Corrélation inflexible de l'inhumanité grandissante
nourrissant en son sein l'apogée du despotisme. Je rêve d'immortalité.
Affligeante aphasie tourmentée par l'épopée mystique et nihiliste de l'esprit
pixellisé. J'invente la pureté. Semonce céleste du pénis divin, catalepsie érectile de l'ego. J'exècre la larve. Douce
note de pluie battante sur les dégénérés du monde dans l'inceste diabolique de
l'esprit et de la matière. Je suis la beauté imperceptible et l'immonde
tolérable. Crevure chimérique à l'épiderme décomposé, folie décadente et obséquieuse
du paraître, jeu de rôles éphémères. Je suis l'existence éthérée. Fumigation
purificatrice de la pathologie humaine par l'éradication de la raison pour
l'absurde, hurlement narquois du plaisir vorace. Je suis Dieu. Théologien du
néant, aficionados de l'absolu, bateleur sortant de sa case délimitée pour un
regain d' hardiesse. Je suis le salut. Despotique révélation de la réalité
surfaite, vie faite de vents et d'idées, d'ondes et de codes, d'obstination et de
papier. Je suis mon dernier atome. Brûlot de souvenirs macérés dans la rancœur
de l'inutile, opiniâtreté de l'instant de survie, folie du désespoir face à
l'inéluctable, flot de vie quittant un corps immatériel, sensation
anti-physique du trépas.
Monde de merde... ^^