Mardi 9 janvier 2007 à 20:53


« Mon cher Atom,
       je ne saurais que trop te remercier, car dans cette épreuve délicate, à l'heure où tous, et même mon avocat, se détournent de moi, tu es incontestablement toujours derrière moi. Ce procès est une farce grossière, et je suis heureux que toi au moins, tu t'en sois aperçu.

Au final que me reproche t'on ? D'avoir massacré quelques crétins durant une petite décennie ? D'avoir gouverné sans partage un pays merdique dont tout le monde se branlerait s'il ne flottait pas sur des nappes de pétrole ? Tu as mille fois raison, ce procès n'est là que pour dédouaner les faibles et les hypocrites de ne pas avoir agit contre moi bien avant. C'est la fin d'un western spaghetti où le vilain est pendu et où l'héroïsme est bel et bien américain. Triste mise en scène.
On jugerait que tout ira mieux lorsqu'on m'aura pendu, alors que quand on y pense, depuis ma chute, ça n'a jamais été autant le bordel, et croire que tout va s'arranger lorsqu'on aura exécuté l'ignoble despote, c'est comme garder l'espoir de réussir à colmater une brèche sur un pétrolier avec du chewing-gum.

Merci de tout cœur de me soutenir en ces temps difficiles, et pardonne moi de ne pouvoir renflouer ton compte bancaire, je suis un peu à court de liquidité ces temps ci, j'espère que tu comprendras.

Ton ami dévoué, Saddam Hussein. »





Joue avec Saddam et gagne un voyage en Irak :

Quel autre dictateur moustachu s'est glissé dans cette scène représentant l'exécution de Saddam Hussein et de ses sosies ?

Mardi 26 décembre 2006 à 20:26




Ce que j'aime particulièrement avec l'opinion publique, c'est cette faculté à réagir sur des sujets futiles plutôt que se concentrer sur les problèmes majeurs. Notons au passage que « opinion » et « publique » ne collent pas vraiment ensemble.

On se croirait presque au bord de la troisième guerre mondiale, et avec un regard un tant soit peu objectif, on se dit que putain, y'en a des qu'ont encore des couilles pour défendre la liberté dans notre beau pays. Seulement j'ai pas la prétention d'être objectif, bien au contraire, et c'est vachement plus drôle.
Ouais faudrait penser à préciser la nature de ce dont je suis en train de parler, le sujet... parce qu'avec ma manie de vous trimballer pour vous forcer à lire au moins les dix premières lignes de l'article, je traîne un peu. Je parle de l'interdiction de fumer dans les lieux publiques.
Laissez moi vous dire que d'une part, les défenseurs de cette mesure gouvernementale si hypocrite sont des imbéciles, car à les entendre, on jurerait que l'air est sain, ainsi le fumeur est donc la première source de nuisance en ce qui concerne la qualité de l'air. Tout ça pour ne pas dire qu'ils ne supportent pas l'odeur et la fumée de cigarette quand ils viennent de finir leur entrecôte dans un quelconque restaurant, ou lorsqu'il boivent un café dans un bistro, ainsi en bons égoïstes qu'ils sont, ils imposent leur loi.
Je tiens d'ailleurs à faire remarquer qui si les gens qui fréquentent les restaurants ne sont pas automatiquement des serial-clopeurs, c'est loin d'être le cas des épaves de comptoir et des piliers en général. C'est un bien beau principe démocratique que de vouloir instaurer la loi de la minorité, franchement. Et qu'on ne viennent pas me parler des employés qui tiennent à leur petits poumons si fragiles, ils savaient à quoi s'attendre. Vous croyez que tous les maîtres nageurs du monde sont friands d'émanations de chlore ? bande de cons va.
Revenons sur un point, bien qu'il me semble assez évident, c'est l'hypocrisie du gouvernement, qui semble vouloir nous faire avaler qu'il veille sur notre santé quand il lui suffirait d'interdire purement est simplement le tabac. Pro et anti à la fois, si c'est pas merveilleux ça. Bien sûr la prohibition n'éradique en rien une consommation quelconque, mais ce serait juste histoire d'avoir les mains propres avant d'emmerder tout le monde. C'est un peu comme quand notre nation se pose en partisane de la paix quand on sait pertinnement que l'un des plus grands vendeurs d'armes au monde après les U.S.A, l'Angleterre et je ne sais plus qui, c'est nous.

D'autre part, je trouve que les opposants à l'interdiction de s'encrasser les poumons sont aussi bons à jeter aux lions que leurs adversaires. Quelle est LA raison qu'ils invoquent pour qu'on les laisse fumer en paix ? La liberté. Non mais je vous jure, si c'est pas un prétexte de merde ça !
Alors j'en ai vu des excuses a se bidonner la veille d'un enterrement, mais ça c'est fort. On croirait qu'on touche à un éléments important, vital, pour la survie de notre démocratie, alors qu'on parle juste de forcer les gens à fumer chez eux. A croire que la quintessence de notre beau système, c'est griller une clope.
Par contre, qu'on parle de fliquer les gens, qu'on admette les bavures policières (qui d'après l'IGS ne cessent d'augmenter depuis l'arrivée d'un certain Sarkozy au ministère de l'intérieur) censées faire baisser la délinquance (qui soit dit en passant n'a pas tellement l'air de baisser puisque cela reste le sujet sensible), qu'on glisse lentement vers un système de vote électronique facilement manipulable,  bref qu'on envisage de réduire les libertés par divers moyens plus ou moins discutables au nom de la sécurité, et là tout le monde s'en branle (d'un autre côté je suis pro-dictat, mais c'est pour l'exemple n'allez pas vous faire des idées.) Mais faut surtout pas forcer les gens à s'abstenir de fumer, là on touche le point sensible, déjà qu'on peut plus conduire bourré… (et à entendre la plupart des gens, ça fait chier tout le monde d'épargner des vies en réduisant le taux d'alcoolémie toléré). C'est qu'ils nous feraient presque la révolution ces couillons. Ouais on va braver l'interdiction, on fumera où on voudra. Attention ça rigole plus.

Pourtant il serait si facile d'expliquer aux non-fumeurs que la cigarette, c'est bien. C'est un élément profondément unificateur, la clope. Ca resserre les liens entre les classes sociales, ça permet de faire sa petite B.A pas chère de la journée en refilant un peu de nicotine au clodo du coin en étant sûr qu'il pourra pas s'en servir pour aller picoler. C'est l'occasion pour les plus maladroits d'accoster une femme, d'engager une conversation avec n'importe qui, juste en demandant du feu, c'est comme demander un peu de chaleur humaine, quelque part. C'est le dernier rempart contre la solitude de l'Homme moderne trop pressé pour accorder cinq minutes à son prochain, il convient de laisser les fumeurs continuer à fumer. C'est dans l'ordre des choses.
C'est quand même pas compliqué bordel, c'est vachement plus valable comme argumentation que de se servir de la « liberté » comme pretexte, et ça m'a pas pris plus de cinq minutes, c'est dire si vous êtes tous des branques.
Ouais je sais, un peu partout on meurt du cancer du poumon, on devient stérile, on accélère le vieillissement de la peau et on creuse le trou de la sécu, ouais c'est sûr le tabac tue. Les voitures aussi tuent, les armes aussi tuent, vivre, en suivant une certaine logique, tue aussi.
Pourtant on ne renonce ni aux armes ni aux voitures, on ne vit pas terré dans son trou en espérant tenir le plus longtemps possible. Des gens meurent, ouais et alors ? Mourir d'un cancer ou d'autre chose, au final ça revient au même. Ils nous font chier les gens qui meurent, on croirait qu'on leur doit quelque chose, que c'est notre faute.
La solution est pourtant simple, plutôt que de donner raison à l'un ou à l'autre des deux camps, qu'on réorganise la société :
Des bus pour les fumeurs, des bus pour les non-fumeurs. Des bar non-fumeurs, des bar fumeurs. Des restaurants fumeurs, des restaurants non-fumeurs etc.… Certaines catégories d'humains ne se mélangent pas, ainsi, discriminer positivement de cette façon, c'est aussi permettre à deux clans de vivre côtes à côtes sans se nuire ...en ne se mélangeant pas.

Et les enculés qui nous diront que nous sommes tous frères et qui violeront ces lois séparatistes pour qu'on les abroge sont, à mon sens, des cons qui n'auront rien compris.




Mercredi 20 décembre 2006 à 22:30




Bon il est vrai que je suis un peu en retard niveau actualité, puisque l'annonce de la mort de Pinochet ne date pas d'hier. Laissez moi dans un premier temps observer une minute de silence, vous pouvez vous joindre à moi si vous le souhaitez.
Je suis attristé, franchement, de la disparition du dictateur chilien. Voir un despote succomber aux affres inéluctables de l'existence, alors qu'il y a quelques années encore, il sautillait de joie avec sa béquille en descendant  de l'avion qui le ramenait chez lui, et bien, c'est un peu comme un rêve d'enfant qui se meurt avec ce vieil homme. Un dictateur de moins certes, mais c'est aussi une figure historique qui disparaît. A l'heure où l'on remplace facilement un régime par un autre, nous voyons tomber les grands de ce monde, de Saddam aux talibans, en passant par Castro et maintenant, ce bon Augusto, qui ne laisseront finalement place qu'à de petits tyrans sans grandes ambitions, ou pire, à des démocraties.

Et pourtant, pourtant, nous aurions tant à apprendre de ceux que nous condamnons avec notre vision ultra-libertaire, ne serait ce qu'en matière de sécurité, puisque cela semble être la principale source d'inquiétudes, bien avant l'éducation ou même l'économie. Nous souhaitons tous, au fond de nous, voir revenir le sentiment de patriotisme, la sécurité, l'ordre, la fierté.
Je sais ce que vous allez me dire, que c'est excessif, inadmissible. Mais en toute logique, ce que je retiens des doléances des masses, c'est que tout part en couille, et qu'il faudrait que quelqu'un se mouille enfin un peu pour faire courber l'échine aux français. En somme, il y a au fond de nous un petit collabo qui sommeille, et depuis une bonne décennie, il est frappé d'insomnie.
Regardez, les prouesses accomplies par un système juridique totalement arbitraire : la sécurité, ce mot si cher et si doux à l'oreille. Des exécutions sommaires pour distraire et contenir les foules, du pain et des jeux, c'est beau.
Et que voulons nous pour nos enfants, si ce n'est inculquer un certain respect pour l'ordre et l'autorité, donner un exemple à suivre, un big brother qui nous observe comme autrefois l'image Dieu surveillait les impies et les pécheurs, quand tout allait bien et que la peur jugulait les excès. Que voulons nous vraiment, si ce n'est un retour aux bonne vieilles valeurs comme on en trouve que sous la dictature.

Mon bon vieil Augusto, tu nous quittes, et ton œuvre reste incomplète. Quel artiste meurt avec toi…


 Ho bien sûr, je ne nie pas les mauvais côtés d'une dictature, tout comme je ne nie pas les mauvais côtés de notre système, et pourtant vanter les mérites d'un régime totalitaire est mal perçu, alors que chanter les louanges tout comme dénoncer les faiblesse de notre belle démocratie apparaît comme un courage à demi-mesure, voir une absurdité grotesque. Et paradoxalement, cette interprétation maussade et mensongère reste applaudie par les masses qui courent acheter le CD de machin, le livre de truc, ou votent pour un quelconque candidat parce que lui, il a des couilles. Vaste fumisterie. Il est intéressant de noter que les gueulards sont moins nombreux (et plus virulents du coup) quand la liberté d'expression est sous contrôle, quand le simple fait de penser, d'emmètre une idée, est dangereux pour sa vie.
Nous n'avons pas de héros parce que nous n'avons rien à craindre, nous n'avons pour modèle que des aspirants trou-du-cul. Nous n'avons pas le système politique qui permettrait de  réaliser à quel point nos vies sont précieuses, et que l'Homme peut se révéler altruiste, bienveillant, courageux, fort.

Nous avions tant à apprendre de la vision despotique de ces Hommes pour qui le pouvoir n'était pas une fin en soi, mais bien un moyen de redonner de l'aplomb à tout un peuple, de redonner un sens à l'existence, de véhiculer une idéologie fédératrice et fraternelle si merveilleuse, et non pas de se remplir les poches.
Les dictateurs eux, quoi qu'on en dise, tiennent leurs promesses et aiment leur pays avant tout,  ils sont prêt à tout pour arriver à leurs fins. C'est, à tort, ce qu'on leur reproche, puisqu'on cherche un mec qui en a pour redresser la barre, mais faut pas qu'il en ait trop parce que c'est MAL. Serions nous hypocrites ? Voici le résultat d'un trop plein de liberté : un raisonnement absurde et chaotique qui repousse l'échéance et les responsabilités sur les générations futures.
Ne nous dédouanons plus des problèmes de notre époque en vue de conserver quelques petits privilèges, cela n'a que trop duré, oeuvrons pour demain. Peut être nos enfants nous feront-ils le reproche d'avoir joué avec les mauvais concepts, mais les erreurs de l'humanité ont considérablement changé la face du monde, ainsi nous oublions un peu vite que notre liberté est avant tout l'enfant des siècles d'oppression et d'obscurantisme que nous avons vécu, tout comme la permissivité qui en découle engendre ce que tous redoutent, à savoir la dictature.


Mardi 24 octobre 2006 à 1:54





Il convient, avant d'entamer cet article que j'espère sulfureux, de réhabiliter tout notre gouvernement, dont les efforts infatigables ne sont pas à mettre en cause dans l'échec de la résolution des grands problèmes nationaux. Incapables ou non, nos représentants élus ou non, ont la lourde tâche de réaliser l'impossible, car en effet, le problème à l'heure actuelle, c'est nous, les citoyens.
Avec nos principes moraux d'un autre âge et nos valeurs fébriles et bancales, afin de préserver un semblant d'équilibre de tolérance et d'humanité, nous conduisons ce que nous essayons de sauver directement vers la tombe.

Le premier problème de la société française actuelle, c'est le manque.

Le manque de quoi me direz vous ? Et bien le manque de tout. Manque de travail, de fond dans les caisses de retraites, de logements décents, de place…que sais je encore.
L'un des facteurs inhérents à ce manque, ce sont avant tout : les personnes âgées.
Grabataires, inutiles, séniles, ou pire même, bénévoles. Sales, incapables, assistés, déphasés avec le monde moderne. Les progrès de la science et la stupidité du monde médical pousse l'Homme à vieillir plus longtemps, à défaut de lui permettre de rester jeune plus longtemps. Plutôt que de trouver un moyen de le rendre utile à la société quelques années de plus, on lui permet d'être une charge pour plusieurs décennies.
Il convient de fixer légalement un âge limite. L'espérance de vivre jusqu'à 80 ans, abandonné de tous, malade et inutile… Quelle tristesse. Est cela, faire preuve d'humanité ?
Non. A la rigueur 60 ans est un bel âge pour mourir. La loi devrait donc fixer l'interdiction de vivre au-delà de 60 ans.
Ca laisse le temps de travailler, d'avoir une descendance,  de vivre quelques années d'une retraite paisible, sans l'angoisse liée à l'inactivité ainsi qu'à la peur d'une mort pouvant survenir n'importe quand. Ca permet de laisser aussi un cadavre tout propre, à peine ridé et utilisé. La population ayant tendance à vieillir, il faut la rajeunir de façon radicale. En simple, tuons nos vieux avant qu'ils ne soient mourrants.
Dans la même optique, on pourrait se débarrasser des enfants nés en milieu défavorisés. L'hérédité jouant en leur défaveur, il apparaît évident qu'ils finiront pauvres et alcooliques. Autant leur éviter tout de suite une vie faite d'emplois précaires et d'inactivité, d'échecs familiaux, une vie minable et sans intérêt dont la seule occupation consiste à se noyer sous les dettes et les unions maritales foireuses.
A la limite, on tire au sort les familles de classe plus que moyenne qui auront le droit d'avoir un enfant (pas un de plus, pas un de moins).

Toujours dans un soucis de faire de la place et d'éradiquer la pauvreté dans notre beau pays, il faudrait bien entendu ramasser tous les sans abris qui traînent afin d'en extraire les composants nutritifs pour les donner au bétail des élevages industriels.
C'est tout ce qu'il y a de plus humaniste que de vouloir éviter la torture de la vie sur le bitume à toute une population sans espoir de voir leur situation s'améliorer un jour. Si en plus ils peuvent servir au moins une fois dans leur vie.
Les failles du système scolaire produisants plus de futurs délinquants que de futurs génies, les élèves n'atteignant pas la moyenne seront également abattus. Ajoutons à ça les personnes séjournants en prison, maison d'arrêt, camp semi disciplinaire, etc… Gain de place, économies, un plus pour l'ordre et la sécurité si chère à la masse.
Que du bonheur.

Ensuite viennent les préoccupations liées au domaine de la santé. Inutile de continuer les recherches pour endiguer  les grands maux de notre époque, comme le cancer, le sida ou autre, la solution existe déjà.
On appelle ça : L'euthanasie.
A défaut de la condamner, nous devrions la légaliser, voir même, la rendre systématique. Une maladie incurable : une euthanasie. La médecine, c'est sauver une vie avant tout, guérir le mal, effacer la douleur, ce que l'euthanasie réussit à merveille. Dans une certaine optique, on ne sauve jamais mieux quelque un qu'en lui donnant la mort.
Dans un soucis de préservation du système de sécurité sociale français ainsi que de la gratuité des soins, nous pourrions étendre le rayon d'action de cette euthanasie systématique afin de remplacer tous les traitements onéreux. Oui, même pour un rhume, on devrait euthanasier les malades, en particulier s'ils sont vieux, on ne sait jamais sur quoi une simple rhume peut déboucher.
Par extansion, on supprimera au passage les handicapés physique et mentaux, toujours dans un soucis d'alléger le travail des membres du personnel des services de santé, ainsi que d'éradiquer ceux qui représente le fardeau de l'inutile que porte notre société.

Il convient également de taxer des produits de grandes consommations laissés pourtant de côté, comme l'air que nous respirons. Ceux ne s'acquittant pas de la taxe seront purement interdit de respirer. Si un contrevenant est pris par les forces de l'ordre en train de respirer un air qu'il ne paie pas, sera sommé de payer, et s'il ne peut pas, il sera mis à mort aussi.
Bien entendu, en accord total avec cette doctrine, une fois les pauvres, chômeurs, handicapés, malades, vieux, enfants déviants et criminels éliminés, viendra le tour des assistantes sociales, des bénévoles d'organismes humanitaires, ainsi que des professeurs, instituteurs et autres membres du corps enseignant, les gardiens de prison, éducateurs, dresseurs de chien d'aveugle, fabricants d 'appareils destinés aux handicapés, médecins, aides soignantes et infirmières, sans oublier les fonctionnaires d'organismes tels que la Caf ou les Assedics.
L'inutilité est la clef de l'échec social, de la fracture économique. Et si cette euthanasie à grande échelle ne relève pas notre pays, alors c'est que ceux qui ont échappé à la mécanique du nouvel ordre seront devenus inutiles eux aussi. Il faudra donc songer  appliquer à nouveau une élimination successive et bien pensée des secteurs en crise.

On peut donc en déduire qu'à la fin, par effet de boule de neige, tout le monde devenant tour à tour inutile et donc pauvre, ceux qui promulguent lois et décrets, ceux qui gouvernent, ne serviront eux aussi strictement à rien, puisqu'il n'y aura plus personne pour les mettre au pouvoir, ainsi que pour obéir. Il faudra donc s'en débarrasser. Les forces de l'ordre seront par la même devenues totalement intutiles, elles devront se mettre à mort conformément à l'article en rapport avec la procédure à adopter dans ce cas.
Lorsqu'enfin, il ne restera plus aucun secteur encore existant pour assurer l'équilibre économique, hormis celui des pompes funèbres, la dernière entreprise, la plus puissante donc, devra se charger de la mise à mort ainsi que de l'inhumation de ses concurrents. Une fois cette fameuse entreprise de pompes funèbres devenue à son tour inutile, faute de personnes à inhumer, les employés ainsi que les cadres et autres supérieurs hiérarchiques devront procéder à leur propre exécution et inhumation.
Si l'option du suicide collectif par ensevelissement n'est pas utilisée, le dernier français encore debout devra s'enterrer vivant, sous peine de récolter une amende pour inutilité flagrante de cadavre et jet d'ordure sur la voie publique s‘il se suicide n‘importe où. La sanction, si le contrevenant ne paie pas, est la mort.

Avant de mourir étouffé, il devra au préalable s'assurer d'avoir bien payé sa taxe sur l'air respiré au cours de l'année fiscale.
C'est pourtant simple de gérer un pays, avec une loi toute simple. Condamnons l'inutilité.





Lundi 19 juin 2006 à 10:34



La démocratie c'est un beau principe, sur le papier tout du moins, mais tout le monde sait pertinemment que ça ne fonctionne pas, il faut se rendre à l'évidence. Il y a ceux qui gueulent, ceux qui nous la mettent bien profond sans vaseline, ceux qui s'en branlent mais qui la ramènent quand même (leur gueule, pas la vaseline) ceux qui s'investissent dans la vie citoyenne et politique, mais qui, grâce à la démocratie, ne sont pas sûr de pouvoir se faire entendre, car bien qu'en principe, tout le monde a le droit d'émettre un avis, on oublie bien souvent que la démocratie, à défaut d'être la loi du plus fort, est l'avocat des plus nombreux, même si on dit bien souvent qu'être nombreux, ça n'est pas indissociable d'avoir tort.

Ce clivage politique des plus spectaculaire, digne du cirque le plus amateur qui soit, entraîne des affrontements incessants, des périodes de crises, et tout cela s'en ressent sur le pays tout comme sur la manière dont il est géré. Pourtant, nous rêvons tous, je dis bien tous, d'un pays ou tout le monde serait d'accord, ou tout le monde y trouverait son compte, et pourtant ce système existe, bien que dans sa grande ignorance, l'Homme moderne tente toujours d'y mettre un terme après bien souvent l'avoir lui-même mis en place.

Ce système idyllique, c'est la dictature.

D'une part, le dictateur, contrairement à un président plus traditionnel, dispose de tout le temps nécessaire afin d'appliquer ses grands projets, d'une part parce qu'il est en place pour un bon moment en général, et d'autre part, parce que, quoi qu'on en dise, sous la dictature nous sommes tous égaux en ce sens ou chacun est intimement amené à fermer sa gueule. L'insécurité qui semble être au centre de tous les débats depuis quelques années n'en serait que mieux traitée, un système totalitaire étant, jusqu'à preuve du contraire, le plus sécurisé qui soit. Il est impensable que dans une démocratie soit instauré couvre-feu et police à tous les coins de rue...

Le dictateur lui ne se préoccupe guère de sondages et de popularité, il assure son propre culte afin d'éviter un soulèvement des envieux qui souhaiteraient sa place pour mener à bien sa politique, dans l'intérêt du peuple et du pays.  Et oui, le dictateur ne recule devant rien, et surtout, il n'a pas peur d'appliquer les mesures qui incombent à sa fonction, en ce sens ou il est plus libre d'agir qu'un gouvernement plus traditionnel. Il n'aurait même pas besoin d'user de forcing ou de discrétion pour faire passer certaines mesures dont la grandeur et la nécessité échappent au citoyen de base.

La principale qualité d'un régime dictatorial, c'est avant tout la notion d'égalité : tout le monde est au même niveau, et malgré les apparences, chacun est libre, dans une certaine mesure. J'entends certains me dire qu'ainsi règne la censure et la terreur, mais ne règne t elle pas déjà en démocratie ? Faudrait savoir ce que vous voulez ! Si pour maintenir une paix fragile au sein d'un état, il faut envoyer quelques contestataires au goulag, je dis que c'est un très faible prix à payer pour répondre à la plus grande exigence d'un peuple : la sécurité.


Renoncer à quelques maigres privilèges, tels que liberté d'opinion, droit de réunion dans les lieux publics, liberté de la presse, droit de vote, son intimité même, pour assurer le plein essor économique de sa patrie, c'est un bien petit sacrifice. Après tout, la liberté ne trouve de sens que sous contrôle.
C'est tout au plus, rendre ce qu'on nous a prêté, car personne n'a assuré, lors de l'instauration d'une démocratie, que ça allait durer.
Moi la dictature, j'adopte ! Si si ! Parce que bon, quand on voit ce qu'on en fait de la liberté, la démocratie et tout le tintouin, je me dis qu'on se fait chier pour pas grand-chose, et puisqu'on ne regrette que ce qu'on a perdu, une dictature efficace serait le meilleur moyen de rappeler à tous que nos droits sont précieux, et surtout, à ne pas négliger

C'est comme une bonne guerre, ca remet les idées en place, et tuer en masse, n'est ce pas un acte traumatisant qui nous rappelle à tous combien la vie est plus importante que tout
Pour faire avancer l'humanité, il faut la traumatiser. L'humanité, c'est un gosse qu'il faut molester un peu chaque jour pour lui faire entrer quelque chose dans le crâne, ou à défaut, l'envoyer à l'armée.

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