Mardi 25 mars 2008 à 0:18



En toute logique, n'importe qui d'un tant soit peu professionnel officiant dans le domaine psycho-médical à qui nous ferions voir ceci nous enfermerait probablement. Mais puisqu'ici ne naviguent qu'une foule d'anonymes, une poignée de connaissances et de fidèles et quelques rares amis, je m'autorise à poster un délire collectif, un (en fait deux) petit cadavre exquis réalisé par mon cher ami Plaiethore, ma belle et tendre Margritis et moi même. Je tiens à préciser qu'aucune substance licite ou illicite ne fut consommée pour réaliser ça, ce qui est d'autant plus inquiétant.

Vous pouvez vous collez dans les mirettes une version plus grande des dessins en cliquant simplement dessus.



"Etrange instant"





"Cherchez la couille"






Vendredi 21 mars 2008 à 0:03





 

Jeudi 13 mars 2008 à 22:10



Longtemps, l'Homme a cherché à se connaître, et longtemps, il a laisser à d'autres le soin de le connaître pour lui. Tests de Q.I, tests  psychologiques, de formidables moyens mis en œuvre pour permettre à l'individu lambda d'éviter à tout prix de se poser des questions en laissant je ne sais qui définir son profil par un baratin affreusement généraliste et simpliste restant toujours dans la vague le plus total, un peu comme un horoscope d‘un programme télé. L'Homme se complet ainsi dans la banalité la plus complète et pense découvrir qui il est, par un paragraphe de cinq lignes retraçant les aspect les plus évidents de sa psyché qu'il n'aurait pas été capable de deviner tout seul mais qui saute aux yeux du premier connard capable de pondre un questionnaire à choix multiples. Mais tout ça c'est du passé, car voici enfin le test ultime, le test qui va vous permettre de vous connaître, le test qui va vous révéler à votre propre nature, un véritable bijou de réflexion… Rien à voir avec ce dont je vous ai parlé quelques lignes plus haut. Non non non, là, c‘est la grande classe.

En collaboration avec le personnel médical retraité de Birkenau et les couilles de Freud dans leur bocal de formol, voici : Le test-of-the-end. 15 questions toutes simples, qui vont vous offrir la chance unique de mieux vous comprendre vous-même. Pour faire ce test, il ne vous faudra qu'une feuille de papier et un crayon, notez la lettre correspondant à votre réponse pour chaque question numérotée de 1 à 15, et rendez vous à la fin de l'article pour connaître le barème de notation.

1 - Quelle est la phrase que vous vous dites au moins une fois dans la soirée ?
a) Fais chier d'aller bosser d'main
b) J'boirais bien une autre bière tiens
c) Bon, un film de cul et au lit
d) La société est responsable de tout
e) Je... Je suis une merde
f) Un peu de lecture et au lit a 21h30
g) Vous ne pensez à rien et par conséquent vous ne vous dites rien


2 - Quelle est la chaîne de télé que vous regardez le plus souvent ?
a) TF1
b) M6
c) Vous avez mis votre télé au clou pour payer une bouteille de whisky
d) N'importe quelle chaîne câblée diffusant un film de cul ou un téléfilm érotique
e) Peu importe, c'est juste pour la jeter allumée avec vous dans le bain
f) Arte
g) N'importe quelle chaîne où l'on peut tomber sur un épisode de Derrick

3 - Au travail, ou à la fac, au lycée etc… :
a) Vous avez été viré des endroits susnommés et ne cherchez pas une nouvelle activité
b) Vous êtes efficace, ponctuel, appliqué.
c) Vous êtes celui qui passe son temps à parler de cul, à raconter des histoires de cul et a reluquer tout ce qui bouge (même la vieille quasi-retraité du service archives)
d) la personne qui évacue ses problèmes misérables dans les oreilles d'autrui et dont tout le monde oublie le nom
e) Celui qui refile son travail aux autres et/ou ne fout rien
f) Le mec qui sent le pastis à huit heures du mat'
g) Pardon ? C'était quoi la question déjà ?

4 - Quel est votre plat préféré ?
a) La pizza livrée à domicile
b) Vous ne mangez plus car manger vous déprime
c) Un plat ultra compliqué qui nécessite que vous restiez quatre heures devant votre four, et comme si ça ne suffisait pas, vous avez invité 15 personnes à bouffer qui vont toutes vous dire à quel point vous cuisinez bien espèce de connard !
d) La pizza surgelé de marque « U » micro-ondée
e) La pizza, mais vous avez éjaculé dessus donc vous ne la mangez pas
f) La bière, car la bière c'est nourrissant
g) Heu…


5 - Depuis l'interdiction de fumer dans les lieux publique
a) Vous fumez les mégots que vous ramassez dans la rue et vous fumez comme quelque un qui a les moyens de se payer de vrais paquets de clopes
b) vous restiez déjà chez vous pour picoler, seul.
c) Vous êtes ravi de cette initiative car cette détestable odeur vous importune lors de vos sorties
d) Vous vous en foutez complètement, le cancer, c'est encore trop long comme mort.
e) Vous vous en foutez et continuez a fumer dedans car faire des allers-retours vous insupporte
f) Vous en profitez pour brancher les membres du sexe opposé quittant leur lieu de travail pour fumer
g) Un lieu publique ? Comme… Un…un…un café avec des P.C ?

6) - Quel est votre hobby favori ?
a) La masturbation
b) Vous avancer dans votre travail
c) Glander devant le télé achat alors que vous vous absentez du boulot soit disant pour une demi-journée de formation
d) Vous rendre aux restos du cœur, mais pas en tant que bénévole
e) écrire des lettres d'adieux
f) N'importe quelle activité du moment qu'on peut picoler
g) Tenir un blog

7 - Quel est votre fantasme inavoué ?
a) Vous enfoncez une canette de bière dans le cul
b) Le faire avec votre secrétaire sur la photocopieuse à l'heure du déjeuner
c) La partouze
d) La mort
e) Que votre femme fasse tout sans que vous ayez à faire quoi que ce soit
f) avoir de quoi payer le repas de celle que vous invitez au restaurants pour pouvoir la tirer ensuite plutôt que de vous barrer par la fenêtre des chiottes en lui laissant l'addition comme à l'accoutumée
g) Rencontrer de vrais gens

 8 - Si vous pouviez changer quelque chose dans votre existence, ce serait :
a) Rien du tout, tout va bien
b) Tout, rien ne va
c) Votre bite, pour une plus longue et plus large
d) Ne pas avoir vu le jour
e) N'avoir jamais eu à travailler
f) Que l'Homme dispose de deux foies interchangeables
g) existence ?

9 - Quel personnage historique, célèbre ou fictif, vous ressemble, à peu de choses près :
a) Napoléon (mais vous êtes un gagnant, vous n'auriez pas connu de Waterloo)
b) Rocco Sifredi (mais vous baisez beaucoup moins souvent et vous êtes beaucoup moins membré)
c) Gaston La gaffe (Mais vous êtes moins drôle, inventif et célèbre)
d) Peu importe pourvu qu'il soit mort
e) Gainsbourg
f) Etienne Lantier (en moins révolutionnaire et actif)
g) heu…attendez une minute, je fais appel à google et wikipedia pour me documenter sur le monde extérieur et pouvoir répondre à la question.

10 - Quel est votre objectif pour l'avenir
a) Rien de précis.
b) Mourir, toute façon, c'est le seul projet d'avenir sûr qu'on puisse se permettre
c) Ouvrir un bar
d) Maintenir le cap, car vous êtes dans la bonne voie
e) Attendre tranquillement la retraite
f) Niquer au moins une gonzesse cette année.
g) Trouver la réponse à la question précédente


11 - Quelle est la chose que vos amis vous disent le plus ?
A) Eh vous là bas ! Derrière les buissons !
b) Bouge ton cul
c) Haaaa toi, tu déprimes encore
d) Tu es quelqu'un de bien
e) Il est pas un peu tôt pour picoler ?
f) Tu comptes me rendre le pognon que tu me dois un jour ?
g) Des amis ? Les figurines star wars ça compte ? Parce que mon Dark vador me dit qu'il est mon père…

12 - J'entretiens une relation formidable avec
a) Ma femme
b) Ma main droite
c) Ma télévision
d) Mon assistante sociale
e) Le patron du bar du coin
f) Mon exécuteur testamentaire
g) XAngeloveX666@msn.fr

13 - La politique du gouvernement actuel, qu'en pensez vous ?
A) J'en ai rien à foutre
b) J'en ai rien à foutre
c) C'est une politique juste qui répond aux véritables attentes des français.
D) J'en ai rien à foutre
e) J'en ai rien à foutre
f) J'en ai rien à foutre
g) Je tiens un blog anti-Sarkozy, je suis la quintessence de l‘esprit contestataire français.

14 - Parmi ces titres de chanson, lequel vous définirait le mieux ?
A) I wanna desappear
b) Mon HLM
c) Fuck her gently
d) Picole
e) Y'a d' la joie
f) Et Dieu créa la flemme
g) Ingénieur informaticien

15 - Lorsque vous êtes avec d'autres personnes en soirée :
a) Tout le monde n'a d'yeux que pour vous
b) Tout le monde s'en tamponne que vous soyez là ou non
c) Vous délaissez les contacts humains pour rester à proximité des bières
d) Vous vous faites discret parce que vous êtes venu les mains vides
e) Vous repérez les nanas qui sont proche du coma éthylique et leur proposez d'aller les déposer dans une chambre en tout bien tout honneur (hahaha)
f) Vous êtes vautré sur un fauteuil. Les soirée, c'est mieux assis.
g) Vous regardez des vieux épisodes d'X-files tous les samedi soirs tout seul dans votre chambre






Barème de notation :

Il vous suffit d'additionner le nombre points correspondants à vos réponses. Le score obtenu définira votre profil, et vous permettra de découvrir quel est votre problème. Car oui, les gens qui font ce genre de test, ce sont avant tout une armée de cons sans discernement qui manquent cruellement de confiance en eux et qui comptent sur des gens pas plus évolués pour éclairer un peu leur misérable existence.

1 - a) 7 b) 6 c) 5 d) 4 e) 3 f) 2 g) 1
2 - a) 7 b) 4 c) 6 d) 5 e) 3 f) 2 g) 1
3 - a) 7 b) 2 c) 5 d) 3 e) 7 f) 6 g) 1
4 - a) 7 b) 3 c) 2 d) 4 e) 5 f) 6 g) 1
5 - a) 4 b) 5 c) 2 d) 3 e) 7 f) 5 g) 1

6 - a) 5 b) 2 c) 7 d) 4 e) 3 f) 6 g) 1
7 - a) 6 b) 2 c) 5 d) 3 e) 7 f) 4 g) 1
8 - a) 2 b) 4 c) 5 d) 3 e) 7 f) 6 g) 1
9 - a) 2 b) 5 c) 7 d) 3 e) 6 f) 4 g) 1
10 - a) 4 b) 3 c) 6 d) 2 e) 7 f) 5 g) 1

11 - a) 5 b) 7 c)3 d) 2 e) 6  f) 4 g) 1
12 - a) 2 b) 5 c) 7 d) 4 e) 6 f) 3 g) 1
13 - a) 7 b) 6 c) 2 d) 5e) 4  f) 3 g) 1
14 - a) 3 b) 4 c) 5 d) 6 e) 2 f) 7 g) 1
15 - a) 2 b) 3 c) 6 d) 4 e) 5 f) 7 g) 1


Votre score est :
Compris entre 0 et 15 : Vous êtes une larve, pire, un déchet. Vos relations sociales se limitent à vos contacts MSN (enfin, ceux qui ne vous ont pas encore bloqué), et la fréquence effroyablement rapide du cliquetis de vos touches de claviers vous a limite rendu autiste. Vous ne concevez pas l'existence sans l'ordinateur ou ce qui s'approche du virtuel. Amitié, famille, argent, occupation, air pur, monde extérieur sont des concepts étranges inventés par votre psychothérapeute.

Compris entre 15 et 30 : Alors vous, MAIS VOUS ! Vous êtes l'archétype du type banal et franchement emmerdant à qui tout réussi plutôt bien et qui ne s'en cache pas au point de devenir une caricature de référence pour des tests psychologique à deux balles. Vous êtes d'un chiant mon pauvre vieux, mais alors d'un chiant. Vous êtes le genre de personne sans vraiment de défauts gênants ou de tares qui vous rendraient dangereux. Il n'y a même pas chez vous ce facteur X, responsable de la haine irrationnelle qu'on pourrait vous porter. Mais il y'a tellement de choses qu'on ne peut pas vous reprocher qu'on en vient immanquablement à vous le reprocher d'être un mec si bien. Vous vous confortez finalement dans l'ambition,  refuge absolu de l'échec émotif qui est le votre, car finalement, vous êtes si banal que vous en arrivez à vous casser vous-mêmes les couilles.

Compris entre 31 et 45 : A la lecture de ces résultats, vous risquez de tomber de haut, car vous-même, vous n'aviez pas remarqué ce comportement type en vous, mais voilà, accrochez vous. Je…je crois que vous êtes… Suicidaire. Ne désespérez pas, avec un peu de bonne volonté, on arrive à tout. Ne lachez pas l'affaire, vous y êtes presque.  Je comprends pas que vous vous entêtiez à rester en vie. Personne ne vous aime c'est évident, et ceux qui prétendent le contraire vous mentent pour se donner bonne conscience, alors finissez en vite fait au lieu de faire des tests de merde en pensant y trouver des réponses. Pauvre merde.

Compris entre 46 et 60 :
Vous êtes une personne en difficulté financière, voir même, un… Un pauvre. Quelle horreur. Si vous ne vous détestez pas vous aussi, vous devriez. Vous êtes un crétin idéaliste qui pense encore que les autres sont la cause de tous vos problèmes, mais il n'en est rien. Ce n'est pas parce que vous vautrer  dans la fange propre à votre condition est facile que vous devez vous en contentez en espérant que tout changera par hasard. Il faut vous prendre ne main. Lavez-vous, sortez, votez à droite, vivez un peu… Ha ouais, trouver un boulot serait une bonne idée avant tout c'est pas faux. Voyez vous, ce que nous révèle ce test c'est plus qu'un comportement, mais votre problème principal. LA pauvreté, voilà la base de … Comment ça vous le saviez ? Mais il va fermer sa gueule le clodo ! Non mais ho ! Déjà que tu vis au crochet de la société ! Alors tu sais tout ? C'est marrant, les gens dans la merde, ils en savent toujours plus que tout le monde. Hahahaha. Bref vous êtes ce mec au bout de la rue qu'on expulsera au printemps et qui cherche déjà du coin de son œil humide un endroit pour crever.

Compris entre 61 et 75 :
Vous, vous êtes un obsédé. Vous ne pensez qu'à ça, et comme la plupart des gens qui ne pensent qu'à ça, bah, vous y pensez beaucoup, mais ça s'arrête là.

Compris entre 76 et 90 :
Vous étiez peut être pauvre ou suicidaire avant, mais un jour, vous avez cessé d'être un homme pour noyer votre âme dans l'alcool. Peu importe les raisons, vous n'êtes qu'une personne à part entière qu'avec un verre à la main. De toute façon votre destin est tout tracé, et c'est tout tordu, ça bouge, et ça se dirige vers les toilettes pour y dégueuler.

Compris entre 91 et 105 :
Alors vous, vous êtes  un fumiste, un branleur de première catégorie. Le moindre effort vous épuise, même envisager d'en faire un, c'est l'angoisse totale. Vous bougez le moins possible, de ce fait, chez vous, c'est votre royaume, tout à portée de main. Et comme je vous comprends, un canapé bien moelleux, c'est quand même mieux que de s'activer comme un dingue (comme l'autre con dont le score est compris entre 8 et 30). Cela dit vous êtes un ami fidèle, d'autant plus qu'on sait toujours ou vous trouver, et tant qu'on vous demande pas de venir, tout ira bien.

Plus de 105 points :
Je vous conseille d'apprendre à compter parce qu'il est impossible d'obtenir plus de 105 à ce test...




Samedi 1er mars 2008 à 2:08


Suite des aventures de El Nounours, dont vous pouvez découvrir ou redécouvrir  les deux premières parties quelques articles plus loin (Ou dans la catégorie "bonne nuit les petits"), ce que je vous conseille vivement de faire sinon ça n'a aucun sens.












A suivre...

El Nounours, qui semble être un tireur pitoyable mais chanceux, aura-t-il raison de son adversaire ?
D'ailleurs qui est ce type ? (Comme si ça avait une espèce d'importance)
El Nounours parviendra-t-il à aller aux putes, ou crèvera-t-il comme une merde si proche du but, dans la petite ville de Tortilla Gulch ? (Ce serait con, surtout pour vous...)
Où est passé le Sheriff ? (on peut se poser la question non ?)

Et surtout, surtout...

De quel couverture d'album de B.D me suis-je largement inspiré pour la planche n°8 ? (C'est facile je vous rassure)


Lundi 25 février 2008 à 23:52




Sombrant décidément tête baissée, la queue molle et la fierté aux oubliettes dans la mélasse propre à sa condition d‘entité subdivisée en castes d‘imbéciles, notre beau pays vient encore de franchir un nouveau cap. Pour couper court à toute supposition et interrogation, je parle bien entendu de cette idée faussement bonne mais réellement abjecte visant à infliger à un enfant l'obligation de commémorer le nom d'un morveux juif déporté durant la « Shoah », dans le but de se souvenir. Pourquoi Est-ce que je m‘élève fortement contre cette idée ? Et bien, pour être Franc, c'est pas les raisons qui manquent à l'appel.
 

Pour commencer, je m'insurge contre l'obligation de mémoire, voir même contre le devoir de mémoire. La mémoire n'est ni un devoir, et ne doit surtout pas devenir une obligation. D'une part, revenons sur le terme employé. La « Shoah ». Je trouve qu'imposer le souvenir de la shoah est réducteur de l'ampleur de massacre perpétré par les nazis. La shoah désignant en effet le massacre du peuple juif uniquement. Le terme holocauste serait plus approprié - si on prend en compte l'évolution du terme et non pas le sens biblique premier - ne serait ce qu'envers la mémoire de tous ces gentils homos, tziganes, trisomiques et autres gunteïformes qui ont accompagné Benichou, Levy, Cohen et consorts au four. Le devoir de mémoire c'est bien joli, mais quand on oublie un quart des victimes – ce qui se chiffre quand même en millions- ça devient insultant pour ceux que le devoir de mémoire jette aux ordures pour se concentrer sur un groupe d'individus, aussi respectables soient ils (Rappelons la diligence de ce même peuple juif à l'égard de son voisin Palestinien…)
Donc, pour bien éclaircir les choses, se concentrer sur la shoah, je trouve ça limite. C'n'est pas que j'ai quoi que ce soit envers les juifs, allez pas vous imaginer des choses sous prétexte que je suis d'origine teutonne, mais faire ainsi une préférence outrageante parmi toutes les victimes de la déportation, je trouve ça scandaleux. (en réalité je m'en tape, c'est juste pour avoir un sujet contre lequel gueuler, ne vous imaginez que j'ai une quelconque conscience)

D'autre part, qu'un régime démocratique j'insiste bien sur le « démocratique »- ordonne à ces plus jeunes citoyens –et là, j'insiste bien sur le « ordonne »- de se souvenir… Sous peine de quoi ? Une obligation, par principe, est précédée de sanctions si elle n'est pas scrupuleusement suivie, en règle générale. Au nom de quoi, obligerions nous quelqu'un à se souvenir ? Ce système, qui vise donc à ce que l'humanité n'oublie pas dans quelle horreur le  fascisme a fait sombrer l'Europe, utilise les mêmes procédés rétrogrades qu'elles voudraient qu'on ne reproduisent pas. On impose, on effraie - on punit ?- On masque ça sous une grande cause et le tour est joué ? Et pour couronner le tout, revenons l'espace d'un instant, s'il vous plait, à l'autre magnifique paradoxe qu'offre notre république laïque. - la j'insiste bien sur le laïque - Une république laïque n'a pas a faire une sorte de favoritisme, d'accorder un privilège, à une caste religieuse quelle qu'elle soit. Hier encore, on expliquait que dans un soucis de laïcité, on ne pouvait tolérer des signes ostentatoires d'appartenance à une religion dans l'enceinte d'une école publique, ce qui est une bonne chose - rappelez vous le jour où il a fallut « dévoiler » toutes ces idiotes qui revendiquait le droit à la soumission - et voilà qu'aujourd'hui, on explique qu'il faut accorder une attention particulière à un peuple en faveur de sa religion et du fait qu'ils furent malheureusement persécutés ? (ce qui ne date pas d'hier en plus, relisez donc la bible. Pourquoi se concentrer alors sur la shoah, et non pas sur l'ensemble de l'histoire des juifs, jonchée qu'elle est de persécution en tous genres.)

L'autre point sur lequel je souhaite attirer votre attention - c'est que mine de rien j'ai réfléchi au sujet putain - c'est, et ça, c'est malheureux, cette tendance presque chrétienne de se flanquer un complexe de culpabilité dans le cul pour se sentir mieux. Pire que tout, infliger à une génération qui n'a rien connu de l'holocauste, et qui avec le programme d'histoire collège/lycée, le découvrira bien assez tôt, ce complexe de culpabilité, ce syndrome du survivant. (Je me souviens que la dernière fois de ma vie où je fus choqué, c'était en cinquième, lorsqu'on nous fit visionné un documentaire très explicite sur les tortures et expériences diverses qu'ont pratiqué les nazis. Est ce qu'on nous a laissé le choix de visionner ou non ces horreurs ?) Car que va-t-il résulter de cette obligation de mémoire, si ce n'est la culpabilité ? Comment l'enfant percevra-t-il les horreurs qu'ont enduré des enfants de son âge, soixante ans plus tôt ? Et surtout, au nom de quoi, doit-il le savoir absolument ? Doit il être punit ? Punit pour quoi ? Pour avoir la chance de ne pas être né à cette époque ? De ne pas être né juif durant cette période sombre du passé européen ? Punit d'être né ? A-t-il fauté, cet enfant ? Avons-nous fauté ? Sommes nous condamnés par la chance de notre naissance ? Doit on payer encore, pour les erreurs de gens qui ne sont plus de ce monde ? « Raaaaaaaaah je suis si sale, je suis mauvais, je suis méchant ! » dit-il en se flagellant à coup de saucisses.

C'est malheureux de devoir dire ça, car c'est uniquement une preuve de bon sens que de comprendre ça instinctivement, mais nous n'avons pas à culpabiliser pour les erreurs passées de l'humanité, d'une époque qui n'est pas la nôtre. Si on veut commencer, c'est la porte ouverte à tout. Culpabilisons donc pour natifs américains - les emplumés qu'on appelle à tort indien - que nos libérateurs de 1945 ont exterminé. Ces mêmes libérateurs qui, à l' époque où ils s‘opposèrent vaillamment à l‘envahisseur nazi, pratiquaient encore l'apartheid. Ces libérateurs chez qui les noirs n'étaient même pas considérés comme des Hommes. Culpabilisons aussi pour le génocide arménien tiens. Dans l'élan, pleurons pour ces siècles de colonisations de saccages et de meurtres à grande échelle. Culpabilisons pour les opposants que Staline envoyait au goulag. Culpabilisons pour tout ceux qui, à l'heure actuelle, se font allègrement massacrer, en Asie, en Afrique, en Europe de l‘Est - les tchétchènes tiens - . Culpabilisons ! D'être né humains, impurs, d'appartenir à l'espèce qui s'entretue sur la base de critères abjectes. Moi ce qui m'effraie, c'est la connerie, car à commémorer un drame, en minimisant / dramatisant son aspect et le réduire à sa forme la plus simpliste, c'est admettre l'idée que c'est juste une anecdote, un truc horrible certes, mais quelque chose qui n'existe plus, qui ne doit pas se reproduire tout au plus, alors qu‘il perdure en réalité, à l‘heure où nous parlons juste de nous souvenir. Les génocides continuent, c'est ça, qu'il faut que les enfants comprennent. Le devoir de mémoire sera de mise quand on aura balayé le présent, et il ne devra pas se contenter de pleurer uniquement le peuple juif.

Ensuite, et ça, ce n'est pas quelque chose de profondément ancrée comme une vérité absolue, mais ce genre d'obligation, je le crains, ne risque de renforcer une certaine germanophobie. Ne me dites pas qu'on associe pas systématiquement, et encore à l'heure actuelle, les Nazis et le peuple allemand en général, et le peuple allemand actuel - qui n'a rien à voir donc avec le peuple allemand des années 30 - en particulier. Rappelons ce triste événement, pourtant récent, où des correspondants allemands se sont fait insulter de sales boches, de nazis, dans un lycée français. Le peuple allemand doit il lui aussi vivre avec cette tâche indélébile éternellement ? Un pays, une nation, c'est une part d'histoire certes, mais c'est surtout une population, ici, maintenant, dans le présent. Il serait peut être temps de cesser de regarder le passé avec ce regard autiste, manichéen, réducteur et schématique en pensant que cela nous fera avancer. A trop regarder partiellement les drames d'hier, nous en oublions que le passé n'est pas ce qui fait la valeur d'un peuple, que ce soit positif ou négatif. Ce qui fait sa force, ce sont les choix déterminants qu'il fait aujourd'hui.
Pour conclure, a ceux qui penseraient que pour tenir un discours pareil, où l'on refuse catégoriquement cette obligation qu'on transmet telle une damnation mémorielle, je vous répondrai simplement qu'il n'appartient pas à un système de forcer l'individu à prendre conscience des erreurs du passé.
La prise de conscience, c'est avant tout un travail personnel, bien plus efficace et bien plus fort qu'une obligation quelconque. La prise de conscience n'a de valeur que si elle prend racine dans la curiosité et l'épanouissement individuel, pas sous la contrainte. Elle ne doit avoir pour but que l'enrichissement personnel, et ne pas risquer de servir de prétextes à la dérive en l'imprimant dans une mémoire collective, ni de devenir une dictature du souvenir.

 Et puis nous pondre l'obligation de mémoire et nous instaurer la rétention de sureté dans la foulée - une loi directement pompée sur les lois de Weimar - c'est quand même puissant.


 

Jeudi 7 février 2008 à 0:55



Suite des aventures de Nounours au far-west (et gloire à moi, j'ai tenu trois planche sans y introduire aucune violence verbale ou physique), dont vous pouvez lire le début >> ici <<. La suite, que je vous promets désopilante, est en préparation. Y'aura de l'action, du sang et des gags (le sexe c'est pour plus tard).





A suivre...

(Ps : pour les amateurs de mes adorables phallus, ou de mon coup de crayon en général, je vous conseille d'aller jeter un petit coup d'oeil  >> Ici <<
Si vous voulez voir des bites-vaches se faire traire...)

 

Samedi 2 février 2008 à 20:05



... C'est bien parce qu'ils ne respectent aucunement les préceptes chers à nos nutritionnistes.




C'est quand même pas difficile de suivre ces quelques conseils avisés putain !

 

Mercredi 30 janvier 2008 à 15:18




Corrélation inflexible de l'inhumanité grandissante nourrissant en son sein l'apogée du despotisme. Je rêve d'immortalité. Affligeante aphasie tourmentée par l'épopée mystique et nihiliste de l'esprit pixellisé. J'invente la pureté. Semonce céleste du pénis divin, catalepsie  érectile de l'ego. J'exècre la larve. Douce note de pluie battante sur les dégénérés du monde dans l'inceste diabolique de l'esprit et de la matière. Je suis la beauté imperceptible et l'immonde tolérable. Crevure chimérique à l'épiderme décomposé, folie décadente et obséquieuse du paraître, jeu de rôles éphémères. Je suis l'existence éthérée. Fumigation purificatrice de la pathologie humaine par l'éradication de la raison pour l'absurde, hurlement narquois du plaisir vorace. Je suis Dieu. Théologien du néant, aficionados de l'absolu, bateleur sortant de sa case délimitée pour un regain d' hardiesse. Je suis le salut. Despotique révélation de la réalité surfaite, vie faite de vents et d'idées, d'ondes et de codes, d'obstination et de papier. Je suis mon dernier atome. Brûlot de souvenirs macérés dans la rancœur de l'inutile, opiniâtreté de l'instant de survie, folie du désespoir face à l'inéluctable, flot de vie quittant un corps immatériel, sensation anti-physique du trépas.




Je suis Atom-of-the-end.



Dimanche 27 janvier 2008 à 22:34





D'ici à ce que je décide de me servir de mes récits comme base de scénario de B.D, y'a pas des kilomètres...

Mardi 22 janvier 2008 à 22:37





« Frère Alphonse, êtes vous sûr que ce Groumf est bien l'homme de la situation ?
- Vous plaisantez ? Ce que nous appelons l'enfer, il appelle ça… Chez lui. »

Alors que je faisais une chute vertigineuse et que la cime des arbres, principalement des conifères, se rapprochait de moi à une vitesse ahurissante, telle un rempart de lances acérées, l'idée me vint d'ouvrir mon parachute. Une fois la poignée tirée, rien ne se passa, ha si, un enregistrement s'enclencha, une sorte de sermon entrecoupée de passage biblique, qui m'expliquait entre autre que pour amortir ma chute, je n'avais guère besoin d'avoir un parachute, mais d'avoir la foi. Seul la foi pouvait me sauver. Autant dire que je sentais que cette histoire allait tourner court.  Les premières aiguilles de sapin giflaient déjà mon visage tandis que je me dirigeais en piqué vers le sol, inexorablement. « Bonjour sol », murmurai-je, comme pour rire de ma propre destinée tragique. L'espace d'un instant, je suis devenu croyant, et c'est à ce moment précis que la cime d'un sapin passa sous mon bras, se coinça dans la bretelle de mon sac, et que la vitesse de ma chute fut ralentie de façon proportionnelle à l'agrandissement de l'angle d'inclinaison de ce sapin, qui me libéra avant de se redresser une fois que je pu poser le pied à terre, en faisant « dzoing ! », comme dans un dessin animé. Une fois bien en sécurité sur la terre ferme, je redevins athée. Faut pas pousser non plus. Pour ne pas être pris à nouveau au dépourvu dans ma mission, je posai mon sac à terre, afin d'en découvrir le contenu. Une bible, un crucifix, de l'eau bénite. Heureusement pour moi, on m'avait laissé mon couteau au fond de ma poche gauche, et ma montre gousset au fond de la droite. Savoir l'heure qu'il est, c'est important quand le temps est compté !

Me voilà donc, au fin fond des Vosges avec ma bite et mon couteau à la main, fier comme un régis, redoutant que derrière chaque arbre se cache le gay des vosges. Histoire d'être sûr que ces couillons ne m'aient pas largué dans les mauvaises montagne, je joins mes mains autour de ma bouche, afin que ma voix porte plus, et hurle « Dahu ». Quelques secondes après, un dahu roule et s'écrase la gueule sur un rocher. La preuve est faite, je suis au bon endroit. Les dix minutes suivantes, je cherche du coin de l'œil toute trace d'activité, harmonise mon âme avec l'environnement ambiant, ne fait qu'un avec toute chose, afin d'augmenter mes chances de retrouver Jésus. Accessoirement, je sème également les dahus sur mon chemin, parce que c'est drôle.
La nuit ne tarda pas à tomber, j'entrepris donc de me confectionner un abris, en hauteur, pour ne pas me faire piétiner ou renifler par un sanglier - ce qui arrive assez facilement lorsqu'on dort à même le sol dans les bois - ou de me faire enculer par un gay. Les sangliers n'escaladant  pas les arbres, et les gay non plus - la légende dit qu'ils préfèrent se frotter au pied de l'arbre que d'y grimper - c'est la solution la plus raisonnable qui soit. Bien évidemment étant donc en sécurité, et la nuit étant relativement frâiche, je décide de faire un feu. C'est ainsi qu'après avoir brûlé mon abris de fortune, ma chemise et mon arbre, je me vois contraint de changer de repère. Au repas du soir, cuisse de dahu, crue, parce qu'évidemment,  je me suis enfui trop vite pour faire cuire les fruits de ma chasse. C'est fou ce que ça crame vite un sapin.

A l'aube, réveillé par la très humide rosée du matin et le chant strident et stupide d'oiseaux à la con, je me remets en chasse. Après quelques heures de marche, mon esprit s'étant ré-harmonisé avec la nature environnante, je perçois de faible mouvement dans les fourrées, tout autour de moi, ainsi que de petits rires malicieux. Je constate avec effrois que ces bruits me suivent. Est-ce la terrible créature que je redoute ? Ou pire ? L'espace d'un éclair, de petit bruits de pas se font entendre. Puis encore des buissons secoués, des rires, aigus et toujours aussi joviaux. Je m'arrête là. Jette mon sac à terre et le fouille en espérant que cette chose que je n'ai pas mentionné précédemment s'y trouve toujours. Un bouchon de liège. La seule façon de pouvoir me protéger si je me retrouve nez à nez avec l'horrible homo poilu vivant dans ces régions. Je le place délicatement dans l'anus, et ris à gorge déployée, triomphant. Je sors mon couteau, et provoque un éventuel sodomite des bois de venir se frotter à moi (en tout bien tout honneur, je ne suis pas gay)
Mais alors que je me préparais psychologiquement au pire, voilà que du buisson sort une toute petite femme à forte poitrine, aux cheveux rouges et à l'oeil pétillant et espiègle… Toute nue. Puis une autre, toute aussi à poil que la première. Puis encore une. Et ainsi de suite. Au final, une bonne vingtaine de gonzesses à poil, toutes identiques, mesurant à peine une vingtaine de centimètres chacune, et pas un seul rouleau de scotch à l'horizon. Elles répètent un mot, frénétiquement. « Shoum's ». « Shoum's. » entrecoupé d'un rire proche du hululement. Shoum's ! Shoum's ! shoum's ! Houhouhouhouhouhou ! Shoum's ! Shoum's.
Il ne me faut pas longtemps pour remarquer qu'elles m'encerclent. Que me veulent elles ? Dois-je attaquer ?
Dans le doute, foncer dans le tas se révèle la seule option valable. Je me précipite alors vers la « Shoum's » la plus proche de moi, et lui file une grande tarte dans la gueule. Toutes s'arrêtent de danser, de shoum'ser et de rire, tandis que celle que j'ai envoyé au tapis se redresse, les yeux ronds et les lèvres pincés comme un poisson, et lance d'une voix presque enfantine « I' faut pas taper la Shooooooooooum's !  ».


A suivre...

 

<< Page précédente | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | Page suivante >>

Créer un podcast