Nombreux sont ceux, parmi nous autres les humains, à se considérer comme l'archétype même de la tolérance. Jouant son rôle de petit jésus genre hippie refoulé, le tolérant excessif, c'est avant tout, un être passe partout. N'importe qui peut être un tolérant, - désolé pour ce jeu de mot merdique, le stagiaire en étant responsable vient d'être virer – et par définition, si vous ne vous battez pas avec lui, vous vous battez contre lui. Faisant donc preuve d'une attitude on ne peut plus paradoxale, le tolérant est avant tout intolérant, quoi qu'il en dise.
Par simple logique et d'expérience, je peux vous dire qu'il suffit de le tester
pour s'apercevoir de la fourberie propre à ce type de personnage. Le premier
point qui fait défaut à nos amis tolérants excessifs, c'est en général la
simple incompatibilité avec leur contraire.
Et oui, malgré ses grands discours, ses laïus dignes d'un prêtre cuité au sang du Christ pendant une messe, sa foi inébranlable d'enfant de chœur avec un crucifix dans le fion, il ne peut tolérer ceux qu'il considère comme les chantres de l'intolérance, pire même, car il ira jusqu'à faire des amalgames grotesques, entre les discours critiques et les allégations fascistes ou racistes. C'est un comble pour quelqu'un dont ce qui est censé être la principale qualité, se révèle être, en fait, un vilain défaut. C'est inimaginable, pour quelqu'un dont le raisonnement mature d'adulte responsable ou de petit d'jeun'z idéaliste, que de se heurter avec les dures réalités.
Et oui, malgré ses grands discours, ses laïus dignes d'un prêtre cuité au sang du Christ pendant une messe, sa foi inébranlable d'enfant de chœur avec un crucifix dans le fion, il ne peut tolérer ceux qu'il considère comme les chantres de l'intolérance, pire même, car il ira jusqu'à faire des amalgames grotesques, entre les discours critiques et les allégations fascistes ou racistes. C'est un comble pour quelqu'un dont ce qui est censé être la principale qualité, se révèle être, en fait, un vilain défaut. C'est inimaginable, pour quelqu'un dont le raisonnement mature d'adulte responsable ou de petit d'jeun'z idéaliste, que de se heurter avec les dures réalités.
Inconsciemment, du haut des remparts de sa sacro-sainte tolérance, il est comme le chrétien qui tend l'autre joue et peste contre les homos dans la même conversation. Quelque part, cette faculté à la compréhension - limitée -, qui comme nous l'avons remarqué, n'est qu'une façade, cache en effet quelque chose de plus noir, de plus malsain.
Fourbe parmi les ordures et les cons, la tolérance excessive mise en avant pas notre ami hippie-sur-le-tard, c'est un moyen détourné d'affirmer sa supériorité. C'est la morale du faible et du vertueux qui accepte, qui tend l'autre joue, qui comprend, et qui ne manque pas de nous le faire savoir, afin de prouver à quel point il vaut finalement bien mieux que nous tous. Une manière d'atteindre la supériorité dont il s'estime digne, une manière aussi de s'absoudre lui même de ses péchés. Cette attitude mesquine l'excuse presque de toutes les exactions qu'il méprise et condamne chez ses semblables, au point de se comporter exactement comme eux, car lui, il a le droit. Lui, il combat les préjugés et l'ignorance qui est vôtre. Lui, il n'est PAS intolérant, et heureusement qu'il l'avait bien précisé une bonne dizaine de fois, sinon on aurait très bien pu croire le contraire.
Au fond, s'il reste campé sur cette position, c'est pas si mal, ça permet de définir l'individu tolérant comme profondément réactionnaire, conservateur, borné.
Finalement votre avis, il s'en fout, il est impossible de discuter avec quelqu'un qui se croit tolérant, c'est comme discuter avec un mec bourré : Il répète quinze fois la même chose, vous assure qu'il n'a rien contre vous pour vous insulter trente seconde après, il aime tout le monde, mais en réalité, il ne s'aime pas lui même.
J'irai même jusqu'à dire que c'est ce profond sentiment de dégoût vis à vis de lui même, qui le pousse à défendre le principe de tolérance. C'est avant tout par égoïsme. C'est pour lui et pas pour les autres. Il espère se mettre au dessus du jugement, - on retrouve encore une fois la notion de supériorité – il souhaite se rendre intouchable, il aspire à l'innocence, pour que rien ne puisse lui être reprocher, à lui, l'être indulgent et tolérant. Quelque part, il cherche à transcender sa condition d'humain ridicule qu'il déteste.
Plus en total déni de sa triste condition comme de la niaiserie de ses positions archaïques digne d'un chevelu sous acide -Jésus - dans un monde ou c'est chacun pour sa gueule, l'individu tolérant persiste à croire qu'il est, bien au contraire, en pleine illumination.
Cherchant la voie du salut, quitte à se rouler dans la fange qu'il méprise, pour la bonne cause et inconsciemment, l'individu tolérant se montre comme étant, à l'instar des la plupart des religieux qui prétendent que tolérance est leur bite-bite de bataille, l'individu le plus intolérant qui soit.
En bref, non content de passer pour un connard utopiste et moralisateur sans consistance et chiant comme la pluie, il se révèle être aussi, comme beaucoup, un con de plus à se croire différent des autres alors qu'il agit de la même manière que ceux qu'il dénonce. Si c'est pas beau ça.
La vérité mes amis, c'est que tout tolérer c'est inconcevable et impossible. Au mieux, on fait abstraction, mais on en pense pas moins. Celui qui affirmera sans douter qu'il est capable de tout accepter est tout bonnement un menteur. Le pire c'est qu'il ne le fait même pas exprès. Ha le con !
En fait, très bêtement, le tolérant ne sait pas tolérer le contradicteur et n'est qu'un élitiste qui s'auto-gave sans mérite.
Je ne tolère pas le tolérant. Il m'indispose ! (je viens de gueuler là ^^)