Mardi 15 février 2011 à 23:19



Raaaaaaah cher lecteur, je sens ton angoisse et ton malaise. Seul, devant ton écran, dans la pénombre, emmitouflé dans ta couverture puante et souillée et ne sortant qu'une main fébrile pour extraire de ton paquet une cigarette, la dernière à priori, à 23 heures passées, c'est con, je compatis. Aussi, pour te remonter le moral, je te laisse à la lecture des trois planches qui constituent le 11ème épisode de Tranches de vide. Le 12ème avance bien également, et j'ai quelques petits bonus pour vous faire patienter avant sa sortie.



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Dimanche 6 février 2011 à 15:15



Après quelques jours d'une attente qui, je l'espère, s'est révélée insoutenable pour vous, quoi de mieux qu'un nouvel épisode de Tranches de vide à se mettre sous la dent, un dimanche, vautrés dans vos fauteuils, bercés par la douce chaleur de la lumière de votre écran de P.C, avec la gueule de bois pour compagnon ? C'est pas comme si vous pouviez avoir un truc intéressant et constructif à faire un dimanche à 15heures à peine (Le dimanche commence réellement vers 18 heures, tout le monde sait ça...)

Voici donc l'épisode 10, dont vous aviez un aperçu dans mon dernier article. J'en profite pour annoncer la venue prochaine l'épisode 11, actuellement en cours d'encrage. Sinon, l'épisode 12 est lui aussi en cours d'élaboration, et ravira les amateurs de créatures en putréfaction mangeurs de cerveaux. Je n'en dis pas plus.

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Lundi 31 janvier 2011 à 23:38



Ha mon pauvre ami lecteur, une fois encore, tu débarques sur mon blog, la larme à l'oeil et l'espoir au coeur, et un fois de plus, pas de nouvelles B.D à te mettre sous la dent (M'est avis que cette expression est née dans un pays d'édentés où le chef est celui qui possède au moins une ratiche...), mais pas de panique, j'ai terminé à l'instant les crayonnés des épisodes 10 et 11 de Tranches de vide, et tu pourras bientôt dévorer ces 5 planches. En attendant, je t'offre ce petit bonus, qui fait un peu office de trailer du coup... Et ça spoile un peu mais bon, je vous oblige pas non plus à la regarder, cette vidéo de l'élaboration de la case 4 de la première planche de l'épisode 10, version accélérée of course (En temps réel, ça dure 12 minutes).

Par ailleurs, ça bouge beaucoup (donc si vous vomissez facilement, prévoyez un sac en plastique), c'est filmé au téléphone portable, mon support à dessin se trouve en équilibre sur mes jambes, elles mêmes posées sur l'accoudoir de mon fauteuil dans lequel je me vautre comme une merde, histoire d'ajouter du challenge. (Non parce que dessiner à plat sur une table inclinée, c'est trop facile...)

Mardi 25 janvier 2011 à 13:46



Et non, pas de planches aujourd'hui, en revanche, je vous octroie ce petit bonus au précédent épisode de Tranches de vides, sur une idée qui m'est venue lors de la réalisation du passage sur les boulettes de cheveux rouges. Si vous ne voyez pas de quoi je parle (honte à vous), rendez vous un post' en arrière (Putain, le blog permet, sous un certain angle, de voyager dans le temps... Nom de zeus !), il n'est jamais trop tard pour faire preuve de bon goût. (Enfin cette légère digression ne s'applique malheureusement pas à tout le monde, il existe des êtres qui ne peuvent être sauvés de la médiocrité, j'en suis bien conscient.)

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Mardi 18 janvier 2011 à 21:16



Annoncé il y'a peu de temps, voici le neuvième épisode de Tranches de vide. Aujourd'hui, afin de rétablir l'équilibre cosmique, il est surtout axé sur ma femme et ses petites habitudes, du coup le style narratif change un peu. Bonne lecture.

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Dimanche 26 décembre 2010 à 20:59



Dernier article de l'année, et quel meilleur moment pour entamer la saison 2 de Bonne nuit les petits ? Bon en fait, n'importe quel moment aurait fait l'affaire, mais l'épisode du jour étant un spécial fêtes de fin d'année... Sur ce, bonne lecture, bâfrez vous bien comme des porcs, engraissez vous, dépensez à outrance, et à l'année prochaine, sur ces pages, pour une année 2011 riche en Nounours, en Tranches de vide, peut être quelques autres projets B.D qui verront le jour sur ces pages (Si je trouve la motivation) et pourquoi pas un retour à l'écriture... Rien que pour tout ça, vous pouvez sortir la tête du four.
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Mercredi 15 décembre 2010 à 2:01



Annoncé il y'a quelques jours, et pas moins d'environ 20 heures totales de travail plus tard - histoire de dire qu'ici, on soigne le lectorat - voici l'épisode 8 de Tranches de vides. Etant donnée l'heure tardive, puisque je travaille demain, et que m'atteler à cette planche m'aura poussé à me coucher vers 2h-3h du matin tous les jours depuis dimanche soir, je vous épargne le blabla habituel d'introduction avant de vous laisser plonger dans cette nouvelle aventure. Sachez juste qu'aujourd'hui, je tente un truc un peu différent, que comme convenu, il y'a de vrais morceaux de shinobi dedans et que dans l'ensemble, la réalisation de cet épisode consistait à me faire plaisir avant tout.

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Mercredi 8 décembre 2010 à 23:48



Bien qu'ayant annoncé (Via commentaires sur d'autres blogs, ou bien au détour de quelques conversations F.B) mon départ prochain pour de plus verts pâturages, je reste encore quelques temps sur la plateforme afin de vous gratifier de quelques ultimes articles. J'ai pesé le pour et le contre, et le plus grand motif qui me pousse au départ est, avant tout, un besoin d'une liberté - au sens qu'elle peut prendre sur internet. je ne tiens pas à retrouver ailleurs ce que je compte quitter ici, même en passant en nom de domaine, pour au final être lié à une plateforme ou une autre, ça n'aurait aucun sens. Je désire au final n'est lié à aucune autre communauté, dans son sens le plus large comme dans sa dimension la plus intime. D'ici donc à ce que mon site soit mis en place - Que je fais développer par un tiers, faut pas déconner non plus...- je continue donc mon chemin ici, mais plus pour longtemps. Pour info, ce site prendra la suite directe de ce qui a été amorcé ici, Toutes mes planches seront transférées afin de garantir une certaine cohérence avec la ligne que prend ce blog, à savoir celle d'un blog B.D. Je transférerai certainement aussi une grande partie de mes anciens textes, ceux qui me plaisent le plus, pour combler les périodes d'inactivités et garantir de fréquentes mises à jour. Je vous tiendrai naturellement informés sur ces pages, et quand bien même, étant attaché à ce pseudonyme qui me colle à la peau depuis maintenant 7 ans (Dont 5 ici), je ne serai pas difficile à suivre.

Puisqu'on en est à faire des annonces, sachez que la saison 2 de Nounours pourrait voir le jour plus tôt que prévu, puisqu'un spécial fêtes de fins d'années est en cours élaboration. Bien entendu, d'autres Tranches de vide se profilent à l'horizon, d'ailleurs, je vous laisse à la lecture du nouvel épisode, c'est bien pour ça que vous êtes là, non ?

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Mercredi 24 novembre 2010 à 23:53



Pour ceux et celles d'entre vous qui me suivent via mon facebook, voici l'épisode 6 de Tranches de vide tant attendu, annoncé comme étant l'épisode 7 "avec des boobs" (qui suscita grand intérêt chez ce monsieur, ainsi que chez cet autre monsieur) et qui sera finalement l'épisode 6 avec des boobs, alors que le 7, anciennement le 6 (si vous suivez) sera donc l'épisode 7, mais sans boobs.
D'ici quelques jours, le temps de finir l'encrage et le lettrage, vous pourrez trouver sur ces pages l'épisode 7 (Donc le 6 mais sans boobs). D'autre part, l'épisode 8, qui ne sera donc ni plus ni moins que l'épisode 8 (Ni le 9, ou le 7 bis, mais bien le 8), est à l'heure actuelle en phase de préparation mentale (Non parce qu'écrire un scenario me gonfle, donc j'attends d'avoir le produit fini dans mon cerveau avant de me mettre aux crayonnés). Je précise à tout hasard que l'épisode 8 ne proposera pas de boobs.

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Et pour ceux et celles qui me suivent, toujours sur FB, ne soyez pas dépités, il y'a effectivement plein de boobs dans cet épisode.



Vendredi 19 novembre 2010 à 1:55



Comme un appel qui résonne depuis les tréfonds de mon être, comme un murmure qui somnole et vomit les velléités insidieuses de l’abject. Comme un non-dit carcéral des lendemains adultes.

XXVI

Comme une enclume de doutes, de questions, de réponses et d’oublis, de ras-le-bol et d’ennuis, comme le marteau qui frappe l’iniquité de la création et des affres du temps. Comme un paon qui jure de ne jamais devenir grand.

XXVI

Comme un syndrome en road trip vers Stockholm où l’on ne jure de ne jamais vieillir, comme le temps qui passe, se meurt et se meut, sans jamais dépérir; Comme une envie de vivre intensément pour mieux mourir demain.

XXVI

Comme un voyage fantasmagorique vers le néant où les visages pâles font blêmes figures, comme une envie de s’épanouir sans jamais grandir ou dépérir. Comme un axe du double tranchant de la hache  des supplices, comme le fil du rasoir de l’ennui sur une poitrine ensanglantée, comme la mort des patriarches et autres jaloux obséquieux, comme la tombe qu’on creuse du bout de l’esprit.

XXVI

Comme les cendres qu’on ne dispersera jamais, comme le temps qui s’efface et les cicatrices qui s’invitent, comme les années qui passent et ne mûrissent jamais.
Comme l’éphémère qui gît, comme l’éphémère qui transcende, comme l’éphémère qui trépasse, je garde au fond de ma mémoire, gravée, marquée, charcutée, éviscérée à l’air pur, je suppure ton nombre et me scarifie l’essence, à défaut d’un esprit sain dans un corps vierge, pour mieux me souvenir que je n’existe plus.

XXVI


Tu résonnes en moi tel un soupir, un râle d’agonie à l’autre extrémité du continuum, je crains ta venue comme je la conchie, je baise ton nom qu'aussitôt je le renie; comme un dédale perfectible que je maudis à voix basse.

XXVI

Je me délecte de ta venue parce qu’elle me transperce de ses aiguilles temporelles où l’immatériel se fige, je maudis ton nom parce que je ne suis pas encore .

XXVI

C’est avec ton nombre persifleur que je me crève les tympans, toi, l’autodégénérescence  de mes années oubliées. Comme une vacuité qui souille l’ ombre et l’abîme. Comme un carpe diem qui sonne faux dans l’étreinte du néant.


XXVI

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XXVI,   XXVI...


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