John Smith avait déménagé dans le Nord Est de la France lorsqu'il avait 5 ans. Il était élevé par une bonne sacrément bonne mais surtout sacrément odieuse. Il l'appelait "gros nichons, gros bâton" en référence au phallus artificiel gigantesque dont elle se servait pour le frapper. On soupçonne également une utilisation anale, mais personne n'a jamais pu établir la vérité. Certains racontent que la bonne se calait le... Hrmmm, bref.
En 1996, les journaux du coin racontèrent l'histoire d'un gamin qui avait fugué, et dont on n'avait pas réussi à retrouver la trace. Il n'avait laissé qu'une page de cahier avec des pénis dessinés un peu partout. Durant plus de trois ans, personne ne su ce qu'il advint du petit John Smith, et en réalité tout le monde s'en foutait. Je peux maintenant vous révéler ce qui arriva durant ces années, que l'enfant lui même appela les trois années de la révélation.
John fut recueilli par une bande de scientifiques qui vivaient en autarcie totale dans la forêt. Ils l'élevèrent avec tout l'amour qu'ils étaient capables de donner (c'est à dire aucun) et ils le nourrissaient de chips, de Kas citron et de gâteaux secs en forme de bite. John apprit énormément de choses sur énormément de sujets durant tout ce temps, et il entendit notamment parler des atomes, qui le fascinaient. Il s'imaginait être un gros atome, rendez-vous compte de la débilité profonde de l'individu. Il pensait être l'atome libérateur, l'atome suprême, la grosse boule autour de laquelle tournent quelques électrons... Atom-of-the-end. Voici comment il se renomma. John Smith n'était plus qu'un mauvais souvenir, il serait maintenant Atom-of-the-end, l'ultime barrage contre la pauvreté mentale récurrente, contre l'absence de toute forme d'intelligence aussi partielle qu'elle puisse être, contre tous ces putains de merdeux qui pensent être des putains de stars, contre cette humanité qui sent la merde. Il savait que tout au long du chemin, il trouverait quelques rares êtres dont la forme de pensée était semblable à la sienne, mais il savait aussi qu'il défendait une cause que personne avant lui n'avait défendu : la reconnaissance de la bite. Sans elle, Atom-of-the-end n'était plus rien, plongé dans ses représentations phalliques démentes.
Le combat s'est alors engagé. Le voile fut tiré, par pudeur, sur l'histoire de l'atome devenu grand, et voici aujourd'hui ce que vous pouvez en savoir.
Une seule chose gênait profondément l'atome. Il savait que le nom dont il s'était affublé chez les scientifiques ne voulait rien dire, il s'en était rendu compte avec l'âge. Il savait que "Atom-of-the-end" était ridicule, et n'avait aucun sens. Mais il savait aussi que l'immense masse de moutons et de blaireaux qui auraient connaissance de ce nom penseraient qu'il a une signification cachée, un profond sens mystique, et n'oseraient rien dire. De toute façon, s'il l'ouvraient, il les écraserait. Mais pour certains, il fut aussi appelé Groumpf, en référence à une onomatopée qu'il prononçait souvent (délicat à reproduire : il ne faut pas aspirer le "h" de Groumpf) lorsqu'il se réveillait.
Et puis l'humanité, c'est de la merde. C'est pas compliqué, bordel.
Dear Atom,
joKeR
joKeR
PS : j'avais pas besoin que tu me files ton pass, je te rappelle mon statut d'empereur :)