Le salut est dans la fuite : ce slogan pourrait bien être l'adage de tout les poltrons du monde; qui dès qu'on vocifère un peu prennent des airs de vierges effarouchées pour se draper d'une indifférence plus que feinte tandis qu'une larme à l'oeil il se jette du haut de leur piédestal ; Ils se croient plus libre et plus fort, ils sont pareils; nous sommes tous les mêmes, des prisonniers.
Sommes nous libre? Non
Finalement, qu'est ce que la liberté? Jouir de certains droits; et jouir d'obligations...la liberté est elle liberté si elle n'est pas absolue? Quelque part c'est un peu comme le bonheur;
On se contente de petits riens en se rassurant sur le fait que le bonheur (tout comme la liberté totale) c'est passager, ça ne peut pas durer. Et pourquoi pas?
C'est vrai, n'est ce pas un schéma incontournable?
Certains, voir tout ceux d'entre nous, agissent non pas par choix mais par contrainte, par la contrainte de schémas imposés, mais qu'ils soient imposés de son propre chef, ou qu'ils soient la résultante des règles en vigueur dans notre société, ne sommes nous tous pas les esclaves de schémas établis?
En quoi son travail, sa voiture, sa famille, sa maison, son chien ou encore sont papier toilette ne sont ils pas des schémas établis? Vivre pour etre dépendant de toutes ces choses si futiles, ou de ces etres si futiles...
En quoi la vie de tout le monde est elle libre? en quoi les schémas de certains d'entre nous comme bouclier contre la vie en elle même sont ils différents de la conception que nous avons de la vie elle même;
Considéré que le bonheur est surfait et en définitive, très court, accepté le fait et s'en contenter, accepter l'idée que la liberté des uns s'arrêtent la ou commence celle d'un autre, quand on sait que la liberté se doit d'être intense et sans entrave, accepter le fait comme tel et s'en contenter, n'est ce pas un schéma établis? Essayer vous de le contrer? Non.
Vous restez prisonnier, nous restons tous prisonnier; au mieux on contourne...
Nous sommes les esclaves de l'objet de nos obsessions; nous sommes prisonniers car notre voisin nous emprisonne, nous sommes prisonniers parce que le libre arbitre, ça n'existe pas, parce que le moindre de nos gestes et nos pensées est déjà prévu, parce que le choix si il existait ne devrait même pas se poser; il ne devrait pas y avoir de choix à faire; car le choix, c'est limité les déplacements, c'est une illusion.
Partout, nous sommes dirigés, manipulés, contraints; la liberté ça n'existe pas et ça n'a jamais existé. Le libre arbitre c'est "limiter l'homme à ce qui existe", comment alors innover?
Comment peut on tenter l'impossible si les avis extérieur, persuadé d'être les détenteurs de la raison, sont contre vous?
Comment être libre dans un monde ou tout le monde vit dans une cellule et scie vos barreaux pour que vous viviez dans la sienne?
La triste vérité la voila; nous ne cherchons ni la liberté, ni le bonheur, nous cherchons un compagnon de cellule.
Le bonheur, la liberté, ça n’existe pas et vous le savez, cessez donc d’être de mauvaise foi, vous, qui les premiers prétendez que le chemin que vous ne connaissez pas ne conduit pas là où vous ignorez que le voyageur se rend ;
sortez donc de votre sous bois sécurisant, de votre destin tout tracé, de cette mascarade que vous osez appelé « vie », et vous aurez voie au chapitre. Pour l’instant vous faites ce que des générations entières ont fait, il n’y a pas de quoi se gargariser.
Cherchez donc votre compagnon de cellule moi je renforce mes barreaux ; dans mon enclos je creuse mon tunnel, en paix; si il ne débouche sur rien, ce sera une tombe idéale; je n'aurai pas tout perdu.
sinon cela résume un peu mes pensées.