Jeudi 8 octobre 2009 à 21:13



http://groumf.info/imageblog/bison.jpg
Mon esprit étendu au bord d’une prairie aquatique vit un jour un troupeau de bisons foncer avec frénésie sur sa quiétude. Aussi vite qu’ils étaient passés, la nostalgie avait poussé sur leur route, et son unique brin flottait désormais dans le liquide de l’oubli. Le temps passe, et le souvenir impérissable d’avoir, l’espace d’un instant, ressenti cette envie de vivre pleinement à s’en brûler l’œsophage, s’estompe petit à petit. Au final, le temps est une gueule de bois, l’ivresse, elle, est l’essence même de l’existence; un instant de grâce suspendue quelque part entre le chaos et la monotonie.

Je crois bien qu’à bientôt vingt cinq piges, j’éprouve de  la nostalgie pour la première fois de ma vie, et ça passe pas avec une poche de glace, de l'obscurité et un verre de jus d'orange où baigne une aspirine.

Par Paracelsia le Jeudi 8 octobre 2009 à 23:03
OH MON DIEU! Bientôt tu en viendras à regretté la Disco en te branler en écoutant un bon vieux tube de Julien Clerc! L'angoisse! Dur...
Par PetrifiedEyes le Jeudi 8 octobre 2009 à 23:56
J'aime bien en tout cas.
(bande de vieux cons)
Par Paracelsia le Vendredi 9 octobre 2009 à 21:49
WOW! J'ai but hier soir, je tiens plus la vodka (saloperie de vieillesse!)
Par maud96 le Samedi 10 octobre 2009 à 12:31
Joli texte pour une gueule de bois !
Encore les bisons ? je croyais que tu les avais virés de ton blog !
Par Plaiethore le Mardi 20 octobre 2009 à 18:43
"Mon Bison"
Interprété par Sainte-Plaie

Il avait de grands yeux très sombres
Où parfois passaient des éclairs
Comme au ciel passent des mirages.
Il était plein de marques sales
Que j'ai jamais très bien compris.
Son cou portait : "Tu m’as bu, tu m’as pris."
Sur son cœur on lisait : "Encore !"
Sur sa patte avant droite un mot : "Raisonne !".

[Refrain]
J'sais pas son nom, je n'sais rien d'lui.
Il m'a reniflé toute la nuit,
Mon Bison !
Et me laissant à mon destin,
Il est parti dans le matin
Plein de lumière !
Il était gros, il était beau,
Il sentait bon le bitume chaud,
Mon Bison !
Y avait du soleil sur son naseau
Qui mettait dans ses poils longs
De la lumière !

Bonheur perdu, bonheur enfui,
Toujours je pense à cette nuit
Et l'envie de son herbe me ronge.
Parfois je pleure et puis je songe
Que lorsqu'il piétinait mon cœur,
J'aurais dû crier mon bonheur...
Mais je n'ai rien osé lui dire.
J'avais peur de le voir mugir !

[Refrain]

On l'a trouvé dans le ruisseau.
Il avait ses glauques yeux clos.
Dans le ciel, passaient des mouettes.
Il a montré ses marques sales
Sans sourire, il a beuglé,
Montrant son cou : " Tu m’as bu, tu m’as pris "
Montrant son cœur : "Sur le quai, encore."
Il savait tout...Je lui pardonne.

J'rêvais pourtant que le destin
Me ramèn'rait un beau soir
Mon Bison,
Qu'on s'en irait seuls tous ensemble
Dans quelque pays merveilleux
Plein de lumière !
Il était gros, il était beau,
On l'a mis sous le bitume chaud
Mon Bison !
Y avait du soleil sur son naseau
Qui mettait dans ses poils longs
De la lumière !

:)
Par mik3 le Samedi 19 décembre 2009 à 0:26
Il y a un point positif a prendre en compte: si tu n'es nostalgique qu'à 25 ans, c'est que tu as résisté à cette salope pendant un quart de siècle...
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://atom-of-the-end.cowblog.fr/trackback/2915638

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast