Résumé des épisodes précédents (histoire de couilles uniquement) : Groumf a gagné la confiance des True Rebel'z. Après une longue soirée à picoler en leur compagnie, il se glisse hors de leur territoire pour rejoindre les Casquettes qui détiennent ses couilles en otage. Que mijote donc notre intrépide héros ?
Il devait être aux alentours de 3 heures 47 du matin, et la plupart des Casquettes ne s'étaient pas enfilés suffisamment de bédos pour aller se coucher. Ils étaient dispersés en petits groupes d'une quinzaine d'individus chacun, et n'ayant pas l'envie de chercher leur boss, d'une part parce qu'il faisait sombre, d'autre part parce que de nuit comme de jours, ils se ressemblent tous, je hurlais que je venais voir le chef. Il s'avança, mollement, en balançant ses bras ainsi qu'en tirant avidement sur son joint.
« Yo balltringue ! C'en est où not' deal ?
- Ca avance.
- Elle est où la R5 ?
- Si vous faites exactement ce que je dis, toi et tes gars, elle sera à vous demain. »
J'entrepris d'expliquer mon plan astucieux, de trois manière différentes, car il est évident que ce n'est pas son intellect qui avait dû entrer en ligne de compte lorsque les Casquettes l'ont élu chef. Au final, la dernière version donnait ceci.
« Toi venir avec collègues à toi, devant cathédrale des True Rebl'z.
- Attend man, pas si vite… Pour traverser le cimetière…
- Toi avoir couilles à moi, couilles protéger toi et les tiens, toi pouvoir traverser cimetière.
Devant cathédrale, Casquettes provoquer True Rebel'z avec insultes et cailloux.
- Ok. Mais si on attaque les Rebel'z et qu'on récupère la caisse j'vois pas pourquoi on te refilerait tes couilles.
- Parce que moi être à l'intérieur de la cathédrale et moi monter R5 au sommet des tours, pour pas que Rebel'z se barrent avec. Si toi pas rendre couille à moi, moi pas descendre avec R5, et moi la jeter dans le vide. Toi comprendre ?
- En gros si on te rend pas tes couilles, tu bousilles la bagnole. Ca tient debout. On attaque à quelle heure ?
- Vous attaquerez à 8 heures tapantes.
- Vas y enculé, on dort nous, à 8 heures.
- Bon, 11 heures ?
- Tape m'en cinq, je marche. »
Je me mis sur le départ, et après une petite marche nocturne, j'étais de retour à la cathédrale. Manson, le petit Rebel'z dont j'avais fait foiré le rituel la veille, m'attendait sur le parvis. J'étais plutôt étonné par sa présence.
« Je t'ai vu parlé avec les casquettes. Qu'est ce que tu mijotes ? » me fit il, suspect.
Conscient qu'il pouvait mettre mon plan en péril, en évoquant mes liens avec la racaille, je devais m'occuper de son cas.
Après lui avoir salement cassé la gueule, je le ligotai solidement à une tombe, avant de le bâillonner. A la suite de ça, je suis retourné à l'intérieur de la cathédrale, afin de me reposer avant l'arrivée des Casquettes.
Peu ponctuels, ce qui explique pourquoi ils ne trouvaient pas de boulot, les Casquettes arrivèrent à 14 heures précise,. Ils avaient encerclés la cathédrale, criaient des trucs du genre « Satan baise moi ! », « Bande de tapettes ! » tout en jetant des caillasses sur les vitraux. Les True Rebel'z étaient partagés entre ceux qui voulaient sortir se battre, et ceux qui voulaient attendre que les assiégeants s'en aillent.
Posté sur le toit de la R5, je profitai du moment d'égarement de cette foule de corbeaux pour prendre la parole.
« Mes frères ! Trop longtemps, notre peuple a été rejeté, opprimé, et soumis à ceux à qui nous voulions échapper et ne pas ressembler. Mes frères ! Trop longtemps, nous avons vu les nôtres tombés sous leur coups, trop longtemps, nous avons laissé courir les insultes et les moqueries, trop longtemps, nous avons vécu dans la honte et la peur, mais l'union qui fait leur force, elle peut être aussi nôtre. Nous aussi sommes les victimes d'une mode passagère, de codes vestimentaires absurdes, mais nous avons quelque chose que eux n'ont pas. Ces conformistes ne comprendront jamais rien à la véritable souffrance que véhicule notre mouvement, et, aujourd'hui, il faudra leur apprendre ! Pouvez vous comprendre ?
POUVEZ VOUS COMPRENDRE ? QUI EST AVEC MOI ?! »
A ce moment là, personne n'osait faire quoi que ce soit, personne ne réagissait. Seules les insultes et le bruit de verre brisé résonnaient en ces lieux, lorsque soudain, Gorgoroth, Venom, Burzum, Darkthrone et quelques autres blackeux poussèrent des hurlements de barbares, qui semblaient vouloir dire « Le trend' à raison ! tuons les tous ! ». L'un d'eux lança un « Black Metal ist Krieg ! », un autre, « Pour Chtulu ! » puis ils se ruèrent à l'extérieur, munis de haches de guerre en plastique en prenant des poses ridicules. Les autres Rebel'z ne tardèrent pas à les suivre, soit pour se joindre au combat, soit pour prendre la fuite.
Morgoth et Samantha s'avancèrent vers moi.
« Tu crois vraiment qu'on a une chance de s'en tirer ? » me demanda Morgoth, alors que Samantha ajouta « Avec des gros débiles mégalomanes armés de haches en caoutchouc et une bande d'attardés fans d'Evanescence, on va gagner c'est sur. »
« Honnetement, Morgoth, je pense que les Rebel'z vont se faire massacrer. Dis je.
- Ha ouais… Rassure moi, t'as quand même une idée derrière la tête pour envoyer tout le monde au casse pipe ? »
Samantha ne releva de la réplique de Morgoth que le mot « pipe », puis elle se mit à genoux et ouvrit la braguette de son amant. Il la releva en lui disant « Ce n'estt pas le moment, ma vulve adorée... ».
Je fixais Morgoth quelques instants, avant de lui demander s'il savait conduire. Me répondant par l'affirmative, je lui donnai l'ordre de fermer les portes, avant de lui expliquer mon plan.
Dehors la bataille faisait rage. Qui des True Rebel'z ou des Casquettes avaient le dessus, je ne pouvais le dire. Toujours est il que lorsque je mis en marche la sono à fond sur le morceau Hell's Bells – Faute de cloches dans le clocher de la cathédrale – pour attirer l'attention des belligérants, le combat stoppa net. A nouveau, surplombant la foule, je pris la parole, tel un dictateur.
« Ecoutez moi tous ! Vous vous battez pour une bagnole quand il serait si simple de faire la paix et de partager. Vous êtes différents certes…et…hum… Putain prêcher la tolérance c'est pas mon truc.
Bon je vais faire simple. Si on ne me rend pas mes couilles, je jette la bagnole dans le vide, et adieu le lecteur C.D et la sono d'enfer.
Les escaliers sont impraticables, et je me suis arrangé pour que le monte charge reste en haut, et les portes sont bloquées ! Inutile d'essayer de monter. Je vais jeter une corde, déposez le bocal où baignent mes couilles, une fois que je les aurai remonté, je redescendrai avec la bagnole. »
Les Casquettes se concertaient en bas, et je me doute qu'ils ne me laisseraient jamais quitter le champs de bataille, pas plus que les Rebel'z ne me laisseraient partir, pour les avoir doublé.
Je hissai mes couilles jusqu'à moi, puis je redescendis avec la voiture avec le monte-charge.
Une fois en bas, Morgoth prit place derrière le volant de la R5, Samantha à l'arrière, et moi à la place du mort – ou sur le siège passager si vous préférez -.
C'est à ce moment là que je compris qu'il existait une faille dans mon plan. Comment ouvrir la porte et rejoindre la voiture avant de voir déferler une horde de Casquettes et de Rebel'z ?
Morgoth se mit à sourire, puis ils descendit de la voiture.
Il sortit une arme étrange, l'attacha à sa taille, et lança un projectile avec, un genre de bite-roquette, pour faire sauter les portes, en hurlant… « roquette quéquette ! »
L'explosion coucha tous ceux qui se trouvaient derrière la porte, tambourinant comme des sourds en espérant pouvoir l'ouvrir.
Morgoth mit la sono à fond, heureux qu'il était d'avoir piqué le dernier Satyricon sur le P.C des blackeux, ainsi que le P.C en lui même, qui se trouvait maintenant sur la banquette arrière.
Démarrage en trombe, quelques Casquettes et Rebel'z coalisés tentèrent de nous barrer la route avec leur corps, autant dire que nous nous sommes tirés sans trop de problèmes. La cathédrale et le cimetière semblaient loin derrière nous.
« C'est la dernière fois que je tente de fonder une secte avec pour adeptes des imbéciles sans pognon. ‘Marre des pauvres, ‘font aucun effort.
- C'est pas grave ma vulve, la prochaine fois, tu t'assureras de leur faire signer le chèque avant de les accepter dans ta secte et les faire adhérer à ta doctrine. »
Ils continuèrent à faire des projets sectaires, quant à moi, j'étais songeur. Si tout se passait bien, nous arriverions chez Plaiethore dans la soirée.
J'étais proche de mon but.
Lundi 11 septembre 2006 à 1:12
Commentaires
Par Lundi 11 septembre 2006 à 18:02
le T'as pu enfin admirer tes couilles sous tous les angles. c'est beau
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a dada orzoura o dou zoura
a dad skizi o kaya
o kaya pontoura o ponoura
a pena
poni"
Les incantations démarrent...