Plus d’une fois je me suis élevé contre ces journées promotions dont les motivations sont aussi niaises que les problèmes aux quels elles s’attaquent sont inintéressants, et pourtant je dois avouer que je me suis laissé charmer par l’ennemi. Oui, devant vos yeux ébahis, j’ai succombé à la tentation doucereuse de la journée à thème, et il en fallait beaucoup pourtant… Non je ne parle pas des élections de ces deux derniers dimanches - manquerait plus que le pro-diktat que je suis aille sauvegarder la démocratie - et encore moins du week end du sida qui s’annonce larmoyant et stérile. - D’un côté, vu son mode de transmission, il vaut mieux qu’il le soit… stérile -
Non figurez vous, pour ceux d’entre vous qui ne le savent pas encore, aujourd’hui est le jour béni entre tous où nous, fainéants bâtards, branleurs compulsifs et autres démotivés sommes à l’honneur. Ce jour, à l’initiative de je ne sais qui - Manquerait plus que je me documente alors que je peux faire ça plus tard - est déclaré, officiellement ou non ça on s’en branle, comme le saint jour de la procrastination.
(Il devait y avoir un dessin ci-dessus mais finalement ce sera pour demain...)
Mais qu’est-ce donc que la procrastination, te demandes-tu, larve pathétique et ignare qui foule le sol de mon blog de son incommensurable ignorance quand il lui suffirait d’un clic pour combler ses lacunes ? - Internet, à défaut de rendre les gens plus intelligents ou cultivés, car il convient de faire le distinguo, permet néanmoins de mettre à jour les systèmes cérébraux de vos interlocuteurs virtuaux (Cette erreur est là pour le côté lyrique et sensuel de la phrase que vous venez de lire, et parce qu’un chacal, des chacaux, on ne le dira jamais assez) ce qui peut faciliter la compréhension, et ce qui explique aussi pourquoi dans la réalité je suis souvent amené à me contenter de limiter mon approche sociale par une interjection du type « ta gueule » vu que le vulgum pecus ne possède pas un wikitionnaire derrière les neurones - Je vous mets au parfum, c'est pas le nom commun de la castration chimique. - Chez les catholiques, elle porte le nom de surdité au passage -
Et bien ce jour est le jour où il nous faut absolument tout remettre au lendemain, car dans cette époque troublée et incertaine où les choses vont aussi vite qu’une jambe d’enfant projetée par une mine anti-personnelle oubliée au fin fond du trou du cul du Vietnam, il est bon de rappeler à chacun ce qui fait la grandeur, sinon de l’Homme, mais au moins du bon peuple de France, c’est bien d’entrer dans cette spirale salvatrice, désinvolte, qui veut que l’on renvoie tout au lendemain. Si le mouvement perpétuel existe, il se nomme procrastination et puis c’est tout.
D’ailleurs dans la logique de cette journée dont la thématique me met la goutte à la kike - Public, rassure toi, c’est toujours pour le lyrisme - je ne vais pas conclure cet article et remettre à plus tard ce que je
En accord total avec sa nature, elle devrait donc se repousser indéfiniment jusqu'à créer un paradoxe temporel qui annihilera toute vie présente dans l'univers connu, ce qui m'empêcherait, si j'ai raison, de finir cette phr