Pour mémoire, vous pouvez retrouver les épisodes précédents dans la catégorie "Tribulations Atomiques"
Toutefois, cette histoire étant pas mal longue, voici un rapide résumé pour ceux qui auraient décroché en route :
Groumf, après avoir vaincu les étrons divins et donc, sauvé le monde, fut contacté par le pape soit disant décédé, Jean Paul II. Ce dernier demande à notre anti-héros de retrouver le hippie originel, Jésus Christ, ramené à la vie par le Vatican, en cavale quelque part dans les Vosges. Cependant, la garde rapprochée de l'ancien pape, qui ne voit pas d'un bon oeil les penchants libertins et toxicomanes de Jésus, supplie dans le même temps Groumf de supprimer le Christ une fois celui ci retrouvé. Parachuté dans les Vosges, Groumf se verra accompagné d'un étrange petit personnage, une femme à poil de vingt centimètre, répondant au nom de Shoum's. Après avoir échappé à la mort lors de leur rencontre avec le terrifiant Gay des Vosges, nos deux acolytes font la connaissance des Vosgiens, un peuple nus et poilus, obéissant aux délires d'un Christ sous THC, tel que l'amour de son prochain, l'harmonie et la sodomie. Seulement, pour maintenir le Gay des Vosges à l'écart, Jésus sacrifie régulièrement un Vosgiens aux appétits sexuels du monstre qui hante la forêt vosgienne. A peine arrivé au campement des Vosgiens, Groumf, en habile orateur, renverse le pouvoir en place en la personne de Jésus et devient alors chef d'une bande de demeurés totalement ignares. Cependant, pour que les Vosgiens acceptent de lui laisser Jésus comme prisonnier, Groumf a fait la promesse de débarrasser ces forêts du monstre sodomite qui les habite.
Durant le trajet qui nous conduirait sur les terres désolées d'où aucun anus n'était jamais ressorti vivant, il fallait apprendre aux vosgiens à lutter contre leurs pulsions homosexuelles. J'avais donc ordonné à ces hommes de se faire cuire des spaghettis et de les placer dans un sachet plastique, et de se tremper la nouille violemment dedans, pour leur faire perdre l'habitude de foutre un anus, et de violenter par la force de la verge quelque chose de chaud, humide et lubrifié. Il fallait les réhabituer à la femme. Ne me demandez pas comment j'ai trouvé assez de spaghettis pour une communauté homo d'environ cinquante bites, ni où j'ai déniché des sachets plastiques dans la forêt ; Ca foutrait la crédibilité du récit en l'air.
Je vous ferai grâce du passage chiant relatif à la longue marche, je vous ai déjà fait part de trop nombreuses fois de ce "tue-l'action" durant les derniers épisodes. Bref. Saut en avant sur l'arrivée de notre groupe sur les terres du Gay des Vosges.
Nous découvrons une clairière désolée, au sol aride ainsi qu'aux arbres dépouillés de leurs apparats, comme si la nature elle même tentait de quitter les lieux (la gourdasse). Sans perdre une minute, nous enchaînons Jésus côté ventre face à un arbre, de manière à bien laisser en évidence son cul à l'air. Naturellement, il protestait. En plus, selon lui, c'était la Saint Hachiche, une fête très importante qu'il avait instauré en son temps.
Tout le monde se cache, il ne nous reste plus qu'à attendre ce chasseur poilu, devenu aujourd'hui notre proie. Les heures passent, nous sommes immobiles depuis si longtemps que nous ne sentons plus nos membres, et rien ne vient. Nous aurait-il repéré ? Une créature si terrifiante peut-elle avoir peur du nombre de ses assaillants?
Au bout de douze heures d'attente, on entendit un rugissement à vous glacer le sang, et vu l'attitude des Vosgiens, ça ne faisait aucun doute. La Bête arrivait.
Selon le plan, nous devions nous faire discret, laisser le Gay des Vosges se ruer sur Jésus, et profiter de la pénétration de ce dernier pour lui casser la gueule (au monstre, pas à Jésus, dont je respecte trop l‘image pour la dégrader). J'aime qu'un plan se déroule sans accroc, malheureusement, ce ne fut pas le cas.
J'avais pensé qu'en incitant les Vosgiens à s'astiquer le poireau à plusieurs reprises dans un sac de nouilles cuites, le Gay des Vosges ne pourrait plus les repérer grâce à son radar naturel. Non seulement il les repéra, mais après un vidage de couille intensif et douze heures d'attente, la moitié de mes guerriers s'étaient tout simplement écroulés de fatigue. Comme nous nous étions planqués un peu partout, j'ignorais où la plupart d'entre eux se trouvaient. C'est alors que commença le cauchemar. Au lieu de foncer tête baissée (enfin verge levée plutôt) vers Jésus, le monstrueux homo débusqua un à un les Vosgiens endormis, afin de les sodomiser sauvagement. Les bouchons qu'ils avaient fabriqués et s'étaient enfoncé dans l'anus, trop rudimentaires, cédaient sous les assauts répétés de l'énorme phallus psychopathe.
On entendait d'affreux hurlements, entrecoupés de périodes de silence macabre. Ceux qui ne dormaient pas, ou qui ne dormaient plus, n'osaient guère sortir pour sauver leurs compagnons, sachant qu'ils se jetteraient dans la gueule du loup. Il ne restait qu'à attendre patiemment que ses appétits soient comblés, en espérant échapper de justesse au pire. Mais rien ne semblait le calmer. Le bougre continua à fourailler à tout va jusqu'à ce qu'il ne reste plus que quelques dizaines d'entre nous. Je n'en pouvais plus d'attendre la mort et la sodomie (et pas forcément dans cet ordre), ainsi, avec les derniers Vosgiens, nous nous lançâmes dans la bataille. Nous bondîmes des buissons tel des boutons sur la face d'un ado, et attaquâmes avec la précision de Gilber Montagné, si bien que nous avons tué trois compagnons un peu trop poilus.
Nous avions dévoilés nos positions, nous n'étions plus que huit. Jésus, quant à lui, nous invitait à le détacher, ainsi qu'à retourner au village chercher du renfort. Il n'en était pas question. Dans une attaque éclair, nous avons brisés nos lances de bois, dispersés nos dernières munitions de cailloux, et l'un d'entre nous se fit choper par le dard pourfendeur du phallique assassin. L'un des vosgiens tenta bien de le délivrer, il se ramassa une baffe, vola sur trois où quatre mètres et se brisa la colonne sur une souche. L'attaquer, même lorsqu'il encule tranquillement, ne mène à rien. Ce monstre n'a aucun point faible, ou bien nous ne sommes pas assez nombreux pour l'exploiter. Je regardais la Shoum's, qui, armée d'une demi noix en guise de bouclier et d'un brin d'herbe en guise d'épée, était venue nous prêter main forte. Que ferait les Shoum's, contre un tel adversaire ? Elles auraient l'avantage du nombre certes, mais elles sont bien trop petites, et puis les femmes – qu'elle fasse vingt centimètres ou non – n'intéressent pas le gay des Vosges… Je ne pouvais donc pas me résoudre, même en rade de munitions, à la jeter vers l'obèse à forte pilosité, et puis elle ne semblait pas emballée par cette idée alors que je m'apprêtait à la balancer.
« I' faut pas jeter la Shouuuum's » Hurlait-elle.
Les Vosgiens ont l‘avantage du nombre, mais ils se font décimer, ils ne se renouvèlent pas assez vite, contrairement aux Shoum's… et physiquement, ils ne sont de toute façon pas de taille. Ils se feront éclater jusqu'à voir le nombre réduit à néant. Il me faudrait donc quelque chose d'aussi nombreux qu'un troupeau de Shoum's, qui se régénère aussi vite, mais avec une taille sensiblement plus proche de l'être humain, avec un anus aussi poilu et animal que celui d'un vosgien, en espérant que ça attire le Gay des Vosges.
Il fonçait droit sur nous, quand soudain vint l'illumination.
J'ordonnai à mes compagnons de m'imiter.
Je plaçai mes mains de part et d'autre de ma mâchoire, avant de répéter de multiples fois le mot « Dahu » à haute voix. Les vosgiens en firent autant, et c'est ainsi que des dizaines de dahus s'abattirent de plein fouet sur le Gay des Vosges à chaque seconde, qui se trouvait dos à une pente, juste en face de nous. Erreur fatale. Il commença à les enculer un par un, sans jamais s'arrêter, alors que nous tentions de l'ensevelir sous les dahus. Rien ne semblait le perturber, il continuait à enculer des dahus.Bien que mon idée fut de l'ensevelir, je remarquai que mon plan n'était finalement pas si bancale qu'il paraissait.
« Arrêtez, nobles vosgiens ! Dis-je
- Nieu ?
- Regardez, regardez ! Il ne fait même plus attention à nous ! Il ne fait pas la différence entre un homme et un Dahu ! Le voilà son point faible ! Il suffit d'appeler des dahus pour sauver sa peau ! »
Notre mission accomplie, nous décidâmes alors de laisser la Bête en tête à tête avec ses dahus.
Je raccompagnai les vosgiens survivants à leur village, traînant Jésus harnaché par les poignets au bout d'une corde. Le peuple des vosgiens et moi nous fîmes nos adieux, j'en profitai pour m'adresser une dernière fois à eux.
« Amis vosgiens, aujourd'hui, vous êtes des hommes libres. Aujourd'hui, vous êtes à un tournant historique de votre destinée. Vous pouvez désormais vivre en paix, vous savez comment vaincre le Gay des Vosges, si vous deviez vous retrouver face à lui à nouveau. Aujourd'hui, les vosgiens vont devenir un peuple respectable. Abandonnez la nudité, les poils, les bois et l'homosexualité ! Bâtissez des villes ! Développez vous ! Civilisez vous un peu bande de tarlouzes ! »
Sur ces belles paroles, je quittai ce groupe de vosgiens afin d‘achever ma mission. J'aime à penser que c'est un peu grâce à moi si, aujourd'hui, les Vosges sont une région comme tant d'autres. Ho bien sur, ses habitants n'ont pas encore l'air tout a fait humains, ils sont toujours poilus et parlent toujours avec un accent étrange. Néanmoins, ils parcourent toujours les forêts en hurlant dahu, pour protéger leur niveau de civilisation de l'isolement que pourrait provoquer un nouveau règne de terreur. Ils sont devenus hétérosexuels (enfin en partie) et fondent des familles, ont des enfants, très laids, et d'ailleurs, ces enfants eux aussi « chassent » le dahu, mais, ils ne savent pas pourquoi, seul les anciens savent, seuls les anciens se rappellent de cet étranger, qui leur redonna espoir et force. Seuls les anciens, se rappellent de Groumf.
Mais pour l'heure, je suis toujours dans les bois, accompagné d'une Shoum's et de Jésus. Et c'est là que les choses se corsent. Je dois soit activer ma balise GPS pour que les forces spéciales du Vatican viennent me récupérer avec le colis, soit je dois éliminer Jésus, comme me l'a demandé la garde rapprochée de Jean-Paul II.
« Où m'emmènes-tu, immonde bâtard ? Demanda Jésus.
- Ta gueule enfoiré de hippie ! »
Que je le livre ou le tue, je serai payé de toute façon. Autant rendre ça plus fun. Je mis le Christ à genoux et plaçai un couteau sous sa gorge.
Mon choix était fait.
« Une dernière parole pleine de sagesse, hippie ? Demande à ton père de me pardonner parce que je sais pas ce que je fais et tout le tralala qu'on en finisse…
- Je reviendrai, dans trois jours, pour te botter le cul ! Impie ! »
La Shoum's détourna les yeux, non pas qu'elle comprenait ce qui se passait et s'en trouvait horrifiée, quelque chose attira son attention. Quelque chose, ou plutôt…Quelqu'un.
A suivre...
Toutefois, cette histoire étant pas mal longue, voici un rapide résumé pour ceux qui auraient décroché en route :
Groumf, après avoir vaincu les étrons divins et donc, sauvé le monde, fut contacté par le pape soit disant décédé, Jean Paul II. Ce dernier demande à notre anti-héros de retrouver le hippie originel, Jésus Christ, ramené à la vie par le Vatican, en cavale quelque part dans les Vosges. Cependant, la garde rapprochée de l'ancien pape, qui ne voit pas d'un bon oeil les penchants libertins et toxicomanes de Jésus, supplie dans le même temps Groumf de supprimer le Christ une fois celui ci retrouvé. Parachuté dans les Vosges, Groumf se verra accompagné d'un étrange petit personnage, une femme à poil de vingt centimètre, répondant au nom de Shoum's. Après avoir échappé à la mort lors de leur rencontre avec le terrifiant Gay des Vosges, nos deux acolytes font la connaissance des Vosgiens, un peuple nus et poilus, obéissant aux délires d'un Christ sous THC, tel que l'amour de son prochain, l'harmonie et la sodomie. Seulement, pour maintenir le Gay des Vosges à l'écart, Jésus sacrifie régulièrement un Vosgiens aux appétits sexuels du monstre qui hante la forêt vosgienne. A peine arrivé au campement des Vosgiens, Groumf, en habile orateur, renverse le pouvoir en place en la personne de Jésus et devient alors chef d'une bande de demeurés totalement ignares. Cependant, pour que les Vosgiens acceptent de lui laisser Jésus comme prisonnier, Groumf a fait la promesse de débarrasser ces forêts du monstre sodomite qui les habite.
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Durant le trajet qui nous conduirait sur les terres désolées d'où aucun anus n'était jamais ressorti vivant, il fallait apprendre aux vosgiens à lutter contre leurs pulsions homosexuelles. J'avais donc ordonné à ces hommes de se faire cuire des spaghettis et de les placer dans un sachet plastique, et de se tremper la nouille violemment dedans, pour leur faire perdre l'habitude de foutre un anus, et de violenter par la force de la verge quelque chose de chaud, humide et lubrifié. Il fallait les réhabituer à la femme. Ne me demandez pas comment j'ai trouvé assez de spaghettis pour une communauté homo d'environ cinquante bites, ni où j'ai déniché des sachets plastiques dans la forêt ; Ca foutrait la crédibilité du récit en l'air.
Je vous ferai grâce du passage chiant relatif à la longue marche, je vous ai déjà fait part de trop nombreuses fois de ce "tue-l'action" durant les derniers épisodes. Bref. Saut en avant sur l'arrivée de notre groupe sur les terres du Gay des Vosges.
Nous découvrons une clairière désolée, au sol aride ainsi qu'aux arbres dépouillés de leurs apparats, comme si la nature elle même tentait de quitter les lieux (la gourdasse). Sans perdre une minute, nous enchaînons Jésus côté ventre face à un arbre, de manière à bien laisser en évidence son cul à l'air. Naturellement, il protestait. En plus, selon lui, c'était la Saint Hachiche, une fête très importante qu'il avait instauré en son temps.
Tout le monde se cache, il ne nous reste plus qu'à attendre ce chasseur poilu, devenu aujourd'hui notre proie. Les heures passent, nous sommes immobiles depuis si longtemps que nous ne sentons plus nos membres, et rien ne vient. Nous aurait-il repéré ? Une créature si terrifiante peut-elle avoir peur du nombre de ses assaillants?
Au bout de douze heures d'attente, on entendit un rugissement à vous glacer le sang, et vu l'attitude des Vosgiens, ça ne faisait aucun doute. La Bête arrivait.
Selon le plan, nous devions nous faire discret, laisser le Gay des Vosges se ruer sur Jésus, et profiter de la pénétration de ce dernier pour lui casser la gueule (au monstre, pas à Jésus, dont je respecte trop l‘image pour la dégrader). J'aime qu'un plan se déroule sans accroc, malheureusement, ce ne fut pas le cas.
J'avais pensé qu'en incitant les Vosgiens à s'astiquer le poireau à plusieurs reprises dans un sac de nouilles cuites, le Gay des Vosges ne pourrait plus les repérer grâce à son radar naturel. Non seulement il les repéra, mais après un vidage de couille intensif et douze heures d'attente, la moitié de mes guerriers s'étaient tout simplement écroulés de fatigue. Comme nous nous étions planqués un peu partout, j'ignorais où la plupart d'entre eux se trouvaient. C'est alors que commença le cauchemar. Au lieu de foncer tête baissée (enfin verge levée plutôt) vers Jésus, le monstrueux homo débusqua un à un les Vosgiens endormis, afin de les sodomiser sauvagement. Les bouchons qu'ils avaient fabriqués et s'étaient enfoncé dans l'anus, trop rudimentaires, cédaient sous les assauts répétés de l'énorme phallus psychopathe.
On entendait d'affreux hurlements, entrecoupés de périodes de silence macabre. Ceux qui ne dormaient pas, ou qui ne dormaient plus, n'osaient guère sortir pour sauver leurs compagnons, sachant qu'ils se jetteraient dans la gueule du loup. Il ne restait qu'à attendre patiemment que ses appétits soient comblés, en espérant échapper de justesse au pire. Mais rien ne semblait le calmer. Le bougre continua à fourailler à tout va jusqu'à ce qu'il ne reste plus que quelques dizaines d'entre nous. Je n'en pouvais plus d'attendre la mort et la sodomie (et pas forcément dans cet ordre), ainsi, avec les derniers Vosgiens, nous nous lançâmes dans la bataille. Nous bondîmes des buissons tel des boutons sur la face d'un ado, et attaquâmes avec la précision de Gilber Montagné, si bien que nous avons tué trois compagnons un peu trop poilus.
Nous avions dévoilés nos positions, nous n'étions plus que huit. Jésus, quant à lui, nous invitait à le détacher, ainsi qu'à retourner au village chercher du renfort. Il n'en était pas question. Dans une attaque éclair, nous avons brisés nos lances de bois, dispersés nos dernières munitions de cailloux, et l'un d'entre nous se fit choper par le dard pourfendeur du phallique assassin. L'un des vosgiens tenta bien de le délivrer, il se ramassa une baffe, vola sur trois où quatre mètres et se brisa la colonne sur une souche. L'attaquer, même lorsqu'il encule tranquillement, ne mène à rien. Ce monstre n'a aucun point faible, ou bien nous ne sommes pas assez nombreux pour l'exploiter. Je regardais la Shoum's, qui, armée d'une demi noix en guise de bouclier et d'un brin d'herbe en guise d'épée, était venue nous prêter main forte. Que ferait les Shoum's, contre un tel adversaire ? Elles auraient l'avantage du nombre certes, mais elles sont bien trop petites, et puis les femmes – qu'elle fasse vingt centimètres ou non – n'intéressent pas le gay des Vosges… Je ne pouvais donc pas me résoudre, même en rade de munitions, à la jeter vers l'obèse à forte pilosité, et puis elle ne semblait pas emballée par cette idée alors que je m'apprêtait à la balancer.
« I' faut pas jeter la Shouuuum's » Hurlait-elle.
Les Vosgiens ont l‘avantage du nombre, mais ils se font décimer, ils ne se renouvèlent pas assez vite, contrairement aux Shoum's… et physiquement, ils ne sont de toute façon pas de taille. Ils se feront éclater jusqu'à voir le nombre réduit à néant. Il me faudrait donc quelque chose d'aussi nombreux qu'un troupeau de Shoum's, qui se régénère aussi vite, mais avec une taille sensiblement plus proche de l'être humain, avec un anus aussi poilu et animal que celui d'un vosgien, en espérant que ça attire le Gay des Vosges.
Il fonçait droit sur nous, quand soudain vint l'illumination.
J'ordonnai à mes compagnons de m'imiter.
Je plaçai mes mains de part et d'autre de ma mâchoire, avant de répéter de multiples fois le mot « Dahu » à haute voix. Les vosgiens en firent autant, et c'est ainsi que des dizaines de dahus s'abattirent de plein fouet sur le Gay des Vosges à chaque seconde, qui se trouvait dos à une pente, juste en face de nous. Erreur fatale. Il commença à les enculer un par un, sans jamais s'arrêter, alors que nous tentions de l'ensevelir sous les dahus. Rien ne semblait le perturber, il continuait à enculer des dahus.Bien que mon idée fut de l'ensevelir, je remarquai que mon plan n'était finalement pas si bancale qu'il paraissait.
« Arrêtez, nobles vosgiens ! Dis-je
- Nieu ?
- Regardez, regardez ! Il ne fait même plus attention à nous ! Il ne fait pas la différence entre un homme et un Dahu ! Le voilà son point faible ! Il suffit d'appeler des dahus pour sauver sa peau ! »
Notre mission accomplie, nous décidâmes alors de laisser la Bête en tête à tête avec ses dahus.
Je raccompagnai les vosgiens survivants à leur village, traînant Jésus harnaché par les poignets au bout d'une corde. Le peuple des vosgiens et moi nous fîmes nos adieux, j'en profitai pour m'adresser une dernière fois à eux.
« Amis vosgiens, aujourd'hui, vous êtes des hommes libres. Aujourd'hui, vous êtes à un tournant historique de votre destinée. Vous pouvez désormais vivre en paix, vous savez comment vaincre le Gay des Vosges, si vous deviez vous retrouver face à lui à nouveau. Aujourd'hui, les vosgiens vont devenir un peuple respectable. Abandonnez la nudité, les poils, les bois et l'homosexualité ! Bâtissez des villes ! Développez vous ! Civilisez vous un peu bande de tarlouzes ! »
Sur ces belles paroles, je quittai ce groupe de vosgiens afin d‘achever ma mission. J'aime à penser que c'est un peu grâce à moi si, aujourd'hui, les Vosges sont une région comme tant d'autres. Ho bien sur, ses habitants n'ont pas encore l'air tout a fait humains, ils sont toujours poilus et parlent toujours avec un accent étrange. Néanmoins, ils parcourent toujours les forêts en hurlant dahu, pour protéger leur niveau de civilisation de l'isolement que pourrait provoquer un nouveau règne de terreur. Ils sont devenus hétérosexuels (enfin en partie) et fondent des familles, ont des enfants, très laids, et d'ailleurs, ces enfants eux aussi « chassent » le dahu, mais, ils ne savent pas pourquoi, seul les anciens savent, seuls les anciens se rappellent de cet étranger, qui leur redonna espoir et force. Seuls les anciens, se rappellent de Groumf.
Mais pour l'heure, je suis toujours dans les bois, accompagné d'une Shoum's et de Jésus. Et c'est là que les choses se corsent. Je dois soit activer ma balise GPS pour que les forces spéciales du Vatican viennent me récupérer avec le colis, soit je dois éliminer Jésus, comme me l'a demandé la garde rapprochée de Jean-Paul II.
« Où m'emmènes-tu, immonde bâtard ? Demanda Jésus.
- Ta gueule enfoiré de hippie ! »
Que je le livre ou le tue, je serai payé de toute façon. Autant rendre ça plus fun. Je mis le Christ à genoux et plaçai un couteau sous sa gorge.
Mon choix était fait.
« Une dernière parole pleine de sagesse, hippie ? Demande à ton père de me pardonner parce que je sais pas ce que je fais et tout le tralala qu'on en finisse…
- Je reviendrai, dans trois jours, pour te botter le cul ! Impie ! »
La Shoum's détourna les yeux, non pas qu'elle comprenait ce qui se passait et s'en trouvait horrifiée, quelque chose attira son attention. Quelque chose, ou plutôt…Quelqu'un.
A suivre...