Mercredi 21 janvier 2009 à 22:35

Troisième partie du huitième épisode de ma BD « Bonne nuit les petits », la série la plus plébiscitée de ce blog, et la meilleure qui soit sur cowblog en matière de bande dessinée (Haha je vous la mets bien profond, dessineux de tous poils de notre bien aimée plateforme ! Admirez mon gros talent ! Tu le sens là mon gros talent ? HEIN ? TU LE SENS ?! hum... poursuivons) Nous avions laissé Nounours en proie à un doute affreux, alors qu'il se reposait bien tranquillement devant la télé en sifflant une bière sur son canapé... Il n'avait pas tort de s'inquiéter, car effectivement, on allait bien venir le faire chier. Si vous êtes un néophyte, vous pouvez combler vos lacunes en vous reportant à la catégorie « Bonne nuit les petits » via le menu de droite (On ne le dira jamais assez)


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(A suivre...)

Lundi 19 janvier 2009 à 17:07

 

Suite et fin du mini-récit "Père Noël II - La mission", dont vous pouvez trouver la première partie un peu plus bas, ou bien en cliquant > ici <

 

Arrivé au dessus du Togobian, Père Noël retira ses vêtements, la chaleur saharienne étant relativement intense, pour peu qu'en plus d'être vêtu comme pour une ascension de l'Everest, vous soyez obèse. En survolant ce pays, frontalier avec une autre contrée dont tout le monde se branle à part Bono de U2 et quelques rappeurs (sic) français (sic) qui veulent jouer la carte de l'engagement gratuit, le Darfour, Père Noël constata que vivre ici, c'était vraiment l'angoisse. Du sable partout, des maisons faites en bouse de vache séchée... Et rien d'autre. Il comprit alors que si on pouvait amener l'esprit de noël quelque part, c'est bien ici. Grâce à son GPS (vous croyez qu'il se repère aux étoiles ? Bande de larves...) Père Noël trouva la hutte en étrons de bovidés du petit estropié qui lui avait écrit. Il se posa, décapsula une bière, et entra pour faire face à une petit merde, sans bras ni jambes, rongé par la lèpre et maigre comme un...bah, comme un Togobianais.
Le petit enfant, auquel je ne vais pas me faire chier à trouver un nom typique qu'on donne au merdeux dans les tribus nord africaines pour faire plus réaliste, et que nous appellerons donc Hector, n'en revenait pas. Pour la première fois de sa vie, il avait attiré l'attention de quelqu'un qui viendrait faire son bonheur.
Père Noël s'avança et lui décrocha un magistral coup de poing dans la gueule, agrémenté d'un "Hohoho ! Joyeux Noël petit enculé !"
Les larmes montèrent, mais avec la déshydratation, verser une larme est potentiellement mortel, Hector se retint alors, pour préserver ce qui restait de sa triste vie.
Père Noël but une rasade de bière, fixa Hector, gisant à terre.
"J'ai lu ta lettre, sale petit morveux. Non mais tu crois quoi ? Que je suis un fournisseur de paix dans le monde ? Putain mais vous êtes vraiment cons vous les pauvres ! Je suis le symbole du mercantilisme absolu, presque religieux même ! Je suis un pourvoyeur de cochonneries créé de toute pièce par un Américain bordel de merde ! Demande moi des objets, des jouets, du fric même, vends moi ton âme d'enfant au bonheur de la possession, après tout, si tu comptes encore sur l'espoir de lendemains meilleurs pour toi et les tiens, alors suicide toi tout de suite, parce que le bonheur, c'est pas ça... C'est pas ça petit."
Père Noël tourna les talons, pour masquer une larme qui perlait à son œil unique (son autre œil est un œil de verre, un petit garçon du nom de Jean-Marie lui aurait arraché il y a fort longtemps).
Hector rampa au pied du Père Noël avant de prononcer ses paroles.
"Si toi même tu crois que toute chose est linéaire, que le changement n'existe pas, si tu te soumets, toi qui le premier devrait croire en l'esprit de Noël, alors tue moi ! Je refuse de vivre dans un monde où l'on tient pour acquis que nous sommes ce que le monde a fait de nous, et pas ce que nous choisissons d'être...
- Ha parce que tu as choisi d'être lépreux et cul de jatte
?
- Tu me vois comme ça, moi, je me vois comme un enfant. Je suis un enfant qui veut transmettre son bonheur à son peuple qui s'entredéchire pour Dieu seul sait quoi.  Je dois montrer aux Hommes que l'esprit de Noël, c'est se rassembler, et j'ai besoin du Père Noël pour ça, pas d'un looser alcoolique. Alors laisse-moi te demander... Es-tu le Père Noël ?"

Père Noël semblait figé. Quand soudain, il attrapa Hector et le plaça sur son épaule, avant de l'embarquer sur son traineau.
" Tu sais quoi petit, je crois que nous avons raison tout les deux. L'esprit de Noêl, c'est rassembler les Hommes, mais comment rassembler et rendre heureux dans ces contrées où personne ne possède rien. La possession ne fait pas le bonheur, mais elle peut y contribuer, alors cette année, nous feront un cadeau à tout ton peuple."
Père Noël se dirigea d'abord vers le nord, ou vivait l'ethnie des Jean-Jacques (Cherchez pas, j'avais la flemme de chercher des noms simili-tribaux) et il jeta l'un de ses énormes sacs. Il fila ensuite vers le sud, où vivait l'ethnie ennemies des Jean-Jacques, les terribles Kevins (Idem, la flemme) et leur jeta eux aussi un énorme sac. Quelques minutes plus tard, une marée humaine déferlait au nord, et une autre au sud. Chaque tribu partait à la rencontre de l’autre. L'espace d'un instant, Hector se permit de verser une larme, car la joie était trop grande... Elle fut de courte durée, il y'eut de terrible échanges de tirs d'armes hypersophistiquées et les deux tribus s’éteignirent en même temps, après quelques minutes de combat. Hector, incrédule, tenta de comprendre d'où pouvait bien provenir ces armes, son peuple ne possédait jusqu'à lors que des machettes.
"Enfin, petit... je pensais que tu avais pigé. Ce sont mes cadeaux à ton peuple. Des armes.
- Mais... Mais... Pourquoi ?
- Bah tu voulais réunir les deux tribus dans la joie, et que cesse enfin la guerre. Ton Noël s'est réalisé. Je vois pas où est le problème... En plus c'est gratuit, cadeau de l'oncle Sam
. D'ailleurs ce serait bien de pas traîner, j'ai une livraison à faire en Israel."
Hector se mit à insulter Père Noël, et ce dernier, blessé par une si grande ingratitude, jeta le petit morveux par dessus bord. Hector survécu à sa chute, il regagna son foyer en rampant au bout de deux semaines d'errance au milieu des cadavres et du désert, et mourut du SIDA juste à l'entrée de sa petite maison faite de bouse de vache séchée. La lèpre en fut d'ailleurs fortement vexée, mais le SIDA lui fit remarquer qu'il était là le premier.
Père Noël regagna le pôle nord, les commandes furent honorées, on licencia le personnel des lutins juste après les fêtes pour délocaliser définitivement en Chine. Père Noël fut également licencié, mais il avait prévu un parachute dorée ainsi qu'un compte en suisse. Il vendit les droits de l'image "Père Noël" à la république populaire de Chine, qui incarnait finalement selon lui, le véritable esprit Noël : Du rouge avec une grosse touche de capitalisme dedans.


FIN
(Les articles "spécial Noël" c'est MAL !)

 

Mercredi 14 janvier 2009 à 23:02


Suite du huitième épisode de la BD Nounours (Dont le titre exact est "Bonne nuit les petits"  rappelons le, mais ce titre est passé vite aux oubliettes, la faute au charisme de son personnage principal), dont vous pouvez lire la première planche dans cet > article <, ou sinon, reportez vous à la catégorie "Bonne nuit les petits ". Les prochaines planches sont en préparation, ainsi que la fin de ma nouvelle " Père Noël 2 : La mission ". Plus quelques petits articles encore à coucher sur papier (enfin sur word), juste encore à l'état de larves d'idées. De l'article en perspective donc. D'ailleurs au passage, vous noterez qu'un deuxième habillage est disponible (enfin j'ai juste changé de fond) et qu'il est consacré à l'univers de Bonne nuit les petits. Pour ceux qui préfère voir un dictateur éructer au milieu d'une armée de Shoum's, l'ancien est toujours disponible via le module "uniforme".



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A suivre...

Mercredi 7 janvier 2009 à 22:35



On dira encore que je suis un vieux con avant l’âge, mais n’empêche que ça va trop loin ces conneries.  Nous autres, honnêtes citoyens, n’avons que trop enduré les exactions militantistes de groupuscules syndicalistes de tous poils. Une fois encore, on paralyse ceux qui veulent s’en sortir, ceux qui travaillent sans rien demander à personne. Fallait-il que je me lève en cette triste journée, pour affronter, en plus des tracasseries quotidiennes, les affres des blocus dont sont responsables une tripotée de démons cégétistes ?http://atom-of-the-end.cowblog.fr/images/SPMA0003-copie-2.jpg Aujourd’hui, la ville de Marseille était une fois de plus quasi-paralysée. Les raisons de ce blocus sont, comme à l’accoutumée, obscures, hésitantes. On ose, mais pas trop. Les premiers touchés sont les gens comme vous et moi, victimes d’une prise d’otage au milieu d’un conflit qui ne nous concerne pas. Pris en otage ! Exactement ! Osons le terme. Rues impraticables, transports publiques inexistants, petits commerces et grandes enseignes pour la plupart fermées… Un seul mot pourrait qualifier ceci : Le chaos.
Impensable, en plein milieu de la semaine, mais c’est pourtant ce jour là qu’ont choisi ces manifestants pour ouvrir leurs sales gueules habituellement si pleines de bons mots et de slogans enflammés, chantant de concert des hymnes d’une qualité au dessus de tout soupçon sur des rythmes à faire pâlir Ray Charles et James Brown réunis (Faire un pâlir un afro-américain n’est pourtant pas chose aisée), avant d’entamer un baroud d’honneur en scandant « l’internationale »…
Biens condescendants sont ceux d’entre vous qui « les comprennent » et les soutiennent dans leur lutte, mais ce n’est  pas mon cas. Ca ne tiendrait qu’à moi, on aurait ramassé cette bande de faignasses avant d’envoyer tout ça dans un four ! Exactement.
Non parce que ce matin, cent cinquante millions de milliards puissance cent milliards de putain de flocons de neiges de merde selon les organisateurs, la moitié selon la police, ont décidé de paralyser la cité phocéenne, nous sommes, nous autres braves citoyens, les esclaves du péril rouge… Enfin blanc dans le cas précis.
 
http://atom-of-the-end.cowblog.fr/images/SPA0656.jpgL'avenue du Prado à Marseille, en proie au chaos. Observez la panique générale qui s'empare du centre ville

Et les jeunes ? Quelqu’un a-t-il pensé aux jeunes ? Ha bien sûr, ils sont les premiers à grossir les rangs de n’importe quelle manifestation tant que ça leur permet de croire qu’ils disposent d’une conscience politique développée et d’un avis éclairé sur une sujet dont-ils ne naissent rien, et le pire, c’est qu’ils en sont content ! Fallait les voir, au milieu des flocons ! Insouciants ! Et votre avenir bande de sous merdes ! Y avez-vous pensé seulement une seconde ! Non quelle idée. Et ce qui me met hors de moi, c’est qu’évidemment, ils avaient l’aval du ministère de l’éducation nationale qui décida de fermer les établissement scolaire, certainement apeurée par cette foule grandissante !

Voici le vrai visage de la France, la loi du nombre ! Honteux !
En cette période de crise, ce qu’il faut, c’est se retrousser les manches, pas sombrer dans le misérabilisme en demandant aux autres de régler le problème mais sans rien toucher  à ce qui existe aujourd’hui même si on admet bien volontiers qu’effectivement, la situation actuelle c’est de la merde. Il faut galvaniser le peuple, pas le conduire à penser en termes de révolutions chimériques aux allures de pet de lapin, car demain, tout sera oublié, tout aura fondu, dissous dans les abîmes du quotidien. C’est bien beau de tomber comme ça sans crier gare, de foutre sa merde, et de se barrer la queue entre les jambes ! Cela dit, à voir autant d’efficacité sur le long terme, on comprend la crainte de tels mollusques pour leur avenir. C’est rassurant, de voir des choses inutiles marquées du sceau de l’éphémère.
Mais rebellez vous un peu bordel de merde ! Du sel la dessus et on parle plus. Qu’on leur explose la gueule à tous ces cons ! Au four bordel à cul ! AU FOUR ! (En plus la neige a cet avantage de fondre facilement à haute température et de ne pas laisser trace de son passage, ça pourrait éviter des emmerdes et des procès pour génocide.)

http://atom-of-the-end.cowblog.fr/images/SPMA0004.jpg(Le mot de la fin, comprenne qui pourra)
 

Mercredi 31 décembre 2008 à 10:36

 

Au pôle nord, royaume éternel de l'obèse tout de rouge vêtu, l'effervescence est à son comble, car ce soir, c'est le réveillon de noël. Il est midi et demi, et le Père Noël se lève enfin, avec la gueule de bois.  Il titube au milieu des cadavres de bières et des détritus qui jonchent le sol de sa chambre crasseuse et minuscule, tandis que son regard vide trahit sa vivacité d'esprit de parasite sociétaire et de fonctionnaire saisonnier. Il se gratte le cul, rote, et enfile sa tenue officielle, ce même accoutrement ridicule qu'il porte depuis des siècles, qui n'est toujours pas lavé et dont le futal ne se ferme plus depuis que le tour de taille de notre gros connard rouge a légèrement augmenté. Débraillé, la tête dans le rectum, tenant son pantalon d'une main et une flasque d'eau de vie dans l'autre, Père Noël se dirige vers les ateliers des lutins.

Dans l'atelier de ces nains de noël, seulement la moitié des effectifs est à son poste, l'autre moitié étant en arrêt maladie depuis Dieu sait quand. Les seuls présents font le travail à moitié, prennent des pauses café à répétition et écoute des chansons débiles à la radio (Et encore, c'est quand ils ne sont pas en grève). L'usine est sale et mal entretenue, on peine à croire qu'elle fut un jour lumineuse, qu'elle fut la quintessence  de l'esprit de Noël, (elle ne l'a jamais été, me dit-on) et que ses employés travaillaient avec joie et gaieté sans aucune rémunération. C'était le bon temps de l'esclavage et de la discrimination. C'est d'ailleurs, étrangement, ce qui les conduisit entre autre à se syndiquer pour obtenir un salaire, et immanquablement, ils devinrent de grosses feignasses. Y'a des coups de fouets qui se perdent je vous jure.
Père Noël, qui aimait particulièrement chahuter avec ses joyeux employés en ce jour particulier, fila un grand coup de pied dans la gueule du premier gnome cégétiste qu'il croisa. Il l'acheva à grands renforts de coup de talon à l'arrière du crâne, riant à gorge déployée en s’envoyant de grandes lampées d’eau de vie et sans que personne dans l'usine ne prête la moindre attention à ce spectacle touchant qui nous rappelle que l’esprit de noël, c’est avant tout la chaleur du contact humain dans l’indifférence. De toute façon, depuis que les trois quarts de la production avaient été délocalisés en Chine, tout le monde se foutait de tout dans cette manufacture. De nombreux nabots sont d’ailleurs depuis longtemps sous antidépresseurs, enfin bref.

Le rôle du Père Noël consistait désormais à attendre des Chinois en traîneaux volant pour leur donner leurs itinéraires et le listing des clients. Éventuellement, il peut lire quelques lettres d'enfants du monde entier, qui sont classés suivant leur continent de résidence. Et ce jour ci, pour la toute première fois, Père Noël ouvrit une carte de vœux venant d'Afrique, lointaine contrée où il n'avait jamais posé le renne ... (Vous croyez quand même pas qu'un vieux caucasien, que le Père Noël, symbole du mercantilisme le plus absolu, vêtu pour affronter les plus basses températures, va pointer sa grosse carcasse en plein désert pour faire une tournée des pays pauvres... Bref) Il s'agissait d'une lettre d'un jeune garçon, que je vais vous restituer ici même :

"Cher Père Noël,
On dit que partout dans le monde, lorsqu'un enfant a été bien sage, il peut voir son vœu exaucé pour Noël par tes soins, aussi, ayant été un enfant plus que modèle au point de remercier mes bourreaux lorsqu'ils me coupèrent les jambes à la machette, je souhaite que cette année, tu penses un peu à moi.
Contrairement aux enfants du reste du monde, du moins ceux à qui tu rends visite habituellement, je ne suis pas attiré par les jouets et tout ce qui, d'une façon général, nécessite des doigts pour l'utiliser, la lèpre me les ayant enlevé... Pour info, je rédige cette lettre avec un bout de charbon entre les dents. Pour Noël, je ne veux pas de jouets, car ce n'est pas ce qui rend un enfant heureux. Je voudrais que mes parents reviennent, eux qui ont succombé au SIDA l'an passé, je voudrais que s'installe la paix, prospérité et abondance dans ce pays où nous ne connaissons que misère, guerre et privations. Je veux un monde meilleur pour moi et mes semblables.
Voilà bien des années que je t'écris, j'espère avoir cette année au moins une réponse. Merci.
"

Voici bien longtemps que Père Noël, plongé dans l'alcoolisme et l'enfer des casinos, avec ses tables de Black Jack et ses putes, n'avait pas été enveloppé d'une telle chaleur à la veille de Noël, d'une telle envie de bouger son gros cul flasque. Sans mot dire, il traversa son usine, chargea un sac de cadeaux mystérieux et énormes, enfila ses rennes et harnacha ses bottes (puis l'inverse) et s'envola vers le Togobian (cherchez pas, c'est un pays tellement minable qu'ils n'ont pas osé le foutre sur la carte).

 
A suivre...
 

Mercredi 10 décembre 2008 à 19:40



Histoire d'assurer ma vitesse de croisière d'un post par semaine (plus feignasse tu meurs), voici la première planche d'un nouvel épisode de Bonne nuit les petits (Série plus que plébiscitée sur ce blog, et si tu ne l'as pas encore découvert, jette un coup d'oeil sur ta droite, tu trouveras la catégorie où sont regroupés les différents épisodes... Inutile de préciser, je suppose, le nom de la catégorie.). La suite devrait arriver assez vite.

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A suivre, prochainement, sur ce blog
(Bah oui, où voulez vous que ce soit. Z'êtes pas un peu cons des fois ?)

 

Mercredi 3 décembre 2008 à 19:26


Bon, les esprits les plus aiguisés (enfin les lecteurs qui se fadent du Nounours depuis pas mal de temps) remarqueront sans doute que depuis avril, Bonne nuit les petits au far-west reste inachevé, qu'ils se rassurent, la suite viendra (un jour ... vous êtes plus à quelques mois près). En attendant, voici un nouvel épisode, en une planche. Alors comme d'habitude, on ferme sa gueule, on admire et on se marre.


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Mercredi 19 novembre 2008 à 20:50




Il y'a quelques temps déjà, j'introduisais, par une brillante et machiavélique démonstration, cette juste idée qui dit que le pauvre est responsable de tout. En cette époque troublée par la crise, il faut se serrer les coudes (pas trop quand même) et détester le premier groupe d'individus qu'on balancera à notre vindicte toute populaire au point de vouloir les massacrer jusqu'au dernier, en attendant que les choses se tassent, ou qu'elles aillent trop loin (Hans ! Helmut ! Sigfrid ! Rangez ces barbelés tout de suite !).
C'est dit, c'est écrit, c'est adopté,
le pauvre est responsable; mais ce serait sous-estimer la haine que j'éprouve envers mon prochain si vous pensez que je ne vais pas profiter de cette situation qui perdure pour trouver un autre ennemi et lui cracher mon fiel, avant de vous convaincre, une fois encore, de vous défouler vous aussi sur des gens qui n'avaient rien demandé à personne, du moins en apparence.

Ho oui, les salauds, c'est ce qu'ils veulent nous faire croire, qu'ils sont bons et bienveillants, à s'inquiéter pour le destin du monde et des générations futures. Oui je sais, mais je vous le jure, c'est la dernière fois que je m'en prends aux écolos. Sous couvert de préserver la planète en économisant l'énergie, les écolos veulent avant tout ruiner la civilisation, afin d'instaurer un âge où, de manière autarcique, chacun assurera sa survie. Car sous le masque de la bienveillance se cachent des organisations terroristes écologistes qui ne reculent devant rien pour imposer leurs idées par la force. José Bové n'est que la partie émergée de la moustache...

Car qui, qui de nos jours, peut survivre en cultivant la terre sans pesticide, ni pétrole pour les machines agricoles, si ce n'est ces immondes bobos cultivant leurs légumes déformés par le manque d'OGM ? A qui profite l'éradication de la civilisation ? Posez vous la question. Les péquenots ? Les consanguins des champs sur leur tracteur, imbibés de vin fait maison à coup d'antigel ? Même eux, ne sont plus à l'abris.

Vous ne trouvez pas ça bizarre vous ? Car si demain, le pétrole disparaît, si le nucléaire s'arrête, les écolos peuvent survivre et prospérer, tandis que nous autres, modestes humains qui n'avons pas les moyens de nous offrir une toiture en panneaux solaires, nous serons condamnés à voir nos box ADSL définitivement éteintes... 
Ils ne pensent pas à préserver les générations futures, c'est pas pur égoïsme et soif de pouvoir qu'ils entreprennent toutes ces démarches. Pensant que leur cause rencontrerait un franc succès, ils se sont tenus tranquille quelques années, mais petit à petit, ils ont enfin pigé : S’ils veulent que tout le monde vivent comme eux, il faudra nous y forcer. C’est ainsi qu’est né le terrorisme écolo.

 Dans un premier temps, ils ruinent les diverses industries tel que le nucléaire et la pétrochimie (Le vélib' est un bel exemple de terrorisme anti-pétrole ainsi que le signe ostentatoire d'une volonté manifeste de nuire à l'économie). La seconde étape du plan consiste à faire peur avec le méchant réchauffement climatique, l'obésité, le cancer, les OGM, les vilaines grandes enseignes de distribution qui vous vendent des produits néfastes pour la santé à des tarifs prohibitifs (on glisse ainsi sur la double vague santé publique / pouvoir d'achat ); on fait naître ainsi l'idée que le bio, c'est bien, que le vélib', c'est bien, que les OGM, c'est mal, ça fait grossir et ça file le cancer (oui il faut avouer que les néophytes écologistes ne sont pas spécialement intelligents), que l'obésité va tous nous tuer et qu'il faut manger léger et plus naturel pour crever moins vite. Personnellement je ne vois pas l'intérêt de vivre plus vieux si c'est pour faire constamment attention à mon régime, ma planète et mon prochain. Sont cons ces écolos. Enfin bref.

Le troisième point de cette campagne est à mon sens le pire de tous, car comment intégrer dans les esprits des veaux que le réchauffement climatique n'est pas une fiction (alors que c'en est une) et qu'il trouve avant tout sa naissance dans notre mode de vie (de la même manière que les dinosaures rejetaient trop de CO² et que c'est comme ça qu'ils sont morts : que les erreurs du passé nous servent de leçon bordel !) ? Il suffit d'affirmer par des documentaires mensongers que la température est montée mondialement, que la banquise fond et que les phoques vont mourir (qu'est ce qu'on s'en fout des phoques, si on a pas le droit de les tabasser pour leur piquer leur fourrure, je vois pas l'intérêt de les sauver). Mais ce discours tenu par les écolos de tout poil durant 30 ans n'a convaincu personne. Ils ont alors envisagé le pire stratagème. Ils ont formés des scientifiques écolos afin de faire constater au monde que la température avait bien augmenté. Ils ont réalisés des documentaires sur la banquise en été et ont ensuite prétendu avoir filmé ça en pleine hiver (raaah les ordures), ils sont même allés jusqu'à créer Al Gore (Fumiers d'écologistes)...
Bien évidemment, ils se sont rapidement rendus compte que si l'on venait à vérifier réellement l'impact du réchauffement, la supercherie serait éventée. A la manière de témoins de Jéhovah soutenues par des médias en mal de sujets qui font flipper, les écolos ont recruté en masse, et envoyé des centaines de milliers d'entre eux sur la banquise pour... copuler avec les pingouins (Oui ou entre eux, c'est possible aussi, l'écolo n'est pas nécessairement QUE zoophile, il aime AUSSI les humains).
La chaleur ainsi dégagée provoque une réelle fonte des glaciers, car seul l'énergie sexuelle dégagée en un point précis de la banquise peut faire fondre tout ça et réchauffer le climat.

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( Les véritables causes du réchauffement climatique )

Cette explication est la seule valable. Il est facile de se laisser séduire par les théories farfelues d’une bande de hippies bouffeurs de légumes, mais il faut ouvrir les yeux : L’annihilation de nos valeurs, de notre économie, de notre monde, verra l’avènement d’un ordre dominé par une bande d’inconscients écologistes qui n'ont cessé de nous manipuler pour détruire notre écosystème.
Notre mode de vie n’a jamais eu le moindre impact sur la planète car le simple fait de foutre la planète en l’air va à l’encontre des intérêts capitalistes de l’ensemble de la grande majorité des pays développés, et un monde capitaliste ne se tirerait pas une balle dans le pied. On est pas con à ce point là.
Qui donc, avait intérêt à détruire tout ça ? Qui, à part les écolos, que nous n'avons cessé de railler pour leurs convictions absurdes, voudraient plus que tout prouver qu'ils ont raison, quitte à détruire ce qu'ils prétendent défendre ?
Mais maintenant vous connaissez la vérité, vous savez le danger que représentent ces individus. L'avenir est entre nos mains. Il n'appartient qu'a chacun de faire un petit effort quotidien pour sauvegarder nos ressources, un geste simple, qui ne prend que cinq minutes, et qui n'est pas cher payé pour préserver notre monde. Chaque jour, prenez cinq minutes pour tuer un écologiste de la manière la plus lente et la plus douloureuse qui soit, afin d'éradiquer cet horrible fléau de la surface du globe.


Car chacun d'entre nous, à son niveau, peut faire quelque chose pour la planète.
 









Vendredi 21 mars 2008 à 0:03





 

Mardi 16 octobre 2007 à 23:41





Comment ? Mais bordel de merde ? Comment ça, t'es pas au courant ? C'est pourtant l'événement majeur en France ! Rien que ça, oui môssieur ! Mieux que la validation des test ADN ou que le futur divorce de Sarkozy… Putain mais tu le fais exprès ou quoi ? Et Bertrand Cantat alors ? Tu l'avais oublié ? Ben, il est libéré de prison.
Oui oui, il est allé en taule souviens toi. Petit rappel des faits : En 2003, Marie Trintignant (avec un nom pareil on mérite de se faire frapper ), la compagne du chanteur du groupe Noir Désir, tombe sous les coups de son cher et tendre avant la fin du tournage du téléfilm « Colette », où elle tenait le rôle principal, en Lituanie. L'accusé-coupable, qui lui aurait juste filé quatre grosses gifles en pleine gueule (sûrement pour se défendre) écope de huit années de taule, pour être libéré de façon anticipée au bout de quatre.
J'entends au loin les cris de stupeurs des indignés de ce monde, qui voient en Cantat l'image même du Macho frappant joyeusement sa femme et s'en tirant à bon compte sous prétexte qu'il a du pognon. Mais enfin, il n'est pas prouvé qu'il la battait régulièrement que je sache, et de plus, quatre ans de prison pour l'avoir violenté une seule malheureuse fois, bien qu'elle en soit morte, ce qui est un détail mineur finalement, c'est je trouve bien suffisant. Certains hommes battent régulièrement leur femme sans pour autant les tuer ou aller en prison ! Ou se trouve la logique ? Ça c'est un pied de nez à la mère de Marie, Nadine Trintignant, qui ne manque pas de nous rappeler qu'un homme battant sa femme mérite perpète, que sa pauvre fille fut une victime de la violence quasi maladive dont sont atteints les hommes, alors qu'elle s'est juste mangé une bande branlée UNE fois, et que si elle avait été de constitution plus solide, elle en serait pas morte. La faute incombe donc à la mère, qui tente de camoufler maladroitement ses torts de mauvaise procréatrice sous je ne sais quel combat pour les femmes battues. Pouah.

Ensuite, ce qui me chagrine, c'est cette manie de crier au scandale parce que malheureusement, contrairement au commun des criminels, il est friqué ET célèbre, donc il mérite de purger une peine plus longue… C'est un non sens. Alors s'il avait été pauvre et citoyen lambda, il aurait mérité sa libération anticipée ? Certain réclame l'égalité pour tous aux yeux de la lois… sauf pour les riches, qui, sous pretexte d'être riches, n'ont pas le droit à l'erreur.
Idem  pour ce qui est de l'absurdité des déclarations Samuel Benchetrit, l'ex époux de Marie Trintignant, qui trouve scandaleux qu'un homme tuant accidentellement sa femme ne prenne que quatre ans quand un trafiquant de Shit en prend six. Suivant cette logique, il est préférable de gâcher la vie de je ne sais combien de jeunes esprits fragiles avec de la drogue et donc, les spolier et les tuer à petit feu, plutôt que de tuer une seule personne dans sa vie. Et bien c'est du beau.
Et puis à entendre la masse, on croirait qu'il sort libre comme l'air, notre Bertrand, sans aucun poids sur la conscience, aucun fardeau, mais rendez vous compte ce qu'il doit ressentir ! Pour l'avoir giflé à mort, elle devait vachement lui casser les couilles, peut être même a-t-elle dit des choses inimaginables, et elle a le culot de décéder sans lui demander pardon ! Salope va ! Y'en a qui s'en tire à bon compte en crevant peinard et vous, vous gueuler contre une malheureuse victime d'un système judiciaire que vous espérez à deux vitesses pour combler votre frustration et votre jalousie.
Et puis si vous voulez mon avis, pour avoir vu Marie Trintignant dans je ne sais plus quel film (c'est vous dire), et bien Bertrand Cantat à rendu un fier service au cinéma français. Chapeau l'artiste.

Pour continuer sur ma lancée, j'aimerais maintenant exposer le fait qu'en plus d'un suivi psychologique barbant qui se prolongera jusqu'en 2010, l'autre obligation de Bébère est de « s'abstenir de diffuser tout ouvrage ou oeuvre audiovisuelle dont il serait l'auteur ou le co-auteur et qui porterait, en tout ou partie, sur l'infraction commise, et de s'abstenir de toute intervention publique relative à cette infraction », ce qui remet en cause le retour fracassant du groupe Noir Désir, puisque les futurs titres rédigés par Cantat sur du P.Q entre deux enfilades sous la douche ne pourront donc pas être enregistrés.
Dommage, on attendait avec impatience des morceaux comme « L'homme pressé de sortir de taule », « Apprends à mourir salope », « L'écorchée », « A l'arrière des ambulances lituaniennes », « La chanson de la main dans ta gueule », ou encore « Bertrand colère ».
En plus de ça, ça permet aux proches de Marie Trintignant d'y aller chacun son tour de son petit laïus sur des conneries genre le droit de la femme, Cantat l'assassin et ainsi de suite, sans que ce dernier puisse répondre, même pas par une petite gifle.
Pour finir, j'insisterais bien sur le fait que la femme, d'une manière générale, se plaint constamment de ne pas être considéré comme l'égal de l'homme, mais que dès l‘instant où nous nous expliquons avec elle comme nous le ferions avec un de nos semblables couillus, et bien on hurle à l'injustice, on fait appelle aux pires stéréotypes, dont celui de la femme soumise et maltraitée, de l'être fragile, pour enfoncer le clou et donc, le mari. Soudain, la femme cesse d'être l'être fier qui lutte pour son indépendance et redevient cette chose frêle qui finalement, mérite bien qu'on lui caresse le dos avec un tisonnier, parce qu'à force de nous prendre pour des cons de cette manière, faut pas s'étonner qu'on finisse par lui en coller une.





«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
(J'vais vous Marie Trintigner la gueule moi !)



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