Vendredi 29 septembre 2006 à 20:24



Résumé des épisodes précédents (histoire de couilles uniquement) : Groumf est enfin reçu par Plaiethore. Ce dernier s'apprête à réunir notre héros et sa paire de couilles. Serait ce enfin la conclusion du périple et des complications ?  


Le mage Dada apposa sa main droite au dessus de mon corps, puis il leva mes couilles au plus haut, les laissant suspendues dans l'air immobile, avant d'abaisser son bras gauche, pour placer son autre main juste au dessus de mon pubis. Il semblait concentré.
 « J'ai omis un détail, Groumf. Ces couilles ne sont pas tes couilles. Es tu certain de vouloir continuer ? 
- Greffez moi ces couilles et qu'on en parle plus. Que celui à qui elles appartiennent aille au diable.
- Leur propriétaire est justement celui vers qui tu l'envoies. Ces couilles sont les couilles de Satan. Elles sont la source d'un pouvoir immense pour celui qui… »

Je comprenais pourquoi celui à qui je les avais dérobé y attachait une telle importance.
 « Tu m'écoutes jeune homme ? »
L'abominable spooky comptait certainement accroitre son pouvoir avec elles.
« J'aimerai bien en finir… Groumf ? je te parle. »
Pouvant tout assimiler, il n'avait guère besoin d'avoir recours aux pouvoirs d'un mage, mais il n'était pas assez puissant pour ouvrir le bocal.
 « Si tu désires faire marche arrière dis le tout de suite. 
- Quoi ? mais qu'est ce que vous attendez pour me greffer ça ? ça devrait déjà être fait !
- Soit, je souhaitais y aller en douceur, mais tu sembles si pressé. Prépare toi, ça va faire horriblement mal. »
Dans le décor spatial des appartements du mage, un nuage noir s'était formé, tandis qu'il récitait une incantation dans une langue incompréhensible.

 « o dedi
a dada orzoura o dou zoura
a dad skizi o kaya
o kaya pontoura o ponoura
a pena
pono »


Mes couilles, enfin les couilles de Satan, se mirent à partir dans tous les sens, tournant et tournant sans cesse, au dessus de nos têtes. Elles devenaient rouge feu, et laissaient une traînée de flamme sur leur passage.
C'est dans le fracas assourdissant d'un bruit digne d'un big-bang qu'elles s'envolèrent dans le décor intersidéral de Plaiethore, frappant la grosse baleine au passage avant de foncer droit sur nous. Plaiethore les attrapa au vol, hurlant à nouveau son incantation, en les maintenant en l'air. Il suait à grosses gouttes, son bras tremblait sous la force spirituelle que dégageaient mes couilles.
Puis, d'un coup, tout redevint calme.
Plaiethore me fixa longuement, droit dans les yeux. Et d'un geste gracieux, circulaire, et d'une violence inouïe, il accompagna le mouvement de mes testicules vers la place qui leur était réservée. Je poussai un hurlement tant la douleur était intense. Une fumée noire ainsi qu'une odeur de brûlé s'échappait de mon entre-jambe. Puis, le néant.

Lorsque je repris conscience, j'étais toujours à poil, sur l'autel. En face de moi se tenait une jeune fille d'une beauté époustouflante, vêtue d'une longue robe noire et d'un corset. Ses yeux sombres en amande perçaient mon âme, ou c'était peut être la douleur que m'infligeaient mes couilles, fraîchement et magiquement greffées.
Ses longs cheveux caressaient mon visage, et lorsque ses lèvres suaves se mirent à bouger, c'était pour me déclarer, d'un ton très solennel « Bite moi. »
A l'instant même où elles prononça ces mots, mes couilles se mirent à s'affoler. Dieu que c'était bon d'être à nouveau un homme. Douloureux. Mais bon.
Avant que je puisse envisager d'accéder à la requête de la demoiselle inconnue, Plaiethore entra dans la pièce.
 « Je vois que tu as fait la connaissance de ma plus belle création, L'ange nucléaire.
- Tu peux aussi m'appeler Margritis, chou. Créateur, c'est bien lui ? N'est ce pas ?
- Le destin l'a visiblement choisi en effet. »

Je ne comprenais rien à ce qu'il se passait, j'étais obnubilé par le décolleté de l'ange nucléaire. Preuve que mes couilles fonctionnaient bien, puisqu'elles avaient emboîté le pas de mes fonctions cérébrales, si bien qu'il m'était impossible de me concentrer sur quoi que ce soit, si ce n'est sur l'échancrure qu'offrait le corset.
Paracelsia entra elle aussi dans la pièce.
 « Grand mage…
- Oui, madone brune, j'ai moi aussi senti un trouble. Tout se met en place. »

Plaiethore se tourna vers moi.
 « Je sais que c'est peut être un peu tôt, mais tu vas devoir affronter ton destin.
- Créateur, peut il attendre ? Il est le seul à pouvoir me biter.
- Je comprends, Margritis, mais nous avons un problème plus urgent.
- Ce serait sympa de m'expliquer.
- Groumf, tu es à un tournant de ton existence. Tu vas affronter…
- Non expliquez moi pourquoi elle veut absolument que je la poutre.
- Comme c'est élégant. L'attractivité exercée par l'ange nucléaire et la puissante aura qu'elle dégage n'est supportable que par le porteur des couilles de Satan. Mais j'aimerai qu'on parle d'un autre problème.
- Ne me dites pas que je dois attendre avant de me servir de mes couilles ?
- Il y a ici trois hommes…
- C'est hors de question, grand mage, je refuse de motoculter des hommes.
- Veux tu rester sérieux un instant ! Il s'agit d'êtres surpuissants qu'on nomme des admins.
- Et bien occupez vous d'eux.
- Je suis un mage, pas un guerrier.
- J'ai compris, à moi le sale boulot.
- En fait tu ne peux les battre, je te demande juste de les occuper le temps que je mette tout le monde en lieu sûr.
- Ca marche. »

Margritis leva les yeux vers moi. Ne sachant trop si elle me reverrait passer cette porte en bon état.
 « Jure moi que tu me biteras !
- hum…
- Jure !
- Ok d'accord. Je te biterai.
- Tu le promets ?
- Puisque je te le dis.
- Tu me promets ?
- Mais oui bordel !
- N'oublie pas que tu as promis trois fois. »

Je quitte la pièce, en route vers l'inconnu. Vers mon destin. Qui sont les admins ?
Sont ils si puissants ? Dans quelle histoire de fous me suis-je encore fourré ?
Tout ce que je voulais moi, c'était une paire de couilles.
Voilà en gros, ce qui me traversait la tête à ce moment là. Enculade à sec n'est peut être pas le mot qui convient, mais c'est le premier qui me vient à l'esprit.





( Merci à joKeR pour m'avoir cédé un visa d'exploitation des mots poutrable et motocultable ainsi que leurs dérivés, fallait bien que je les rentabilise, vu ce qu'ils m'ont couté. )


Par joKeR le Vendredi 29 septembre 2006 à 20:36
Vu ce qu'ils t'ont coûté ? Et encore, estimes toi heureux de t'en être sorti à si bon compte, apprenti rataconiculeur.
Par Plaiethore le Samedi 30 septembre 2006 à 12:04
Bon, moi j'en profite pour passer une publicité promotionnelle.
Il me reste quelques paires de couilles « première main » en rayon et une cuillère torsée spirituellement, présentée dans son écrin d’initiation d'origine.
Facilités de paiement, crédit étalé sur une durée de vie terrestre...
Par thegrannysmith le Samedi 30 septembre 2006 à 13:28
... La suite ?
Par Saya le Samedi 30 septembre 2006 à 16:32
Je trouve que tes anciens textes étaient beaucoups plus interessants, originals et distingués.
Parceque les c0wvivor-like ca devient ennuyeux a la longue...
Par la.nouvelle.Ligue le Dimanche 1er octobre 2006 à 15:22
Saya tu r'viendras critiquer sans fautes d'orthographe la proochaine fois...
Par Plaiethore le Dimanche 1er octobre 2006 à 16:54
Et avec un commentaire de critique intéressant, original et distingué par la même occasion...
Raaaa ! C'est beau l'espoir.
Par atom-of-the-end le Mardi 3 octobre 2006 à 20:10
Saya, la différence entre un récit normal et un cowvivor like (alors que les récits ayant attrait à la cowmunauté existaient bien avant cowvivor) tient dans le fait que les noms des personnages sont les pseudos de certains cowbloggeur. Si le seul intérêt que tu manifestes à un récit, ce sont les noms de ses personnages...
 

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