un partie des dons sert bien entendu à payer des capotes et des médicaments destinés à l'Afrique, gravement touchée par le sida. Pourtant, l'aide peut rapporter du fric au lieu d'en coûter. Voilà des années qu'on leur vend des armes pour s'entretuer,  - et sur ce point, la France apporte l'une des meilleure aide humanitaire qui soit - ce qui m'amène à la réflexion suivante.
      Le sida est un problème, un gros problème, sortez couvert, on ne le dira jamais assez. Et pourtant, il serait si simple d'y remédier, à ce fléau. On commence par ficher tous les malades du sida, une fois que c'est fait, on créé un grand centre, avec clôtures, barbelés et miradors, financés par les dons, et on administre un antidote sous forme de balle de ak-47une balle est plus efficace qu'une capote en latex – et hop, terminé, fini le sida. Si l'éradication d'un fléau passe par les pertes humaines, je ne vois pas pourquoi on ferait les chochottes.  Comme ça, on nous bassinera plus avec les dons pour la recherche.
Imaginez, au moyen âge, qu'on demande des dons pour la recherche contre la peste bubonique ou la lèpre : Bah non, au moyen âge, on chasse les malades pour éviter l'épidémie et on les laisse crever. Faut pas me la faire à moi, on a pas tellement évoluer depuis. Face à un problème, il convient de choisir la solution la plus logique, rapide et barbare qui soit, pour limiter la casse, au lieu de faire traîner – ça c'est mon côté « shooté à la culture américaine » -.
Il faut parfois sacrifier l'agneau pour sauver le troupeau, mais sachez que votre sacrifice restera dans les mémoires. Je suis d'ailleurs pour l'euthanasie au passage, mais je pense que certains la défendent mieux et que vous n'êtes pas encore prêt pour ma vision de la chose. Je peux juste vous dire qu'en plus du fusil et de la cartouche, ça passe par l'anus. Ca tombe bien, c'était la semaine de la coloscopie il y a peu.

Passons maintenant à cet espèce d'enfoiré déambulant avec son panneau « free hugs » ! Mais si je vois un mec pareil dans la rue maintenant, ma première pensée serait qu'il a le sida - au moins une pub qui sert à quelque chose : à quand l'étoile jaune ? - et donc je l'éviterai soigneusement. Avant j'aurais pensé naïvement " il est simplement homo ", et je l'aurais d'ailleurs évité avec le même acharnement. Quoi que, fut un temps où l'on considérait que le sida était la maladie des camés, des nègres et des tarlouzes.  Donc si ça se trouve il est homo en plus d'avoir le sida. Et si ça se trouve, sa manie de tripoter tout le monde, c'est un moyen comme un autre pour délester les gens de leur argent pour courir ensuite s'acheter sa dose. Bordel le mec j'avais déjà envie de lui jeter des pierres, et sur le coup la c'est une chance qu'il ne soit pas noir, on m'aurait encore prêter des propos racistes qui ne sont nullement les miens, alors profitions en ! Lapidez le cet enfoiré pervers amateur de câlins. Free hugs, free stones.

Ouais, tout ça pour dire que j'aime pas donner du fric, ni qu'on essaie de me faire culpabiliser pour que j'en donne. 

 

 

 


Dimanche 21 janvier 2007 à 20:20



Sous titré : Il n'est de plus grande liberté que celle de garder le silence.


Ce qu'il y a de potentiellement merveilleux  avec l'avènement de l'internet roi et particulièrement du blog, le tout en corrélation avec un Dieu-télévision qui privilégie depuis quelques années déjà le voyeurisme à outrance et la promotion du clampin moyen comme sujet d'études sérieuses, c'est que tous, sans exception, se sentent investis d'une opinion propre. Jusque là, rien d'exceptionnel. C'est le propre du con de croire que son avis puisse intéresser son prochain.
Non le pire, c'est que du coup, la possibilité d'exposer ses idées est devenu tellement simple que tout le monde s'y met. Il est là, le problème. Déjà que les personnes dont c'est le rôle social disent pas mal de conneries, je me demande ce qu'on peut attendre de bon d'une soupe décidément populaire.

Il est habituel désormais, lors d'un journal, d'une émission quelconque, de tomber sur l'avis éclairé d'un con fini qui n'apporte rien à personne, la lucidité d'un mec qu'aurait avalé cul sec deux litres de rouge en prime. Et quand le sujet est aussi futile qu'il est inintéressant, pourquoi faut il quand même sonder les gens ? La question reste posée. 
Si j'avais voulu m'en payer une bonne tranche en regardant les désastres de la non-éducation et ce qu'on produit de plus bas dans l'échelle humaine, j'aurai regardé une émission de real-TV. Tous ces gens recherchent ils les fameuses quinze minutes de célébrités ? Où alors n'ont ils personne à qui parler ?

On éteint sa télé, parce qu'on agonise, on souffre, de voir la bêtise ainsi étalé, même si l'on est du genre à en rire, l'overdose ne se fait jamais attendre. On privilégie alors le monde du web, mais là, il apparaît que finalement c'est encore pire. La sainte mission des accrocs à l'opinion personnelle n'est que trop claire : Envahir tous les médias de la planète pour faire régner la bêtise.
Non mais franchement ! Encore, je sais qu'il y a des mous du bulbe qui n'ont d'affection que pour les débats peu intéressants, mais pourquoi faut il des cons pour y répondre ? A croire par exemple que la possibilité de commenter le travail de l'autre (Dieu benisse le blog…) soit explicitement une invitation à ouvrir sa gueule, à croire que les chaînes publiques, ou même les chaînes de télé tout court, vous font penser à tort, que votre avis mérite d'être lu ou entendu. Ce n'est pas parce que vous avez la possibilité de vous exprimer qu'il faut obligatoirement le faire.

Voilà l'un des grands problèmes de la vie en démocratie. Le pouvoir au peuple...sic.

Quand on voit la tronche du dit peuple, on regrette finalement d'éduquer les enfants en suivant le modèle qui consiste à croire qu'il faut les laisser s'exprimer alors que la France allait si bien quand la seule explication qu'on avait à leur fournir en cas de dilemme, c'était une tarte dans la gueule.
J'aimerai qu'un jour, à l'instant où l'on voit une équipe télé et des caméras s'approcher pour nous extirper un avis, quelqu'un se sente la force de lever son majeur bien haut pour refuser de participer à ce cirque, j'aimerai que les personnes qui ont un avis, peu importe lequel, comprennent que parfois, la beauté de l'opinion personnelle est qu'elle doit le rester.
J'aimerai qu'un grand père un peu bourru et moustachu nous file une grande baffe quand l'envie nous prend de l'ouvrir. J'aimerai un monde où on encouragerait pas les gens à penser que leur opinion possède un intérêt quelconque. C'est qu'avec ces conneries de « démocratie participative » on va finir par interroger tous les cons sur ce qu'il faut faire ou ne pas faire.

C'est en refusant d'écouter les masses que l'humanité a fait les plus beau progrès. Si on avait écouté tous ces cons, on taillerait encore nos silex au fond d'une grotte en traînant sa femelle par les cheveux (quoi que ça avait peut être du bon tout compte fait…).

Il faut impérativement cesser ces exactions grotesques. Une opinion, c'est dangereux, surtout quand elle est relayée par les médias, à l'intention de tous les cons de la planète, qui pensent qu'ensemble, on pense mieux que tout seul, car c'est bien là ce qu'ils espèrent, tous. Même si le sujet sur lequel on se concerte ne prête pas toujours à pondre les grands idéaux, notre subconscient nous hurle de donner un avis, peu importe lequel, car nous sommes peut être l'espoir dont vont se nourrir une armée de perdus.
Bref, si on écoutait l'opinion de tout le monde, et donc des plus nombreux, car l'individualité n'existe plus dès l'instant où notre opinion se fait la belle, on serait dans une sacrée merde. Et c'est quand même là tout le paradoxe, car voyez vous, pour combattre la stupidité ambiante, pour faire évoluer l'humain, il fallait bien qu'on ouvre nos gueules... Je suis d'accord sur ce point, d'ailleurs ne suis je pas en train de donner un avis ? Je sais, c'est triste.

Toujours est il qu'on passe de tout à rien et qu'au final, aujourd'hui, puisque même les cons ont voix au chapitre, votre avis, et bien on s'en branle, et moi le premier.



«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
(Mais je vous connais, vous ne pourrez pas vous empêcher de commenter, même si la logique de ce post vous invite à ne pas le faire.)

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