Ha, on vit quand même dans un beau pays de fumiers et de branleurs ! Non mais franchement. C'est la coutume, les grèves s'enchaînent. Passons vite sur cette manie quasi traditionnelle de gueuler fin septembre contre le gouvernement de celui que nous avons mis en place quelques mois auparavant. Entre les étudiants/internes en médecine, les privilégiés des régimes spéciaux, Air France qui va s'y mettre aussi, bref, que des emmerdes en perspective, alors que Sarkozy tente tant bien que mal de tenir au moins une de ses promesses, à savoir la rupture.
Toute cette agitation, couplé sur fond de défaite en coupe du monde de rugby, ça créé de forte tension. Sûr que si on avait gagné, sûr que si le président de la république était heureux en ménage, on en serait pas là. Faut voir les choses en face, y'a quand même des choses vachement plus importantes que les petits privilèges à couper à la guillotine ou bien la sauvegarde d'un système médicale qu'aucun pays du monde ne nous envie, et surtout pas les pays ou les soins sont une légende tribale. Mais vous voir déverser votre frustration sur les mauvais combat, cela m'est insoutenable.
Français, française, je suis ulcéré par votre attitude. Vous n'avez qu'augmentation de salaire, pouvoir d'achat, régimes spéciaux et retraite à la bouche. Mais vous êtes une bande d'enculés ! Sans rire !
Vous devriez vous estimer heureux, quand on sait qu'un esclave peut abattre autant sinon plus de travail que vous, et même dix esclaves s'il le faut, ça reviendrait toujours moins cher que vous entretenir, d‘autant plus qu‘un nègr…qu‘un esclave crève en général avant d‘arriver à l‘âge de la retraite. Ha non, ne me parlez pas de mérite, d'effort, de rémunération, vous devenez mesquins sur le coup là. Travailler, dans notre monde, c'est déjà un mérite, une récompense. On vous accorde le droit au travail, et tous n'ont pas ce droit. Par le travail, on vous accorde de l'importance, une identité. Sans votre boulot minable, vous n'êtes rien. Et EN PLUS, vous êtes payés pour ça.
Et vos mioches ne valent pas mieux. Les jeunes, de la maternelle jusqu'en fac, ça gueule. Ca bosse trop, les cartables sont lourds, les réformes c'est MAL, nianiania et ainsi de suite… Mais je t'enverrai tout ça à la mine moi ! Faut pas s'étonner qu'on nous ponde des arrivistes fainéants, des fonctionnaires, des employés insensibles aux souffrances du patronat, en élevant les gosses comme de futurs grévistes.
La vie est trop dure ? Mais tire toi une balle, grâce à Dieu (les U.S.A) nous vivons dans un monde idyllique ou l‘Homme remplace l‘Homme quand la machine ne peut pas encore le faire. Mais vas y gueule mon con ! Gueule si ça t'amuse, on finira bien par trouver un moyen de te dégager, et si c'est pas toi, ce sera l'autre derrière toi. T'as intérêt à courir aussi vite que tu gueules fort, parce que lorsqu'on lâchera les chiens sur toi dans les collines…hum, je mégare.
Toujours est il que ça passe son temps à gueuler ici bas, le travail est une corvée qui n'est jamais suffisamment rémunérée à vous entendre, et ceci à tous les niveaux. Les cerveaux ont beau fuir, c'est pour gagner plus, et lorsqu'ils voudront plus sans pouvoir fuir, ils gueuleront à leur tour. Sans leur travail, ça leur sert à quoi d'être un cerveau ? On en trouvera un moins cher, et puis merde, qui a dit qu'on ne peut pas éduquer un esclave docile pour devenir un esclave-architecte, un esclave-physicien ? C'est vrai quoi. Il devient urgent de rétablir l'esclavage, en masse même. Non parce que franchement, à vous voir gueuler comme ça, je me dis qu'il faut vous rappeler que le travail, c'est un droit, et qu'au final, la rémunération, les avantages et tout ce qui s'en suit, c'est très surfait. Voyez comme ça vous corrompt, voyez comme vous en oubliez la valeur et la noblesse du travail.
Il est grand temps de supprimer la notion de rémunération pour un effort, qu'il soit discutable ou non. Le travail se suffit à lui-même, vous sentir utile et efficace doit être votre seule raison d'être. Franchement, demander un salaire, quelle infamie. Bande d'ordures, oser demander du fric pour faire quelque chose. Vous savez ce que vous êtes ? Des putes, voila tout. Ni plus, ni moins. Vous prostituez votre temps, temps inutile si vous étiez sans emploi, pour occuper vos journées en travaillant, et en plus de ça, faut vous glisser un billet dans le slibard…Nan j'en démords pas, vous êtes des putes. D'ailleurs, à vous voir battre le pavé pour un oui ou pour un non, ça ne fait que confirmer ce que je pense.
Pardon ? Oui oui, je touche un salaire, mais moi c'est différent. Moi je le mérite.