Amis, lecteurs, putes et affiliés, l’heure est grave, apocalyptique même. Loin de moi l’idée de vouloir vous faire paniquer, mais vous devriez, à l’heure qu’il est, trembler de toute votre âme, mouiller de bon cœur votre futal et implorer je ne sais qui pour votre salut, caché sous votre bureau. Peut être même vous demanderiez vous, comme dans tout scénario catastrophe qui se respecte (A défaut de respecter le public), pourquoi ceci vous arrive ? Après tout, toi, t’es pas ce qu’on pourrait qualifier de formidable, d’exceptionnel, cela dit t’es pas un mauvais bougre, t’es banal, donc pourquoi ? Là est la question.
Tu peux tout tenter, choisir de te réfugier sous tes draps, tu peux même tenter le coup du frigo (Il est de notoriété qu’il ne peut rien vous arriver dans un frigo, en plus, c’est là qu’on y trouve la bouffe), mais il existe une autre solution.
C’est à ce moment là, mon ami, que tu cesses d’être un looser pathétique qui passe à côté de sa vie, c’est là que tu vas prendre ton destin en main, c’est là, maintenant, que nous allons tous prendre notre destin en main, unis contre un fléau venu d’on ne sait où qui par ses assauts répétés tente d’anéantir notre peuple, notre culture, notre mode de vie.
Je sais que tu n’as plus la foi, nous avons été bien éprouvé ces dernières années. Pourtant, nous étions prévenu par des pouvoirs publics compétents, mais fiers de notre ignorance et notre désinvolture, nous avons presque condamné notre race.
Je sais que la force n’y est plus, et pourtant, il faut se lever, une fois encore. Je sais que nous ne sommes plus très nombreux, peut être quelques poches de résistances de par le monde, égarées, affaiblies, mais si nous avons survécu jusqu’ici, ce n’est pas pour rien.
Je me souviens d’un temps pas si lointain ou l’Homme était encore maître de sa destinée : Des ressources naturelles quasi inépuisables et inépuisées à l’aube du 21ème siècle, des énergies propres et sans danger comme le nucléaire assuraient la pérennité de la civilisation moderne où chacun trouvait sa place. Tout ça, balayé en quelques catastrophes.
D’abord, il y’a eu Kreutzfeldt Jacob, qui emporta tellement d’innocents. Les pouvoirs publiques nous avaient averti, mais avons-nous écouté ? Et les végétariens qui eux, avaient tous survécu, qui furent massacrés parce qu’après tout y’a pas de raison et que c’est pas parce qu’on bouffe différemment qu’on doit pas se sentir concerné par les grands fléaux qui annihilent l’Homme. Mais nous avons survécu à ça.
Et la fièvre aphteuse ! Parlons en de la fièvre aphteuse qui devait tuer tout le monde ! Haha je te ris au nez salope ! Les autres tu les as dézingué mais je t’attends toujours !
Après je sais, c’était le calme avant la tempête. Ceux qui en avaient réchappé,et se sont relevés après avoir affronté le chikungunya furent contraints de s’agenouiller devant une montée des eaux fulgurante due à un réchauffement climatique aussi brutal qu’inexpliqué; c’est la vie. Mais nous n’avons pas baissé les bras ! Nous étions toujours là. Même si ces catastrophes avaient emporté les trois quart de la population mondiale (Ces statistiques ne tenant pas compte des africains, puisque le dernier d’entre eux est mort bien avant tout ça, emporté en même temps par le sida, la drogue et la malnutrition alors qu’il se vidait de son sang, l’aorte tranchée par la machette de l’enfant soldat à qui il venait de tirer une balle de AK47 pour l’abattre avant de le violer, sans capote).
Et alors que ce qu’il restait de l’humanité tentait gentiment de tourner la page ou que les barbus s’amusaient à se faire voler en éclats à grands renforts de dynamite artisanale au milieu des survivants pour qu’ils comprennent tous que leur dieu, il poutre là où ça fait mal, le pire est arrivé. La crise financière, l’écroulement total des marchés mondiaux qui nous a finalement tous conduits à la folie, au suicide, à la pauvreté et son calvaire de fouilles de poubelles journalières, ainsi qu’à l’exode sur des routes vides de toute âme, nous battant pour un litre d’essence ou par amour du cannibalisme (Demandant toutefois à nos victimes s’ils étaient en bonne santé avant de les cuisiner).
Nous pensions que le pire était derrière nous, et alors qu’il restait, disons quatre ou cinq millions d’individus sur terre, tous les mexicains et les américains (Bon, les canadiens aussi, mais on s’en fout, c’est des connards) ont trouvé le repos éternel avec la grippe A, alias la grippe porcine, alias encore la fièvre mexicaine, qui n’était autre que la grippe aviaire (connue aussi sous le nom « tueuse de canards français » ou encore « Toxine niakoué »), qui devait déjà nous conduire à l’anéantissement total en 2006 (Voir > ici < un témoignage de cette sombre époque, ou nous croyions qu ’il pouvait être de bon ton de rire de tels malheurs). Les derniers d’entre nous, quelques centaines de milliers d’individus, quasiment tous français, et qui ne devaient leur survie qu’au système de santé le plus efficace du monde, tombèrent comme des mouches quand Sarkozy réforma la sécu, qu’il jugeait inefficace et trop coûteuse, afin de faire des économies dans le but de s’offrir une douche pharaonique et des repas à 5000 euros pour lui et ses 200 potes.
Je ne sais pas s’il reste quelqu’un pour me lire, voici des semaines que je ne suis pas entré en contact avec un autre humain (enfin sauf le dernier que j’ai mangé), mais j’espère ne pas être seul. Nous ne devons plus avoir peur, sortons de nos cachettes, le pire est derrière nous, il nous faut juste massacrer tous les cadavres infectés qui, lors de la dernière mutation du virus de la grippe A sont devenus des zombies, comme tous ceux qui se sont vaccinés contre la dite grippe. J’ai presque plus d’Internet, il va falloir que je sorte me ravitailler, mais je pense pas continuer ainsi. Je dois partir. Au sud, (Anciennement le nord depuis que la terre a brutalement quitté son orbite et s‘est retournée lors de la troisième fin du monde annoncée par Nostradamus) il paraît que c’est différent. Je vais voler un sac postal et distribuer du vieux courrier en récitant du Shakespeare dans des villages fortifiés en échange d’un bon bain et d’un repas, afin de survivre dans ses contrées hostiles qui jalonnent le monde.
Le bout de bois qui m’accompagne dans mes voyages, et qui se prénomme John, pense que je sombre dans la folie, mais c’est un ivrogne. Je suis pas fou colonel ! Hein colonel, vous savez ?
Colonel,les gars… vous savez…nos gars sont tous morts. Colonel ? Vous m’entendez. Colonel ? COLONEL ! COLOOOOOOOOONEL !!
C’était…mon dernier message.
Pour éviter l’extinction de l’humanité, veillez à bien suivre les instructions suivantes :
Lorsque vous éternuez : Suicidez vous.
Lorsque vous voyez quelqu’un éternuer, ne prenez pas de risques, explosez lui le crâne au calibre douze.
Portez un masque, mutilez et violez ceux qui n’en portent pas.
Si vous ne portez pas de masque, ceux qui en portent sont probablement infectés,alors tuez les ! (Le port du masque est un signe de civisme niais manifeste chez l’individu qui se refuse à partager quoi que ce soit avec les autres, pas même les microbes)
Lorsque vous essuyez le sang de vos victimes sur votre visage avec un mouchoir, jetez le mouchoir enveloppé dans un sac plastique totalement hermétique arrosé de javel et d’essence, et mettez y le feu.
N’appelez pas les urgences, même en cas d’urgence, ils pourraient vous croire infecté et vous mettre en quarantaine à l’hôpital pour pratiquer d’horribles expériences sur votre personne et abuser sexuellement de vous.
Ne paniquez pas, on va juste tous crever.
Lorsque vous éternuez : Suicidez vous.
Lorsque vous voyez quelqu’un éternuer, ne prenez pas de risques, explosez lui le crâne au calibre douze.
Portez un masque, mutilez et violez ceux qui n’en portent pas.
Si vous ne portez pas de masque, ceux qui en portent sont probablement infectés,alors tuez les ! (Le port du masque est un signe de civisme niais manifeste chez l’individu qui se refuse à partager quoi que ce soit avec les autres, pas même les microbes)
Lorsque vous essuyez le sang de vos victimes sur votre visage avec un mouchoir, jetez le mouchoir enveloppé dans un sac plastique totalement hermétique arrosé de javel et d’essence, et mettez y le feu.
N’appelez pas les urgences, même en cas d’urgence, ils pourraient vous croire infecté et vous mettre en quarantaine à l’hôpital pour pratiquer d’horribles expériences sur votre personne et abuser sexuellement de vous.
Ne paniquez pas, on va juste tous crever.