Contrairement à certaines idées reçues, le monde du blog
n'est pas une bouse indescriptible jalonnée de sous-êtres stupides s'embourbant
toujours plus loin dans ce qu'on pourrait interpréter comme la négation même de
la théorie de Darwin. Oui c'est bien moi qui dit ça, pour la simple et bonne
raison que je suis, finalement, un acteur de ce monde merveilleux qu'est la
blogosphère, au même titre que ces idiots qui en font baisser le niveau et à ce
même titre, je n'accepte pas de vivre dans la merde (Certains s'y ébattent avec
délectation, je ne suis pas de ceux là). Je n'ai pas peur de l'admettre, je
compense largement à moi seul le peu de talent qui caractérise cet univers
irréel, et rien que pour le plaisir de me lire, ça valait bien le coup de se
taper tous les boulets inhérents à la mise à disposition des masses d'un grand
moyen de communication.
N'en déplaise à tous ces demeurés consanguins ou ces
complexés du neurone, je gueule, certes, mais surtout, je créé. Je propose une
alternative. Car ça va bien cinq minutes, de gueuler contre les modes en se
targuant de ne pas comprendre ces nouveaux phénomènes comme un vieux con (là
par exemple, cher vieil étron paranoïaque je fais allusion à toi), parce que je
ne vois pas quel gloire on peut tirer à admettre volontairement être dans
l'incapacité de comprendre ce qui sort de notre conception étriquée de
l'existence et de la nature humaine (tout en se la jouant ouvert, franc,
tolérant et dans le même temps, casser les couilles aux gens, en douce, comme
un pleutre qui s'excite sans réel raison.). Il suffit, de singer les plus
idiots et les plus faibles d'entre nous, quand on est incapable soi même de
pondre autre chose que des merdes sans intérêt. Le fruit même de vos révoltes
est aussi passionnant à lire que les raclures de fond de couilles pondues par
ces individus contre lesquels vous vous insurgez.
C'est que, contrairement à ces feignasses du web qui pleurent continuellement
sur leur sort (La aussi, je fais encore allusion à toi, débris poussiéreux) et
se fatiguent à écrire trois lignes (au moins) pour nous en faire part, je passe
un minimum de temps à réfléchir à ce que je vais vous proposer, histoire de
vous occuper plus de dix secondes sans pour autant vous rendre un peu plus
débile que vous ne l'étiez avant de venir me visiter. Et pour le coup, ça ne
plaît pas forcément à tout le monde, ce qu'évidemment, on ne manque pas de me
faire remarquer, souvent de façon assez inélégante je dois l'avouer, mais là,
je vous le donne en mille, tout le monde trouve ça normal (après je me plaints
pas, j'explique). J'ai parlé en long en large et en travers de ma conception de
la tolérance, qui diverge des standards, car je suis logique voyez vous :
On me sert souvent cet argument (imparable je vous assure) qui me renvoie à ma
condition d'être humain devant se demander qui il est pour se permettre de
juger les autres, que ce soit lorsque je commente chez les autres (ce qui, à la
rigueur, est compréhensible, je ne reproche à personne de se défendre lorsque je déclenche les hostilités) mais ces individus, qui déplorent qu'on les mettes
plus bas que terre, qui se défendent d'agir comme le dernier des connards que
je suis, ne manqueront pas d'en faire autant pour la simple et bonne raison que
mon humour les dépasse, que ce que je dis les dérange. Après tout, avec ce que j'écris, il est naturel de me
chercher les poux, il est normal de formuler les pires critiques à mon encontre
plutôt que de s'acheter un peu de second degré. Un peu comme ces hippies peace'n'love qui crient "à mort les fachos" pour nous expliquer ce qu'est la tolérance.
La vérité mes enfants, c'est qu'on tolère tout, sauf ce qui nous emmerde. On
tolère ce qu'on juge soi même comme étant digne d'être acceptable. Il n'y a pas
de mode d'emploi avec la tolérance. Et c'est là qu'intervient le côté versatile
style petit militant FN qui s'ignore, c'est là que l'individu lambda sautera
sur la moindre faille pour vous faire un procès d'intention.
De la même manière
que le premier quidam venu, qui craint en général de froisser la sensibilité de
ses semblables humains, sautera avec délectation sur le prétexte qu'offre les
femmes voilées pour se lancer dans une diatribe qu'on pourrait intituler
« Mein Kampf II » en foutant tout le monde dans le même four, un
bloggeur quelconque, toujours enclin à éviter soigneusement de se coller une
image de vieux connard, sautera sur le premier prétexte venu pour vous
traîner dans la boue. Ceci m'est arrivé
récemment.
Il y'a quelqu'un, une
vieille sous merde paranoïaque, qui n'hésite pas à pister mes visites sur son
blog pour me foutre dans la gueule « hahaha tu m'espionnes ! »
(sur un espace web publique, c'est vous dire le degré d'intelligence de ce
demeuré congénital) et qui me sort de but en blanc, via la messagerie, je
cite « que sais tu de ma vie pour
me juger ? sais tu pourquoi je ne désire pas poster en ce moment ? ».
Franchement, je
n'ai pas tout de suite pigé de quoi il parlait. C'est seulement quelques jours
après, en relisant l'article vous signifiant ma prise de congé, que j'ai compris
qu'il avait apprécié ces lignes comme lui étant destinées « non je dis ça
parce que sur cowblog on est
les rois pour dire qu'on ne postera pas, genre "je dois prendre du recul
tu comprends le blog c'est une part si importante de ma vie que je ne gère plus
du tout le temps que j'y consacre ça me fatigue tout ça nianiania et là
normalement tu me consoles avec pleins de commentaires, gentil lecteur"
pour finalement poster deux jours après, donc, vous êtes prévenus.) »
Alors pour faire bref, j'écris ça, et ce pauvre con, avec qui nous avons
échangé quelques propos houleux il y'a six mois (ce fut d'ailleurs la seule et
unique fois) prend pour lui une réflexion somme toute généraliste sous prétexte que son blog est beaucoup visité, ce type que je lis
régulièrement sans m'en cacher pour autant mais sans laisser de traces de mon passage pour ne
pas qu'on vienne encore me dire que je passe mon temps à chercher la merde, me
sort que je le harcèle et ajoute même « si ton seul plaisir et d'emmerder
les gens , ce serait sympa de trouver d'autres cibles » alors qu'on n'échange
jamais le moindre propos.
Ça va les chevilles ? la popularité te monte pas trop à la tête visiblement...
Alors une fois de plus, je
généralise et caricature vite fait le monde du blog (car c'est quand même une
grande tendance que de dire que le blog nous gonfle, qu'on arrête, pour
reprendre aussi sec) et lui, comme ça sans crier gare, qui me tombe dessus
comme s'il était le seul sur cowblog à correspondre au profil. (Si tu te sens
visé mon gars, ne me le reproche pas, reproche le à ton comportement, moi je
caricature c'est tout).
Je pourrais facilement dévoiler l'identité de ce sombre connard, mais ce serait
contraire d'une part au règlement (que je m'acharne à toujours respecter en
tout point) et d'autre part, parce qu'avoir la confirmation de ce que je pense
depuis le début, ça me suffit.
Tu te prétends sympathique, ouvert, et tu exerces sur les
jeunes de cette communauté un attrait particulier que te confères à la fois ton
grand âge, ta mentalité et ta culture de gamin de cinq ans. Mais moi, je sais,
je sais que sommeille en toi un être primaire, égocentrique au point de croire
que je gâche du temps à placer des messages qui te seraient destinés dans mes
articles. Rancunier et haineux au point que, six mois après une brève
altercation via commentaire, tu en sois toujours là. Tu es pathétique. Puis-je
ajouter que tu es un pleutre ? Car qu'as-tu fais, lorsque je t'ai commenté
pour la première fois ce jour là, lorsque tu as vu que tu étais incapable de me
tenir tête ? Tu t'es muré dans le silence juste après avoir posté mon
commentaire sur ton blog en guise d'article, en citant évidemment mon pseudo,
en espérant voir ton lectorat se charger de mon cas (manque de bol, tes
lecteurs ont autant de répartie que toi).
Et que fais tu aujourd'hui ? Tu m'attaques
courageusement par e-mail, et lorsque tu vois qu'une fois encore, j'ai plus de répondant
que toi, tu me laisses dans le vent, sans explication. Tu es un lâche. Tu es
faux. Tu mens. Tout n'est que paraître et artifice chez toi. Tu es fourbe.
Alors je pourrais en faire profiter tout le monde, étaler au grand jour ton
véritable visage, mais tu n'en vaux même pas la peine, et je fais ça juste pour
te prouver, qu'avec un demi siècle de moins que toi, je suis infiniment plus
intelligent que tu ne le seras jamais, et même si tu disposais de mille ans pour y
parvenir, ce serait peine perdue.
Et sache une chose, c'est que ces rapports que tu entretiens avec les autres
sont très surfaits ; Ce qui te rattache aux autres, ce n'est pas ton
charisme débordant semblable à celui d'une moule pas fraîche, c'est ton
omniprésence, c'est ta condescendance abjecte et mensongère, ce sont tes faux
semblants. Ce qui te rattache aux autres, c'est ce que tu n'es pas.
Et toi qui me demande d'arrêter de te faire chier alors que je ne le fais pas, j'aimerais que tu arrêtes de faire une fixation sur moi juste parce que je t'ai rembarré en mettant l'index sur ton attitude paradoxale.
A bon entendeur, petit étron insignifiant.
Alors que je gratouille benoitement mon Epiphone Les Paul (j'ai pas les moyens pour une Gibson,non mais ho), et qu'un benêt chante du Obispo dans la boite à troubadours (va falloir mettre les Monty Python), je te lis et voit le blog incriminé. Il n'y a rien, autant d'âme qu'un barbecue végétarien, autant de saveur qu'un plat vegan (désolé y a la pintade dans le four). Ne perdons pas de temps envers ces zombies.
Tu dis que la personne en question est un étron, ce en quoi je m'élève. Pour paraphraser Didier Bourdon dans son inimitable parodie d'Ardisson, la merde ça a du goût et c'est justement de ne pas en avoir qu'on pourrait reprocher à ce blog. Célébrons plutôt en un dantesque acte masturbatoire notre propre mérite et talent, que serions-nous sans tout ces faire-valoir pâlichons ? Bien seuls, quand même.
Allez gros bisoux dans les fesses.