Contrairement à ce qu'on vous a rabâché durant vos jeunes années pour donner un peu d'assurance aux larves naissantes que vous étiez (et que vous êtes toujours dans bien des cas), nous ne sommes pas égaux. Et oui, ça vous la coupe n'est-ce pas ? N'empêche que si vous aviez réfléchi ne serait que trente seconde à la portée de ces mots, vous auriez tout de suite remarqué que c'était un (pieu) mensonge. Si étant enfant vous aviez été l'égal des autres, ça se serait remarqué. Il n'y aurait pas de meilleur, de premier, et par conséquent, pas de dernier… quoi qu'être ce qu'on fait de plus nul dans le genre humain semble en mettre pas mal sur un pied d'égalité total, cela dit, il y aura, là encore, une farouche compétition pour savoir qui est le plus naze d'entre vous. C'est un fait, on vous l'a dit, on vous l'a bien enfoncé dans le crâne, mais c'est faux. D'ailleurs en général, les parents bien attentionnés d'un Kevin (c'est comme ça que j'appelle les sous formes de vie primitive sans grand-chose dans le cerveau et qui sont à la limite de la caricature qu'on se fait du trisomique) ne manquent jamais de lui rappeler que s'il est égal à n'importe qui sur cette terre, il lui faut admettre aussi que nous sommes tous différents. Donc faudrait se décider un jour, ou nous sommes tous différents,ou nous sommes tous égaux.
Ce mémo sur la différence (souvent accompagné d'échec scolaire, de malformation ou de débilisme profond somme toute banal chez n'importe qui) n'aura que pour but en général de sauver les meubles, d'atténuer le mensonge. « Tu sais mon petit, personne ne t'est supérieur, nous sommes tous égaux. » Puis soudain, l'adulte réalise sa connerie « Mais tu sais mon petit, nous sommes tous différent… » Comme pour le consoler en réalisant qu'à trop donner confiance à un individu, il tombera de haut le jour où il comprendra qu'il n'est qu'un sous être inutile sans plus d'intérêt qu'une bouse de vache déposée sur ce chemin boueux de campagne qui fut entre autre témoin de l'acte qui à conduit à sa création (Oui, comme je l'ai déjà expliqué ici, le paysan se vautrant dans la fange à un potentiel inégalable pour engendrer un bon Kevin).
Si par ailleurs, on n'éduquait pas certains d'entre nous comme de véritable machine façon entraînement à la Balboa (genre je te hurle dessus et te pousse à éclater tes limites), l'humanité, ça vaudrait pas grand yack. Les bases étant posé, j'affirme avec force que non, l'égalité, ça n'existe pas, tout du moins, pas encore. Le concept d'égalité est un concept émotif pondu par des larves pour se rassurer, et d'ailleurs, voyez le résultat. Avec ses conneries, une armée de couillons tentent de prendre en main leur avenir forts de la non-supériorité de leur prochain, et paradoxalement, boostés au complexe de différence, qui au lieu de pousser vers un aspect plus communautaire de l'existence, achève d'isoler totalement l'individu en lui promettant monts et merveilles. L'individu lambda, aux capacités plus que moyennes, à l'intelligence limitée, au physique pas ingrat pour autant mais presque, se prend à rêver. Il se met à espérer. Il pense naïvement que si d'autres que lui sont capable, alors il l'est aussi. Quand il existe quelque chose en dessous, un truc qui ne demande qu'à germer, des talents cachés comme on dit, ça vaut le coup de se donner à fond, mais que faire de tous ces cons sans la moindre spécificité qui ne font que nous encombrer ?
Pour reformer une belle et grande nation, il faut supprimer la notion d'égalité, en particulier l'égalité des chances, ce qui nous permettrait d'éradiquer la pauvreté et tous ces êtres qui portent dans leurs gênes les stigmates des tares héréditaires propre à un passé révolu (comme les hippies) Il est tant de revenir à l'uniformisation. Cet éclectisme n'a que trop duré. A tout permettre, on observe l'émergence du grotesque, du mauvais goût, de l'insondable stupidité dans cette course absurde à la recherche d'originalité. Ca ne peut plus durer. Il faut, pour commencer, instaurer un droit à la fécondité. On ne peut pas permettre à certains d'avoir des enfants. Imaginez le drame. Si on avait prôné ces mesures plus tôt, on serait déjà débarrassé des hippies ! Imaginez un peu ! Les hippies bordel ! Il faut interdire la reproduction aux pauvres ! Voilà, Monsieur le président, comment on combat la pauvreté par exemple ! C'est évident : Un pauvre + un pauvre = trois pauvres (voir plus si la portée est nombreuse). Je n'ai jamais vu une RMIste pondre un Rothschild.
Bon il l'est peut être devenu après et alors ? Un Rothschild d'origine modeste contre combien de pauvres qui deviennent pauvres ? Voyez les pays « émergents », qui pataugent quand même pas mal ! Chez eux, les pauvres font des pauvres, point barre. L'individu doit savoir parfois s'effacer pour le bien être d'un groupe. Et cette solution magique s'applique à tout ! On fait passer des tests de Q.I, on questionne le couple sur ses revenus, sa situation géographique, et suivant certains standards on accorde le droit d'enfanter, ou alors on coupe des paires de couilles et on ligature à tour de bras !
Deuxième phase, même dans un environnement saint (c'est-à-dire deux parents de sexes opposés, hétérosexuels, mariés, catholique, blancs et aisés) il y'a parfois des ratés (Souvent même), et dans le doute, il suffirait de retirer les enfants à leurs parents, les élever suivant des principes strictes, de leur faire porter un uniforme, et les relâcher à la majorité. On formerait ainsi des groupes distincts dans différents domaines, qu'on prépareraient à une vie toute tracée ainsi qu'à la reproduction, pour que perdure leurs qualités (c‘est un peu comme ça qu‘on à créé le fonctionnaire, mais ça, c‘est un échec total). Ainsi coupé des influences externes, l'humain sera façonné à l'image de ce qui doit leur ressembler et les rassembler, nous créerions des classes distinctes, différentes entre elles, mais égales en leurs seins. Ainsi il serait plus pratique d'imaginer un monde où nous sommes censés être différents et égaux à la fois.
Et encore une fois, ce n'est pas moi qui prône ce que vous pourriez qualifier d'eugéniste, de fasciste, mais c'est vous tous, avec vos dogmes contradictoires au possible, avec vos idées reçues aux quelles vous n'avez pas pensé cinq minutes avant de les établir comme paroles quasi-divines qu'il faut accepter comme le summum de la réflexion. Vous voulez l'égalité dans la différence et vice-versa ? je vous l'offre. Mais c'est bien parce que je suis du genre humaniste. Et venez pas me dire que l'Homme n'est pas prêt pour ça !
M'enfin putain quand même, entre nous, ça saute aux yeux que nous ne sommes pas égaux ! Regardez, vous et moi, cette relation dominant/dominé qu'on entretient…c'est vous qui avez besoin de moi, de votre dose. C'est vous qui me lisez, pas l'inverse.
En fait, je voulais amener à ce point : tu es mon égal. Opposé ou pas.