Jeudi 30 juillet 2009 à 1:26

 

Sur une idée originale de ma chère et tendre, à savoir un jeu de mot interlinguistique qui donna naissance dans un premier temps à un petit crobar au stylo bille sur un set de table en papier à la terrasse d'un restaurant Corse, voici le plus célèbre des médecins de fiction du moment remasterisé par mes soins. Il va s'en dire que les quelques références obscures ne prêtent aucunement à la déviance (peu courante sur ce blog, vous le savez).

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J'apprécierais au passage que les associations diverses qui me poursuive en justice pour des articles similaires  n'agrémentent pas le dossier de cette nouvelle pièce, qui, j'en suis certain, ne jouera pas en ma faveur.

Vendredi 17 juillet 2009 à 1:27



Il y’a peu, et c’est la tête basse que je l’avoue : J’ai regardé M6. Oui, la chaîne de télé. Mais comme quoi le vieil adage se vérifie (A toute choses malheur est bon ou une connerie dans le genre), avoir supporté cette bouse visuelle fut un moindre mal, puisqu’elle m’a permis de découvrir qu’il existe encore en ce monde quelques hilarantes curiosités. Le pire c’est que ça fait partie de l’union européenne, et qu’on ne m’avait pas prévenu ! Je parle de cette contrée étrange qu’est la Bulgarie.

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Non sérieusement, ami lecteur, tu savais que ça existait ce truc, la « Bulgarie »?  Parce que visiblement, c’est la destination à la mode en matière de tourisme pour le français miné par la crise qui rêve encore de luxe à prix discount. Et faut voir le luxe ‘tention. Le quatre étoile la bas ça vaut un deux étoiles ici, mais au final le deux étoiles ici tu le payes moins cher. Cherche l’erreur. Par contre ce qu’il y’a de bien, c’est que dans les hôtels bulgares, on laisse pas rentrer n’importe qui, à commencer par…les bulgares eux mêmes. D’un autre côté c’est bien pour le touriste français en quête de dépaysement, parce qu’entendre des simili-roumains pleurer misère, il connaît, le touriste. Faudrait pas que les vacances deviennent un prétexte à découvrir les autres cultures bordel de merde ! Donc il cherche avant tout à rester entre gens d’un certain standing, qui déboursent pas cher pour une merde, en se consolant par voie d’auto persuasion comme quoi c’est pas si mal, parce qu’il faut quand même reconnaître que c’est de la bouse son séjour (Mais faut pas lui dire, sinon il aura l‘impression de se faire enculer). Et faut voir comment c’est construit tiens. Y’avait plus d’isolation phonique dans le HLM ou j’ai passé une partie de mon adolescence, c’est dire.

Je reviens quand même vite fait sur le mini apartheid pratiqué en ces oasis de luxe à quatre étoiles communistes (et on l’aura appris, entre autres merveilleuses velléités dont on a largement fait la propagande sur ce blog, l’apartheid, c’est BIEN), http://groumf.info/imageblog/bulgaria2.jpgparce que c’est au moment précis où je vis ces pauvres brebis pathétiques tenter de se muer en vilains crabes - comprenez par là, lorsque je les vis se baigner - que le gentil « journaliste » - Un type de chez M6 qu'a trouvé une carte de presse dans une poubelle - explique en voix off qu’il n’existe qu’une seule station d’épuration en Bulgarie, qu’elle date des années soixante, et donc que le contenu des intestins de nos vacanciers flotte joyeusement dans la mer parce que tous les hôtels déversent leurs eaux usées dans la mer toute proche. D’un point de vue purement français, donc fier et chauvin, mieux vaut, pour un pingre endimanché, se baigner avec de familiers étrons plutôt que mêler sa fange avec celle de quelques peuplades primitives. Encore une fois, on ignore la noble culture bulgare.

Sinon, c’est heureusement à ce moment que j’ai décroché, l’absurde et l’abjecte de la situation déclenchant en mon esprit tordu les scénarios les plus loufoques, mais aussi et surtout grâce à l’omniprésence durant le reste du reportage, de la question des besoins corporels élémentaires. J’ai définitivement associé la Bulgarie au soulagement rectale propre à toute espèce animale et ce qui en découle : L’étron.  (Autre sujet fétiche de ce blog, vous en conviendrez). Il suffit de voir un bulgare dans sa campagne et le mot est lancé « Bulgariaaaaaaaaaaaaaa ». Tel un hymne, tel un cri de guerre. Le bulgare est un étron piégé dans un pays de merde.
On enchaîne sur un ressortissant de l’Est qui loue des jets privés à prix cassé en France, et que je soupçonne d’être bulgare puisque la première chose qu’il fait une fois à bord de l’avion, c’est vous déplier le siège pour vous montrer où les concepteurs ont planqué la cuvette des chiottes. « Bulgariaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ».
Vient ensuite un reportage sur de la plongée en Egypte, mais mon cerveau n’en peut plus, et même si l’on ne parle plus de la Bulgarie, il n’empêche que les plongeurs tous novices me font hurler de rire, parce que forcément, je n’ai plus qu’une chose en tête : Les voir collecter des étrons sub-aquatiques en hurlant « Bulgariaaaaaaaaaa ».http://groumf.info/imageblog/bulgaria3.jpg
Le reportage est fini depuis deux heures, et moi je m’éclate encore de ma connerie. C’est du « Bulgariaaaaaaaaa » à toutes les sauces (A noter qu’il faut le prononcer avec une caricature d’accent russe), au grand dam de ma chère et tendre.
Bien sûr, n’importe quel esprit adulte, ou simplement normal, se serait lassé, et n’aurait pas poussé le vice jusqu’à le crier assis sur ses toilettes. C’est pourtant ce que je fis. Comme pour marquer ma différence, mon attachement, à ce pays à la con où je ne poserai jamais les pieds, à sa culture, enfin à l’idée que je m’en fais, c’est-à-dire celle d’un gros paysans qui brandit un étron au bout d’une fourchette en criant « Bulgariaaaaaaaaaaaaa ».
http://groumf.info/imageblog/bulgaria4.jpgUne semaine ou presque après le reportage, je ne me suis pas lassé de ce cri de guerre. C’est pitoyable, je sais, mais autant je suis d’un cynisme désabusé, autant je me marre parfois pour rien, et c’est souvent de mes propres conneries. Et ce qui est dommage, c’est que ce petit récit ne donnera pas le centième de la joie pure qui me fut prodiguée à ce moment là. C’est là toute la magie et, paradoxalement, l’absolu fourberie des mots et de l’imaginaire partagé, qui ne sont que perversion travestie d’une réalité, ou pire, d'un instant passé. Jamais vous ne pourrez approcher cette joie intense que fut la mienne en éructant « Bulgariaaaaaaaaaaa » toute les cinq minutes, posé sur mon trône.

D’un côté, je vous plaindrais presque pour la peine, parce que finalement, vous qui n’êtes pas moi, vous devez bien vous faire chier dans votre vie, et d’un autre coté, j’aimerai que vous puissez voir le monde tel que je le perçois.
Cela dit, que ceci ne vous empêche pas de tenter l’expérience, même si elle ne repose pas sur le même symbolisme.



 
« BULGARIAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!! »

Jeudi 2 juillet 2009 à 1:11



Vous le savez, car à force de vous l’enfoncer dans le crâne avec la délicatesse d’un panzerkampfwagen, j’ose espérer que c’est acquis pour mon lectorat : je n’attends pas grand-chose de cette masse difforme qui arpente les recoins de ce monde, et qu’on nomme « le pauvre ». Tous leurs trucs, je les connais. Depuis l’inévitable indien victime du tsunami jusqu’à l’enburkée à genoux psalmodiant « s’i vous plêêêê, pou li z’enfaaaaaants !» au coin de ma rue, depuis l’irremplaçable ivrogne bourré à la villageoise jusqu’au jeune anticapitaliste dreadeux chaussé de rangers de récup’ et d’un treillis, qu’on trouve généralement vautré à côté des distributeurs de billets, du plus affligeant des mutilés de je ne sais quel coin reculé où l’on règle encore (Dieu merci) les conflits à la machette, en passant par le soixante-huitard sur le retour à la calvitie naissante,déchiré à la bavaria 8.6, vous proposant des œuvres originales d’artistes officiant dans une prétendue MJC (œuvres qui s’avèrent être de grossière photocopie bas de gamme qu’un œil pourtant bien mal en point pourrait repérer bien aisément tellement c‘est gros), et ceci sans oublier de cette liste qui ne saurait être exhaustive sans devenir une copie de ma liste noire d’êtres abjectes à abattre quand on se sera décidé à me filer le pouvoir, l’immanquable pseudo-voyageur (sans bagages of course) à qui il ne manque, comme par hasard, qu’un euro cinquante pour son billet de train qui démarre dans une demi-heure, je pense avoir été confronté à ce que la nécessité et la pauvreté offre de plus gratiné.
Pourtant, il existe une nouvelle race de pauvres, mendiants ou affiliés. Il existe un homme qui m’a touché, en faisant appel à la seule chose pour laquelle j’ai un tant soit peu de respect; l’humour.
Toi qui ne lis certainement pas ces lignes parce que ça m’étonnerait que tu disposes d’une connexion internet sous ton pont, je tiens à te rendre un vibrant hommage, car là où tes congénères dépravés ont cédé à la facilité en tentant maladroitement de jouer sur la pitié, tu as opté pour la misère joyeuse.
« Pour le caviar, le champagne, la Ferrari et la maison à St trop’ » affichais tu fièrement sur ta petite pancarte de carton, étendard de ta paresse réjouissante.

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Lors d‘une  rude  journée de travail à arpenter les rues de Marseille, maudissant ceux qui comme toi se doraient la pilule au soleil dans des vêtements de pouilleux, suintant la vinasse par tous les pores de la peau, il t’a suffit d‘un nouvel appel subtil à la générosité « Il me manque juste un million d’euros pour devenir riche » pour me faire sourire. Pas ce sourire crispé de citadin trop négligeant pour voir une telle force de caractère chez un pauvre clochard de merde, non, ce vrai sourire que j’affiche rarement lorsque je dois affronter la populace sudiste aux âcres relents de transpiration et de mauvais goût affiché.
Si tu inspires la pitié, c’est bien malgré toi. Forcément, on peut pas aussi te demander de bien te saper pour faire la manche, ce serait peut être poussé le culot et l’humour douteux un peu loin. Te laver serait un plus, mais bon.
Non mec, toi t’es là, avec tes fringues à l’arrache, parfois même avec un peignoir aussi miteux qu’un vieux chat, ta binouze à la main, et une clope dont on se demande si elle n’est pas quelque peu agrémentée d’une manière ou d’une autre par quelques herbes aromatipsychotripantes, ce qui expliquerait ta paire de lunette de soleil ne laissant pas deviner si tu as l’air rieur ou défoncé. Avec la classe Dudesque d’un grand Lebowski, ta nonchalance assumée attire, je dois l’admettre, la sympathie, et tes messages pleins d’ironie valent tellement mieux que tous ces discours stridents de crève-la-dalle dont on nous harcèle les tympans toute la journée. Ces tirades plaintives et mensongères ne me font que plus facilement vomir depuis que j’ai croisé ton chemin, toi qui ne te cache guère en nous signifiant par ton manque de sérieux que de toute façon, notre argent étanchera ta soif, et rien d’autre.
Et quelle leçon tu donnes à ces veaux syndiqués, ces retraités, ces salariés anxieux et ces inadaptés pleurnichards adipeux, qui baissent les bras face à la crise, et ne font que se plaindre à longueur de temps de ce qu’ils n’ont pas encore perdu : Leurs emplois, leur fierté, leur argent.
Oui mon ami clodo, contemple du haut de ton j’m’en-foutisme quelle exception tu es, toi que la pauvreté n‘a pas fait sombrer dans la morosité. Non franchement, je te tire mon chapeau. J’irai même jusqu’à dire que parmi toutes ces sous-merdes qui jalonnent nos rues et qu’on pendrait haut et court si la justice des Hommes n’avait pas, depuis belle lurette, fait son coming-out pour devenir une lavette effacée ne cédant plus aussi facilement que par le passé à l’ire de la vindicte populaire, j’ai presque du respect pour toi. Presque. Parce que quand même, c’est pas parce que tu es pauvre que tu dois nous ressortir inlassablement les mêmes cartons. Ils sont drôles, d’accord, mais les rediffusions, ça va cinq minutes.

Par contre c’est pas parce que tu me fais marrer que je te filerai du fric, enculé de pauvre. ‘Faut pas déconner non plus.



(Cet article est dédié à tous les mendiants du monde à qui je ne filerai jamais rien,  d'où qu'ils soient, quoi qu'ils demandent, surtout s’ils déclarent des conneries bien cocasses, sous forme de slogans,  apposées sur des panneaux de merde, dans le but  pour nous soutirer quelque chose.)

Vendredi 29 mai 2009 à 0:15


Et voilà, après un looooooooong moment d'attente, voici la conclusion de l'épisode 10 de "Bonne nuit les petits", la série qu'on ne présente plus. Pour vous rafraîchir la mémoire, vous pouvez retrouver les 4 premières planches de l'épisode dans la catégorie du même nom, ou bien en cliquant sur le lien suivant >> Ceci est un lien <<. C'est même d'ailleurs fortement conseillé, parce que lorsque j'ai entamé cette cinquième planche, je ne me souvenais pas moi même où en était l'histoire...  Sinon comme d'hab' hein : On lit, on admire, on se marre, on me cire les pompes, et surtout, surtout, on se casse. C'est quoi ces manies de traîner des plombes sur mon blog bande de connards ? Hein ?



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Voilà, plus qu'a charger la motivation pour taper les prochains épisodes... J'ai plein d'idées mais j'ai une foufoune de nonne de 60 ans dans la main
...
(C'est à prendre au sens figuré...)



Vendredi 3 avril 2009 à 1:30



Et voilà, première partie du dixième épisode de la série « Bonne nuit les petits ». Bon, on ne présente plus la série la plus en vue du moment, mais sachez que bon nombre de bloggeurs restent sur cowblog uniquement pour le prestige de poster sur le même serveur que moi et pouvoir dire à leurs amis qu’ils ont un lien quelconque avec le génial créateur de « Nounours ». Ha comme je suis bon avec vous bande de larves. Oui, prosternez vous, et touchez du bout de l’âme un esprit créatif comme on en voit qu’un dans sa vie misérable de petit bloggeur sans intérêt.
Si tu es encore en train de lire ces conneries, je te fais part de ma profonde haine et de mon incompréhension totale, car tu aurais mieux fait de te jeter sur ces excellentes planches au lieu de lire des conneries pareilles qui, en plus de traîner en longueur, rabaissent profondément ton ego et l’image que tu as de toi.
Connard.

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(A suivre...)

Vendredi 27 mars 2009 à 0:11




Les lecteurs de ce blog, éclairés par mes écrits, ma ténacité et mon courage, auront vite compris que surgissent de toute part nos ennemis. Loin de le voir comme une fatalité, j'ai décidé de voir l'ennemi, ou "l'obstacle", comme une chance de progrès pour celui qui cherche à s'élever - l'obstacle n'ayant pas grand intérêt lorsqu'on tente de s'enterrer telle une autruche pour ne pas voir sa propre misère intellectuelle. Grâce à moi, nombreux sont les ennemis que vous êtes capables d'identifier. Cela dit, quand on prend un malin plaisir à détester tout le monde, usant des prétextes les plus absurdes comme des clichés les plus durs et les plus répandus pour justifier une telle haine - mais toujours dans la bonne humeur -, des ennemis, il en reste toujours. Avec un peu de bonne volonté, on peut haïr n'importe qui. Les aficionados de ce blog se souviennent des traités de sociologie de l'absurde, qui avaient emboîté le pas à Dictature Scripturale, où j’éructais déjà ma haine de l’autre. Aussi ce pamphlet du jour aura certainement un petit goût de déjà vu, car j’avais déjà fait un sort au Rasta et tout ce qui touche ces cultures chevelus, gardiennes mollassonnes du culte de l’inutilité complaisante et bon marché pour dépravés oisifs.
Pourtant, nous avons bien souvent murmuré son nom en commentaire, usé de son image dégradante pour qualifier un pacifisme surfait pour tarlouzes décérébrées ou une tolérance contradictoire chez mes plus mous mais néanmoins farouches opposants. Nous avons beaucoup parlé des hippies, au point d’en faire l’équivalent de ce qu’est un croque-mitaine ou d’un Mickael Jackson pour un enfant, ou plus généralement, de ce qu’est l’ennemi pour un peuple à la dérive : Un individu/ennemi désigné aux attitudes surexagérées, au physique à la limite de la caricature, un individu qui gangrène l’humanité, et dont les machinations machiavéliques doivent en premier lieu inspirer la crainte, avant de devenir l’élément fédérateur qui sauvera notre peuple de l’asservissement idéologique, voir pire, de l’anéantissement. Viennent donc s’ajouter les hippies à la longue liste de mes ennemis, comprenant déjà les canadiens, les vieux, les pauvres, les guntéïformes, les paysans, les Kevins et autres adolescents suintant l’acné, les mendiants-moignons, les tolérants,  les tibétains, les végétariens, les écolos etc…
Car le hippie, c’est le mal incarné. C’est l’inaction immobile et moralisatrice - paradoxal, non ?- qui pose l’inutile irréfléchi en modèle de maturité et conscience intelligible.

http://groumf.info/imageblog/hippie.jpg(Affiche de propagande anti-hippie, Allemagne, 1930.)

Premièrement, le hippie est généralement atteint de plusieurs tares qui devraient, si le monde dépendait de moi, lui interdire l‘accès à la reproduction : il est écolo ET bien souvent végétarien, et chacun connait la haine farouche que déclenche chez moi ces personnes. Pour ne rien arranger, c’est une lopette pacifiste. Deuxièmement, le hippie est prosélytiste dans l’âme. Il déverse d’innombrables calomnies dans le but d’égarer les esprits faibles, faisant tomber les plus réticents avec drogues et substances qui anéantissent toute faculté de jugement chez son interlocuteur. Ce masque gerbant de pacifisme tolérant n’est qu’une façade pour dissimuler la vérité de l’immense complot qui se trame chez les hippies : La fin de la civilisation et de toute vie comme on la connaît.
Mais comment un individu si insignifiant pourrait influencer notre planète me direz vous ? C’est très simple.
Tout d’abord, par son anti-consumérisme implacable. Le hippie prévoyait, il y’a quarante ans, une crise majeure de l’économie mondiale, et qu’a-t-il fait pour relancer la machine ? A l’instar de tout pauvre qui se respecte, il n’a fait strictement RIEN. Le hippie ne fait jamais rien. Et c’est de la force de son immobilisme qu’il tire toute sa puissance. Car en persistant à ne rien faire, il a, en plus, aggravé la crise économique. Bien sûr, son attitude anti-système ne va pas jusqu’à refuser les aides sociales qui lui permettent d'habiter à l’arrache dans des yourtes plantées en plein champs, qu’il occupe illégalement, se nourrissant pour seulement cinquante euros de légumes par mois, afin de vivre et de donner des leçons qui font de nous des cons supportant le fardeau d’un boulot asservissant que nous détestons, passant à côté des vrais valeurs de la vie. Connards de Hippies. En ne faisant rien pour devenir réellement un marginal, une fois encore, il gagne la partie.
Ensuite, le hippie bien que pacifiste et protecteur des forêts, contribue activement - par son oisiveté - à la déforestation du poumon vert de la planète ainsi qu’au terrorisme international. Car ne rien foutre, pourquoi pas, mais c’est évidemment plus appréciable - et plus supportable - lorsque l’on est totalement défoncé, comme seule une sale sous-merde de hippie peut l’être. Car la drogue, on le sait, finance des groupes armés partout dans le monde qui assoient leur domination sur les régions les plus abandonnées du monde, ou d’innocents civils subissent la lois de barbares obsédés par le pouvoir et l’argent. Si le hippie est pacifiste, par procuration, c’est en réalité l’être le plus malveillant et violent qui soit, et ses mains maculées d’un sang invisible décrédibilise totalement leurs discours de tarlouzes. Sans compter que ce protecteur des espace vert, en appuyant financièrement, avec notre argent, le renforcement des cartels de la drogue, contribue à la déforestation entreprise par les marchants de mort qui pour cultiver plus, gagnent du terrain sur les forêts. Il va s’en dire que tout l’écosystème s’en trouve bouleversé, et du coup, les animaux si chers aux cœurs de ces chevelus crasseux, crèvent comme des merdes. Après personnellement je m’en tamponne de l’écologie, des animaux, et de l’avenir de la planète, c’est juste pour vous faire prendre conscience de la fourberie de ceux qui nous expliquent, dès qu’on leur en donne l’occasion - parce qu’en ce moment c’est tendance les émissions sur les inadaptés sociaux - comment vivre mieux et en complète harmonie avec le monde, en suivant leurs conseils de dégénérés.
Ajoutons que pour consommer sa drogue, le hippie use généralement de feuille pour rouler sa merde. Bien sûr, ils vous répondront utiliser des feuilles de chanvre, ou encore une pipe à eau et ainsi de suite, mais c’est finalement leur seul geste écolo… Si on excepte qu’il contribue au réchauffement climatique en fumant.

C’est un fait, l’oisif chevelu, reconnaissable à son dos bossu, son regard perfide, à ses doigts et son long nez crochus, cherche par tout les moyens à précipiter ce monde dans le chaos, alors qu’il prétend avoir d’excellentes idées et un mode de vie irréprochable pour sauver notre espèce. Haha ! Démasqués, enfoirés de hippies !
Et puis de toute façon, en plus d’être l’instigateur des forces communistes, le hippie en tant que personne, c’est un déchet et puis c’est tout. Le hippie est sale, marche pieds nus pour cultiver les champignons sous ses ongles qu’il espère hallucinogènes, il est mou, tient des propos incohérents, ne bouge pas, joue de la musique de merde sur une guitare mal accordée, accompagné généralement par les même loques que lui, chantant flasquement des chants propagandistes ou tapant sur de petits tam-tam à la con, autour d’un feu de camp. Saloperies de hippies ! Je vous hais ! Je vous hais !

Mardi 17 mars 2009 à 0:59





Alors que le monde entier a les globes oculaires rivés sur ces barbus du moyen-orient, on en oublie trop souvent que comme la vérité, le danger est ailleurs. L’ennemi le plus redoutable n’affiche pas ses belliqueuses ambitions, surtout quand pour les mettre ne pratique il ne dispose que d’andouilles kamikazes (qui plombent en général autant des leurs que d’envahisseurs) et trois enturbannés enculeurs de chèvres perdus dans la montagne, la kalash’ à la main. L’ennemi n’envoi pas des satellites dans l’espace quand Dieu (Les USA) le regarde d’un air de dire qu’il va les envahir pour instaurer une démocratie, des Mc Donald’s, des casinos avec des tables de black-jack et des putes, ainsi que les incontournables pompes à pétrole, bref, tout ce qui fait un état de droit, un état de liberté. L’ennemi est là, il se terre dans l’ombre et attend son heure, comme un joli sida ou un adorable cancer. L’ennemi s’infiltre, séduit, aguiche le client comme une Josianne cachant ses bourrelets dans le latex odorant par une chaude nuit d’été dans le sud de la France.
L’ennemi de l’humanité, dont les machiavéliques ambitions comme la brutalité sournoise des méthodes qu’il emploie et qui font passer le IIIe Reich pour Disneyland,  ce ne sont pas des Musulmans intégristes, ce ne sont pas les lobby Juifs qui font mains basses sur le monde et son économie, ce ne sont pas les organisations souterraines de l’état américain contrôlant soi disant tout,  ce ne sont pas les chinois non plus… Mais alors, qui ? Te demandes-tu, frémissant petit lecteur. Et bien je vais te le dire, pauvre larve naïve. Ne le vois-tu pas ? Es-tu donc à ce point si bête ?
L’ennemi, celui qui héritera de la terre quand il nous aura tous massacré, et dont le pays fut découvert en 1534;  l’ennemi, qui puise ses origines chez nos ancêtres explorateurs et colonialistes Français; l’ennemi, fruit de relations incestueuses entre anglais, français et caribou… L’ennemi, c’est le Canada ! Bordel de merde !

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Mais n’avez-vous donc rien vu ? Inconscients ! Fous que vous êtes !
Celine Dion ! Garou ! Natasha(te) St-Pierre ! Ne sont-ce pas là les signes annonçant l’apocalypse imminente ?
Comment des êtres sortis tout droit de la bouche de l’enfer pourraient-ils être autre chose que l’œuvre de la déraison ?
Ces expressions, cet accent reconnaissable entre mille, n’est-ce pas là le sigle de ralliement d’êtres maléfiques ? Combien d’entre nous sont tombés aux mains de ce culte immonde en propageant cette culture ?
Et le caribou ? Est-ce-là une créature de Dieu, où l’immonde progéniture d’une fornication contre nature ? Je ne vous parlerai pas du castor, ni même de l’ornithorynque. Oui oui, parfaitement, l’ornithorynque… Fous que vous êtes ! L’ornithorynque est un hideux croisement entre un castor et un canard, créé par les Canadiens dans le but d’envahir le monde. Les moyens rudimentaires de l’époque ne permirent pas de créer Avril Lavigne comme c‘était prévu à l‘origine, mais à force de persévérance, en croisant les mêmes membres d’une famille de canards et de castors indéfiniment avant d‘y ajouter de la semence de Garou, les canadiens arrivèrent à leur fin. Bref, il y’a bien longtemps, l’ornithorynque fut donc offert aux australiens, eux-mêmes adeptes de relations incestueuses avec des animaux étranges (Kangourous, Koalas, Paul Hogan, Bushmen…) Bref.
Tout indique une volonté de semer le trouble, chez le canadien. Ceux d’entre nous qui auront tenté d’enduire l’intérieur d’une crèpe avec ce diabolique produit canadien qu’est le sirop d’érable le savent mieux que personne. Quelle créature peut manger convenablement une substance incapable de rester à l’intérieur de sa crèpe, sans vouer son âme à Satan ? Quel humain normalement constitué en aurait le pouvoir ? Qui, sinon celui là même qui le créa ? Qui, sinon le canadien, dont on peut entendre le rire perfide à chaque goûte perdue s’éclatant dans un soupir sur le rebord de votre assiette et dans laquelle vous poserez la manche de votre chemise propre…
Mais la fourberie des canadiens ne s’arrêtent pas à d’étranges expériences culinaires et génétiques ratées, et leur plan de conquête ne se limite pas aux chanteurs exaspérant tentant de nous pousser au suicide, non. Ce serait sous-estimer ce peuple barbare.
Le Canada est également présent dans le cinéma. Qui, sinon une société canadienne, pouvait produire des longs métrages sur les Bisounours, afin de ramollir nos jeunes bambins, garants de notre sécurité à venir, et ainsi anéantir toute résistance future en transformant de futurs soldats en tarlouzes hippies pacifiste ?
Qui, sinon les canadiens, pouvaient produire le film « ExistenZ», afin d’instaurer chez leurs ennemis la peur des nouvelles technologies et ainsi, nous empêcher de nous documenter sur ces contrées diaboliques ? N’était-ce pas là l’ébauche d’un plan de propagande de grande ampleur, afin de garantir au Canada le contrôle total sur ce qui se dit sur ce pays ? D’ailleurs, rien ne filtre sur le Canada… A en croire ce qu’on glane sur internet, il s’agit en apparence tout du moins, d’un pays presque respectable, si on ne prête pas attention aux détails.
Bien sûr, une résistance farouche tentera bien de nous avertir avec le dessin animé long métrage « Metal Hurlant : La machine à rêver », mais la force de son message restera  à jamais enfoui sous les énormes protubérances mammaires de ces plantureuses créatures féminines jalonnant ce bijoux unique en son genre.

Cette peuplade, ce pays, oublié de Dieu et des hommes, attend patiemment son heure, et les êtres immondes qui l’habitent, unis par un seul et même esprit dictant à chacune de ses artères sa volonté, feint l’amitié avec les autres peuples, mime le pacifisme pour mieux nous abuser, et tandis que nous nous endormons, sagement, sans aucune crainte, le Canada continue de faire tourner les rouages de sa pernicieuse machination. Il est peut être déjà trop tard. Qui sait, il y’a peut être un Canadien sous votre lit, ou dans votre entourage. Prenez garde, amis lecteurs. Ils sont là. On pourrait faire semblant, mais c’est un fait. Les canadiens existent bel et bien.


 

Jeudi 12 mars 2009 à 22:32



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Sarkozy qui veut en finir avec l’anti-Américanisme en France, c’est MAL !
Mais enfin, c’est pas nous qui n’aimons pas ces connards de gros porcs incultes, c’est eux qui nous aiment pas ! Bande d'enculés !

Les négationnistes et autres révisionnistes réabilité au sein de l’Eglise, c’est MAL !
D’un autre côté c’est pas comme si l’Eglise était une institution respectable.

La crise, c’est MAL !
C’est quand même le seul événement qui rapproche les deux couches de la société les plus éloignées : Les clodos et les millionnaires. Ce sont les seuls que la crise n’affecte pas.

La hausse du chômage, c’est MAL !
Au contraire, ça va permettre aux bars de gonfler leur chiffre d’affaire en ces temps difficiles. C'est bien connu, les inemployés sont des alcooliques et des faignasses. (Ce message est sponsorisé par l'UMP)

La grève dans les DOM-TOM, c’est MAL !
Mais qu’est qu’ils nous font chier ceux là ? On a déjà supprimé le fouet dans les relations de travail entre employeur et employé… Qu’est-ce qu’il leur faut de plus ? D'ici à ce qu'ils demandent l'abolition de l'esclavage, y'a pas des kilomètres... Comment ça ils l'ont déjà obtenu ? Gouvernement de tarlouzes !

L’Eglise excommunie des médecins pour avoir avorté une fillette tombée enceinte après avoir été violée, c’est MAL !
On apprend qu’ils ne seront pas excommuniés : pour se faire pardonner, ils ont violé la petite à nouveau, et sans capote, parce que la capote, c’est MAL ! Ils auraient également proféré des propos négationnistes envers l’holocauste, durant l'acte, histoire d’être sûr.

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La journée de la femme, c’est MAL !
Encore un événement qui va faire croire aux femmes qu’elles ont une quelconque importance aux yeux du monde…

Yvan Colona quitte son propre procès, et c’est MAL !
L’appel de la nature, la nostalgie du maquis : Il est allé pleurer dans un buisson.

Michèle Alliot-Marie qui ne voit aucun problème à ce que des CRS chargent des collégiens, c’est MAL !

Et elle a raison. Quand on est assez grand pour manifester, on l’est aussi assez pour se faire matraquer. C’est-ce que toute bonne démocratie devrait apprendre à ses citoyens. Ou une dictature…j’sais plus.

La loi internet et création, c’est MAL !
Non mais ho ! Vous croyez quoi ? Qu’on va laisser éternellement un large éventail de connaissances et un espace d’expression sans restriction, gratuitement (enfin si on veut), à la disposition du premier connard venu ? Hahaha ! Faudrait arrêter de rêver un peu. Remarque en même temps, si internet avait rendu les gens intelligents, ça se saurait.

Ségolène Royal qui réclame 50.000 € à Paris Match en justice pour des « photos volées », c’est MAL !
C'est exactement la somme demandée par la justice à un pédophile français qui se rendait régulièrement au Cambodge et qui y filmait ses ébats avec des prostituées mineures... Etrange non ? Enfin, blague à part, ça montre que le droit à l'image, on ne plaisante pas avec ça en France. Avant de filmer vos parties de jambes en l'air avec une asiatique de 14 ans, faites lui signer une décharge.

Après la tuerie dans un collège, l’Allemagne s’interroge, et c’est MAL !
Haaa, le peuple allemand dans toute sa splendeur: Des penseurs d’un côté et des barbares sanguinaires de l‘autre. L’Allemagne, terre de contraste…



«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( It's baaaaad ! M'kay ? ) 

Mercredi 11 février 2009 à 21:19




Nouvel épisode de "Bonne nuit les petits" (Enfin la première partie). Toujours aussi décalée et délicieusement incorrecte, la série qui brise les tabous, les codes du genre, la décence et la morale continue son chemin après déjà deux ans d’existence. Cela dit elle n’avait encore jamais atteint un rythme de publication sur ce blog aussi frénétique, m’enfin, c’est pas vous qui vous en plaindrez (et de toute façon je m’en tamponne).  Ce neuvième épisode prend donc place presque directement après la brutale séparation entre Nounours et le Marchand de Sable. En farfouillant un peu, pour ceux qui prendraient le train en marche, vous trouverez facilement les anciens épisodes (Vous verrez tas de moules, c’est pas compliqué…)


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Lundi 2 février 2009 à 0:09


Edit: Je viens de m'apercevoir que la série "Bonne nuit les petits " vient de passer le cap des deux ans. Et oui, comme vous pouvez le voir via le module "Retrospective" (en haut à droite) qui nous ressort du placard aléatoirement un article paru sur le blog deux ans auparavant, et bien on peut constater que le tout premier épisode des tribulations de Nounours date du jeudi 15 février 2007. Putain...


Dernière partie du huitième épisode de " Bonne nuit les petits ", dont vous pouvez retrouver les planches précédentes dans la catégorie du même nom (Menu de droite). D'ailleurs je vous conseille fortement de les lire si vous n'êtes pas (encore) un accroc de la série.


http://groumf.info/imageblog/hev7.jpg

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FIN

(De l'épisode hein... Y'en aura d'autres, paniquez pas.)

 


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