Mine de rien, cette nouvelle législation sur le tabac et son interdiction dans les lieux publiques, c'est un grand pas en avant pour ceux qui, comme moi, ont toujours vanté les mérites d'un gouvernement imposant sa volonté au détriment d'une grande partie du peuple (et au passage, des intérêts de ceux qui vivent du futur cancer des autres). Je trouve ça admirable. Si si, franchement, on est loin de la dictature, mais dans l'idée, on y est. Dans la volonté de soumettre sans dérogations tout un peuple et de discriminer une part de la populasse, on a pas fait mieux chez nous depuis Vichy. Bon je me contente de peu, je sais, mais faut voir la conjoncture aussi.
On ne peut plus discriminer personne de nos jours. Les femmes, les étrangers, les homos, les handicapés moteurs et mentaux… Imaginez une femme noire lesbienne en fauteuil roulant souffrant de gilles de la tourette… Hum je m'égare, n'empêche que ce serait fendart ! Non ? Revenons au vif du sujet. Toujours est il que cette loi qui réfute le grillage de clope au bistro du coin composé à 99 % de fumeurs, elle me plaît bien, car comme susmentionné, de nos jours, on ne peut plus discriminer tranquillement. Rendez vous compte ! Avec une loi toute simple, on a limité une liberté individuelle collective, en même temps que leur liberté à empiéter sur celle de ceux ne fumant pas ! C'est formidable…
Mais d'un autre côté, je pense aux non-fumeurs, dont cette victoire était le saint graal, que vont-ils faire maintenant ? Ils ne pourront plus se plaindre, ni engueuler un innocent fumeur qui les incommode, c'est merveilleux ! Privé de ce grand combat, ils vont sûrement sombrer dans l'alcoolisme et la dépression. A l'inverse, dans un sentiment exaltant de toute puissance, ils pourraient tout aussi bien en faire voir de toute les couleurs aux fumeurs en leur rappelant sans cesse que maintenant, c'est plus eux qui font la loi. A servir à toute les sauces.
L'autre grande nouvelle, c'est que cette loi profondément ségrégationniste brille par son côté sombre et anti-multi-culturelle, limite xénophobe, car LA grande victime quand même, ce sont les bar à narguilé !
Ce bastion de la sainte trinité Kebab-Narguilé-Mosquée va disparaître, pour la plus grande joie des patriotes de la première heure ! Si c'est pas magnifique ça ! Une loi toute bête, travestie sous le sceau de la protection de la santé, cachant en son sein l‘ignoble visage de l‘extrémisme populaire très tendance ces derniers mois. Ha bah oui ma p'tite dame, si le bon français avec sa gauloise au bec ne peut plus fumer, y'a pas de raison que les métèques puissent le faire ! Non mais.
Mais alors mes amis, la cerise sur le gâteau, c'est bien l'impossibilité totale de convertir son troquet miteux pour ouvriers soiffards en établissement pour fumeurs ! Mais quel coup de maître ! On peut difficilement faire plus fort. Et gare à ceux qui tenteraient de braver l'interdit, car si nos C.R.S ont peur de riposter lorsqu'on leur tire dessus, ils n'ont pas peur de tabasser du clodo, et donc, par logique, verbaliser du prolo dans un bar modeste, c'est la mission de rêve ! Quelle meilleure utilisation des forces de l'ordre pouvons nous faire dans un pays ou l'insécurité fut au cœur de nombreux débats qui ont largement influencé nos choix politique ? Haaaa quel beau pays.
Par contre, je me demande quand cette loi s'appliquera aussi à l'extérieur des lieux publiques. Non parce qu'a voir les pouffiasses-secrétaires agglutinées comme de la morve au nez d'un mongol ou les ivrognes et autres rebus de la sociétés faisant piquet devant leurs lieux de travail ou de beuverie le temps d'une clope, ça me gâche la douceur des émanations des millions de bagnoles que je croise dans l'année. Quand, quand bordel de merde, allons nous enfin interdire les voitures dans ce lieu publique qu'est la rue ! Parfaitement ! Si on installe les clopeurs dans la rues, il faut trouver un équilibre, il faut donc repousser les bagnoles hors agglomération… Ha oui mais non, ça va me crader mes fumées d'usine ça, et les jours de grand vent, je suis bien content de humer le doux parfum des incinérateurs, et de tout ce qui se consume en général. Je ne sais pas si je dois attribuer ça à mon passé de fumeur ou à mes origines teutonnes, cet fascination pour ce qui part en fumée. Ouais bref, c'est pas la solution, mais du coup, moi qui allais rarement dans un rade humide et crasseux pour boire un coup (je préfère boire chez moi, comme un véritable alcoolique) voilà qu'avec le siège qu'entreprennent ces soiffards inadaptés sentant le parfum monoprix renversé sur leur doudoune chipée chez la croix rouge, le bistro, j'ai l'impression d'y être dès que je fous le pied dehors.
Pour sûr, c'est tellement mieux de les avoir banni des lieux publiques. Ça change tout. Bizarrement je préfère qu'on parque les gens pour les gaze…les enfumer, plutôt qu'on les pousse à envahir le trottoir la bière à la main. Certains diront que cette mesure renforcera les liens entre les hommes, aussi leur répondrai-je qu' "on s'en branle jusqu'au fion des rapports humains", car si vous vouliez tant nouer contact avec un ivrogne puant la clope et la vinasse, suffisait d'y entrer dans le bar, maintenant vous pourrez converser avec eux depuis votre fenêtre à deux heures du mat' quand ils vous empêcheront de dormir puisqu‘ils seront tous dehors, clope au bec et demi de 1664 das la paluche.
Pour peu qu'on interdise l'alcool sur la voie publique, ça risque de foutre un beau bordel tiens... déjà qu'on peut plus picoler au volant.
On ne peut plus discriminer personne de nos jours. Les femmes, les étrangers, les homos, les handicapés moteurs et mentaux… Imaginez une femme noire lesbienne en fauteuil roulant souffrant de gilles de la tourette… Hum je m'égare, n'empêche que ce serait fendart ! Non ? Revenons au vif du sujet. Toujours est il que cette loi qui réfute le grillage de clope au bistro du coin composé à 99 % de fumeurs, elle me plaît bien, car comme susmentionné, de nos jours, on ne peut plus discriminer tranquillement. Rendez vous compte ! Avec une loi toute simple, on a limité une liberté individuelle collective, en même temps que leur liberté à empiéter sur celle de ceux ne fumant pas ! C'est formidable…
Mais d'un autre côté, je pense aux non-fumeurs, dont cette victoire était le saint graal, que vont-ils faire maintenant ? Ils ne pourront plus se plaindre, ni engueuler un innocent fumeur qui les incommode, c'est merveilleux ! Privé de ce grand combat, ils vont sûrement sombrer dans l'alcoolisme et la dépression. A l'inverse, dans un sentiment exaltant de toute puissance, ils pourraient tout aussi bien en faire voir de toute les couleurs aux fumeurs en leur rappelant sans cesse que maintenant, c'est plus eux qui font la loi. A servir à toute les sauces.
L'autre grande nouvelle, c'est que cette loi profondément ségrégationniste brille par son côté sombre et anti-multi-culturelle, limite xénophobe, car LA grande victime quand même, ce sont les bar à narguilé !
Ce bastion de la sainte trinité Kebab-Narguilé-Mosquée va disparaître, pour la plus grande joie des patriotes de la première heure ! Si c'est pas magnifique ça ! Une loi toute bête, travestie sous le sceau de la protection de la santé, cachant en son sein l‘ignoble visage de l‘extrémisme populaire très tendance ces derniers mois. Ha bah oui ma p'tite dame, si le bon français avec sa gauloise au bec ne peut plus fumer, y'a pas de raison que les métèques puissent le faire ! Non mais.
Mais alors mes amis, la cerise sur le gâteau, c'est bien l'impossibilité totale de convertir son troquet miteux pour ouvriers soiffards en établissement pour fumeurs ! Mais quel coup de maître ! On peut difficilement faire plus fort. Et gare à ceux qui tenteraient de braver l'interdit, car si nos C.R.S ont peur de riposter lorsqu'on leur tire dessus, ils n'ont pas peur de tabasser du clodo, et donc, par logique, verbaliser du prolo dans un bar modeste, c'est la mission de rêve ! Quelle meilleure utilisation des forces de l'ordre pouvons nous faire dans un pays ou l'insécurité fut au cœur de nombreux débats qui ont largement influencé nos choix politique ? Haaaa quel beau pays.
Par contre, je me demande quand cette loi s'appliquera aussi à l'extérieur des lieux publiques. Non parce qu'a voir les pouffiasses-secrétaires agglutinées comme de la morve au nez d'un mongol ou les ivrognes et autres rebus de la sociétés faisant piquet devant leurs lieux de travail ou de beuverie le temps d'une clope, ça me gâche la douceur des émanations des millions de bagnoles que je croise dans l'année. Quand, quand bordel de merde, allons nous enfin interdire les voitures dans ce lieu publique qu'est la rue ! Parfaitement ! Si on installe les clopeurs dans la rues, il faut trouver un équilibre, il faut donc repousser les bagnoles hors agglomération… Ha oui mais non, ça va me crader mes fumées d'usine ça, et les jours de grand vent, je suis bien content de humer le doux parfum des incinérateurs, et de tout ce qui se consume en général. Je ne sais pas si je dois attribuer ça à mon passé de fumeur ou à mes origines teutonnes, cet fascination pour ce qui part en fumée. Ouais bref, c'est pas la solution, mais du coup, moi qui allais rarement dans un rade humide et crasseux pour boire un coup (je préfère boire chez moi, comme un véritable alcoolique) voilà qu'avec le siège qu'entreprennent ces soiffards inadaptés sentant le parfum monoprix renversé sur leur doudoune chipée chez la croix rouge, le bistro, j'ai l'impression d'y être dès que je fous le pied dehors.
Pour sûr, c'est tellement mieux de les avoir banni des lieux publiques. Ça change tout. Bizarrement je préfère qu'on parque les gens pour les gaze…les enfumer, plutôt qu'on les pousse à envahir le trottoir la bière à la main. Certains diront que cette mesure renforcera les liens entre les hommes, aussi leur répondrai-je qu' "on s'en branle jusqu'au fion des rapports humains", car si vous vouliez tant nouer contact avec un ivrogne puant la clope et la vinasse, suffisait d'y entrer dans le bar, maintenant vous pourrez converser avec eux depuis votre fenêtre à deux heures du mat' quand ils vous empêcheront de dormir puisqu‘ils seront tous dehors, clope au bec et demi de 1664 das la paluche.
Pour peu qu'on interdise l'alcool sur la voie publique, ça risque de foutre un beau bordel tiens... déjà qu'on peut plus picoler au volant.
La forme aurait était différente bien évidemment, mais le fond similaire sur bien des points, notamment sur celui de la dictature tombée sur le paletot des fumeurs.
Juste pour infos, voici les commentaires que j'avais postés chez moi il y a de cela quelques petits jours merdeux...
"aujourd'hui je suis particulièrement agité du bocal et très énervé après les non fumeurs qui se prennent pour les petits dictateurs du grand (heuh...) gourou de la patrie.
J'ai décidé là aussi d'entrer en résistance. Objet d'un prochain article... peut-être." et ...