AAAAAh Charles Ingalls ! Qui à pu oublier ce noble fermier travailleur, incarné jusque dans nos mémoires par Michael Landon (qui n'es pas l'auteur de croc blanc comme ça m'est arriver d’entendre...)
Bref de cette petite confusion agrémentée d'un documentaire sur les parasites humains ou de l'humain, est venue la réponse, la petite maison dans la prairie ! C’était devant mon nez depuis le début : Charles Ingalls !! CHARLES INGALLS
Ce feuilleton a propulsé le travailleur humble et crève la faim au rang de héro ! Ce brave père qui s'en va labourer et scié du bois pour nourrir son bétail... heu sa famille ^^... qui doit se passer de manger les 20 dernier jours du mois sans broncher en s'en remettant à la grâce de Dieu pour panser les plaie que ce dernier lui a infligé par ses voies impénétrables.
Je me dois de faire un parallèle dangereux mais nécessaire : cet innocent feuilleton ultra diffusé (et accessoirement horripilant lorsque je tombe sur les première note du générique en allumant la télé alors que je viens de rater Malcolm) est un des premiers signe de la propagande télévisuelle par moyen détourné.
Car en ces temps rudes ou l'humble Charles labourait, les tire-au-flanc pouvait crever la gueule ouverte; c'est le symbole même du combat contre le flémard !
On comprendra alors pourquoi tant de gens prennent en grippe les fameux fainéants qui profite des aides sociales sans travailler; estimant que tout travail mérite salaire mais que toutes personnes qui n'apporte pas sa contribution devraient crever.
Et oui il faut s'y faire, en exposant le bon fermier qui est brave et généreux; on éprouve du ressentiment envers ceux qui bénéficie d'une telle générosité car on y voit l'image meme de tout ces piques assiettes des temps modernes. On éprouve de la sympathie pour le héro, on s'identifie à lui, inconsciemment, et c'est la que le profond message subliminal (vivons vieux vivons parano) entre en jeux; dans un système américain ou la devise c'est marche ou crève, ce message fut bien accueilli sans que personne ne voit l'ignoble complot.
Et comme il sommeil en nous un bon petit capitaliste, on considère que ceux qui ne travail pas ne mérite pas d'aide; quelque part ils ne méritent pas de vivre ce ne sont que des paresseux profiteur du système.
Ce sont des êtres nuisible, qu'il faut à tout prix éradiquer; après tout nous nous ne sommes pas des parasites hein? Nous sommes assurés de n'etre jamais un jour ou l'autre dans la merde et sans emploi; qu'il crève tous; ça fera plus d'argent pour ceux qui le mérite, nous ne sommes pas comme tout ces gens répugnants, jamais nous n'auront besoin des aides sociales...QU'ILS CREVENT
Tout ces chômeurs ivrognes, ces étrangers sales et malpolis, ces RMIstes qui ne veulent pas travailler; qu'on les laisse crever. Nous n'avons pas besoin d'eux, il y va de notre devoir de tout faire pour éradiquer ces nuisibles, ces parias, ceux qui ne sont pas comme nous...
Tout ces fainéants, ces nuisibles; exterminons les...
ca vous rappel quelque chose hein?
J'entends ça quasiment tout les jours, peut etre pas aussi poussé, mais le fond du problème est la; la discrimination ne s'arrête plus au simple racisme traditionnel; il ne faudrait pas l'oublier, et nous savons tous ou ce genre de propos excessif mène.
Faut arrêter le délire, quand meme, à quand l'étoile jaune sur ceux qui n'ont pas d'emploi?
Bon je n'accuse pas entièrement Charles Ingalls; il ne faisait que travailler tranquillement avant qu'un connard tombe sur les écrits de la fille du dit Fermier et projette d'en faire une série afin d'assouvir ces penchants ultra capitaliste, une série nostalgique d'un temps ou Dieu était la cause et la solution de tout les problèmes, l'opium du peuple, et ou la qualité d'homme ainsi que sa valeur se trouvait dans l'accomplissement de sa tache le plus humblement possible meme si il en chie comme un enculé.
-c'est ma faute tout ca hein les filles...tout est ma faute, si j'avais été un alcoolo violent sans emploi on en serait pas la...comme je m'en veux...
- Mais papa on s'en fout, ces miséreux sont des impies qui ne croit meme pas en notre seigneur
-Laura a raison qu'on les pende haut et cours
-merci les filles, c'est bon de voir qu'on à été un bon exemple
Mais meme si il se dégage une certaine valeur du travail, une sorte de satisfaction du devoir accompli; il ne faut pas oublier qu'avant tout si on le fait c'est pour survivre plutôt que pour accéder à un statut quelconque; et que ce n'est pas la que réside la valeur de l'homme...chacun de nous peut devenir un parasite du jour au lendemain...
Qui peut dire ce qui fait la valeur d'un homme finalement...à part moi bien sur^^
Peut etre est ce simplement le fait qu'il vive.
Non non je n'ai pas reçu un coup sur la tête c'est bien moi qui tient ce discours; etre intolérant c'est une chose, et je ne le suis en aucune façon; mais ça n'empêche pas d'etre un sale con méprisant qui n'aime personne, je fais juste la distinction entre se moquer, meme parfois méchamment, des autres et vouloir leur perte.
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