Je nous revois, il y’a de cela quelques années à peine; jeunes, insouciants ouvrant grand les yeux vers un avenir faisant chaque jour un pas de plus vers la perfection. Je nous revois, complices, faisant face à tous les défis, tous les obstacles, unis.
Te souviens tu ? Ce n’était il n’y a pourtant pas si longtemps, et même si nous ne nous le sommes jamais réellement dit, il y avait comme un accord tacite entre nous, un pacte silencieux que nous avions signé par notre amour, jurant que nous ne nous séparerions jamais…
Il est difficile de croire, au début d’une relation si prometteuse, qu’un jour les nuages de la routine viendront camper a dessus de nos têtes pour pisser d’un air de dédain sur notre passion dévorante, au point de la transformer parfois en une basse besogne qu’il faut accomplir à la va-vite, pour faire plaisir à sa moitié. Nous n’échappons malheureusement pas à la règle. Si ça peut te rassurer, bien que nous ayons eu parfois des hauts et des bas, je te suis toujours resté fidèle. Il y’a bien deux asiatiques qui m’ont fait de l’œil, vite fait, mais je ne suis pas le genre d’homme à tourner la tête au premier appât. Avec le recul, je me dis que c’était bien la peine si c’était pour en arriver là.
Je nous revois, complices, fusionnés, en sueurs et haletants, quand mes mains moites de t’avoir serré trop longtemps te faisaient une caresse avant de te laisser te reposer un peu. Et ces derniers temps, je te voyais bien rechigner à la tâche, te faire prier, alors qu’avant une simple pression sur le bon bouton te faisait démarrer au quart de tour. Il fallait désormais insister, trouver le bon moment, quand tu ne te réfugiais pas derrière je ne sais quelles excuses pour ne pas me satisfaire. Oui, il fallait presque te supplier, et quand tu t’exécutais enfin, on t’entendais soupirer plus que ce fut supportable.
Te souviens tu ? Ce n’était il n’y a pourtant pas si longtemps, et même si nous ne nous le sommes jamais réellement dit, il y avait comme un accord tacite entre nous, un pacte silencieux que nous avions signé par notre amour, jurant que nous ne nous séparerions jamais…
Il est difficile de croire, au début d’une relation si prometteuse, qu’un jour les nuages de la routine viendront camper a dessus de nos têtes pour pisser d’un air de dédain sur notre passion dévorante, au point de la transformer parfois en une basse besogne qu’il faut accomplir à la va-vite, pour faire plaisir à sa moitié. Nous n’échappons malheureusement pas à la règle. Si ça peut te rassurer, bien que nous ayons eu parfois des hauts et des bas, je te suis toujours resté fidèle. Il y’a bien deux asiatiques qui m’ont fait de l’œil, vite fait, mais je ne suis pas le genre d’homme à tourner la tête au premier appât. Avec le recul, je me dis que c’était bien la peine si c’était pour en arriver là.
Je nous revois, complices, fusionnés, en sueurs et haletants, quand mes mains moites de t’avoir serré trop longtemps te faisaient une caresse avant de te laisser te reposer un peu. Et ces derniers temps, je te voyais bien rechigner à la tâche, te faire prier, alors qu’avant une simple pression sur le bon bouton te faisait démarrer au quart de tour. Il fallait désormais insister, trouver le bon moment, quand tu ne te réfugiais pas derrière je ne sais quelles excuses pour ne pas me satisfaire. Oui, il fallait presque te supplier, et quand tu t’exécutais enfin, on t’entendais soupirer plus que ce fut supportable.
Et puis je t’ai vu t’éloigner, devenir distante, je sentais bien que nous deux, c’était plus comme avant, mais je ne pouvais rien y faire. Longtemps j’ai pensé naïvement que le problème venait de moi, et aussi prétentieux que cela puisse paraître, je sais aujourd’hui que c’est à toi que je dois notre rupture. Si encore je l’avais vu venir. Dire qu'il y a encore deux semaines de ça, on passait un samedi après midi comme ceux que nous passions autrefois, à ressasser des vieux souvenirs enfouis au fin fond de ta mémoire. Et puis ce jour là, alors que je pensais avoir retrouvé celle qui faisait mon bonheur depuis déjà si longtemps, j’ai compris que tu simulais. Je te connais si bien tu sais, tu ne pouvais pas me mentir indéfiniment. Tu t’es finalement murée dans un silence impénétrable, tu as fermé les yeux et depuis, tu n’as guère jugé utile de m’adresser la parole. Peut être est-ce une pause, une simple passade, peut être que je m’accroche pour rien, mais je sais qu’un jour, tu me reviendras...
...Salope.