C'est sur son fidèle clavier, nommé azerty, que ce pourfendeur des petites frappes et des mous du bulbe livre un combat acharné contre un monde cybernétique livré à la paresse spirituelle. Rien ne semble pouvoir calmer cette ardeur qu'il met dans la rédaction d'articles tous plus sulfureux les uns que les autres, distillant son venin à une communauté plutôt que de faire quelque chose de constructif de son prétendu talent ; rien ne semble à même de le contrer, car vous vous en doutez, ce genre d'individu à toujours raison, dans sa logique tout du moins.
Le mot qui conviendrait encore le mieux à ce type de personnage est certainement « connard » ou « sale con » mais ces derniers ont une préférence pour un terme tout d'abord péjoratif qu'ils ont fini par adopter : Serial critiqueur. Ca ressemble à une sorte de trouble obsessionnel ou une psychose, et d'ailleurs c'est peut être même le cas. Quelle gloire et quelle satisfaction le serial critiqueur peut il retirer à tailler des costards à tout va partout où son internet explorer le mène ?
Quelle peut être cette motivation le poussant à détruire impitoyablement son prochain sous le simple prétexte de la différence ?
En fait, il ne s'agit que de la cruauté d'un enfant qui arrache les pattes d'une fourmi ou les ailes d'une mouche, il est toujours bon de se sentir puissant, et quoi de mieux que les faibles pour sentir cette puissance ? Comme tout enfant et le raisonnement qu'implique cet état d'esprit, on peut donc supposer que le principal attrait qui conduit à ce genre de comportement, c'est le jeu, l'amusement. Une sorte d'affection pour les rapports agressifs en gros.
Le serial critiqueur sait tout, connaît tout, et en particulier ses propres faiblesses, qu'il ne manquera d'exploiter dans le seul but de vous couper l'herbe sous le pied et ainsi, vous ôter toute chance de contre-attaquer : il assume ses défauts les plus abjects comme s'il dégustait du homard, parce que c'est la seule arme que l'on possède sur le net, et que si l'on retire cette arme à l'ennemi, la bataille est gagnée d'avance. Si on ajoute à ce comportement machiavélique une mauvaise foi inébranlable, le serial critiqueur devient la nemesis du monde cybernétique. S'attirant de nombreux sympathisants comme de nombreux détracteurs, le serial critiqueur, au sommet de son art, mêlera tout le monde à la bataille, et c'est là, que se situe le point le plus important de sa psyché : on devine un instinct barbare et guerrier qui sommeille dans un monde trop mou et tourné vers l'hypocrisie des concepts vomitifs tel que la paix, la tolérance, ou pire... le respect. On en vient finalement à croire que le serial critiqueur, c'est un peu une espèce de gros enculé à la limite de la caricature qu'on peut faire du nazi (et non pas "naziste"...), le genre de con à croire à une élite et à la supériorité…Mais il faut reconnaître que le nazi à cette qualité que le serial critiqueur ne possède pas : l'attrait pour le communautarisme.
En effet, le serial critiqueur, c'est un c0wb0y solitaire, et il y tient, ne serait ce que pour se vanter de faire fermer sa gueule aux autres tout seul comme un grand.
Le serial critiqueur rêve certainement d'un monde où tout le monde est comme lui, mais ce serait mal le connaître : ôtez au prédateur ses victimes, vous le privez par la même de tout plaisir. Cette mise en accusation constante des travers des autres n'est que la plus belle preuve de tolérance qu'on puisse donner, car se moquer, c'est avant tout comprendre le schéma de l'autre pour pouvoir en faire la caricature avant de lui renvoyer en pleine tronche (dans ta gueule !!!!)… Ce n'est peut être pas louable, mais c'est comme ça.
En définitif, le serial critiqueur à besoin du monde qui l'entoure pour se sentir bien dans sa peau, supérieur peut être, mais bien, et comme à dit un grand homme un jour : « la meilleure façon de se sentir bien, c'est de faire en sorte que les autres se sentent mal ! ». Dans un cyber-espace où les branleurs de ce monde nous vomissent leur mal-être à longueur de journée, il ne faut pas s'étonner que des individus comme le serial critiqueur trouvent leur bonheur.
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( Texte dédié à mon humble et admirable personne.
On me fait savoir que c'est peut être le moment idéal pour vous préciser que ceci est mon 200ème article...)
*clap clap clap*