Et voilà, nous y sommes. Trois cents articles.
Trois cents, et toi t'es là et tu te dis « Et dire que je le lis depuis le début » ou « Putain mais je pourrais jamais lire tout ça. »Quoi qu'il en soit, pour découvrir ou redécouvrir les articles tombés dans l'oubli au fil des pages, pour renouer avec votre Atom-of-the-end intérieur, voici...
Le premier Best-of de toute l'histoire du blog. Petit cadeau pour les anciens comme les nouveaux lecteurs, un cadeau de ce blog qui doit son existence à celui qui l'écrit, mais aussi à ceux qui le lisent.
En temps normal, il convient toujours de faire quelques remerciements, de faire une sorte de petit monologue scriptural si délicieux que le goût en devient presque une drogue. Oui en effet, c'est une idée. Je pourrai par exemple vous expliquer d'où vient ce pseudo, le pourquoi du personnage de composition, l'alter ego finalement. Ce qui différencie Groumf d'Atom ? Qui est qui ?
Mais tout ça finalement, on s'en fout. N'est-ce pas ? On attache bien souvent plus de saveur au nom de l'auteur qu'à ce qu'il écrit. A tous les niveaux ça se vérifie. Mon travail, mon art, ma merde, ma soupe, appelez ça comme bon vous semble, je ne lui trouve pas de nom moi-même.
L'important, c'est qu'au-delà de l'auteur, au-delà du lecteur, l'écriture éclaire un chemin différent, elle offre un voyage, et j'espère que vous en étiez. J'espère au pire, que vous avez réussi à le choper au vol. J'espère que vous le prenez chaque fois qu'il passe.
A ceux qui prêteraient trop d'importance à mes dires, sachez que mes articles sont parfois, une forme dangereuse, violente et virulente d'incitation à l'humour. Tout en soit est mal, on peut démontrer ce que l'on veut par les mots, on peut aussi démontrer que tout est positif aussi.
Voyez le positif de mes créations, pas le pire. J'entends que par interprétation, chez moi, on peut interprète tout et rien, le meilleur comme le pire. Personnellement je n'interprète rien, je me marre juste un peu, comme un gosse. Bon je cherche aussi l'ambiguïté qu'on attribue à mes propos. Peut être aussi que j'ai réellement des choses à dire en fait. Peut être…
Ouais je sais, c'est MAL
Je remercie tous ceux qui lisent mes conneries.
Bande d'enfoirés. J'suis trop bon pour vous.
Je salue et remercie ton travail d’écriture et ton ardeur au combat.
Combat ? Oui, parfaitement. Il est ici le lieu, l’antre, la forge, d’un combattant de l’humour.
Car oui, l’humour est une guerre. Celle menée contre la bêtise humaine, le déni de la pensée bâtie, la pandémie du virus du clone, l’inculture, la tolérance prosélyte, le fanatisme sous tous ses drapeaux.
Et elle est difficile cette guerre, elle est longue, perpétuelle en fait.
L’humour et l’absurde ne sont pas simplement des états d’esprit, des caractères innés, un jeu d’éternel gamin. Non.
Ils sont aussi parfois, souvent, une bataille, une violence contre soi-même, une réflexion permanente, une remise en question ininterrompue.
L’humour n’est pas que le simple rire, il est également une douleur et une perception particulière du monde.
Bienheureux et riches ceux qui auront perçu la misère de l’homme et qui en auront ri.