Lundi 31 août 2009 à 23:24
Et oui, difficile à encaisser, mais Disney, fabrique de merdes gentillettes où les animaux et les nains chantent et parlent avec des voix insupportables, où les jeunes filles sont toujours vierges avant le mariage (Haha), accordent si peu d’importance aux possessions matérielles qu’elles finissent toujours pas se maquer avec un connard bourré d’oseille et où l’homme blanc privilégie l’entente avec les peuples indiens, bref Disney, le monde merveilleux des scénaristes sous acide, rachète le groupe Marvel.
Et pour les plus ignares d’entre vous qui ne savent pas encore ce qu’est « Marvel » malgré le tapage qu’on a fait ces dernières années autour des adaptions (pas toujours réussies) cinématographiques de leurs super-héros, je vous conseille de vous auto lapider à coups de figues, de sucer des ours… Oui ou de vous renseigner. C’est une idée. Rappelons juste que Marvel est l’un des principaux éditeurs de comics U.S, et que c’est à eux qu’on doit quelques 5000 personnages dont, entre autre, Spider Man, Les X-Men, Hulk, les 4 fantastiques, Daredevil pour ne citer qu’eux.
Monde de merde. Une raison de plus pour détester Walt Disney.
Ha ouais et sinon, après un mois d'absence sur cette plateforme peuplée de mange-merdes, de crétins et d'amibes aussi talentueuses qu'elles sont indispensables, je suis de retour. Mais ça, je suppose que vous l'aviez remarqué pour le coup.
* Edit : Ma femme, accablée par la nouvelle, vient de mettre fin à ses jours, ne laissant que la note ci dessous pour toute explication.
Jeudi 30 juillet 2009 à 1:26
Sur une idée originale de ma chère et tendre, à savoir un jeu de mot interlinguistique qui donna naissance dans un premier temps à un petit crobar au stylo bille sur un set de table en papier à la terrasse d'un restaurant Corse, voici le plus célèbre des médecins de fiction du moment remasterisé par mes soins. Il va s'en dire que les quelques références obscures ne prêtent aucunement à la déviance (peu courante sur ce blog, vous le savez).
J'apprécierais au passage que les associations diverses qui me poursuive en justice pour des articles similaires n'agrémentent pas le dossier de cette nouvelle pièce, qui, j'en suis certain, ne jouera pas en ma faveur.
Mardi 16 juin 2009 à 0:14
Vendredi 29 mai 2009 à 0:15
Et voilà, après un looooooooong moment d'attente, voici la conclusion de l'épisode 10 de "Bonne nuit les petits", la série qu'on ne présente plus. Pour vous rafraîchir la mémoire, vous pouvez retrouver les 4 premières planches de l'épisode dans la catégorie du même nom, ou bien en cliquant sur le lien suivant >> Ceci est un lien <<. C'est même d'ailleurs fortement conseillé, parce que lorsque j'ai entamé cette cinquième planche, je ne me souvenais pas moi même où en était l'histoire... Sinon comme d'hab' hein : On lit, on admire, on se marre, on me cire les pompes, et surtout, surtout, on se casse. C'est quoi ces manies de traîner des plombes sur mon blog bande de connards ? Hein ?
Mardi 26 mai 2009 à 23:26
Si ça ne se savait pas encore, vous aurez constaté le fanatisme dévorant qui m'anime, le culte même, que je voue aux super-héros de comics, car seul le fanatisme le plus absolu peut vous pousser à vous torturer durant plus de cinq heures pour pondre un dessin, juste pour le plaisir de l'accrocher à son mur, et ainsi l'offrir à la vue des trois personnes de mon entourage dont je tolère la présence en mon sanctuaire (que voulez vous, j'suis un mec tellement sympathique). Bref, tu te demandes, ami lecteur, comment se peut-il que cette petite merde de quelques pixels sur ton écran puisse réclamer 5 heures d'un travail de précision qui n'a rien à envier à la minutie des moines horloger shaolins aveugles des montagnes suisses. La réponse est simple : Le format réel sur lequel fut réalisé cette croûte encre-de-chinée, c'est du A3... Mais bon, ça en valait la peine. Le seul hic, c'est que le format est trop grand pour mon scanner, vous vous contentez donc d'une photo. C'est un peu réducteur, mais soyez heureux, c'est déjà ça.
Non je ne vais pas faire mon "dessineux" (Qualificatif ô combien péjoratif qui n'a de connotation positive que pour les abrutis faux-derches incapables de se révéler mutuellement qu'ils dessinent tous avec les pieds) et vous poster les différentes phases d'achèvement du dessin. Cherchez pas, cette précision est juste un prétexte pour cracher ma bile. Yeah.
Lundi 13 avril 2009 à 0:01
Alors ouais, je sais, dans un article précédent qui n’est pas si vieux, j’exprimais une certaine incompréhension face à ces dessineux qui, pour combler les vides, nous postaient 25 fois le même dessin, à différents stades de finitions, chose que je trouvais, et que je trouve encore, absolument vide d’intérêt et de sens. Cela dit, comme tout individu de mauvaise foi incapable d’appliquer les leçons qu’il prodigue aux vermines, j’ai plusieurs excuses.
La première, je ne fais pas ça systématiquement, car je crois que sur les quatre ans d’existence dont peut s’enorgueillir ce blog, ça doit être la deuxième ou troisième fois que je succombe au virus du post de crobard.
La seconde raison est que je n’avais rien d’autre à poster, ce qui renforce l’impact de la troisième raison, car voyez vous, j’approche du 450ème article à grand pas, et comme je suis un maniaque, le 450ème devra bien entendu coïncider avec le quatrième anniversaire du meilleur blog de la plateforme : le mien. Remarque que tous les ans, quand arrive un palier quantitativement intéressant à point nommé avec un anniversaire bloggaire, et que je me fixe comme objectif de faire d’une pierre deux coups, en général, ça ne fonctionne pas. Bref, cessons ces tergiversations incontrôlées et concentrons nous sur ce qui suit, un crobard, non achevé mais en bonne voie, puisque je vais entamer la phase toujours délicate d’encrage ce soir ou demain. J’en profite pour préciser que ce dessin est une reproduction (à l’œil) d’une peinture d’Alex Ross que je vous conseille de découvrir si vous ne le connaissez pas encore, et que vous feriez bien d’apprendre à connaître avant de commencer à vous faire passer pour un grand fan de comics super-héroïques parce que vous avez vu Iron-Man au cinéma, car Monsieur Alex Ross, c’est un génie, un dieu, d’ailleurs les plus vieux lecteurs de ce blog se souviennent sûrement que j’avais déjà chanté les louanges du Maître, lors d’un article similaire (J’avais posté un hommage à sa saga Marvel : Earth X, en essayant d’adapter mon trait à son style), comme quoi, certaines choses ne changent jamais.
J'en profite au passage pour demander à une certaine personne qui se reconnaîtra de ne surtout pas montrer ce dessin à un certain petit bonhomme (Bien que je sais que ça ne vous viendrait pas à l'esprit, cher Ami), car je tiens absolument à voir son petit visage s'illuminer lorsque je lui ferais cadeau de l'original, encré, comme d'hab' .
Vendredi 3 avril 2009 à 1:30
Et voilà, première partie du dixième épisode de la série « Bonne nuit les petits ». Bon, on ne présente plus la série la plus en vue du moment, mais sachez que bon nombre de bloggeurs restent sur cowblog uniquement pour le prestige de poster sur le même serveur que moi et pouvoir dire à leurs amis qu’ils ont un lien quelconque avec le génial créateur de « Nounours ». Ha comme je suis bon avec vous bande de larves. Oui, prosternez vous, et touchez du bout de l’âme un esprit créatif comme on en voit qu’un dans sa vie misérable de petit bloggeur sans intérêt.
Si tu es encore en train de lire ces conneries, je te fais part de ma profonde haine et de mon incompréhension totale, car tu aurais mieux fait de te jeter sur ces excellentes planches au lieu de lire des conneries pareilles qui, en plus de traîner en longueur, rabaissent profondément ton ego et l’image que tu as de toi.
Lundi 9 mars 2009 à 0:19
Mon dernier article ayant déchaîné les passions, en particulier chez les plus frénétiques commentateurs sévissant sur mon blog, certains se seront peut être étonnés de ne pas me voir prendre part au débat. La première des raisons et que, comme tout bon palmé qui se respecte, je suis une feignasse de première catégorie, et voyant le nombre de commentaires auxquels il fallait répondre, une flemme d’une rare intensité s’empara de moi. L’autre raison et que je n’avais pas vraiment envie de participer à un débat que je n’ai pas lancé, quoi qu’on en pense, avec mon article. Car l‘œil averti aura remarqué assez vite que mon texte était tout sauf objectif. Il s‘agissait d‘une sorte de cri du cœur (ou d‘autres parties de mon anatomie moins sympathiques), et n‘invitait pas vraiment à l‘argumentation, puisqu‘il n‘y en a aucune au départ. On comprend difficilement comment on peut être en accord total avec mes propos (ou en désaccord), puisque c‘est avant tout l‘expression d‘un ras le chibre personnel.
Enfin, participer au débat serait revenu à répéter ma conclusion (Massacrons les tous !). Je ne discute pas les goûts et les couleurs, même si je considère qu‘il en va de notre devoir de le faire de temps à autres, quand les goûts en question entendent baisser le niveau tout en faisant main basse sur le lectorat pour leur faire bouffer de la merde. Au fond, je ne discute pas les goûts des lecteurs, mais je m’insurge contre une pieuvre fallacieuse qui fait la promotion de la pauvreté artistique parce que c’est plus accessible aux buses. Ces nuées de cons adorateurs du rien ne sont pas responsables, d’un certain côté, car rares sont ceux qui tentent de s’élever au dessus du cloaque qui les vit naître pour s’intéresser à autre chose. Le blâme revient à ceux qui exploitent ce manque de goût, ces dessineux du pauvre dont j’ai parlé précédemment, qui s’enlisent chaque jour un peu plus de le marasme anticréatif le plus total. C’est eux, qu’ils faut tondre et lapider à coups de figues, car ils sont les instigateurs du crétinisme de masse, les Mengele du dessin.
Deux lecteurs en particulier soulevaient le point selon lequel, d’une part, la faute de cette surproduction incombait aux possibilités immenses qu’offraient l’internet en matière de diffusion de contenu, d’autre part, la capacité surnaturelle d’internet de révéler certains talents à côté desquels on ne saurait passer sous peine de se faire émasculer en place publique et donc, de ce fait, internet n’est pas tant à mettre en cause (Toute façon tout ça, c’est la faute à ‘toshop). Ils ont raison tout les deux. D’une certaine façon, on ne saurait mettre au pilori internet, qui nous permet de disserter longuement sur des sujets aussi passionnants mais quand même, laisser un tel outil la portée de peuplades primitives et de bouseux qui confondent une feuille canson et du P.Q, c’est un non-sens. Cela dit, sans internet, nous passerions en effet à côté de bon nombre d’artistes talentueux, et ceci dans bien des domaines. Un mal pour un bien en somme. Alors le pourquoi du comment de cet article, qui aura finalement échappé à pas mal de monde, n’était pas de définir ce qui est bon et ce qui ne l’est pas, mais de cracher avec la véhémence qu’on me connaît, juste pour le plaisir, sur une clique de bande-flaques du crayon. Bien sûr, il était aussi appréciable de dénoncer un phénomène de mode grotesque qui uniformise les blogs B.D. Qu’on ne me blâme pas de mettre en évidence les étiquettes que ces ersatz d’auteurs se collent eux même par un manque flagrant de d’idée, de talent ET d’originalité. Une personne talentueuse, quelque soit son style, qu’on aime ou pas, dégage quelque chose qu’on ne saurait décrire (Et ne perd pas de temps à dessiner des merdes simplistes qu’on oubliera si tôt la page refermée, noyé sous un millier de copie conforme toutes aussi laides et puériles les unes que les autres).
Bons nombres d’auteurs (Obscurs ou reconnus) n’ont pas forcément un trait de maître… Leur talent se trouve dans la narration, le scénario, les dialogues. Mais les résidus de pine dégoulinants le long des couilles disgracieuses de ‘toshop, qu’ont-ils à nous proposer ? Rien. Désespérément rien. Et oui, les logiciel de graphisme c’est bien joli, mais ça n’aide pas pondre un scénar’ qui tienne la route. Et c’est là, qu’on réalise que leur « art » n’est que de la poudre aux yeux. On comprend pourquoi, tel le vendeur à l’étalage qui écoule son stock de marchandises inchangées en hurlant qu’il est frais son poisson, le dessineux nous poste son dessin cinq ou six fois pour nous montrer comme il gère bien ses outils… Il nous abreuve et nous noie dans ses navrantes caracolades en espérant nous faire oublier qu’il n’a à nous offrir que du réchauffé. Et quand il n’est pas adepte de cette technique, il nous narre son quotidien pathétique auquel il se sent obligé d’ajouter une pointe d‘humour que les plus grands élèves de fonds de classes de CM1 ne lui envieraient pas, et cette vie ainsi dévoilée nous amène souvent au triste constant suivant : En plus d’être des sous amibes vaguement artistes, ils révèlent par leur trépidantes (Hem hem) aventures, qu’ils ne sont que d’infâmes crétins qu’on giflerait bien volontiers tellement il sont cons. Obéissant au phénomène du blog B.D consistant à raconter sa vie, le bloggeur de base n’a encore une fois pas pigé ce qui fait la qualité d’un blog B.D qui mérite qu’on s’y attarde.
Et que dire de ceux qui tentent maladroitement d’échafauder un projet plus ambitieux ? Vous savez, ceux qui nous postent des planches bâclés parce que le scénario a demandé teeeeeellement de temps… Ce genre de personne qui vous pond une planche par tranche de cinq minutes, et qui vous tape quinze lignes pour vous expliquer la suite de l’histoire, et qu’il faut bien faire attention au personnage secondaire qui apparaît case trois (Lequel connasse ? Il se ressemble tous tes personnages de merde avec leurs globes oculaires proéminents façon "Sailor-Moon s’est fait ventouser les yeux !"), parce qu’il va avoir un rôle déterminant dans la suite du récit, même si de son propre aveux, l’auteur ne sait pas encore lequel… Ca sent la trame en béton ça !
Trait hésitant, surexploitation d’un outil de retouche (Un outil informatique ne sera jamais un outil de création, bande de moules. La technique et l‘outil, ça ne fait pas le talent), scénario bancal ou inexistant, humour facile et décrépi qui permet de poster plus en se creusant moins le ciboulot pour atteindre un publique large et inconscient de ce à quoi il apporte son soutient, explosion des techniques permettant la diffusion de contenu et la dépendance psychologique qu’elle entraîne, le dessineux de base est avant tout une pauvre larve sans intérêt qui cherche surtout à se faire juter l’ego face à un publique conciliant qui, si on lui filait de la merde à bouffer, en redemanderait sûrement, juste pour qu’on lui accorde un peu d’attention en retour de son amabilité. Perdu entre une bande toujours croissante de lèche-culs qui sont légion sur le net et la haute estime de soi toute naturelle qui en découle pour un esprit faible qui rencontre un succès tout relatif sur son blog, le dessineux n’évolue pas, ne se renouvelle pas, parce que comme le disent tous ces peigne-culs « J’adore ce que tu fais, CONTINUE COMME CA ! ».
En clair, te renouvelle pas, n’évolue pas, fais de la merde, t’es bon qu’à ça.
Vendredi 20 février 2009 à 0:03
Y'a quand même un truc merveilleux sur cowblog, c'est le fameux nuage de mots clefs. Encore plus efficace que l'étoile jaune fut un temps, le groupe permet de traquer avec acharnement ceux qui ont hérité de ce facteur X dont je vous ai déjà parlé ici, mais il lui manque encore l'élément qui permet d'isoler totalement des individus identiques pour leur faire du mal.
Grâce à l'avènement du saint nuage de mot clef, on peut regrouper des articles traitant d'un même sujet, et donc, par effet boule de neige, des individus identiques où le groupe se contentait de rassembler des gens plus ou moins semblables. La où l'exemple d'uniformisation est le plus flagrant, et où il m'énerve le plus, c'est lorsque l'on clique sur les mots "dessins" ou "Bd" en page d'accueil. Principalement parce que je me retrouve mêlé à une tripotée (voir une totalité) de connards qui s'ils dessinaient avec leur narine ne s'en sortiraient pas moins bien...
Alors bien sûr, il me suffirait, suivant la logique populaire, de fermer ma gueule et de ne pas référencer mes planches et dessins, mais si on suit ma logique, ce serait à eux de se mettre à niveau, car qualifier ces déchets qu’ils produisent de "dessin" ou de la "BD", excusez moi du peu, mais c'est prendre les gens pour des cons. En plus, c'est la sainte plateforme qui l'a dit "Référencez bien vos articles sinon ils passeront à la trappe dans les oubliettes de google, espèce de sombre merde ingrate". Hum, je m'égare.
Donc, j'ai osé, j'ai osé faire un tour des blogs "dessineux" de cowblog... Et bordel, c'est la catastrophe. Non mais l'équipe de bras cassés. Sérieusement. Honnêtement, vous êtes sous acide quand vous dessinez hein ?
Avec la consécration de quelques jeunes artistes tenant des blogs BD (et qui n'ont pas tous nécessairement du talent non plus), toutes ces petites sous-merdes sachant tracer trois traits (et encore) avec un crayon pour former un visage de personnage de manga visiblement atteint de trisomie 21 tentent de "percer" dans le monde cruel de la bande-dessinée, en faisant ce que tout le monde attend d'un bon auteur : De la merde. Encore que certains auteurs ont fait de la merde toute leur vie, mais ils savaient au moins dessiner, eux. Non parce que sur cowblog comme ailleurs, la grande tendance, c'est donner dans un sous-genre pictural qui tire bien souvent sur ce qu'on fait en manga, et en général sur ce que ces pauvres mangakas surexploités ont produit de pire en la matière…
Donc vous êtes bien mignons avec vos merdes, mais si vous voulez faire du manga, cassez vous au Japon et arrêter de nous faire chier. Et puis si c'est pour faire un truc que tout le monde peut faire, et en plus, le faire mal, ça mérite vraiment pas qu'on nous agresse la cornée avec.
Ceci étant dit, éloignons nous des préférences puériles et de l'absence d'originalité de ces amibes, et soyons un peu plus généraliste, histoire d'en foutre plein la gueule à tout le monde. Ha si quand même un truc. Pitié, arrêtez avec vos greluches disproportionnées affublées systématiquement d'oreilles de chats. Non mais sérieusement. C'est nul. Mais alors nul à chier. Et tout le monde fait ça. Non mais pitié arrêtez le massacre.
Si on excepte donc la grande tendance style "regardez j'suis original et talentueux j'sais faire du manga", il y'a deux grandes tendances: Les accrocs à photoshop qui représentent à eux seuls le phénomène le plus répandu sur la toile, consistant à compenser son absence de talent et de technique par l'utilisation d'un outil qui, grâce aux montagnes de didactitiels existant en la matière, reste à la portée même du chimpanzé.
Ils nous pondent tous les mêmes croûtes de pus de lépreux, des personnages simplifiés au possible, tracés à la règle, droit au point qu'on se demande s'ils ont un balais dans le fion, avec des formes biiiien fermées et délimitées pour permettre de faire ses couleurs avec 'toshop. La technique est tellement éculée que tout le monde ou presque se retrouve avec les mêmes colorisations, avec cet éternel putain de dégradé de merde censé faire office d'ombre qui change d'emplacement à chaque case...
L’autre grande tendance, ce sont ces branleurs qui ne prennent même pas la peine d'encrer et/ou de coloriser leurs "oeuvres", qui vous balancent donc des planches en crayonnés où l’on peut encore voir les schémas leur permettant de proportionner leurs personnages (et même en procédant de la sorte, ils arrivent à les foirer, les proportions). Le pire, c’est qu’ils viendront geindre, prétendant que nous sommes simplement jaloux de leur immense talent quand nous leur ferons remarquer que leur travail est bâclé, en plus d'être absolument grotesque, moche, et d'une banalité affligeante. Et c'est pas méchant, c'est constructif, bien que la majorité de ces apprentis branleurs ne considèrent uniquement la critique comme constructive que lorsqu'elle laisse un résidu gluant et buccal sur leurs boules.
Bref, le monde du dessin en amateur sur internet, c’est un peu calqué sur le monde de la BD professionnelle, on peut trouver ici et là quelques pures merveilles, elles sont malheureusement noyées dans un malstrom crasseux de surproductions d’une qualité plus que douteuse. Faudrait abattre tous ces enculés, pour le bien collectif.
Mercredi 11 février 2009 à 21:19
Nouvel épisode de "Bonne nuit les petits" (Enfin la première partie). Toujours aussi décalée et délicieusement incorrecte, la série qui brise les tabous, les codes du genre, la décence et la morale continue son chemin après déjà deux ans d’existence. Cela dit elle n’avait encore jamais atteint un rythme de publication sur ce blog aussi frénétique, m’enfin, c’est pas vous qui vous en plaindrez (et de toute façon je m’en tamponne). Ce neuvième épisode prend donc place presque directement après la brutale séparation entre Nounours et le Marchand de Sable. En farfouillant un peu, pour ceux qui prendraient le train en marche, vous trouverez facilement les anciens épisodes (Vous verrez tas de moules, c’est pas compliqué…)