Il était relativement difficile d'accéder aux archives datant d'avant l'age d'or; nous connaissions des bribes de l'histoire humaine; mais la peur de la violence et de l'idée de conflit fut rayé des mémoires.
Les quelques illustres savants qui se voyaient confié la lourde tache de veiller à ce que le démon d'antan ne ravage à nouveau l'humanité; alors comme toute personne qu'un système contraint à l'ignorance, je devais l'acquérir par moi même.
Les faits et gestes, les pensées de chaque citoyen étant contrôlées par les colliers, et donc par l'état, il était primordial de briser ce premier maillon.
Je vivais une parfaite vie normale, j'étais un employé respectable, j'avais participer à la création de nombreux médicaments régulateur de pulsions néfastes, j'étais un analyste brillant, un père de famille et un mari modèle; mais il me manquait quelque chose; toute ma vie j'ai ressenti une sensation de néant...les traitements pour palier à cet état ce sont avéré inefficace;
Et je n'étais pas le seul, c'était devenu un mal fréquent à notre époque; on avait bon trouver des traitements pour palier à tout ce qu'on jugeait trop néfaste pour notre santé ou la société, mais à exterminer ces penchants, nous avons exterminer l'homme petit à petit.
Je n'en pouvais plus de chercher sans savoir, mon travail me semblait vain; je commençait à haïr ce procédé, consistant à réduire les pulsions, au lieu d'apprendre à les contrôler; je voulais ressentir ce qu'on nous interdisait; je découvrait à 39 ans qu'il me manquait quelque chose; une sorte d'instinct; mais dès que je réfléchissait de trop à cette question, je me sentais fatigué; ce qui encouragea mes doutes quant à la main mise qu'exerce l'état sur nos suppositions via les colliers.
Je devais le rendre inoffensif; mais sans qu'on s'en rende compte, et sans le désactiver, passible de la peine capitale.
Pour 2000crédtis on me désactiva le contrôleur neuronal avant d’introduire dans la mémoire du collier de fausses données pour que mon collier soit toujours considéré comme actif par les scanners.
Si un contrôle plus détaillé était pratiqué, en route pour la zone négative.
Mais qu’importe libéré de l’influence du collier, j’ai pris alors conscience de l’entrave qu’était cette phobie de la violence humaine et à quoi elle nous avait réduits…à l’esclavage.
Toutes ces questions qui me donnaient sommeil ou que je ne pouvais guère formuler avant ; tout était désormais clair ; limpide.
Bien entendu, comme tout bon humain enchaîné après toute une vie, on a du mal à marcher ; mon propre système ne savait gérer le flot d’adrénaline ni les pulsions agressives ;
Une personne vous bouscule, vous n’avez qu’une envie, lui sauter à la gorge ; mais vous ne pouvez pas ; je vois les rues maculé de sang, les pires démons font surfaces et je me sens vaciller ; si une équipe médicale met la main sur moi je suis foutu, je dois me ressaisir ; dominer les instincts…Au loin je vis deux policiers je m’enfoncai dans les ruelles sombres et délabrés ; afin de les éviter jusqu’à chez moi.
Après avoir frôlé l’arrestation la folie et l’arrêt cardiaque en pleine rue, je m’apprêtais à passer la pire nuit de mon existence. J’avais une furieuse envie de tout casser ; de cogner jusqu’à ce que mes poings soient en sang.
Puisque je ne dormais pas et que je devais combler visiblement un manque, et que le collier n’était plus une menace, je pus enfin regarder toute ces vidéos interdites entier ; le témoignage glorieux d’une époque voué au culte de la violence et à son commerce ; j’ingurgitai quantité de film d’horreur, parfois des matchs d’un quelconque sport de combat, ou bien de simples images ; je les regarder défiler pendant des heures ; oubliant presque d’essuyer le filet de bave au coin des lèvres ou de changer de position aux bout de quelques heures.
Parfois même des dessins animés ; tout était bon à prendre.
Je prenais goût à la vue de la violence ; mais ce ne serait pas suffisant certes.
Une fascination macabre pour les corps mutilés et les explosions, les coups, la violence gratuite…
Il y avait aussi des émissions, qui traitait uniquement de la violence, on ne voyait rien, mais il semblait que la violence était un problème au XXI me siècle plus qu’une bénédiction. Il semblait qu’on glissa déjà vers la pente qui menait à mon époque.
Mais quand on peut accéder enfin à l’histoire plus détaillé que la version officielle, on voit que si la violence a toujours existée, elle n’a pas toujours été un problème ; l’homme s’est mit à la craindre, alors qu’auparavant il semblait presque la glorifier. Elle faisait partie intégrante de chaque époque, mais à un moment donné, l’homme compris que ça le mènerait peut être à sa perte, et était passé à l’autre extrême.
Tout se mélanger dans ma tête, mais la violence était nécessaire, c’était évident…bien sur que c’était évident.
Le lendemain de ma « libération » un automobiliste m’a légèrement froissé l’arrière ; nous sommes descendu de nos voitures respectives, et tandis que son collier régulait son adrénaline et augmenter son taux d’endorphine, je serrais le poing avant de lui écraser en pleine figure…et de filer tant que personne ne nous avaient vu.
Je me demande si mon geste à surpris ce petit chauve bedonnant, après tout, si c’était la première fois que je frappais, lui c’était certainement la première fois qu’il se faisait frapper.
Dès cette nuit là je dormais un peu mieux ; pourtant je fut réveillé par un boucan du diable vers deux heures du matin ; je regardai alors discrètement par le fenêtre, et comme pour joindre le son à l’image je vis un car de policiers gouvernementaux et une voix dans le couloir hurlant « police gouvernementale ! Tout le monde à terre au pied de son lit tout ce passera bien ! Ceci est une intervention spéciale ! Ne sortez pas de vos appartements »
Nous savions tous ce qu’était « intervention spéciale »…dématérialisation d’un individu. Auparavant quand ça arrivai, mon collier m’empêchait d’avoir même la simple penser d’aller jeter un coup d’œil, mais aujourd’hui je n’avais plus cette chaîne, mais aujourd’hui…il venait peut être pour moi.
Des centaines, des milliers de films et images interdites, un collier désactivé, des pensées violentes et des pulsions répréhensible, une altercation violente de type 3 avec délit de fuite…
Je voyais déjà la route pour la zone négative s’ouvrir devant moi, j’allais enfin savoir ce qu’est cette fameuse dématérialisation qui semblait être le châtiment sans violence adulé d’une époque hypocrites…
Les pas se rapprochaient, les hurlements du chef de la brigade d’intervention aussi…ils arrivèrent à ma porte…
« Police gouvernementale ! Ouvrez cette porte ! » Beugla t il à ma porte
J’étais tétanise ; incapable du moindre mouvement, de la moindre pensée ; mon attention entière était fixé sur cette maudite porte, dernier rempart entre moi et la fin de l’existence, dernier rempart avant la zone négative.
« Dernière sommation…Allez y les gars »
Grâce au digicode, seul vous pouviez rentrer dans votre appartement…ou quelqu’un en possession d’un de vos doigts….ou bien encore n’importe quel policier gouvernemental…
« Code activé »
...
au fait juste un détail que fait la femme du Mr pdt quil regarde les film et qd il se fait arréter?(moi et mon putain desprit de contradiction!)
ya qq fautes euh notamment "se mélanger " et jai pas bien comrpis les 1ere phrase... il manque pas qq mots?
(c ptre moi aussi qu icapte rien...)
mais jadore!!!!
continu!