Et c’est mourants et atterrés que je vous retrouve sur ces pages, privés que vous étiez ces derniers temps de votre lumière céleste et divine, en d’autre termes, moi. Derrières vos prières quotidiennes implorant mon retour et les offrandes faites à ma rognure d‘ongle de pied que vous avez trouvé en mon absence, je pouvais sentir votre désarrois et vos questions. Où est-il allé ? Quand reviendra-t-il ?
Ne pleurez plus, mes adorateurs, car je suis un bloggeur bienveillant. Je vous passe les détails de mes silences répétitifs sur ce blog, qui sont devenus monnaie courante, je préfère de loin ne rien poster plutôt que me complaire dans le surfait, l’inutile ou le larmoyant (C’est pas les blogs du genre qui manquent sur la plateforme), on le dira jamais assez.
Alors par contre, autant vous prévenir de suite, je n’ai rien de prévu de follement spectaculaire, c’est juste histoire de faire mouvoir cet espace assez suffisamment pour rallumer une lueur d’espoir dans vos cœurs tristes et meurtris, pour raviver la foi, par quelques iconographies du moment.
Il y’a quelques temps, un ami que je tiens en haute estime ouvrait ma culture restreinte du monde de la danse grâce à un formidable et déroutant spectacle de Pietragalla. Le moins que je puisse dire c’est que ça m’a tout simplement scotché. Après, je ne dis pas que j’aime la danse, loin de là (Manquerait plus que ça), mais je fus assez touché par la grâce, l’esthétisme, l’humour et l’étrangeté ainsi déployés pour qu’une image résonne en moi, telle une obsession. Une image d’une danseuse portant une masque au sommet de son crâne, jouant avec un immense voile devenu une extension de son propre corps tant elle le contrôlait si bien. Une danseuse métamorphosée par la seule force de sa volonté et de son talent, jouant avec l’espace de ses mouvements arachnéens, et captant notre essence même dans une toile d’araignée que nous ne pouvions voir.
Il faudra par contre vous contenter d'une version photographié étant donné
que j'ai perdu le scan du dessin que je ne l'ai plus en ma possession.
Ha et je ne résiste pas à l’envie de vous montrer ceci : Il s’agit d’une photo prise lors d’une chasse aux disques d’occasions afin de me dégoter le « Master of reality » de Black Sabbath que je n’avais plus écouté depuis l’époque bénie du collège où je m’explosais les tympans avec la collection de vinyles du paternel ( Recherche qui s’est avérée fructueuse… après une fouille minutieuse des bacs de cinq de mes disquaires habituels, quand même, puisque je refuse de filer 24 euros à Virgin pour la version double collector, ‘faut pas déconner non plus. Je ne m‘étendrai pas sur la frustration que peuvent parfois générer mes lubies musicales dans une ville ou le rap est malheureusement roi.)
Mais je m’égare. Bon je sais, il suffit de s’attarder sur le cas de Mario et son univers pour y voir les délires d’une bande de drogués accrocs aux champis hallucinogènes, mais est-ce une raison pour que les concepteurs des pochettes des coffrets DVD de la série animée se soient adonnés à ce genre de plaisirs coupables et aient dessiné sous acide ? La question est posée.
Ha et sinon, je profite de l’occasion pour vous annoncer le retour de Nounours sur ces pages d’ici la fin de la semaine. Alors, merci qui ?