Mercredi 4 avril 2007 à 22:38




Avec la grande opération Sidaction, laissez moi vous dire  tout ce cirque ne m'a pas laissé indifférent.  Et oui, même moi, j'ai donné.  Oui parfaitement, j'ai donné. J'ai donné de mon temps, peut être même trop, et pour quoi ? Pour entendre encore une fois que le sida faisait encore des morts - haaannn le sida tue des geeeens -, qu'il fallait continuer à lutter, tous ensembles - ils aiment bien insister sur le « tous ensembles » - et que les malades du sida étaient avant tout, des gens comme vous et moi.
Je dis trop c'est trop. 
Non mais vous en avez pas marre de prendre les gens pour des cons ? Des gens comme vous et moi ? Ben non. Ils ont le sida, ils ne sont pas comme tout le monde. Faut être logique. En plus je ne vois pas, dans ce cas, l'intérêt de ces campagnes de dons, des campagnes de dons ignobles et odieuses, qui prostituent le sentiment de pitié au rabais pour quelques centaines de milliers d'euros. On donne du pognon pour le filer à des gens comme vous et moi, qui finalement sont à l'occasion des campagnes de dons, de pauvres victimes d'une terrible maladie. Je hurle à l'arnaque. Faudrait se décider sur le statut des personnes atteintes du sida.

Je m'insurge également contre la contenance même de cette campagne. Mielleuse et déprimante, un défilé de bras cassés du paf  en train de faire la pute pour des promesses de dons, heureusement que ça n'arrive qu'une fois par an. Le sida tue des gens, alors allégeons nos portes monnaies pour les soulager eux. Je ne suis pas d'accord.
Oublions nous donc les nobles valeurs préélectorales : Le travail ! L'effort ! Le non à l'assistanat ! Et voilà qu'il faudrait qu'on range nos bonnes habitudes de pays de droite tout ça pour une bande de loqueteux qu'ont d'ores et déjà les couilles dans la tombe. Des dons pour la recherche ? Il y a visiblement assez de malades du sida pour qu'ils suffisent eux même à renflouer les caisses de la recherche. En plus si ce sont « des gens comme vous et moi », et bien il peuvent travailler, travailler plus pour gagner plus comme il a dit Sarkozy -, et donc  filer du fric à la recherche.
Et comment oublier le comble de la mauvaise foi, qu'ils s'agissent des malades eux-mêmes ou des starlettes qui les défendent : ON vit mieux et plus longtemps - donc on paye pour prolonger une douce agonie - avec la maladie qu'il y a vingt, quinze ou cinq ans ! Et bien tant mieux, arrêtons de donner alors. Vous vous foutez de la gueule du monde ! Alors on vous donne le doigt et au final vous nous arrachez la moitié du corps ? Bravo, vous êtes à l'image de votre maladie.
 


Bref un léger constat s'impose : vous l'aurez compris, je refuse de cautionner ce genre d'action consistant à délester d'honnêtes citoyens de l'argent durement gagner tous ça pour aider des gens qui finalement « vivent mieux avec la maladie », « qui sont comme vous et moi » alors qu'on ne cesse de nous rabâcher qu'il faut arrêter d'assister les gens. Après tout, ce dont ils ont besoin, c'est qu'on ne les regarde plus avec peur et angoisse, visiblement - juste avec pitié histoire de donner -, mais qu'on les regarde comme n'importe qui d'autre. Alors très bien, comme je le dirais à n'importe quel trou du cul me demandant du fric, je vous demanderai d'allez vous faire foutre.
Savez vous qu'un partie des dons sert bien entendu à payer des capotes et des médicaments destinés à l'Afrique, gravement touchée par le sida. Pourtant, l'aide peut rapporter du fric au lieu d'en coûter. Voilà des années qu'on leur vend des armes pour s'entretuer,  - et sur ce point, la France apporte l'une des meilleure aide humanitaire qui soit - ce qui m'amène à la réflexion suivante.
      Le sida est un problème, un gros problème, sortez couvert, on ne le dira jamais assez. Et pourtant, il serait si simple d'y remédier, à ce fléau. On commence par ficher tous les malades du sida, une fois que c'est fait, on créé un grand centre, avec clôtures, barbelés et miradors, financés par les dons, et on administre un antidote sous forme de balle de ak-47une balle est plus efficace qu'une capote en latex – et hop, terminé, fini le sida. Si l'éradication d'un fléau passe par les pertes humaines, je ne vois pas pourquoi on ferait les chochottes.  Comme ça, on nous bassinera plus avec les dons pour la recherche.
Imaginez, au moyen âge, qu'on demande des dons pour la recherche contre la peste bubonique ou la lèpre : Bah non, au moyen âge, on chasse les malades pour éviter l'épidémie et on les laisse crever. Faut pas me la faire à moi, on a pas tellement évoluer depuis. Face à un problème, il convient de choisir la solution la plus logique, rapide et barbare qui soit, pour limiter la casse, au lieu de faire traîner – ça c'est mon côté « shooté à la culture américaine » -.
Il faut parfois sacrifier l'agneau pour sauver le troupeau, mais sachez que votre sacrifice restera dans les mémoires. Je suis d'ailleurs pour l'euthanasie au passage, mais je pense que certains la défendent mieux et que vous n'êtes pas encore prêt pour ma vision de la chose. Je peux juste vous dire qu'en plus du fusil et de la cartouche, ça passe par l'anus. Ca tombe bien, c'était la semaine de la coloscopie il y a peu.

Passons maintenant à cet espèce d'enfoiré déambulant avec son panneau « free hugs » ! Mais si je vois un mec pareil dans la rue maintenant, ma première pensée serait qu'il a le sida - au moins une pub qui sert à quelque chose : à quand l'étoile jaune ? - et donc je l'éviterai soigneusement. Avant j'aurais pensé naïvement " il est simplement homo ", et je l'aurais d'ailleurs évité avec le même acharnement. Quoi que, fut un temps où l'on considérait que le sida était la maladie des camés, des nègres et des tarlouzes.  Donc si ça se trouve il est homo en plus d'avoir le sida. Et si ça se trouve, sa manie de tripoter tout le monde, c'est un moyen comme un autre pour délester les gens de leur argent pour courir ensuite s'acheter sa dose. Bordel le mec j'avais déjà envie de lui jeter des pierres, et sur le coup la c'est une chance qu'il ne soit pas noir, on m'aurait encore prêter des propos racistes qui ne sont nullement les miens, alors profitions en ! Lapidez le cet enfoiré pervers amateur de câlins. Free hugs, free stones.

Ouais, tout ça pour dire que j'aime pas donner du fric, ni qu'on essaie de me faire culpabiliser pour que j'en donne. 

 

 

 


Mercredi 4 avril 2007 à 21:07



Parfois, on a trop à dire, et découper toute la teneur de son message pour en faire plusieurs commentaire devient lassant, aussi, très exceptionnellement, je donne ma réponse sous forme d'article, à mon cher imam de service, Momoh, qui, lors de notre dernier échange, comme tout bon croyant légèrement ahuri, a décidé de combler son manque de répartie par de longues citations (légèrement sans rapport avec l'essence même du sujet, à savoir l'inexistence de Dieu.) D'ailleurs si l'origine de cet article vous intrigue, ça se passe >> ici <<


"Al-Anfal - 8.39. Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Allah."

 

C'est marrant, si tu remplaces « religion » par « Reich » ou « espace vital » et « Allah » par « peuple Aryen », que tu cales un " juifs, nègres et bougnoules " après « combattez les », ta religion ressemble plus à du nazisme qu'autre chose. Et après ça vient me traiter de raciste.

 

"An-Nisaa - 4.76. Les croyants combattent dans le sentier d'Allah, et ceux qui ne croient pas combattent dans le sentier du Tagut . Eh bien, combattez les alliés de Diable, car la ruse du Diable est certes, faible."

Ce qui est faible, c'est d'inciter à la haine et au combat pour ne pas à avoir vivre avec les différences des autres peuples. Bravo, tu prouves que ta vision de l'islam se résume à une vision sectaire, élitiste, discriminatoire et haineuse. On se demande d'où provient l'islamophobie actuelle quand des mecs tiennent des propos pareils.

 « At-Tauba - 9.29. combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains, après s'être humilies . »

Encore une belle preuve de tolérance, où la religion ne laisse pas à l'Homme le choix de suivre un autre chemin. Ton messager et son Dieu ne sont pas ceux de tout le monde, faudra t'y faire pauvre arriéré xénophobe.
En tous les cas j'aime ce passage : En gros, ne respectons pas les lois des pays où l'on réside, appuyons nous sur un bouquin barbare écrit il y a mille ans par un fou furieux qui parle de massacre toutes les deux lignes. J'pense que le con qui a écrit ce bouquin avait foutrement besoin d'un psy.

 « Al-Baqara - 2.190. combattez dans le sentier d'Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Allah n'aime pas les transgresseurs ! »

Allah(tchoum) aurait mieux fait de ne pas aimer les cons, je serais pas obliger de lire des conneries pareilles.

 « Al-Baqara - 2.191. Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants. »

Et encore une fois, tu nous apportes la preuve de la barbarie et de l'incroyable ouverture d'esprit dont font preuve les crétins qui manquent à la fois de discernement et de réflexion.
Tuons les tous, Dieu reconnaîtra les siens.
Remarque il a le sens de l'humour Allah : ne tuons pas devant la mosquée ça fait désordre et le sang tâche les tapis. Un magnifique message de paix, censé nous montrer à quel point le créateur de l'univers est un être si divin, si magnifique, quand il demande à ses fidèles d'agir comme le ferait un homme des cavernes au lieu de les inciter à transcender la basse nature humaine. Qu'on ne me fasse pas croire que ce bouquin est rédigé de la main de Dieu alors que son auteur parle comme un soudard du moyen âge.

Jusqu'à présent, la rétribution des mécréants, c'est le ridicule, et tu es un mécréant, à citer ainsi à l'arrache des passages d'un livre que tu n'a certainement que feuilleté afin de te faire de l'air un jour de canicule, pour réussir à n'en tirer finalement que le pire.

Et pour revenir au sujet central, c'est donc bien ce que je pensais depuis le début : ce que tu appelles preuves de l'existence de Dieu, c'est un bouquin, un « livre saint » (je me marre), qui parle de meurtre toutes les deux lignes. Quand je pense que le peuple musulman se sent outré lorsqu'on lui fait remarquer que le Coran c'est un peu hard, qu'ils nous assurent que ça ne se résume pas à ça, de la barbarie et du sang partout, et que des mecs comme toi passent derrière pour nous chier les pires passages du « Coran pour les nuls »… J'en pleure de rire.

Si la seule chose que tu tires de la foi, c'est la haine de ton prochain et non pas l'enrichissement personnel ou l'apprentissage de valeurs plus nobles que celles de l'ivrogne du bar du coin qui cherche la merde à tout le monde pour prouver qu'il a raison, alors tu me fais presque pitié, si tu ne me faisais pas autant rire, je prendrai cinq minutes pour te plaindre.

Si la seule réponse que tu puisses donner, c'est la haine, alors laisse moi te dire que je crache sur ta foi, que je pisse sur ton bouquin de merde, auquel j'arracherai au préalable les pages que tu cites pour me torcher le cul avec une fois que j'aurai joyeusement chié dessus.
Et qu'on vienne pas me traiter de raciste, de xénophobe, d'intolérant ou autre; déjà que je ne crois pas spécialement en la tolérance mais plutôt en la capacité de passer outre ce qui nous fait chier sans pour autant l'accepter, j'ai pas en plus à me montrer condescendant avec des enculés. Amen.





Dimanche 1er avril 2007 à 23:51





















A suivre...

Lundi 19 mars 2007 à 20:59




Dieu est une machine bien huilée aux codes inflexibles propres à l'hégémonie du rien. Nous sommes les créations mécaniques du vide inter-neuronale. Viendra le temps ou l'Homme transcendera sa condition d'animal humain domestiqué, pour palier au manque d'amour divin. Viendra l'avènement de l'homo-machina, ou notre fusible encéphale répondra aux mêmes besoins que ceux de la mécanique céleste, créer le vide, en appelant ça la vie.



Et nous serons fiers, triomphants, d'étaler avec force la médiocrité fraîchement sortie d'une chaîne de montage, tandis que les générations futures lorgnerons sur le passé avec des rites absurdes en nous rendant gloire. Dieu est une machine complexe génératrice de néant, et tandis que le fluide de la vie s'écoule par ses orifices, ses tuyaux perforés nous chient sur la Terre comme autant de bâtards-rejetons indésirables. Nos faiblesses en disent long sur ce que nous sommes.

Là où les idéalistes bêlants voient la beauté, je ne vois qu'une tare universelle affectée à la mastication. Celui qui croit au grand rôle ou à la destinée de l'humain sous sa forme actuelle est un imbécile et un fou. A peine avons nous passé la tête entre les jambes de l'évolution que nous croyons déjà être capable d'autre chose que de brailler comme des cons. La prochaine étape est cruciale, et ne vient pas d'une trappe rouillé qui aurait cédé quelque part, sous les couilles de Dieu, non. Elle vient de l'Homme.

Nous comblons par la technique l'imperfection dont nous sommes dotés , jusqu'au  jour où nous serons enfin fait à l'image de Dieu, quitte à le faire nous mêmes.

Dieu sort de la machine.
Nous sommes des étrons divins.


Lundi 19 mars 2007 à 20:13


Prochainement

sur ce blog







Mercredi 14 mars 2007 à 21:28




Pas grand chose à dire aujourd'hui. Je passe juste donner signe de vie, et quelque part, donner espoir à mes fervents admirateurs, et ainsi signifier que je ne compte pas suivre la grande lignée de l'épuration annuelle, période de l'année poussant des cowbloggeurs à nous quitter pour diverses raisons.

 


Bien sûr, dans certains cas, on regrette un peu d'en voir disparaître certain… Mais pour être honnête avec vous, en ce qui concerne la grande majorité des départs, je m'en tamponne un peu. Chacun est libre de faire ce qu'il veut (et parfois c'est même mieux d'arrêter le massacre), et de ne plus imposer ses sempiternelles lamentations via un blog terne et sans intérêt qui n'a pour lecteur que son auteur et quelques langues de vipères (dont je fais partie en général) qui viennent s'abreuver du sang d'un porc pleurnichard et poilu.
Ceci n'est qu'un exemple. Toujours est il que mon absence n'est imputable qu'à un accès au net plus que restreint, mais courage, chers fidèles, j'ai enfin commander une free-box. Donc pour faire bref, je ne dégage pas, je ne ferme pas ce blog, je suis là et j'ai l'intention d'y rester. Ce blog reprendra une activité assez lente après ces deux semaines d'inactivités, et d'ici six a huit semaines (délais de livraison de la boi-boite il paraît), il reprendra son rythme de croisière. Bref si le rapport au blog de beaucoup d'entre les notres évolue, pour moi, il reste le même, donc patience chers lecteurs, ce blog a encore de beaux jours devant lui. Je planche sur quelques projets a se faire lapider à coup de figues, en vrac : la suite de nounours, la fin de la saga, une nouvelle pour la catégorie "blasphème", un "c'est mal" spécial présidentielle, quelques planches et dessins etc...



Jeudi 22 février 2007 à 21:44








 

Jeudi 15 février 2007 à 20:38









Lundi 12 février 2007 à 20:53




Colle moi l'asphalte déprimée sur le coin du globe oculaire, où le sel des rêves rencontre la tiédeur amère des désillusions du réel. Je suis aveugle. Carre moi la douceur et l'exaltation  au fond de la cervelle jusqu'à ce que je la vomisse par les orbites, fourre moi le Christ dans le cul, je ne verrai rien de plus. Rien de nouveau. Je suis un putain d'aveugle.

 

Caresse moi la perversité avec des animaux mutilés, jongle avec mes couilles au dessus d'un barbecue diabolique, amuse toi de mes peurs et de mes fantasmes avant de payer le droit de passage, je ne verrai rien de plus, une fois encore.

Je suis un putain d'aveugle.

Ouvre moi l'âme au cutter et offre moi l'amour sur le cadavre du géniteur suprême, jette moi des figues imbibées au vitriol de ma prétention, gomme le point de départ de la schématique existentiel, viole moi l'oreille au coton tige, je ne te verrai même pas venir. Je suis un putain d'aveugle.

Fais moi vieillir, brise mes os et ouvre ma chair, suce moi le cerveau, rien n'est assez beau, rien n'est assez transcendant, pour que je daigne voir ce que je consume dans le brasier de la vie, à commencer par cette humanité qui est la mienne et que je m'efforce de ne pas regarder brûler. Essuie juste tes pieds avant d'entrer dans mon esprit, et n'arrache pas le cœur de son autel, ils me permettent de voir ce que nos yeux ne peuvent pas même admirer. Avec le troisième œil, je la contemple Elle, la lumière de mon néant, tandis d'une main fébrile et timide, je cherche les regards arrachés jadis. En attendant, son éclat me console et m'apaise, me réchauffe, et rien d'autre ne vaut la peine, non, rien.

Et parce que je le veux bien, je reste un putain d'aveugle qui vous regarde mourir.

Dimanche 11 février 2007 à 20:46



Enfin sur TF1, la nouvelle émission de télé réalité qui œuvre dans le même créneau que super-nanny : aider la famille en crise avec caméra et psychologue à l'appui. Pascal le grand frère, aussi charismatique qu'un émeutier de clichy,  fait déjà des émules à Châlons-En-Champagne.






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