PUTAIN, 5 ANS !
La fabuleuse histoire d'Atom of the end
(Part 3)
Les week end's, ou la semaine, je sais ne sais plus, je ne vis plus que la nuit, alors je sors, seul, ou avec des amis, mais inconsciemment, je sens que ma place n’est plus à Nancy. Je me sens seul, je fréquente des lieux pleins de gens - l'angoisse - où je ne m’amuse pas , tout m’emmerde, j’en fais donc profiter le lecteur qui ne voit que les dérives marrantes d’un jeune qui à trop picolé un samedi soir. La raison de cette morosité, outre le fait d’être un inemployé inapte à la vie en communauté, c’est d’être loin de celle qui m’apporte tant de joie.
C’est alors que joKeR pond cette incroyable saga, c0wvivor, qui marque les esprits de l’époque, car tous, nous suivront cette grande série de l’été. Il faut dire que pour la plupart, les éminents membres de c0w, ainsi que ses plus gros boulets et faire valoir d’alors, sont les protagonistes de ce récit. Non content de me filer un rôle en or (Celui d’un connard subtilement sarcastique), joKeR demande ma participation. Avec Samantha.c4 et d’autres, nous planchons donc sur des artworks afin d’illustrer cette saga.
Ca m’occupe, et c’est tant mieux, car l’inactivité me fait virer poète, ou carrément abjecte.
Nous sommes le 6 juin 2006 (06/06/06), c’est le jour de l’apocalypse. Moi je suis au lit avec la gueule de bois, je ne vivrai que le 667, le jour d’après l’apocalypse, et on sent bien l’influence navets types séries Z qui me caractérise. J’assume. J’assume tout moi, même mon amour immodéré pour moi-même, ce moi auquel je déclare ma flamme, devant vos yeux ébahis. Toujours avec tendresse, délicatesse et subtilité.
Je continue sur cette lancée quelque temps et c’est un beau jour de juin 2006, le 19, précisément, qu’est né ce concept dont je voulais absolument accoucher. Je crois que ça m’est venu un soir de beuverie où je trollais avec des amis et des connaissances vaguement gauchos-hippies afin de leur expliquer que la dictature est le meilleure système politique qui soit : Mon argumentation tient toujours debout, même lorsque je défends l’indéfendable. C’est ainsi que naîtra la dictature scripturale, qui compte 40 articles à son actif aujourd’hui et qui est devenue une autre série phare de mon blog.
Je ne le sais pas encore, mais je passe ma dernière fête de la musique à Nancy et je ne supporte plus cette beuverie annuelle. Mon P.C meurt à nouveau, le manque engendré m’inspirera une nouvelle en trois partie (1) (2) (3). Entre temps, j’use des messages défilants de la page d’accueil pour vous montrer à quel point je suis drôle et méchant.
Sinon c’est la coupe du monde du foot, et ça, ça me gave. Ca prend une telle proportion dans notre pays que même moi, je parlerai de ce fameux coup de boule … Et ouais, même moi. Toujours aussi anecdotique, je suis de retour à Marseille car j‘y ai trouvé du boulot, je crève de chaud, et je rencontre Satan (aka Adolf Hitler) et Jésus qui se battent pour mon âme que j‘ai vendu contre une bière bien fraîche(1) (2). C’est aussi à cette époque que le monde fut envahi par les Emos, une culture profonde et ancienne au point qu’on en avait jamais eu connaissance jusqu’à présent.
Je suis devenus accrocs au Kebab (Pratique et pas loin, je suis une feignasse), ce que je n’avais jamais mangé avant ma toute première visite à Marseille, d’ailleurs, je n'avais jamais vu la mer non plus, j’ai donc découvert deux choses et j’ai fait 800 km pour ça.
Non sérieusement les Kebabs, c’est dangereux, on ne le rappellera jamais assez.
Survient alors un drame pour toute la cowmunauté, car le 8 août 2006, je suis mort, et j’ouvre avec mon trépas une longue série d’articles (pas loin de 25 chapitres), un crossover entre deux de mes catégories d'articles, un récit cowbloggien que je ne terminerai jamais… Entre temps, nous accueillons, avec Margritis, trois autres cow’s, pour quelques jours devenus mémorables : C’est avec JoKeR, Samantha et Morgoth que nous publierons cet article linké qui redirigeait le lecteur sur nos blogs en une sorte de boucle récurrente et dont la profondeur philosophique n’est pas à démontrer.
Bien sur, mon récit, mes invités vite repartis et mon boulot ennuyeux ne m’empêchent pas de persister à me montrer mesquin envers d’autres bloggeurs. Je suis à Marseille depuis deux mois, je prends mon première appart’ et je n’ai pas la télé depuis donc environ soixante deux jours, sept heures vingt trois minutes et cinquante trois secondes, mais de toute façon je me console en me disant que la télé, c'est de la merde. En fait, pour la petite histoire, une semaine avant ça, j’ignorais l'imminence de mon emménagement dans le sud, à la base, je crois avoir dit à ma mère un truc du genre "J'me casse bosser un mois à Marseille". Haha.
Ma saga s’essouffle et mon lectorat n’en peut plus, afin de m’assurer qu’il est toujours là, je lui propose de branler ma bite… Enfin ma bannière de blog, qui était une bite… N’allez pas vous faire d’idée.
Tanné par joKeR pour que je tienne mes promesses pictographiques, j’ai pondu mon article souvenir de notre mini-rencontre c0w (un mois après quand même…) façon c0wvivor : C’est-à-dire avec humour et surtout, des artworks, comme ceux que je lui avais fourni quelques mois auparavant.
J’use mes franchises au possible avec le « kit minceur » (aaaah la méthode Auschwitz) et cultive ma nostalgie. Ma lorraine natale me manque.
J’arrive alors au 300ème article du blog et je passe quelques heures à compiler des articles et dessins en PDF afin de fournir un Best-of the End, toujours disponible en téléchargement via le menu catégorie d’ailleurs.
Je m’attaque également à l’économie, histoire de lancer pour de bon la dictature que j’entends installer, parce que depuis le premier article du genre, je n’ai rien foutu.
C’est aussi fin novembre 2006 que j’ouvre la série des Abstinences qui reste, artistiquement parlant, la chose la plus profonde présentée à ce jour sur blog. Les textes sont beaucoup plus travaillés, les dessins me laissent exprimer mon côté glauque et tordu. C’est un régal pour moi, moins pour le lecteur, dérouté, qui n’accrochera jamais réellement sur cette catégorie. Ce n’est pas grave en soit, ces œuvres sont surtout là pour moi. Abstinence me permet énormément de faire évoluer le personnage d'Atom-of-the-end, et de lui donner une dimension plus intéressante.
Je bosse à l’époque en tant que vendeur dans une boutique de fringue depuis presque six mois (plus manutentionnaire que vendeur en fait) et je suis affligé de l’insondable stupidité d’un connard avec qui je dois passer mes journées et ça vaut son pesant de bananes, cela dit, ça me laisse du temps pour méditer sur la grande imposture que représente le concept divin.
Le 20 décembre 2006, Pinochet s’éteint, je lui rends hommage à travers un article poignant, car ce blog est désormais une dictature affichée, au point que le lendemain de noël, on prône sur ces pages les bienfaits de l’apartheid pour finir l’année 2006 avec classe.
Je ne serai pas le premier à poster en 2007 sur mon blog, ce sera joKeR, s’incrustant pour la troisième fois, qui s’en chargera, afin de faire la promotion de la peine de mort. Tout en finesse, qu'on vous dit !
(Pour le moment, cette série rétrospective s'arrête là le temps d'arriver au 500ème article, où nous explorerons les années 2007 et 2008, soit mes années favorites, puisqu'elles furent énormément axées sur le dessin. C'est en effet durant cette période que j'ai décidé d'illustrer le plus possible mes billets par mes propres créations et me suis par ailleurs remis à la B.D. C'est d'avoir renoué avec cette passion pour les cases et les bulles qui me poussa, un beau jour, à vous proposer une histoire courte en deux planches pastichant un monstre sacré des programmes pour enfants des générations passées, à savoir, "Bonne nuit les petits".)