Après en avoir beaucoup dit, de par nos contrées, sur « ces gens là », sur leurs coutumes et leurs croyances, sur leur mode de vie et tout ce qui s'en suit, il convient de réhabiliter la population magrébine généralement, masculine et musulmane en particulier. Car si beaucoup à été dit, et souvent le pire, concernant les peuplades adoratrices d'un prophète dont l'image seule vaut plus que la vie d'une communauté ou d'un être humain, c'est uniquement imputable à une totale incompréhension de notre part, voir un racisme tout ce qu'il y a de plus primaire contre ces hordes de bougnou…contre ces hommes et ces femmes, si différent mais pourtant si semblables. En fait, tout est notre faute ! Nous sommes d'ignobles béotiens méprisant un mode de vie tout ce qu'il y'a de plus normal mais qui dépasse notre entendement, voilà tout. C'est ainsi, c'est dans nos gènes.
Il convient donc d'aborder le problème autrement.
Vous noterez bien mon assuétude typiquement occidentale consistant à aborder un sujet relatif au monde musulman en faisant l'amalgame avec les peuples dits « arabes » (sans les nommer parce que comme n'importe qui en Europe, je ne sais plus de quel terme il faut user pour les désigner) ainsi qu'en y accolant le mot problème (Merci TF1 et son double lavage de cerveau quotidien). Et bien, c'est ça qui ne va pas. Cette attitude tout sauf impartiale. Il convient d'arrêter de les traiter comme des sous-hommes ou des victimes (qu'ils le soient ou pas ne me regarde pas), comme des êtres qu'il faut à tout prix éviter de froisser (qu'ils soient des connards susceptibles ou pas ne me regarde pas), comme des gens qu'il faut sans cesse assister / aider / soutenir / défendre (je n'ai pas d'avis sur la question, chacun sa merde) ou bien à l'inverse, comme d'affreux monstres qui ne respectent rien ni personne (Où allez vous donc pêcher des idées pareilles, voyons…), bref, comme des gens différents, et partant du principe que si nous sommes tous différents nous sommes donc tous les mêmes, je ne vois donc pas en quoi ils devraient bénéficier d'une attitude différente de notre part. Pourquoi réfléchir à la façon de les traiter s'ils sont nos égaux ? De la condescendance au racisme, il n'existe que des stades différents d'une même appréhension de « l'autre ».
Je le dis haut et fort, au même titre que mon plus proche voisin ethnique – le schleu ? - l'étranger à ma culture est une sombre merde lui aussi. Je n'aime pas le monde oriental, mais ce n'est pas par xénophobie ni par racisme, mais par soucis d'équité. Je n'ai pas la moindre considération pour les résidus de pine d'huître qui peuplent l'Europe, je n'en ai donc aucune pour ce qui n'en fait pas partie. Il existe tellement de raisons qui peuvent vous pousser à mépriser ou détester autrui, pourquoi s'arrêter sur de vaines considérations racistes. La couleur de la peau d'un homme ne doit pas vous inciter à le détester… pas plus qu'elle ne doit vous en dissuader. Cessons un peu de justifier nos actions par rapport à la couleur de la peau, la religion, ou la situation géographique d'un groupe d'individus, et concentrons nous sur l'essentiel. Par exemple, ce qui me gêne chez nos ex-larbins coloniaux, ce n'est pas leur couleur de peau, ni leur étrange gastronomie, ni leur noms imprononçables, leurs coutumes idiotes et leurs croyances absurdes sorties tout droit d'un autre âge, leur odeur et leurs faux papiers, non, et pourtant, combien d'entre nous ce seraient arrêtés sur si peu ? (On se le demande…) Mais ce n'est pas mon genre.
Et je suis resté sur cette ligne de conduite, sans jamais dévier, ne laissant ni mon chauvinisme aigu, ni mes nombreux préjugés influencer mon mépris des autres, car lorsque vous vous donnez la peine de dédaigner, la moindre des choses, c'est de vous fouler un peu pour trouver de bonnes raisons. Toujours est il que je suis resté inflexible, et même lorsqu'on m'a dit que chez eux, on vitriole, on brûle ou on lapide les femmes, parce qu'elles commettent l'acte odieux de se faire violer, je n'ai désiré sauté sur l'occasion pour crier mon dégoût et mon indignation ! Pas même lorsqu'on m'a apprit que là bas, la démocratie était en général un prétexte pour légitimer les régimes les plus extrêmes qui soient, pas même lorsqu'on m'a dit que là bas, on avait pas le droit de rire de tout, et surtout pas par une caricature, je n'ai hurlé à l'injustice et ne me suis pas laissé allé à la haine, au dédain. Je suis rester profondément insensible aux souffrance de ces peuples, et totalement indifférent à ce qui pouvait se passer chez eux, où ce qui pouvait leur arriver chez nous. Je n'ai pas sauté sur le premier prétexte, comme admettre que les délinquants qui peuplent et incendient les cités sont des étrangers, que la quasi-totalité des gens que je connaisse ce soient régulièrement fait agressés, insultés, volés par des étrangers, pour me mettre à les détester. Dans la même optique, je n'ai pas plus sauté sur le premier prétexte à la con pour les plaindre et les prendre en affection, comme leur difficulté à s'intégrer, les souffrances qu'ils endurent chez eux, les dictatures, les guerres et l'absence de saucisson… Après tout, suffisamment de gens les apprécient ou les haïssent sans qu'il soit nécessaire pour le coup que j'y ajoute ma caillasse, et pourtant…
Aujourd'hui, je prends position. Je vous entends déjà susurré dans mon dos « Et bah voilà, bascule dans le racisme primaire ! On t'attendait au tournant ! On le savait ! » Navré de vous décevoir, mais comme il est dit au début de l'article, il s'agit ici d'une réhabilitation.
Voyez vous, on a beaucoup dit, mais a-t-on réfléchit une minute ? A-t-on interprété ? Non. On s'est borné à se dire qu'il s'agissait d'un peuple grotesque et arriéré grandissant dans un univers misogyne, alors qu'en fait, il n'en est rien (quoi que...). On a beuglé, stupidement, sans voir la profonde détresse qui se cache derrières des actes monstrueux. En réalité, ce sont les femmes, qui tiennent par les couilles ces hommes qu'on idéalise totalement en imaginant le barbu tyrannique avec son harem. Une question se pose, afin d'étayer mes dires. Avez-vous, messieurs mes amis lecteurs, une femme à la maison ? Bien.
Si vous êtes une femme avec un homme à la maison, demandez lui de vous rejoindre. Si vous êtes un homme célibataire proche du suicide, gras et poilu, suicidez vous, ou trouvez vous une limace dépourvue de dignité.
Donc tout ceux qui côtoient de prêt ou de loin une mère, une fille, une cousine, une collocatrice ou une femme, vous serez d'accord pour dire qu'avec une à la maison, c'est déjà pas évident. Hormis quelques rares exceptions, vestiges d'un concept d'éducation élaboré à une époque où la gente féminine ne pensait pas encore, la femme désormais, et ce quasi-mondialement, a changé, à l'instar des rats qui ont visiblement gagné sur l'ensemble de la planète 2 points de Q.I depuis la deuxième guerre mondiale.
Fini, le temps où elle était dépendante d'une paire de couilles, et paradoxalement, elle n'en était que plus forte par rapport à nous. Aujourd'hui, la femme se plaît à s'assigner au rôle que la nature confère bien souvent à ses congénères ovulaires du monde animal, c'est-à-dire la domination, mais si cette prise de fonction se fait dans l'indépendance, la domination qui en découle est pourtant moins forte qu'elle ne l'était du temps ou nos grand-mères, sinueusement, portaient la culotte… Et contrairement à ce qu'on pense, nos femmes, et bien, elles ne sont pas plus évolués que ces harpies emballées sous draps. Si on avait pensé à s'en féliciter, de la supériorité de nos femmes sur les leurs, pour rabattre le sifflet à ces couillons, et bien c'est raté. On remet les compteurs à zéro.
Et pourtant, pourtant, c'est bien dans le rapport à la femme que réside toute la subtilité. Si nous avons compris tout l'intérêt de ne pas nous embarrasser de plus d'une femme à la maison (la fidélité et la monogamie, ça tient plus à la tranquillité qu'à la force de l'engagement finalement), car de par son comportement de petit führer, une femme, c'est bien suffisant pour occuper sa vie, c'est avec une forme de masochisme que l'autre con dans son désert lui, se complet à vivre avec plusieurs femmes à la maison. La polygamie n'est pas le signe d'une domination masculine, mais bien la preuve de l'existence d'une coalition monumentale d'un groupe de femmes réfléchies qui ont compris qu'à plusieurs sous un même toit, et bien l'homme n'est plus que l'ombre d'un chef de famille. Si nous, nous filons doux, parfois encore, devant une femme exigeante – et l'histoire nous confirme que derrière chaque grand homme, une femme veillait – imaginez un peu la torture de cohabiter avec plusieurs paires d'ovaires. Sauvant les apparences, par des codes et des rites que nous jugeons dépassés et honteux, ces hommes ne font que nous crier l'agonie de vivre sous la coupe de mégères qui, si elles le voulaient, sortiraient très bien de leur condition de martyres soumises. Sauf que de condition de martyres soumises, il n'en est rien. Si les pays de confessions musulmanes paraissent arriérés idéologiquement et technologiquement parlant, c'est bien la faute de ces femmes qui font tout pour conserver le pouvoir qu'elles exercent ainsi à plusieurs, cachés sournoisement sous le voile et l'obscurantisme, dissimulant leur sourire victorieux sous les violences et la stupidités qu'on attribue aux hommes, à la religion, mais jamais à celles qui savent se faire passer pour les premières victimes. Putes !
Si on les malmène un peu, ces femmes, par chez eux, c'est bien parce qu'au fond, ces hommes nous envient, avec notre tranquillité apparente, de n'être sous la coupe que d'une seule d'entre elle, car finalement, en lui donnant la possibilité de passer pour autre chose qu'un paire de seins – en travaillant, en votant, en divorçant - nous avons fait oublier à la femme ce pouvoir qu'elle détenait autrefois, quand elle n'avait rien d'autre à foutre de sa journée que de nous écraser, bien qu'il ressurgisse de temps à autre. A défaut d'être plus évoluées, nos femmes sont plus décadentes. Les leurs, ce sont des salopes conservatrices.
Bref, si « ces gens là », de par chez eux jusque chez nous, sont considérés comme trop différents, butors, dangereux, ce n'est pas leur culture, leur couleur de peau, leurs noms idiots, leurs croyances ridicules et leur Dieu vengeur qui en sont en la cause, mais bien leurs femmes, car si elles le voulaient, elles en auraient vite fait de se libérer, sachant qu'un homme reste un homme avant tout...
Donc j'en appelle à la raison. Stop au racisme, stop à l'excès de tolérance, stop à tout ce qui ne nous place pas sur un pied d'égalité avec ces sales b… avec ces hommes. Bref, pour un avenir meilleur, pour une humanité plus humaine, devenons misogyne, tous ensemble. Et puis non en fait, ne changeons rien. Je peux pas faire confiance à des gens qui ne mangent pas de porc. Y'a aucune excuse pour ça.
J'en profite pour dédicacer cet article à > ce type là < pour aborder des sujets dont on pense qu'il ne faut pas rire, ce qu'il ne se prive pas de faire, et c'est tant mieux.
Y a même un bon fond de vérité à tout ceci: le jour où en 4ème nous avons épilogué sur la condition de la femme chez les musulmans, c'est notre prof maghrébine qui nous a remis les pieds sur Terre: c'était la femme qui avait le trousseau de clef, et qui par derrière (sous son voile très symbolique du coup) faisait son petit chef.