Vendredi 24 octobre 2008 à 17:21



Ils auront tout tenté, pour nous faire croire qu’au fond, l’Homme peut se passer de cette cruauté qui le caractérise, pour en plus nous culpabiliser avec cet œil vitreux ainsi que ce doigt levé et pourfendeur d’instituteur en retraite. Ils parleront de souffrance, de meurtre même, lorsqu’il nous voit nous enfiler un steak.  Les végétariens, hypocrites, fourbes et menteurs, nous accuseront de nous en prendre à plus faible que nous, mais je vous le demande, que font ces bouffeurs de carottes ? Ne s’en prennent ils pas à plus faible encore que nous le faisons, nous autres carnivores ? Quelle ignoble cruauté, que de se rabattre sur d’innocents légumes, car eux, contrairement aux bovins que nous engloutissons, ne peuvent même pas tenter de fuir pour échapper à ce brave fermier crasseux qui, d’un geste brutal, les arrache à la terre de servitude qui les vit grandir sous l’oppression afin de les offrir aux délires culinaire d’une bande de bobos assoiffés de chlorophylle. Parce qu’il faut les voir, ces salauds, sortir leurs couteaux de boucher (étrange pour des gens qui ne bouffent pas de barbaque)  pour dépecer de pauvre poireaux, massacrer d’adorables tomates ou pire, torturer des patates en les épluchant d’une façon barbare avant de les découper en petits cubes. Car les légumes sont vivants, avant de cuir ! Ce sont des êtres vivants bordel ! Mourrant certes, mais vivant. Nous avons au moins la décence d’occire les bestiaux avant de les découper. Au comble de sa supériorité, le végétarien vous prendra en plus pour un con, prétextant que de toute façon, les légumes ne sont pas des formes de vies assez intelligentes pour ressentir la douleur… Certains prétendent même qu’ils n’ont pas de système nerveux. Les ordures !
Justifier le meurtre par des arguments fallacieux et grotesques. Ils n’ont finalement rien à nous envier ces enculés !
Et s’il n’y avait que ça.

Mais non content de se poser comme exemple dont le mode de vie sauvera l’humanité de sa totale destruction (c’est beau de rêver), il faut se taper leur discours moralisateurs type propagande nazie. Si nous ne sommes pas comme eux, nous sommes des êtres inférieurs, des beaufs n’ayant rien pigé à l’existence, et s’ils en avaient le pouvoir, ils nous exécuteraient tous. Systématiquement, il faut qu’ils tentent de nous convertir, et Saint Cochon m’en préserve, c’est quand vous bouffez chez eux – ce n’est arrivé qu’une fois, n’allez pas croire que j’ai de mauvaise fréquentation. Ils ne manqueront pas de vous préciser que rien, mais absolument rien, n’est préparé à base de viande. La gloire, l’apothéose, la fierté du végétarien, c’est de faire avaler à quelqu’un un truc sans viande. On a les combats qu’on mérite. Mais vous ont-ils consulté avant ?  Non. Ils ne se préoccupent pas de savoir ou non si vous, vous ne mangez pas de légumes. C’est une première dans l’histoire de l’humanité. C’est énorme,  de penser que les convictions de quelqu’un interdisent à d’autre que celui qui les suit d’ingérer certains types d’aliments.
Imaginez vous inviter un végétarien chez vous, et ne faire que des plats à base de viande, et vous verrez la gueule qu’il va tirer, repoussant l’assiette avec une expression de dégoût en insistant sur le fait que lui, il ne mange pas de « ça » ! Mais nous, on doit se forcer à avaler ses pauvres petits légumes, ce tofu sans saveur ni consistance (c’est dégueulasse cette merde), tandis qu’on assiste à une boucherie sans nom de végétariens ripaillant de bon cœur, ignorant les cris des petits poids au fond de la marmite. Tendez l’oreille, écoutez l’agonie des légumes, vous n’en serez que plus humains.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres, j’ai décidé de me nourrir exclusivement de viande,  car en mon âme et conscience, je ne peux me résoudre à torturer des légumes (sauf s’ils sont en fauteuil roulant).
Il faut changer notre mode d’alimentation, ce qui pousse dans la terre doit nourrir ce que nous mangeons. De plus, les animaux ne doivent leur survie qu’à la qualité gastronomique de leur viande, j’en veux pour preuve que les boeufs ne risquent pas de disparaître.


En plus, en tant que carnivores convaincus, nous ne cassons pas les couilles aux gens avec notre air supérieur pour les convaincre de repenser leur façon de vivre. Ce qu’ils sont prétentieux ces végétariens…en plus d’être cons.



Vendredi 10 octobre 2008 à 11:48


[Illustration à venir]
 


En ces temps de crise, il est naturel de chercher un bouc émissaire. Naturellement, il est de bon ton de s'en prendre directement à la plus haute instance, c'est à dire l'état, et donc son président, mais il ne faut pas pousser, car dans le cas présent, on se trompe de cible. On ne peut pas encore lui reprocher une "crise" mondiale, même si c'est un fieffé couillon. Alors à qui s'en prendre ? Car il faut bien s'en prendre à quelqu'un bordel de merde ! C'est comme ça que ça fonctionne ! Après une crise, on désigne une catégorie de personnes comme veaux émissaires (Libérons les boucs !), on les massacre et on avance. Qui est responsable ? Les goldens boys ? Allons soyons réalistes, comment pourrait on reprocher une crise financière à des individus supérieurement intelligent qui maîtrisent tout à fait la bourse et ses petits aléas ? Les pauvres ? Ha, là on s'approche.

Après tout, les pauvres, en plus d'être sales (parait même qu'ils sont souvent consanguins) sont désespérément un fardeau pour le monde. Que peuvent-ils faire pour l'économie ? Pour la croissance ? Pour la France, tout a fait !
Les pauvres, quand on y pense, sont responsables de tout. Les pauvres ne font rien ! La seule industrie qui ne craint pas la crise avec eux, ce sont bien les brasseries Kronembourg, car c'est bien connu, le pauvre boit ses allocations (Vous verrez par la suite que ce mythe est erroné, le pauvre ne paie pas ce qu'il boit). Il pourrait investir son RMI dans la bourse mais non, il le garde pour lui le salaud ! Pardon ? Haaaaa oui bien sûr ! "Le RMI ne permet pas de vivre décemment" ! Mais c'est ce que des générations de pauvres ont tenté de vous faire croire ! Bien sûr qui le RMI permet de vivre correctement ! Comment pourrait-il en être autrement ? Le pauvre ne voyage pas (et dans quand il en a besoin, il fait du stop), et par pure avarice, il ne mange pas les cinq ou dix derniers jours du mois ! Le pire c'est qu'il ne manque pas de s'en vanter le saligaud ! Alors on est pauvre, soit disant, et on prend quand même le temps de prendre soin de sa ligne ? Bah
Le pauvre, quand il est divorcé, ne paie pas sa pension alimentaire (bah oui, il fait croire qu'il ne pouvait pas vivre avec juste son RMI), au détriment du bien être des immondes créatures bâtardes qu'il a pondu (appelé également "enfants"). Le pauvre n'achète pas de nouvelles voitures, souvent même, il n'en a pas, difficile de s'étonner que les grands groupes comme Renault ou Peugeot se voient obligés de licencier si personne n'achète de voiture, et le seul marché encore vierge, se sont les pauvres. Mais rien n'y fait. Le RMIste préférera voir des ouvriers perdre leurs emplois que de s'acheter une petite voiture grâce à un gentil crédit qu'il obtiendrait si facilement. Car le banquier, quoi qu'on en dise, aime le RMIste, pour la simple et bonne raison que le RMI est le contrat de (non)travail à durée indéterminée le plus long qui existe, et que son salaire reste incroyablement constant en dépit des réalités économiques dramatiques que notre pays connaît. Il pourrait même s'acheter une villa, histoire de décoincer la crise de l'immobilier, mais non, il préfère rester en location, et ne pas payer son loyer, point sur lequel je reviendrai un peu plus tard.
Le pauvre est souvent illettré, voir totalement analphabète, il n'a donc généralement aucune culture, ne s'intéresse pas au grands événements littéraires, ne lit pas, ne fréquente pas les musées, les cafés théâtres, donc on pourrait penser naïvement qu'il préfère le 7ème art, mais même pas, l'industrie cinématographique aussi est en crise ! Et qu'on ne me dise pas que c'est la qualité des films proposés qui est à mettre en doute, non. Hollywood, tout comme le cinéma français, nous offre des films d'exceptions, des bijoux d'une pureté remarquable, avec de vrais morceaux d'acteurs dedans. Le pauvre n'est pas un adepte de la soirée bar-cinéma-bon p'tit restau (et bar à nouveau en général), il préfère au tapage amicale l'attrait de la solitude dans une soirée type bar-bar-bar-bar-caniveau. Le pire c'est qu'en général, ce sombre individu fait mettre la note "sur son compte" au patron. C'est qu'il nous nargue l'enfoiré. "Sur son compte" ! Qu'il dit, avant de s'en aller pour s'écrouler comme une merde dix mètres plus loin la gueule dans sa propre dégueulure. Et vu le nombre de "comptes" qu'il ouvre dans les bistrots du coin, il est évident que des comptes dormant, il en a à la pelle le salopard !

Non qu'on ne me dise pas qu'on ne vit pas correctement avec un RMI ou au mieux, avec les assedics, car bien souvent, non content de ne rien faire de spécial de sa vie pour économiser, le pauvre à le culot de rogner sur son loyer, en ne le payant pas. Si ça, c'est pas honteux ! L'enfoiré vous dira toujours que "c'était pour nourrir les gosses", et qu'il n'avait "pas d'autre choix" mais excusez moi du peu, quand on voit les enfants de pauvres, on sait tout de suite qui de eux ou de nous survivraient en cas de retour des Allemands ou d'hiver nucléaire. C'est qu'ils sont bien gras les enculés, alors qu'ils suivent un régime amincissant à base de quelques maigres rations de féculents (En plus, les trois patates achetée chez ED pour leurs gosses dégénérés, faut pas délirer, ça n'a jamais fait le montant d'un loyer).Pour résumer, les pauvres ne sortent pas, ou très peu, ne voyagent pas, ne payent pas de loyer, ne mangent pas, ou peu, boivent à l'oeil, n'ont pas de voiture, ne consomme donc pas d'essence... Comment voulez vous qu'on ne leur en veuille pas ? Ils ne font rien pour aider les secteurs en crise. Et encore, que dire du monde de l'emploi ? Alors que les patrons se saignent aux quatre veines pour attirer par de nombreux privilèges une manne ingrate de travailleurs tant il reste d'emplois à pourvoir et si peu de gens qui veulent les occuper, que fait le pauvre, à votre avis ? Quelle profession exerce-t-il ? Rien. Le pauvre qui ne "peut pas vivre uniquement du chômage ou ru RMI", ne travaille pas.
Il y'a toujours un truc qui cloche et l'empêche de bosser :
Il est handicapé physique, il est idiot, il ne comprend pas notre langue, il n'est pas formé - souvent tout ça à la fois - il a des enfants à charge et même s'il travaille il n'aura pas les moyens de payer quelqu'un pour s'en occuper, il est alcoolique, il est dépressif (on se demande comment on peut déprimer quand on mène la belle vie...) le marche de l'emploi est saturé, et ainsi de suite; Et quand on lui dégotte un entretient (car les employés de l'ANPE sont des gens compétents qui ne lésinent pas sur les moyens pour aider ces gens là),  c'est à peine s'ils ont la décence d'y aller douchés. Et faut voir l'individu :
Futal troué vieux de dix ans au moins, tee-shirt frappé d'une marque de magasin d'alimentation (genre leclerc) ou d'une phrase hautement spirituelle du style " je suis à côté d'un con" (avec une flèche, s'il vous plait), baskets de sport usées qui sentent mauvais, cheveux graisseux noirs-gris ni coupés, ni même coiffés (infoutu d'aller se faire faire une petite teinture-shampoing-coupe-brushing par mois) laissant apparaître une calvitie naissante, pas rasé, avec une gueule de bois monstrueuse... Ce triste sire n'aura jamais la bonne idée de venir en costume de soie, histoire de faire bonne impression.

Il suffit, nous n'avons que trop supporté le poids de ce boulet qu'est le pauvre, qui refuse de partager avec les travailleurs, patrons et hommes d'état dans le besoin, ses revenus considérables, qu'il garde jalousement. Leur faire payer l'ISF serait juste, mais ce n'est pas suffisant. Le pauvre doit être déclaré ennemi d'état, il doit être spolié de ses biens, traqué et parqué comme une bête. Pourquoi ?
Parce que le pauvre est responsable de TOUT !

 

 

 


Mercredi 10 septembre 2008 à 21:27




Contrairement à ce qu'on vous a rabâché durant vos jeunes années pour donner un peu d'assurance aux larves naissantes que vous étiez (et que vous êtes toujours dans bien des cas), nous ne sommes pas égaux. Et oui, ça vous la coupe n'est-ce pas ? N'empêche que si vous aviez réfléchi ne serait que trente seconde à la portée de ces mots, vous auriez tout de suite remarqué que c'était un (pieu) mensonge. Si étant enfant vous aviez été l'égal des autres, ça se serait remarqué. Il n'y aurait pas de meilleur, de premier, et par conséquent, pas de dernier… quoi qu'être ce qu'on fait de plus nul dans le genre humain semble en mettre pas mal sur un pied d'égalité total, cela dit, il y aura, là encore, une farouche compétition pour savoir qui est le plus naze d'entre vous. C'est un fait, on vous l'a dit, on vous l'a bien enfoncé dans le crâne, mais c'est faux. D'ailleurs en général, les parents bien attentionnés d'un Kevin (c'est comme ça que j'appelle les sous formes de vie primitive sans grand-chose dans le cerveau et qui sont à la limite de la caricature qu'on se fait du trisomique) ne manquent jamais de lui rappeler que s'il est égal à n'importe qui sur cette terre, il lui faut admettre aussi que nous sommes tous différents. Donc faudrait se décider un jour, ou nous sommes tous différents,ou nous sommes tous égaux.


Ce mémo sur la différence (souvent accompagné d'échec scolaire, de malformation ou de débilisme profond somme toute banal chez n'importe qui) n'aura que pour but en général de sauver les meubles, d'atténuer le mensonge. « Tu sais mon petit, personne ne t'est supérieur, nous sommes tous égaux. » Puis soudain, l'adulte réalise sa connerie « Mais tu sais mon petit, nous sommes tous différent… » Comme pour le consoler en réalisant qu'à trop donner confiance à un individu, il tombera de haut le jour où il comprendra qu'il n'est qu'un sous être inutile sans plus d'intérêt qu'une bouse de vache déposée sur ce chemin boueux de campagne qui fut entre autre témoin de l'acte qui à conduit à sa création (Oui, comme je l'ai déjà expliqué ici, le paysan se vautrant dans la fange à un potentiel inégalable pour engendrer un bon Kevin).
Si par ailleurs, on n'éduquait pas certains d'entre nous comme de véritable machine façon entraînement à la Balboa (genre je te hurle dessus et te pousse à éclater tes limites), l'humanité, ça vaudrait pas grand yack. Les bases étant posé, j'affirme avec force que non, l'égalité, ça n'existe pas, tout du moins, pas encore. Le concept d'égalité est un concept émotif pondu par des larves pour se rassurer, et d'ailleurs, voyez le résultat. Avec ses conneries, une armée de couillons tentent de prendre en main leur avenir forts de la non-supériorité de leur prochain, et paradoxalement, boostés au complexe de différence, qui au lieu de pousser vers un aspect plus communautaire de l'existence, achève d'isoler totalement l'individu en lui promettant monts et merveilles. L'individu lambda, aux capacités plus que moyennes, à l'intelligence limitée, au physique pas ingrat pour autant mais presque, se prend à rêver. Il se met à espérer. Il pense naïvement que si d'autres que lui sont capable, alors il l'est aussi. Quand il existe quelque chose en dessous, un truc qui ne demande qu'à germer, des talents cachés comme on dit, ça vaut le coup de se donner à fond, mais que faire de tous ces cons sans la moindre spécificité qui ne font que nous encombrer ?

Pour reformer une belle et grande nation, il faut supprimer la notion d'égalité, en particulier l'égalité des chances, ce qui nous permettrait d'éradiquer la pauvreté et tous ces êtres qui portent dans leurs gênes les stigmates des tares héréditaires propre à un passé révolu (comme les hippies) Il est tant de revenir à l'uniformisation. Cet éclectisme n'a que trop duré. A tout permettre, on observe l'émergence du grotesque, du mauvais goût, de l'insondable stupidité dans cette course absurde à la recherche d'originalité. Ca ne peut plus durer. Il faut, pour commencer, instaurer un droit à la fécondité. On ne peut pas permettre à certains d'avoir des enfants. Imaginez le drame. Si on avait prôné ces mesures plus tôt, on serait déjà débarrassé des hippies ! Imaginez un peu ! Les hippies bordel ! Il faut interdire la reproduction aux pauvres ! Voilà, Monsieur le président, comment on combat la pauvreté par exemple ! C'est évident : Un pauvre + un pauvre = trois pauvres (voir plus si la portée est nombreuse). Je n'ai jamais vu une RMIste pondre un Rothschild.
Bon il l'est peut être devenu après et alors ? Un Rothschild d'origine modeste contre combien de pauvres qui deviennent pauvres ? Voyez les pays « émergents », qui pataugent quand même pas mal ! Chez eux, les pauvres font des pauvres, point barre.  L'individu doit savoir parfois s'effacer pour le bien être d'un groupe. Et cette solution magique s'applique à tout ! On fait passer des tests de Q.I, on questionne le couple sur ses revenus, sa situation géographique, et suivant certains standards on accorde le droit d'enfanter, ou alors on coupe des paires de couilles et on ligature à tour de bras !
Deuxième phase, même dans un environnement saint (c'est-à-dire deux parents de sexes opposés, hétérosexuels, mariés, catholique, blancs et aisés) il y'a parfois des ratés (Souvent même), et dans le doute, il suffirait de retirer les enfants à leurs parents, les élever suivant des principes strictes, de leur faire porter un uniforme, et les relâcher à la majorité. On formerait ainsi des groupes distincts dans différents domaines, qu'on prépareraient à une vie toute tracée ainsi qu'à la reproduction, pour que perdure leurs qualités (c‘est un peu comme ça qu‘on à créé le fonctionnaire, mais ça, c‘est un échec total). Ainsi coupé des influences externes, l'humain sera façonné à l'image de ce qui doit leur ressembler et les rassembler, nous créerions des classes distinctes, différentes entre elles, mais égales en leurs seins. Ainsi il serait plus pratique d'imaginer un monde où  nous sommes censés être différents et égaux à la fois.
Et encore une fois, ce n'est pas moi qui prône ce que vous pourriez qualifier d'eugéniste, de fasciste, mais c'est vous tous, avec vos dogmes contradictoires au possible, avec vos idées reçues aux quelles vous n'avez pas pensé cinq minutes avant de les établir comme paroles quasi-divines qu'il faut accepter comme le summum de la réflexion. Vous voulez l'égalité dans la différence et vice-versa ? je vous l'offre. Mais c'est bien parce que je suis du genre humaniste. Et venez pas me dire que l'Homme n'est pas prêt pour ça !



M'enfin putain quand même, entre nous, ça saute aux yeux que nous ne sommes pas égaux ! Regardez, vous et moi, cette relation dominant/dominé qu'on entretient…c'est vous qui avez besoin de moi, de votre dose. C'est vous qui me lisez, pas l'inverse.

 

Mardi 22 juillet 2008 à 23:08



Je sais ce que vous allez me dire. Moi même, j'ai toujours été de ceux qui ont clamé haut et fort qu'il est des sujets qu'on aborde pas sur un blog, pas sous prétexte qu'ils pourraient froisser, pas même sous prétexte qu'il s'agit de sujets si grave qu'il ne faut en faire mention, mais bien parce qu'il existe des sujets si terre à terre, si simplistes, qu'ils ne valent même pas le temps qu'on leur consacre. Et pourtant, si je franchis aujourd'hui une limite, c'est bien parce que c'est nécessaire. Une fois n'est pas coutume, alors que celui là même qui haranguais jadis qu'il n'y avait que les cons qui perdaient leur temps à regarder des émissions de Real T.V, pour en plus nous briser sympathiquement les testicules avec cette merde sur leurs blogs, celui là, mes amis, s'apprête à se fourvoyer sous vos yeux ébahis sentant l'anus. Cela dit n'allez pas vous faire des idées non plus, cet article ,n'aura pas pour unique thématique la télé dite réalité. Faut pas pousser. Mais mon sujet de réflexion du jour m'étant directement inspiré par, d'une part, mon expérience personnelle, et d'autre part, par l'émission "l'amour est dans le pré", je ne pouvais évidemment pas caché cet état de fait. Ceci étant dit.


(La consanguinité, ce tueur silencieux)
 
Avez vous jamais dans votre vie croisé un paysan ? Car franchement, ça vaut le détour. Pour avoir passé mon enfance dans un trou paumé du fin fond de la lorraine où l'agriculteur moyen ressemble plus à ses vaches qu'autre chose, je puis vous dire sans exagération que c'est un spectacle qui éveille curiosité, peur, fascination et parfois, parfois, un soupçon d'une haine tintée d'une once  d'eugénisme.
Loin de moi l'envie de réutiliser les clichés les plus gros, mais est-ce ma faute si, à force de passer son temps les bottes dans la boue à nourrir des animaux avec un Q.I sensiblement aussi élevé que le sien, le paysan est une caricature à lui seul ? Et est-ce ma faute, si la télé (en particulier ce genre d'émission) s'acharne bien évidement à nous montrer nos semblables sous leur jour leu plus hideux et le plus ridicule ?
Les clichés rassurent ceux qui s'en servent c'est un fait, mais surtout, ils amusent. Je reste persuadé que le but premier de cet fanfaronnade de bouseux courant dans les champs dans l'espoir de nous pondre des petits merdeux (qu'on espère stérile d'un côté, pour le bien de l'humanité) est bien entendu de nous faire marrer devant la bêtise étalée de la sorte, sans complexe. On se gausse, de leur manque flagrant d'éloquence (dire qu'ils parlent français et qu'on doit quand même se taper des sous titres, c'est quand même magnifique), on rit, de cet pèquenots incultes votant certainement Le Pen pour éviter à la France le déclin au quel ils pensent ne pas contribuer, rejetant la faute sur la crétinisation de ces petits couillons de banlieues (qui finalement en terme de vocabulaire n'ont rien à envier à la "douce France").
Cela dit, je trouve le concept de l'émission intéressant, sortit de l'étui pénien  dans lequel elle enferme définitivement ces pauvres bougres en les ridiculisant (quoi qu'ils n'ont pas besoin d'aide pour ça) au point qu'on ouvrirai bien les vannes de zyklon B.


(La zoophilie, pratique courante dans les milieux ruraux. On peut voir dans cette pratique sexuelle étrange une manifestation violente de la solitude propre aux paysans)

Oui oui, intéressant, c'est bien le mot que j'ai employé. Il faut bien se rendre à l'évidence. Qui, sinon des êtres génétiquement aptes à effectuer des tâches sans intérêts, fatigantes et rébarbatives se taperont ce genre de boulot ingrat, dont, c'est triste à dire, nous avons tous besoin (jusqu'à ce qu'on automatise suffisamment la profession, n'en déplaise aux hippies de tous poils). Les campagnes se dépeuplent, il appartient donc à un gouvernement compétent (comme celui que je propose de mettre en place depuis un moment quand même) de prendre les rennes de ce projet d'envergure : Sélectionner des hommes et des femmes avec de faibles Q.I, aux  physiques ingrats, et les lâcher dans nos cambrousses où ils pourront s'ébattre à même le sol afin de repeupler ces régions où seule une espèce en voie d'extinction comme le paysan est apte à survivre.
Il faut rendre à césar ce qui appartient à césar, car qui, qui (je pose la question sur un ton dramatique histoire de rajouter un peu d'émotion à tout ça) a osé lutter contre la solitude des Hommes des champs ? Qui se fait l'ennemi de la consanguinité ? Qui aujourd'hui, arrache nos compagnes à la main mise de la zoophilie et de l'inceste ? Équipes de production d'M6 trop longtemps décriées pour la qualité douteuse de ses produits, je vous adresse en ce jour ma plus profonde admiration. Grâce à vous, des milliers d'hommes et de femmes vont se voir tiré du marasme nauséabond de la solitude pour être catapulté dans autre marasme nauséabond, mais un marasme béat, sécurisant, douillet et crasseux comme ils aiment. Et ce sera merveilleux. L'exode rural, mais dans le bon sens. Pour un monde meilleur.

Et qu'on ne vienne pas me dire que j'exagère, pour une fois que je repompe un concept exploité tel quel par la télévision…



 

Samedi 12 juillet 2008 à 1:14



Ce n'est un secret pour personne, il existe sur cette belle nappe blanche qu'est la France, un sombre tâche informe marquée du sceau de la différence. Il existe un problème, que personne ne s'attache à résoudre, sans langue de bois, sans masquer le dégoût et la haine que ces individus nous inspire. Il existe parmi nous, une population qui n'obéit ni à nos codes, ni à nos règles. Elle est facilement reconnaissable puisqu'elle ne manque pas une occasion de nous rappeler qu'elle existe, ne serait-ce uniquement par le fait qu'elle peut circuler librement au risque de souiller notre vue meurtrie par le spectacle navrant qu'elle offre sans que personne ne l‘en empêche. Vous savez de qui je veux parler. Je veux parler de celles et ceux qui n'ont que trop fait régner leur dictat par la force du nombre. Je veux parler de ces chantres de l'immobilisme. Oui vous ne vous trompez pas, aujourd'hui, quelqu'un  ose en parler. Car il suffit, d'avoir à redouter le futur et de subir la loi d'une minorité de racailles et de crapules. A moins que vous ne viviez en ermite et donc, que vous n'ayez jamais rencontré ce genre d'individus, vous aussi, vous ne supportez plus de les voir, flânant toute la sainte journée à ne rien faire alors que vous vous crevez le cul toute la journée au boulot. Ha je sens monter en vous cette légitime colère.

Toute la journée, nous pouvons les croiser, déambulant sans but aucun, arpentant les centres-villes dont la hausse salvatrice des loyers les a chassé, souvent en bande, bloquant votre passage et feignant de vous ignorez avant de vous interpeller de façon agressive lorsque vous  faites la moindre remarque. Il suffit, de les voir constamment chercher querelle. Comme la doctrine populaire le précise, lorsqu'ils sont seuls, et cela se vérifie, en particulier s'ils ont une faveur à vous demander, il retrouvent l'usage correct de la langue de Molière (je dis Molière parce que l‘usage le veut, vu que pour ma part, l'œuvre du bougre est une sombre merde sans intérêt), et parfois même, ils se montrent courtois, ou sans aller jusque la, simplement polis. Car parlons en de leur langage ! Ce verbiage incompréhensible, formé d'expression étrange et d'unités de mesure monétaire inconnues, signe de leur implication dans toutes sortes de trafics louches. Parlons en, de notre belle langue martyrisée par ces sauvages qui semblent mâcher un chewing-gum lorsqu'ils communiquent. Ha, elle est belle, la France. Et tout en eux prête à la mise à l'écart. Je ne mentionnerai que trop brièvement une culture musicale faisant totalement abstraction de la musicalité ou de l'originalité, elle est si obscure que je ne pourrais en parler.
Que dire de leur codes vestimentaires ridicules, ces couleurs mal assorties, ces matières textiles laides au possible ou ces couvre-chefs minables ? Et encore on en demande pas beaucoup, juste de quoi ne pas nous agresser la cornée, et si possible le nez, avec ces parfums atroces dans lesquels on jurerait qu'ils se trempent à la manière des rois pour ne pas avoir à se laver. Peut être que là d'où ils viennent, on apprend à ne pas se laver… Éducation ou pas, la plus part d'entre eux puent la mort, et ça aussi, dans une société telle que la notre, c'est un problème. Et après ça on vient nous pleurer dans les miches parce qu'on ne trouve pas sa place ? C'est proprement hallucinant.
Je mentionnais avec délicatesse un peu plus haut leur éducation, car il apparaît évident qu'elle est aussi différente de la notre que eux sont différents de nous. Sans m'avancer, elle semble dater d'un autre âge, tant leur attitude est aux antipodes de la façon que nous avons d'agir. Ca parait insensé, mais on jurerait qu'il ne devrait en avoir que pour eux, et ils n'en ont jamais assez. C'est quand même un comble !
 
Parce qu'évidemment, ils oublient un peu souvent qu'ils nous doivent tout, et qu'ils vivent avant tout au crochet de cette société à laquelle ils ont renoncé à contribuer il y'a bien longtemps . Alors je m'emporte peut être, certains d'entre eux ont vécu des choses marquantes, certains ont même connu la guerre et la misère, et il ne faut peut être pas généraliser, n'empêche qu'ils sont les premiers à faire dans la généralité dès qu'on fait quelque chose qui ne leur plaît pas. Dès qu'il existe un problème d'individu, ils en font un problème général, un phénomène d'une société ségrégationniste comme s'ils étaient la cible d'un complot, comme si la France entière leur en voulait ! Ils ne manquent d'ailleurs pas une occasion de jeter l'opprobre sur un gouvernement compétent qui n'est somme toute pas responsable de leur propre déchéance.
Moi je ne les supporte plus, j'en peux plus de les voir traîner là où ils n'ont rien à faire, empiéter sur notre espace vital, en compagnie de leurs semblables, ou bien souvent, en compagnie de chiens hideux et inutiles, souvent non harnachés et non muselés en plus ! Et ils ont le culot de dire, lorsqu'un mioche s'approche de piège à doigts, que cet adorable merde à quatre patte « n'a jamais mordu personne » et « qu'il est pourtant si gentil » lorsqu'ils s'aperçoivent de l'inquiétude de la mère tirant son enfant du bras dans la direction opposée au canidé…
Et là, mais je ne vous apprendrait rien, où ils se conduisent le plus mal, c'est bien dans les transports en commun ! Ils arrivent, en bande (mais je crois l'avoir assez précisé), aux heures de pointes (comme s'ils avaient quelque chose d'important à faire), s'installent à l'arrache, n'importe comment, n'importe où, occupant parfois deux place (une pour l'individu, l'autre pour ses effets personnel) sans se soucier de savoir si vous n'aimeriez pas vous asseoir vous aussi. Et le ballet de leur verbiage incompréhensible et plaintif, de leurs goûts vestimentaires de merde et de leurs odeurs vomitives vous achève en cet espace clos, et vous laisse impuissant, citoyen désœuvré et solitaire face à ceux pour qui nous fûmes toujours bienveillants, et qui aujourd'hui nous crachent à la gueule sous prétexte qu'on les parque entre eux dans des ghettos souvent insalubres où règne la violence, la peur et la solitude.

Il suffit de culpabiliser, exterminons les ! Oui, vous m'avez bien entendu ! Exterminons les vieux !
Comment ? Oui, j'ai bien dit les vieux. Pourquoi vous me demandez ça ? 


De qui diable pensiez vous que je parlais ?
 
 

Jeudi 26 juin 2008 à 9:28


[Edit] Illustration de l'article achevée.
 

Voyez vous, il y'a peu, alors que tout mon système comportemental semblait indiquer que ça n'arriverait jamais, j'ai découvert que moi aussi, il y'avait en ce bas monde une cause qui me touchait. Rien ne me rattachait jusqu'à présent à mes semblables, plus particulièrement, je suis de ceux pour qui il n'est de cause à défendre. C'est ainsi, je faisais parti de ceux que rien ne touche. Je  ne milite pas pour des droits liés à une orientation sexuelle considérée encore parfois comme déviante (je parle juste des relations entre adultes consentants…), ni pour l'intégration d'une ethnie à laquelle j'appartiendrai de par mes origines, ni pour les droits d'un peuple à l'autre bout de la Terre qui crève sous le joug de l'oppresseur, et encore moins pour les animaux que je déteste encore plus que l'Homme car on en trouve toujours pour les défendre puisqu'ils ne peuvent le faire eux mêmes (on a brisé mon rêve d'enfant, je voulais devenir matraqueur de phoques ).
 


 

Bref rien au monde ne me prédestinait à me réveiller un beau matin, et comprendre que j'avais un rôle à jouer, rien qu'un tout petit rôle, dans un grand combat, comme tous ceux que j'ai jusqu'ici raillé pour leurs convictions absurdes. D'ailleurs pas plus tard qu'hier, abordé par une militante crasseuse et buccalement percée de la WWF arborant le célèbre sigle sur son tee-shirt vert batracien qui me demandait (la fille, pas le tee-shirt) cinq minutes de mon temps si précieux pour me parler de je ne sais quoi, j'y allais de mon sarcastique « je vous arrête tout de suite, je soutiens activement le massacre d'espèce protégée ». Oui je sais, je radote, mais on ne se refait pas, ça me fait toujours autant marrer.
Donc jusqu'à hier encore, je faisais parti de ces gens sans convictions profondes, sans combat. Il est vrai que, hormis l'idée que vous pouvez vous faire de moi à travers ces lignes, il n'y a pas grand-chose qui transpire de ma personne (peut être mes aisselles, il fait si chaud en ce moment). Qui suis-je, au fond ? C'est pourtant très simple. Je suis un jeune homme de 23 ans, d'origine caucasienne (teutonne pour être précis)qui mène une existence somme toute normale.

Je suis un blanc, athée, de bord politique indéfini et hétérosexuel, et ça la tout le drame. Je suis d'une banalité affligeante tout compte fait. Les gens comme moi ne se rendent pas dans un lieu saints toutes les semaines, convaincu de l'existence de « quelque chose ». Les gens comme moi ne sont pas contrôlés régulièrement par la police, on ne fait pas attention à nous, on ne nous tabasse pas, et quand ça arrive, personne ne manifeste en grande pompe pour ça. Ces enculés d'S.O.S racisme n'ont jamais fait quoi que ce soit pour mes droits ! Ordures ! D'ailleurs les droits, l'intégration tout ça, je n'ai même pas à me battre pour puisqu‘elle est innée. C'est d'une morosité accablante. Mes semblables et moi n'organisons pas de grandes parades avec musique, défilés, et chars (enfin plus depuis les années trente) pour signifier notre bord sexuel. Nous ne faisons pas d'hétéro-pride pour scander que nous, nous ne pétons pas des rondelles, mais que nous fouraillons bestialement de jolies minous, de façon toute traditionnelle, et sans offense pour les désanusseurs joviaux, de façon « naturelle ». Mais justement, c'est cette norme qui nous fait défaut. Nous sommes tellement conformiste, jusque dans le choix de nos ébats. Nous ne sommes même pas bi, pensez vous ! Nous sommes de banals culs blancs hétéros n'ayant plus foi en rien. Quelle drame. Nous ne sommes pas discriminés à l'emploi, nous avons les droits inhérents à notre naissance, dans un beau pays civilisé. Nous ne sommes même pas réduits à l'esclavage ou reconnaissables à vue d'œil. Nous ne portons pas de symbole ou de vêtement qui trahirait notre origine et qui serait un moyen pour toute personne nous haïssant de nous reconnaître et de nous éclater proprement la gueule avant de nous jeter dans un canal. Si encore, nous étions nés dans un pays en crise, où la violence fait des hommes des frères face à la puissance meurtrière et aveugle des puissants de ce monde, mais même pas ! On ne nous découpe pas à la machette au Darfour, nous ! Quel pays souffrirait pour nous, nous soutiendrait ? Nous ne mourrons ni de faim ni de soif, nous sommes les acteurs de la mondialisation et du libéralisme, pas ses victimes. Les membres de U2 organiseraient-ils un concert ultra-planétaire pour nous ? (D'un autre côté c'est pas plus mal en fin de compte, parce que U2 c'est quand même de la belle merde)

Il n'y a rien à faire, je suis né dans un pays civilisé, relativement stable, sans réelle difficulté à m'intégrer, comme tant d'autres. Et là où j'avais une petite chance d'être une dernière fois la proie d'un système impitoyable qui ne reconnaît de valeur à l'individu que dans le travail, et bien j'ai raté le coche. J'ai un emploi. Je ne suis même pas foutu d'être sans emploi, chômeur en fin de droit, RMIste même ! Je n'ai même pas la chance d'être décrié comme un profiteur de l'état, comme une feignasse qui vit du labeur de cette France qui se lève tôt ! Quelle infamie ! Quelle désarroi ! Et le comble de l'horreur, pour quelqu'un dans ma situation, c'est que je suis bien né français ! Je suis en règle ! Moi, on ne vint pas me cueillir à la sortie des préfectures pour me jeter dans un centre de rétention avant de me renvoyer dans un pays merdique ! Non, quelle idée ! J'ai des papiers en règles moi, putain de merde ! Mais vous croyez que c'est marrant vous, comme situation ! Je risque rien à me balader dans la rue ! Mon travail est déclaré, et je suis payé partiellement lorsque je suis en arrêt maladie ! La sécu s'occupe de moi ! Mais c'est abominable…
Et voilà, sur le coup, je me dis que la vie est vraiment merdique quand on a pas ce petit truc qui fait que les autres en chient comme des merdes, mais qui ont quelque chose à gagner et à prouver.  Voilà mon drame, notre drame, nous sommes des médiocres. Aussi j'envie ces gays qui se font tabasser et qu‘on discrimine, ces juifs qui se font casser la gueule, ces étrangers qu'on expulse, ces sans-papiers qu'on exploite, ces croyants qu'on méprise ou que l'on craint, ces travailleurs qu'on rechigne à employer, ces pauvres qu'on fustige, ces vieux qu'on saigne aux quatre veines, ces peuples de par le monde qu'on extermine, qu'on affame. Bref, j'envie tous ces enfoirés qui ont cette particularité qui fait toute leur différence et qui fait qu'on se bat pour eux, qu'on les soutient, et qui eux-mêmes trouvent la force de se montrer au grand jour pour exister, alors qu'on fait tout pour retarder l'inévitable échéance où on les acceptera pour ce qu'ils sont, où ils s'intégreront.

Tristement et ironiquement, ce jour maudit signera la fin de leu combat, de ce long périple, où l'on élargira la norme pour ne plus avoir à les remarquer.

A moins que d'ici là, on ne finisse par discriminer ceux qui ne rencontrent pas tous les obstacles inhérents à l'affichage volontaire ou non d'une différence notable, ce que j'espère en un sens. Car si ces pauvres connards n'ont pas réfléchi une seconde au drame que c'est d'être « normal », moi j'affirme avec force que j'attends impatiemment le jour où je pourrais afficher mon exceptionnel banalité et qu'on me regardera de travers, qu'on me lapidera, peut être même qu'on voudra me casser la gueule. Ainsi je pourrais enfin lutter pour mes droits, car nous serons alors différents de ces gens qui vivent leur différence comme un fardeau parce que les gens normaux conservent jalousement ce privilège qu'est la normalité (ou ce qu'on établie en tant que norme) comme des idiots alors qu'il s'agit de la clef du salut. Nous deviendront comme eux, car accorder les même droits que nous à tous ces enfoirés, accorder tout ce que demande les étrangers, les gays, les pauvres, les travailleurs etc, c'est leur accorder un privilège, et du coup, nous qui sommes normaux et n'avons rien à demander, nous serons immanquablement discriminés, puisque nous, ce qu'ils demandent, nous l'avions déjà. On inversera la tendance. Ce sera merveilleux.

 

Raaaaaah comme je vous hais, bande d'enculés d'anormaux.

 


 

Dimanche 22 juin 2008 à 18:41



Incroyable ! Inimaginable ! Inouï même ! Il y'a quelques semaines, voir encore un mois maximum, on ne cessait de nous les briser avec le vilain régime chinois qui opprime de pauvres moines dans des montagnes à la con qui ne trouvent grâce aux yeux de quelques amateurs d'alpinisme qui espèrent bien crever la haut pour que leurs noms passent à la postérité (et que leur corps restent dans la glace, histoire d'avoir une sépulture des plus digne pour un connard qui a passé sa vie à grimper sur des trucs…). Bref, on nous saoulait, chaque jour, sur le sort de ces bonzes (comment peut on faire confiance à des chauves), tout ça parce que notre presse s'était prise d'un engouement tout particulier pour  ce sujet, soudainement, en nous rappelant subtilement que cette situation dure depuis 60 ans et que personne ne fait rien, oubliant que eux les premiers n'ont pas levé le petit doigt pour faire ce qui était pourtant leur boulot, et c'est pourtant peu, c'est à dire informer les masses grouillantes s'ébattant dans leur propre ignorance. Donc en définitif, voilà soixante ans que le sport national chinois, ce serait l'oppression, et qu'on en aurait que vaguement soufflé l'idée jusque là, pour se réveiller brusquement parce qu'une saloperie de flamme olympique passe par chez nous ? Accessoirement, c'est vite retombé cette soudaine prise de conscience populaire pour le Tibet, chacun est vite retourné à des préoccupations de son niveau (pouvoir d'achat, manifestation, syndicalisme, préparatif des vacances parce que la lutte pour ses droits, ça doit pas nous gâcher l'été etc…)



(regardez comme il est heureux le moine tibétain, car il se sait protégé par les autorités chinoises contre les vilains manifestants qui cassent tout.)

Voilà donc soixante ans qu'on chierait sur les droits de l'Homme en ces belles contrées, et que sous prétexte qu'on refile un événement sportif qui est plus significatif  pour l'économie d'un pays que le symbolisme niais qui l'accompagne et selon lequel nous sommes tous frères et d'autres conneries pour hippies attardés, on se réveillerait. C'est énorme. Voilà qu'on se bouge (bien que cela reste dérisoire), voilà qu'on agit, en France, où d'habitude on se contente de gueuler un peu en déployant des banderoles, véritables hymnes à l'inintellectualisme et la sous culture, pour se jeter sur de malheureux bridés qui eux, si ça se trouve, n'ont jamais vu un Tibétain de leur existence. D'ailleurs, à en croire la sagesse populaire de ces mêmes couillons partis en guerre sur un sol où l'on peut s'exprimer sans qu'on se fasse écraser par un char, le peuple chinois est désinformé, d'où l'incompréhension de l'insulte qui leur est faite… Donc c'est pas leur faute, mais on va leur chier dans les bottes quand même, pour un monde meilleur. Mon cul. Génocide. Le mot est lancé.
On massacre le peuple tibétain. On génocide allègrement sous l'œil borgne des nations du monde entier qui se réveille au nom de quoi ? De l'olympisme…
C'est pas tant le fait qu'on torture, qu'on tue et qu'on envoie en taule de pauvres types qui décident de se rebeller un peu qui révolte l'opinion mondiale, non, c'est qu'on crache vite fait sur les valeurs d'une compétition sportive. Bref, crachez soixante ans sur les droits de l'Homme, on ne vous dira rien, mais trahissez ouvertement les valeurs de J.O, et là, vous allez voir. Bon, nos athlètes iront quand même, pour un monde meilleur ok, mais faut pas pousser, de la même manière que nos journalistes et nos chaînes de télé se sont pris d'une passion soudaine pour l'intégrité journalistique vont couvrir l ‘événement, de cette manière que toi, pauvre connard allant braver du C.R.S pour lutter pour les droits d'un peuple dont tu as découvert les souffrances il y‘a deux mois à peine, tu regarderas ces retransmissions, en t'indignant du fait qu'on soit incapable de boycotter aux niveaux que j'ai précédemment cité. D'ailleurs, dans six mois, pour l'anniversaire de ton morveux bavant partout, tu lui achèteras une merde bon marché estampillé « made in china », dont les finissions minutieuses auront été réalisés par les petits doigts boudinés d'un bridé à peine plus âgé que ta progéniture sans que ça pose un véritable problème de conscience.


(Manifestation pro-chinoise de moines bouddhistes tibétains : regardez moi ces mines réjouies et ces sourires francs et honnêtes !)

Mais moi, voyez vous, contrairement à la majeure partie d'entre vous, je ne suis pas un crétin. Je reste profondément dans ma logique de français qui, il y'a une centaine d'années à peine, tabassait du curé pour faire triompher le modèle démocratique et trancher net avec la religion, une bonne fois pour toute. Je suis de ces français qui refusent en bloc la religion, quitte à dézinguer de la soutane et de la nonne, pour que jamais, notre conduite nous soit dictée par des imbéciles incompétents plus préoccupés par l'argent qui rentre dans les caisses que par le bonheur de l'individu. Hem hem.
Je suis de ces français ouvert à la pratique discrète du culte, tant qu'elle ne déborde pas du cadre de sa mosquée, voir même de son pays tant qu'à faire. Oui, je suis de ces gens intolérants envers la religion (pas ceux qui la pratiquent, juste le concept lobotomique qui vise à abrutir les gens et leur faire faire n'importe quoi). Je suis donc, en toute logique, de ces français qui ne comprennent pas pourquoi on devrait faire confiance  à des moines tibétains qui jurent devant un gros bouddha qu'on les maltraite. Depuis quand accorde-t-on crédit à ce qui sort de la bouche d'un religieux ? Depuis quand les faits ont-ils leur place chez les premiers castrateurs de la vérité et de la liberté ?
Alors d'accord, il n'y a pas que des moines au Tibet, n'empêche que leur figure emblématique est un chef religieux.  Hahaha ! On ne me la fait pas à moi !
Et puis excusez moi du peu, mais si en soixante ans, les chinois n'ont pas encore éradiqué les Tibétains, ils ne sont vraiment pas doués où ils n'y mettent pas vraiment les moyens. C'est vrai merde, c'est quand même pas difficile de massacrer tout un peuple, d'autant plus quand il est trop con et trop pauvre pour prendre la fuite.

Et puis que voulez vous, à force de voir les communistes français, j'ai du mal à croire qu'un régime dirigé par ce genre de personne puisse être si dangereux qu'on le dit (c'est rigolo un communiste parce que c'est un peu autiste sur les bords). En plus, un régime politique qui à la décence et l'intelligence de dialoguer avec les étudiants en leur renvoyant des chars pour leur rouler dessus, un régime qui a permis aux enfants de découvrir les joies du travail, qui permet aux employeurs occidentaux de réaliser leur rêve, en faisant travailler pour une misère des gens qui ne la ramènent pas malgré des conditions de travail désastreuses… Excusez moi, je verse une larme d'émotion. Bref, un pays si riche de diversité, si prompt à régler les conflits (que nos gouvernements en prennent de la graine bordel, l'efficacité asiatique n'est plus à prouver), un pays où tout est possible, ne peut pas être si terrible et mauvais qu'on le dit. Les tibétains, comme tous ces peuples qu'on malmène un petit peu pour diverses raisons, en rajoutent certainement un peu. Un régime populaire (pour ne pas dire communiste) ne peut pas être si mauvais, et je suis sûr que pour une fois, pour une petite fois, ces amibes décérébrées d'extrême gauche qui peuplent ma tranche d'âge et ma génération ne me contrediront pas.



N-D : Les photos de cet article furent gentiment prêtées par le gouvernement chinois avec l'assurance qu'aucune retouche n'a été pratiquée sur ces clichés révélateurs de la bonne entente qui règne entre le Tibet et la République Populaire de Chine. La preuve de leur bonne foi n'est donc plus à faire.


 

Lundi 16 juin 2008 à 19:48


...Ou comment faire croire qu'on peut faire la guerre proprement !


Avant de vous quitter pour un monde meilleur où la morphine coule à flots comme je l‘expliquait dans l‘article précédent, j'eusse vent de cette merveilleuse idée : Une centaine de pays hippifiés (exit donc la Chine et les Etats-Unis, Dieu bénisse ces dictatures) ont ratifié un traité (un de plus avec lequel je ne sais combien de pays pourront se torcher le cul, celui des droits de l'Homme commençant sérieusement à coller aux doigts) qui vise à interdire la fabrication et donc (logique) l'utilisation des bombes à sous munitions.


(Si vous ne voyez pas de quoi je parle, cliquez sur l'image et bouffez encore du wikimachin)

Je vous passe volontiers le côté très hypocrite de la démarche puisque ce n'est pas en se débarrassant des BASM ( BASM = bombe à sous munition, retenez l'abréviation bande de raclures) qu'on fera de la guerre quelque chose de propre et d'efficace où comme dans la logique de Sun Tsu, il est préférable de ne pas zigouiller de civils et de s'atteler à prendre les bâtiments importants sans verser de sang en vu de conquérir efficacement. A la guerre, y'a des chtis enfants qui se retrouve à jouer à la marelle sur les rotules, des femmes qui découvrent les joies de l'avortement façon couteau de Rambo dans le ventre, des fœtus tout frais qui serve de ballon de foot a des barbares, et des hommes qui sont amputés de leurs testicouilles parce qu'il manquait des boules pour jouer à la pétanque (c'est que l'occupation, comme son nom ne l'indique pas, c'est que ça n'occupe pas assez parfois).
  On va donc pas nous faire gober qu'interdire juste les BASM, ça va rendre le quotidien des civiles durant la guerre plus agréable, ce qui est faux, sinon on interdirait tout de suite toutes les armes, les guerres, Fogiel, et on deviendrait tous des hippies baisant à même le sol dans notre vomi; et rien que pour que nous ne glissions pas sur cette pente dangereuse, je suis d'avis pour qu'on laisse nos militaires avisés mutiler des populations civiles avec leurs gros joujous, parce que de toute façon, pour l'instant, ça n'arrive qu'aux autres.


Bien sûr, on va vous jeter à la figure que les BASM sont PARTICULIEREMENT dangereuses pour les populations civiles, trop même, parce que c'est pas très précis au final, ces petites merveilles. Admirez un peu la mauvaise fois de ces bitniks : Tout le monde sait pertinemment que les bombes, qu'elles soient à sous munitions ou non, touchent toujours le sol, alors si ça, ce n'est pas de la précision ma p'tite dame, qu'Est-ce qu'il vous faut ? Après s'il y'a des cons qui préfèrent continuer à vivre dans un pays en guerre plutôt que de se barrer quand ils en avaient l'occasion, ils n'ont qu'a pas rester entre le sol et les bombes au lieu de nous faire chier pour un bras ou deux d'arrachés. En plus, je suis sur qu'il le font exprès, tout ça pou avoir une pension d'invalidité ! Tous des faignasses !
Ensuite, si vous n'étiez pas déjà en train de mouiller votre globe oculaire avec un liquide salé, on vous sort l'argument massue, qui prétend que certaines BASM n'explosent pas, gisent au sol, et  parfois, les enfants les prennent pour des jouets, et malheureusement pour la bombe qui n'aura pas le luxe de faire exploser une forme de vie
 plus intelligente, elle va péter à la gueule d'un sale morveux.
Alors d'abord, le problème c'était le fait qu'elle explosait un peu partout à l'arrache, et maintenant le problème c'est qu'elle n'explose plus, sauf, occasionnellement, à la gueule d'un marmot ? Faudrait arrêter de se foutre de la gueule du monde non ! Si ça continue de gueuler pour un oui pour un non, on en fera plus des bombes ! Bordel ! Et elles feront comment les nations pour se foutre sur la gueule ? Elles joueront ça au monopoly ? Non ou mieux, y'aura la paix dans sur Terre, l'économie s'écroulera parce qu'on ne fabriquera plus et qu'on ne vendra plus d'armes, on sera tous pauvres, et y'a ben un pays moins con que les autres qu'aura garder du stock et qui dominera le monde ! C'est ça que vous voulez ?

Bon revenons aux BASM. Donc admettons : La bombe est larguée d'un avion US dans le désert d'Irak (j'prends un exemple au pif, si je dis que la bombe atterrit dans votre jardin en banlieue parisienne, je risque pas de vous convaincre) elle touche le sol, sans avoir explosée. Ok. Là, au milieu d'un pays à la con, ravagé par la guerre, y'a trois mioches qui se pointent : Déjà c'est un miracle qu'ils soient arrivé là sans se prendre une balle d'un G.I ou sans se faire écraser par une jeep, sans compter les attentats suicides dont-ils auraient pu être victimes ou auxquels leurs familles auraient pu les pousser à prendre part. Donc ils arrivent sans encombre, dans un pays ou ça tire dans tous les sens, où ça pète de partout, tranquillement. Ça me parait gros mais d'accord. Pourquoi pas. Bref, ils tombent sur la BASM, et là, alors qu'ils voient ce genre d'engin péter toute la journée, que c'est le même genre de truc hyper pas précis que le papa des trois couillons qui a perdu deux bras et une jambes grâce à cette merveille technologique leur a dit de surtout pas toucher, qu'est-ce qu'ils font ?  Je vous le donne en mille : Ils jouent avec...
Excusez moi, mais y'a-t-il UNE personne qui me contredira si je dis que sur le coup là, ils méritent bien que ça leur explose en pleine gueule et de crever parce qu'être con à ce point là, ça mérite la mort ou la mutilation… De toute façon si c'est pas comme ça, ils mourront autrement, de faim bien souvent. Alors l'un dans l'autre, c'est pas en supprimant les BASM qu'on va prolonger l'espérance de vie déjà bien basse des populations civiles en temps de guerre.

(Les BASM fleurissent à n'importe quel moment de l'année et ont trouvé, ici en Afghanistan, un sol fertile pour y fonder une famille et mutiler des gens)

Faut arrêter l'hypocrisie un peu. Et puis personnellement, la BASM, ça me fait quand même vachement moins flipper que la bombe atomique. Parce que même si on largue toutes les BASM du monde, ça risque pas de faire péter la Terre, par contre, le jour où un barge va s'amuser à tapoter un peu trop fort le bouton parce que d'habitude ça le fait bander, j'donne pas chère de l'espérance de vie de la planète. Faudrait peut être commencer par ça non ? Désarmer, ok, pourquoi pas, même si je trouve ça absurde parce que la violence c'est bien ça fait de beau reportage du  journal 20heures quand je mange, et moi les gamins qui saigne partout au milieu des bâtiments en flamme ça me met en appétit. Désarmer, mais pourquoi pas commencer par le truc qui peut atteindre tout le monde (et donc, même moi, surtout moi en fait, vous je m'en tape) plutôt que s'attaquer à une petite arme de merde qui n'a jamais fait de mal qu'aux peuples les plus pauvres du monde et/ou géographiquement très éloignés de l'endroit où je me trouve. Franchement les BASM, ça m'empêchait pas de dormir, vu que c'est pas moi qui les prend sur la gueule.
 

 

Samedi 14 juin 2008 à 16:50





Alors c'est comme ça ? Je ne sais pas par quel moyen, je ne sais pas qui, mais une chose est certaine, ça n'en restera pas là ! Alors on meurt bien gentiment, quoi que symboliquement en fait, histoire de clore ça avec panache, avec élégance et style (des choses qui vous sont étrangères, amis invertébrés, je sais, mais je n'y suis pour rien) et voilà qu'il faut remettre le couvert à nouveau. Bah d'un certain côté, je pense que mon corps physique lui-même m'a poussé à la déchéance, martyrisé par le manque de sa dose de haine quotidienne, rendez vous compte. A l'instar du héros de la série éponyme, Malcolm, qui se tape un ulcère à force de gentillesse obligée, voilà que je me fais un beau pneumothorax (Si tu ne sais pas ce que c'est, jeune larve, wikipedia est ton ami) à force de ne plus cracher sur tout ce qui bouge ma verve acide comme la cyprine d'une pute sur le retour des bois de Boulogne qui mouille sur tout ce qui paye. Et là c'est le coup de grâce.

Déjà que j'avais senti quelques temps auparavant, les tentatives désespérées de quelques forces mystérieuses qui m'envoyaient des CGTistes vociférant jusque dans mes rêves, me sommant que l'heure était trop grave pour dormir, pour certainement me ramener dans le droit chemin de la haine du peuple en me réveillant à trois heures du matin. Imaginez, un dictateur en herbe, maladif au simple contact crasseux d'une bande de zombies vaguement humains sentant la mort et la déchéance, cloué dans un lit, des tubes vous rentrant dans divers orifices créés spécialement pour l'occasion (que les mauvaises langues ne se réjouissent pas trop non plus, pour ce genre d'occasion, on ne vous met rien dans le  cul), et comble de tout, à qui on ne sert que trois repas par jour, infect, comme chacun le sait. L'angoisse pure.

 

Je puis vous témoigner d'une chose, c'est que je n'étais pas pour l'euthanasie il y a encore peu de temps, car je considère qu'il est plus louable et plus amusant de laisser vainement souffrir quelqu'un pour le voire se tortiller comme un ver plutôt que de lui donner le repos (ça permet d'engager des paris sur la durée de son calvaire), mais depuis que j'ai goûté à cette tambouille infâme qu'on ose appeler repas et qu‘on vous sert à l‘hosto, je ne vois plus de la même manière cette humanité fébrile parquée en masse avec pour toute dénomination un numéro sur le bras, attifée d'horribles pyjamas, bref toutes ces choses qui nous ramènent aux heures glorieuses de l'euthanasie industrielle de masse. De masse, et prévoyante qui plus est, considérant que de toute façon, nous sommes tous mortels, donc autant faire de la place…Hum je m'égare. La nourriture. Donc, ce « repas » servit en quantité si abondante qu'il ne nourrirait pas un somalien affamé (rappelons que des années de sous nutrition ont considérablement réduit le volume stomacale de ces peuplades) mais que de toute façon, il n'oserait même pas manger tant l'odeur qui s'en dégage rebuterait même Carlos (qui n'était pas le dernier pour s'enfiler des petits philippins tout pouilleux, c'est vous dire.)

Et bien croyez moi, si cette expérience devait me faire prendre conscience en mon sein d'une quelconque capacité à l'empathie, c'est raté, mais mon estomac, lui, s'est révélé plus faillible, si bien que quand on voit ce que bouffe tous ces gruyères humains perfusés de partout, chaque jour que Dieu fait, ou ne fait pas suivant ce qu'on croit ou non, et bien laissez moi vous dire qu'on devrait tous les abattre, ces braves gens. Passe encore de les faire souffrir (en plus j'ai découvert grâce à  mon douloureux séjour en soins intensifs les joies de la Morphine et des calmants en générale par intraveineuse, sans oublié le gaz hilarant dont j'ai oublié le nom qu'on vous invite à respirer à grande bouffée quand on vous charcute à vif) mais il n'y a pas une drogue médicamenteuse au monde qui vous fera passer le goût immonde de la bouffe d'hôpital.

Voilà le résultat de ma semaine alitée, réduit à l'état de petit légume dépendant et shooté à la morphine, rédigeant cet article dans ma tête (sans clavier et ordi, ou même sans papier et crayon, c'est l'enfer je vous assure) et réalisant que si je rédigeais cet article in-cerebro, c'est bien qu'au fond, j'avais envie de poster, pas pour vous en fait, un peu quoi que, mais pas trop, c'est surtout pour moi. Le fait de mettre un terme à cette aventure du net m'a fait prendre conscience, si besoin il y avait, que mon plus grand fan, c'était moi-même. Sans l'Atom-of-the-end, il ne me reste qu'un moyen d'expression inachevé, un cheminement intime qui ne sert à rien puisqu'il se perd dans les méandres du rien, du temps et des beuveries entre amis. Oui vous l'aurez compris, contrairement aux annonces faites, je suis de retour, pour tailler mon trou à coup de griffe, et si d'aucun avait pensé que je m'étais calmé, et bien non, comme vous pouvez le constater par les lignes de cette envolée lyrique sur les biens fondés de l'euthanasie de masse, je suis encore pire qu'avant. Et si d'aucun me font remarquer que j'avais juré qu'on ne m'y reprendrait plus, je vous signifie par avance que je vous emmerde.

Et je conclue sur cette idée, pas si saugrenue que ça, partagée lors du repas de ce midi (un vrai repas) à la vue d‘un I-Pod shuffle 1Go :
Voici qu'a un an des trente piges de la création du walkman, la musique peut se passer de support physique à l'espace limitée pour être stockée directement sur des appareils minuscules garantissant des heures de musique… En trente an, on a miniaturisé des trucs de manière hallucinante, on a fait des progrès monstrueux, mais on est pas foutu de guérir le sida ou d'autres pathologies crasseuses. C'est con quand même. D'avoir des heures de musique en n‘en plus finir, le progrès symbolisé entre les doigts, quelque part, et de devoir lutter connement contre le temps et contre la mort. On aurait mieux fait de se concentrer sur autre chose. Si les toubibs du monde entier avait bossé chez Sony, on en serait encore au xylophone. Sur ce, vous pouvez mourir tranquille, et dans le prochain article ,je vous parlerai de l'interdiction des bombes à sous munitions ou comment faire la guerre proprement.

A tout hasard, si ce n'est pas déjà fait, je vous conseille l'écoute de back in black disponible en haut de l'article, c'est une version qui vaut son litron de foster.



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Je profite de l'occasion pour adresser un petit message personnel qui n'a rien à voir mais qui, ici, ne tombera pas dans l'oreille d'un aveugle ou dans l'œil d'un sourd. Je remercie une Merveilleuse, une Adorée, forte et aimante, une femme inébranlable de douceur et de patiente sous ce regard inquiet et profondément sombre de madone au cœur impénétrable sur lequel, un jour, j'ai bien fait de clouer le mien. Je remercie un être de cœur (bis repetita) et d'artère sous haute tension, habité d'un amour qui rejaillit sur ses proches comme une lumière intense avec un je ne sais quoi de presque divin, un je ne sais quoi de jeune et d'apaisant pour quelqu'un de t'huit ans, une lumière qui a choisie de m'envelopper aussi. Je remercie un sage venu d'orient au regard persan, plein de bonté et de douceur, pour son aide précieuse, pour son indéfectible soutien, pour cette force paternelle qu'il me prête au quotidien. Et enfin, je remercie un petit prince à l'œil complice, qui, dans son monde, est tour à tour, un enfant à queue de singe invulnérable, un chevalier en armure, un aventurier archéologue enchapeauté, un voyageur temporel ou intergalactique. L'innocence intolérable qui chez lui, devient pure et sans faille.



 

Lundi 25 février 2008 à 23:52




Sombrant décidément tête baissée, la queue molle et la fierté aux oubliettes dans la mélasse propre à sa condition d‘entité subdivisée en castes d‘imbéciles, notre beau pays vient encore de franchir un nouveau cap. Pour couper court à toute supposition et interrogation, je parle bien entendu de cette idée faussement bonne mais réellement abjecte visant à infliger à un enfant l'obligation de commémorer le nom d'un morveux juif déporté durant la « Shoah », dans le but de se souvenir. Pourquoi Est-ce que je m‘élève fortement contre cette idée ? Et bien, pour être Franc, c'est pas les raisons qui manquent à l'appel.
 

Pour commencer, je m'insurge contre l'obligation de mémoire, voir même contre le devoir de mémoire. La mémoire n'est ni un devoir, et ne doit surtout pas devenir une obligation. D'une part, revenons sur le terme employé. La « Shoah ». Je trouve qu'imposer le souvenir de la shoah est réducteur de l'ampleur de massacre perpétré par les nazis. La shoah désignant en effet le massacre du peuple juif uniquement. Le terme holocauste serait plus approprié - si on prend en compte l'évolution du terme et non pas le sens biblique premier - ne serait ce qu'envers la mémoire de tous ces gentils homos, tziganes, trisomiques et autres gunteïformes qui ont accompagné Benichou, Levy, Cohen et consorts au four. Le devoir de mémoire c'est bien joli, mais quand on oublie un quart des victimes – ce qui se chiffre quand même en millions- ça devient insultant pour ceux que le devoir de mémoire jette aux ordures pour se concentrer sur un groupe d'individus, aussi respectables soient ils (Rappelons la diligence de ce même peuple juif à l'égard de son voisin Palestinien…)
Donc, pour bien éclaircir les choses, se concentrer sur la shoah, je trouve ça limite. C'n'est pas que j'ai quoi que ce soit envers les juifs, allez pas vous imaginer des choses sous prétexte que je suis d'origine teutonne, mais faire ainsi une préférence outrageante parmi toutes les victimes de la déportation, je trouve ça scandaleux. (en réalité je m'en tape, c'est juste pour avoir un sujet contre lequel gueuler, ne vous imaginez que j'ai une quelconque conscience)

D'autre part, qu'un régime démocratique j'insiste bien sur le « démocratique »- ordonne à ces plus jeunes citoyens –et là, j'insiste bien sur le « ordonne »- de se souvenir… Sous peine de quoi ? Une obligation, par principe, est précédée de sanctions si elle n'est pas scrupuleusement suivie, en règle générale. Au nom de quoi, obligerions nous quelqu'un à se souvenir ? Ce système, qui vise donc à ce que l'humanité n'oublie pas dans quelle horreur le  fascisme a fait sombrer l'Europe, utilise les mêmes procédés rétrogrades qu'elles voudraient qu'on ne reproduisent pas. On impose, on effraie - on punit ?- On masque ça sous une grande cause et le tour est joué ? Et pour couronner le tout, revenons l'espace d'un instant, s'il vous plait, à l'autre magnifique paradoxe qu'offre notre république laïque. - la j'insiste bien sur le laïque - Une république laïque n'a pas a faire une sorte de favoritisme, d'accorder un privilège, à une caste religieuse quelle qu'elle soit. Hier encore, on expliquait que dans un soucis de laïcité, on ne pouvait tolérer des signes ostentatoires d'appartenance à une religion dans l'enceinte d'une école publique, ce qui est une bonne chose - rappelez vous le jour où il a fallut « dévoiler » toutes ces idiotes qui revendiquait le droit à la soumission - et voilà qu'aujourd'hui, on explique qu'il faut accorder une attention particulière à un peuple en faveur de sa religion et du fait qu'ils furent malheureusement persécutés ? (ce qui ne date pas d'hier en plus, relisez donc la bible. Pourquoi se concentrer alors sur la shoah, et non pas sur l'ensemble de l'histoire des juifs, jonchée qu'elle est de persécution en tous genres.)

L'autre point sur lequel je souhaite attirer votre attention - c'est que mine de rien j'ai réfléchi au sujet putain - c'est, et ça, c'est malheureux, cette tendance presque chrétienne de se flanquer un complexe de culpabilité dans le cul pour se sentir mieux. Pire que tout, infliger à une génération qui n'a rien connu de l'holocauste, et qui avec le programme d'histoire collège/lycée, le découvrira bien assez tôt, ce complexe de culpabilité, ce syndrome du survivant. (Je me souviens que la dernière fois de ma vie où je fus choqué, c'était en cinquième, lorsqu'on nous fit visionné un documentaire très explicite sur les tortures et expériences diverses qu'ont pratiqué les nazis. Est ce qu'on nous a laissé le choix de visionner ou non ces horreurs ?) Car que va-t-il résulter de cette obligation de mémoire, si ce n'est la culpabilité ? Comment l'enfant percevra-t-il les horreurs qu'ont enduré des enfants de son âge, soixante ans plus tôt ? Et surtout, au nom de quoi, doit-il le savoir absolument ? Doit il être punit ? Punit pour quoi ? Pour avoir la chance de ne pas être né à cette époque ? De ne pas être né juif durant cette période sombre du passé européen ? Punit d'être né ? A-t-il fauté, cet enfant ? Avons-nous fauté ? Sommes nous condamnés par la chance de notre naissance ? Doit on payer encore, pour les erreurs de gens qui ne sont plus de ce monde ? « Raaaaaaaaah je suis si sale, je suis mauvais, je suis méchant ! » dit-il en se flagellant à coup de saucisses.

C'est malheureux de devoir dire ça, car c'est uniquement une preuve de bon sens que de comprendre ça instinctivement, mais nous n'avons pas à culpabiliser pour les erreurs passées de l'humanité, d'une époque qui n'est pas la nôtre. Si on veut commencer, c'est la porte ouverte à tout. Culpabilisons donc pour natifs américains - les emplumés qu'on appelle à tort indien - que nos libérateurs de 1945 ont exterminé. Ces mêmes libérateurs qui, à l' époque où ils s‘opposèrent vaillamment à l‘envahisseur nazi, pratiquaient encore l'apartheid. Ces libérateurs chez qui les noirs n'étaient même pas considérés comme des Hommes. Culpabilisons aussi pour le génocide arménien tiens. Dans l'élan, pleurons pour ces siècles de colonisations de saccages et de meurtres à grande échelle. Culpabilisons pour les opposants que Staline envoyait au goulag. Culpabilisons pour tout ceux qui, à l'heure actuelle, se font allègrement massacrer, en Asie, en Afrique, en Europe de l‘Est - les tchétchènes tiens - . Culpabilisons ! D'être né humains, impurs, d'appartenir à l'espèce qui s'entretue sur la base de critères abjectes. Moi ce qui m'effraie, c'est la connerie, car à commémorer un drame, en minimisant / dramatisant son aspect et le réduire à sa forme la plus simpliste, c'est admettre l'idée que c'est juste une anecdote, un truc horrible certes, mais quelque chose qui n'existe plus, qui ne doit pas se reproduire tout au plus, alors qu‘il perdure en réalité, à l‘heure où nous parlons juste de nous souvenir. Les génocides continuent, c'est ça, qu'il faut que les enfants comprennent. Le devoir de mémoire sera de mise quand on aura balayé le présent, et il ne devra pas se contenter de pleurer uniquement le peuple juif.

Ensuite, et ça, ce n'est pas quelque chose de profondément ancrée comme une vérité absolue, mais ce genre d'obligation, je le crains, ne risque de renforcer une certaine germanophobie. Ne me dites pas qu'on associe pas systématiquement, et encore à l'heure actuelle, les Nazis et le peuple allemand en général, et le peuple allemand actuel - qui n'a rien à voir donc avec le peuple allemand des années 30 - en particulier. Rappelons ce triste événement, pourtant récent, où des correspondants allemands se sont fait insulter de sales boches, de nazis, dans un lycée français. Le peuple allemand doit il lui aussi vivre avec cette tâche indélébile éternellement ? Un pays, une nation, c'est une part d'histoire certes, mais c'est surtout une population, ici, maintenant, dans le présent. Il serait peut être temps de cesser de regarder le passé avec ce regard autiste, manichéen, réducteur et schématique en pensant que cela nous fera avancer. A trop regarder partiellement les drames d'hier, nous en oublions que le passé n'est pas ce qui fait la valeur d'un peuple, que ce soit positif ou négatif. Ce qui fait sa force, ce sont les choix déterminants qu'il fait aujourd'hui.
Pour conclure, a ceux qui penseraient que pour tenir un discours pareil, où l'on refuse catégoriquement cette obligation qu'on transmet telle une damnation mémorielle, je vous répondrai simplement qu'il n'appartient pas à un système de forcer l'individu à prendre conscience des erreurs du passé.
La prise de conscience, c'est avant tout un travail personnel, bien plus efficace et bien plus fort qu'une obligation quelconque. La prise de conscience n'a de valeur que si elle prend racine dans la curiosité et l'épanouissement individuel, pas sous la contrainte. Elle ne doit avoir pour but que l'enrichissement personnel, et ne pas risquer de servir de prétextes à la dérive en l'imprimant dans une mémoire collective, ni de devenir une dictature du souvenir.

 Et puis nous pondre l'obligation de mémoire et nous instaurer la rétention de sureté dans la foulée - une loi directement pompée sur les lois de Weimar - c'est quand même puissant.


 

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