Lundi 21 août 2006 à 20:41



Résumé des épisodes précédents : Groumf, après récupération de ses couilles se rend vers la mégalopole indépendante parisienne, afin que Paracelsia lui permette de rencontrer Plaiethore le mage Dada, ce dernier étant le seul être au monde qui pourra briser le sortilège séparant notre héros de ses burnes. Après une brève altercation avec le gang des bannis, Groumf se risque à pénétrer la zone de non-droit dominée par les nombreuses Casquettes.


L'endroit était désert. Entre les ordures laissées çà et là et les immeubles délabrés couverts de tags, ce lieu avait tout d'une ville fantôme. Armé du M-16 volé à Granny, je ne craignais pas grand chose, en admettant que mes assaillants potentiels soient moins nombreux que les balles laissées dans le seul et unique chargeur dont je disposais. La bonne blague, car après vérification, je constate qu'il ne me reste pas même de quoi exploser plus de trois têtes. Je marchais, le long de la rue principale, en espérant que les redoutables Casquettes seraient encore au lit. Encore une fois, quelle blague.
Ils étaient bien entendu tous là, aux abords des entrées d'immeubles. Trafiquant comme à l'accoutumée, jusqu'à ce que ma silhouette en collant rose et blanc apparaisse. L'un d'eux me suivait, puis un autre, et encore un, jusqu'à former une meute. Je jetai alors un rapide coup d'œil derrière moi, pour constater qu'une foule s'était formée. Le temps de tourner le regard vers l'avant, la route déserte s'était muée en souk. Autant de Casquettes devant que derrière. Piégé. C'est le mot qui convient. L'un d'eux, probablement le chef, s'avance vers moi.
 « Z'y va enculé, d'où tu viens bâtard ?
- Je fais que passer.
- Tu files tout ce que t'as sur toi et p't'être que t'pourras passer.
- Toi aussi t'es un adepte des collants roses ? »

Soudain, c'est comme une nuée de bras qui s'abat sur moi, pour me dépouiller de ce que je possède. Je me retrouve à poil, sans rien. Il commence à se disperser, et je sens déjà que continuer mon périple à pied, à poil, dans cette zone, ne va pas être facile. D'un autre côté, ils m'ont volé mes couilles, rien ne m'oblige plus à continuer.
J'entends soudain des murmures, lorsqu'une Casquette ouvre mon sac à dos, pour y découvrir le bocal.
 « Z'y va le fils de tepu ! Il a des couilles ! »
Le chef du clan des Casquettes court vers moi, pour me demander s'il s'agit bien d'une paire de couilles, question à laquelle je réponds par l'affirmative. Les murmures s'intensifient.
 « Z'y va j'en avais jamais vu de ma vie moi des couilles. » « trop d'la balle. » « Passe moi le oinj !»
 « Oua heu mec, s'cuze pour t'avoir schnif' tes trucs, heu… J'ai un deal' à t'proposer.
- Quel genre de deal' ?
- Le genre de deal' où qu'i' faut avoir une paire d'couilles pour accepter et réussir. Nous on sait pas s'en servir d'ces trucs, mais toi vu qu't'en as, tu dois savoir.
- Logique…
- J'garde tes couilles en otage, et toi, tu vas aller faire un tour chez les True Rebel'z.
- Les True Rebel'z ?
- Ouais c'est des oufs qu'écoutent d'la zik' de sauvages, même qu'ils sont sataniques…bon c'est tous des tapettes, mais d'après la légende, faut une sacrée paire de burnes pour pénétrer le vieux cimetière qui sépare leur territoire du nôtre. Du coup, on peut pas y aller.
- Et je suis censé y faire quoi ?
- Tu vas récupérer…La R-5 tunnée. Ces enculés nous l'ont shouravé, yo, un soir où qu'on était trop foncedés, du coup on peut plus écouter de bon gros rap. On te rendra tes burnes si tu nous ramène la caisse. 
- Bon, j'ai pas le choix de toute façon.
- Tu veux pas qu'on te prête des fringues ?
- Plutôt rester à poil que porter vos frusques. »

Je me mets en route. Lorsque le chef m'interpelle, pour me dire que le cimetière, c'est « dans l'aut' sens bâtard ! ». A peine ai-je fais une dizaine de mètres, qu'il me siffle avant de crier :
«Ho attend enculé ! Pour qu'j'puisse t'accorder une totale confiance, tu dois faire un battle avec moi !
- C'est hors de question !
- Mais…
- Y'a pas de « mais », je te ramène ta caisse, tu me rends mes couilles et on en reste là. »

Manquerait plus qu'il me fasse rapper en plus ces imbéciles. Au bout d'une demi heure de marche, j'atteins les grilles du cimetière, domaine des True Rebel'z. J'y pénètre, nu comme un ver, en priant pour que les Casquettes ne fasse pas de mal à mes couilles. Enfin pour ça, il faudrait qu'il brise le sortilège qui scelle le bocal, il n'y a donc aucun risque. Je découvre au passage que pénétrer dans le cimetière ne nécessite pas vraiment l'usage de couilles, puisque je peux y entrer. Quelle bande de cons ces Casquettes.
En déambulant quelques minutes entre les tombes, je ne tarde pas à croiser un rebel'z en plein rituel satanique, accroupi sur une tombe, en train d'invoquer Satan. Je tente d'établir le contact.
 « Hé toi la bas !
- S…Satan ? tu as répondu à mon appel ! C'est merveilleux !
- Je ne suis pas Satan bougre d'andouille ! Regarde derrière toi.
- Chtulu ?
- Non je suis pas Chtulu non plus. Je suis un type à poil qui cherche les true rebel'z.
- Tu…Tu viens de foutre en l'air mon rituel ! Je ne devais pas parler à un mortel durant la cérémonie ! Je dois désormais attendre la prochaine éclipse de Jupiter avec Saturne durant une nuit sans lune…
- Mais tu vas la fermer et m'indiquer mon chemin ?!
- Je vais te jeter un sort ! tu ne sais pas à qui tu t'adresses ! Je suis le fils de Satan ! J'ai presque quinze ans et je suis un gothique ! »

J'empoigne le rebel'z, le frappe et lui demande à nouveau l'itinéraire à suivre.
 « Humpf…tu vas payer, mo-mortel... »
Je continuer de le frapper.
 « Tu vas, aïe… connaître… haaaa… la puissance des… arts noirs ! 
- Cesse ces inepties et indique moi ma route ! »
Après un bon passage à tabac, le rebel ‘z m'indique mon chemin. Je traverse le cimetière, avant d'atteindre une vieille cathédrale, siège du clan des True Rebel'z. Un mauvais metal aux basses saturées m'indique qu'il s'agit bien du bon endroit, et que l'objet de ma quête se trouve bien ici.
Je ramasse une lourde pierre, cogne contre l'énorme porte, la musique s'arrête, des chuchotements se font entendre par delà le portail.
On m'ouvre… Je pénètre à poil dans la cathédrale des True Rebel'z, et la lourde porte de bois se referme sur moi avec un bruit de tonnerre qui impose le respect, plus en tous les cas que les occupants siégeant en ces lieux.




Par Plaiethore le Lundi 21 août 2006 à 21:29
Et toujours à poil ! :D
Par Samantha.c4 le Lundi 21 août 2006 à 22:40
Ouaaaah troop daark !
Par Paracelsia le Lundi 21 août 2006 à 22:48
Na mais c'est beau quand tu te branle hein!
Par soft-snow le Mardi 22 août 2006 à 13:29
La fierté qui pousse à refuser les vêtements qu'on te propose...
Tout est dans la tête (y compris les couilles ? ) !
Par ptitboutdevie le Mardi 22 août 2006 à 19:30
Apres avoir lu tes commentaires qui m'ont bléssés ( et oui je suis trop sensible je suppose que tu trouve ca lamentableet pathetique mais je suis tres loind 'être parfaite ec qui n'est pas ton cas evidement), une question m'est venu a l'esprit ( si si ca arrive) jusqu a quel point te crois tu superieur aux autres pr les juger et les mepriser ainsi.Je voulais egalement que tu sache que ce que j'ecris n'a aucune pretention ni artistique ni poetique il n y a dc pas de recherche de rime ni d'effet de style , ces textes sont juste un moyen d'exprimer ce que je ressens et comme ce sont des textes j'hyperbole de ce fait des pensées dites suicidaires apparaisse mais en aucun je nerecherche la compassion ou la pitié d'inconnu je t avoue que je n en ai que faire. c'est juste que parfois ca va pas comme ca arrive a tt le monde et que qd ca va pas j'ai besoin d'exterioriser que tu ne le concoives c'est une chose mais a tu reelement besoin de le juger de maniere si dur? il faut croire que tu y prends du plaisir , je dois reconnaitre que ca doit etre jouissif . Mon cerveau de decerebre ne permet pas de me souvenir de tous les nombruex commentaires dont tu as honorés mon blog dc je vais cesser de te faire perdre ton temps etant donné que tu es un être superieur je ne voudrais que tes neurones soit mis davantage en perail deja que tu as eu le malhuer de voir la pitoyabilité de mon blog en plus je t imopoiose un long commentaire ou je tente desesperement et lamentablement de justifier les articles de mon blog enfin enfin bon que veux tu je ne suis pas a ta hauteur est ce ma faute si je ne e n'ai aps l elevation de ton ame
je te laisse a tes histoire de bites qui semblent te passionerpeut etre daigneras tu repondre qui sait
Par atom-of-the-end le Mardi 22 août 2006 à 19:45
"j'hyperbole" ...

ça vient du verbe hyperboler ?

Au passage, il s'agit des "histoires de couilles" et non de bites. Et à ta différence, je fais un minimum d'effort pour rendre mes articles potables et lisibles. Pour quelqu'un d'aussi ridicule que toi, ça m'étonne que le côté volontairement ridicule de mes écrits t'échappent.

"je tente desesperement et lamentablement de justifier les articles de mon blog" Ca on avait remarqué que t'avais du mal.
Enfin bref, tu pleurniches, tu pleurniches, tout ça pour me dire que tu ne comprends pas pourquoi je suis si vilain... Je te rapelle que c'est toi qui voulait de la serial critique sur ton blog, fallait y penser avant de faire des propositions stupides. Tu ne peux t'en prendre qu'a toi même.
Par petitebaleine le Mardi 22 août 2006 à 19:52
ta du talent enfin façon de parler pour ecrire le papier avec lequel je me torche aller bye bonne continuaiton
Par atom-of-the-end le Mardi 22 août 2006 à 19:57
t'as la répartie d'un môme de huit ans c'est hallucinant. Comme je souffre. Seigneur.

Dis juste comme ça au passage, apprendre à écrire ce serait pas du luxe, à savoir qu'on écrit pas le papier, on écrit dessus...
Par Awah.Foundation le Samedi 9 septembre 2006 à 15:38
Un jour y'en a que tu vas pousser au suicide ^^
 

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