Mardi 30 mars 2010 à 23:28





Il arrive, assez fréquemment je dois dire, que ma femme et moi-même déambulions dans une grande enseigne de jouets pour enfant, généralement pour assouvir notre passion dévorante pour les figurines de super-héros - ou simplement pour satisfaire mon besoin irrépressible de frapper des animaux en peluches – mais toujours est-il que nous nous prenons à flâner dans des rayons qui n’ont à priori rien d’attrayant et pourtant, ce plaisir coupable répond à une curiosité grandissante pour ces générations qui semblent s’engluer toujours plus loin dans la plus abjecte stupidité… Ces incursions dans le monde merveilleux du matérialisme juvénile et des nez qui coulent sont un moyen de répondre à cette grande question : Pourquoi ?
Il apparaît évident que les affres de la consanguinité où même le faible potentiel génétique du vulgus pecum n’ont pas suffit , en quelques décennies seulement, à créer une espèce hybride si semblable à l’Homme mais dont le cerveau semble faire un bond spectaculaire en arrière. Ce serait trop simple, et ça reviendrait à faire la part belle à l’eugénisme dont je suis un fervent pourvoyeur - Hahaha on y croit -
Je pense que la régression générale est à mettre sur le compte d’un faible épanouissement de l’enfant. Je pense qu’on massacre les neurones de nos répliques miniatures avec des jouets idiots qui ne donnent pas envie d’aller au-delà des barrières liées à l’hérédité et de surpasser leur condition de sous-merde. On ne donne pas aux enfants l’envie de réussir leur vie, et j’en veux pour preuve : John World.

John World est l’archétype du jouet de merde qu’on refile au fils de prolo pour calmer ses rêves idiots plus vite que ne le fera l’éducation nationale, à l’âge où il se met à débiter  des absurdités du genre que quand il sera grand, il sera astronaute, pilote de F1, médecin, écrivain à succès ou dessinateur - Oui je sais, cette profession n’a rien de reluisant, mais c’est pour vous montrer à quel point les enfants sont stupides - et que sais-je encore.
Outre l’évidente vague notion de la merde financière dans laquelle se trouvent ses parents qui lui dicte d’orienter sa carrière là où l’on amasse le plus de caillaisse, l’enfant manifeste un désir inconscient et profond de s’éloigner du modèle parental afin de pouvoir rompre toute relation un jour avec ce passé. Conscient alors d’avoir enfanté le démon, notre éboueur ou notre plombier au chômage verra en sa progéniture un rival, un « Homo Superior » dont le potentiel doit être tuer dans l’œuf s’il veut que sa lignée perdure en l’état - C’est qu’on plaisante avec le patrimoine génétique et un patronyme familial à la con quand on ne possède rien d’autre et qu’on est une grosse merde -  et c’est là que John World intervient. Raaaah John World ! JOHN WORLD !

John World est un pauvre connard syndiqué qui exerce les métiers dont les dépositaires du droit du sol depuis plus de cinq générations ne veulent depuis qu’ils ont découvert le bon côté de l’immigration. John World est une expansion du syndrome Charles Ingalls - Sujet développé ici il y’a…oula ! T’étais même pas sur cowblog à l’époque, ami lecteur - qui dicte à l’enfant que l’on est humble, honorable et vertueux uniquement en exerçant les tâches les plus pénibles et ingrates. John World est un con.

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Il est intéressant de noter que durant notre intrusion en milieu hostile, nous n’avons néanmoins pas trouvé de John World « au chômage ! », de John World « Ivre mort au bar du coin ! », ou encore de John World « va quémander des aides à la CAF et joue ses allocs’ au PMU ! », ni de John World « vend de la drogue dans les cités pour s’en sortir t’as vu ! » et surtout pas de John World « manifeste avec son syndicat ! »
Soit John World ne colle pas trop avec son époque, soit il s’agit d’une tentative gouvernementale visant à éradiquer certains comportements en ne faisant la promotion que de ce qui devrait être acceptable de la part des masses laborieuses.

La semaine prochaine, nous parlerons de l’attrait irrésistible qu’exerce le concept de la zoophilie chez les enfants et son implication dans les mariages consanguins.

Si cet article n’a pas été rédigé à deux mains, il n’en reste pas moins pensé à deux têtes. Je remercie donc ma chère et tendre pour sa participation, et les réflexions hilarantes qui m’ont grandement inspiré ces lignes (ou que j’ai carrément repompé).



 

Jeudi 25 mars 2010 à 20:55




Plus d’une fois je me suis élevé contre ces journées promotions dont les motivations sont aussi niaises que les problèmes aux quels elles s’attaquent sont inintéressants, et pourtant je dois avouer que je me suis laissé charmer par l’ennemi. Oui, devant vos yeux ébahis, j’ai succombé à la tentation doucereuse de la journée à thème, et il en fallait beaucoup pourtant… Non je ne parle pas des élections de ces deux derniers dimanches - manquerait plus que le pro-diktat que je suis aille sauvegarder la démocratie - et encore moins du week end du sida qui s’annonce larmoyant et stérile.  - D’un côté, vu son mode de transmission, il vaut mieux qu’il le soit… stérile -

Non figurez vous, pour ceux d’entre vous qui ne le savent pas encore, aujourd’hui est le jour béni entre tous où nous, fainéants bâtards, branleurs compulsifs et autres démotivés sommes à l’honneur. Ce jour, à l’initiative de je ne sais qui - Manquerait plus que je me documente alors que je peux faire ça plus tard - est déclaré, officiellement ou non ça on s’en branle, comme le saint jour de la procrastination.

http://atom-of-the-end.cowblog.fr/images/procras.jpg(Il devait y avoir un dessin ci-dessus mais finalement ce sera pour demain...)

Mais qu’est-ce donc que la procrastination, te demandes-tu, larve pathétique et ignare qui foule le sol de mon blog de son incommensurable ignorance quand il lui suffirait d’un clic pour combler ses lacunes ? - Internet, à défaut de rendre les gens plus intelligents ou cultivés, car il convient de faire le distinguo, permet néanmoins de mettre à jour les systèmes cérébraux de vos interlocuteurs virtuaux (Cette erreur est là pour le côté lyrique et sensuel de la phrase que vous venez de lire, et parce qu’un chacal, des chacaux, on ne le dira jamais assez) ce qui peut faciliter la compréhension, et ce qui explique aussi pourquoi dans la réalité je suis souvent amené à me contenter de limiter mon approche sociale par  une interjection du type « ta gueule » vu que le vulgum pecus ne possède pas un wikitionnaire derrière les neurones - Je vous mets au parfum, c'est pas le nom commun de la castration chimique. - Chez les catholiques, elle porte le nom de surdité au passage -

Et bien ce jour est le jour où il nous faut absolument tout remettre au lendemain, car dans cette époque troublée et incertaine où les choses vont aussi vite qu’une jambe d’enfant projetée par une mine anti-personnelle oubliée au fin fond du trou du cul du Vietnam, il est bon de rappeler à chacun ce qui fait la grandeur, sinon de l’Homme, mais au moins du bon peuple de France, c’est bien d’entrer dans cette spirale salvatrice, désinvolte, qui veut que l’on renvoie tout au lendemain. Si le mouvement perpétuel existe, il se nomme procrastination et puis c’est tout.

D’ailleurs dans la logique de cette journée dont la thématique me met la goutte à la kike - Public, rassure toi, c’est toujours pour le lyrisme - je ne vais pas conclure cet article et remettre à plus tard ce que je
 

 

Jeudi 11 mars 2010 à 19:18



Amis, lecteurs, anonymes qui n'avez rien de mieux à foutre de vos vies inutiles et qui êtes tombés sur mon blog en cherchant des vidéos de bites dans un pot d'échappement sur google, parasites sociaux difformes aux destins absurdes bercés par l'ineptie de vos tâches serviles – et qui vous font puer la friture même après trois douches – putes et affiliées ainsi que ceux que je risque d'oublier, c'est avec une joie certaine que je vous force à lire cette sémillante introduction qui bat désormais le record de la phrase la plus longue de ce blog – et que je vous invite à déclarer à haute et intelligible   voix.
Vous pouvez donc, après ce coup de maître, retourner à vos occupations, quelles qu'elles soient, qui que vous soyez, en admettant que vos fonctions cérébrales de primates n'aient pas entraîné chez vous une fatal error en essayant de suivre le fil d'Ariane d'une pensée qui ne va nul part.
Bon, maintenant que la sélection naturelle, ma sympathie légendaire et mon style inimitable ont clairsemé le troupeau et que nous sommes entres personnes de bon goûts, je peux entamer mon article. Ce n'est un secret pour personne, après tout, la haine du parasite sociétaire et sa dénonciation, ou de tout ce qui symbolise l'ennemi plus généralement, c'est le leitmotiv de ma Dictature Scripturale... Ou était-ce rire de choses dont habituellement on ne rit pas ? Non il y'a la catégorie Humour Noir pour ça. Quoi que, les sujets dis tabous, ou le politiquement incorrect dans son ensemble, sont régis par des codes sociaux qui autorisent depuis belle lurette une forme édulcorée d'humour noir.
Disons que la Dictature Scripturale, non contente de taper sous la ceinture, utilise pour vous broyer les valseuses un point américain clouté. Vous apprécierez au passage avec une délectation certaine – ou un épileptique énervement – que l'intro n'est toujours pas achevée et à dire vrai, à l'heure ou j'écris ces lignes je ne sais toujours pas de quoi je...

MEDECINS SANS FRONTIERES !

Amis de la transition éclair et experts es blogging, vous venez d'assister au plus minable des embranchements et paradoxalement, à ce que les spécialistes en la matière – Dont je suis seul représentant – nomment une épiphanie bloggienne, un instant de grâce rédactionnel... Bref, l'éclair de génie sans lequel la quasi totalité d'entre vous exercent, pourtant, ce qu'ils croient -  à tort - faire le mieux : Ecrire.
Il est vrai que chaque fois que je croise ces petits êtres mesquins qui vantent les mérites de Médecins Sans Frontières, je me dis, qu'il faut absolument que je vous fasse profiter de ma vindicte du moment pour que cette haine irraisonnée trouve un exutoire légal avant que je ne m'en chope un pour lui faire mordre le trottoir. Je ne vous dirai ni comment, ni pourquoi,  mais professionnellement, je suis souvent amené à me déplacer dans toute la ville – Je précise à tout hasard que je ne suis ni gigolo, ni chômeur ou livreur – car je n'ai pas l'intention - Ni éboueur - de faire de ce blog un réceptacle d'articles longs et ennuyeux - Et surtout pas cantonnier -  au possible en faisant traîner des anecdotes pitoyables sur ma vie professionnelle qui ne mériteraient pas plus de trois lignes – Bon okay je travaille pour une agence immobilière... voilà, je suis escroc. Tout à fait – et donc maintenant que ma phrase ne suit plus une quelconque forme de pensée cohérente, je vais simplement faire une pirouette stylistique unique en son genre de manière à ce que l'indicent passe totalement inaper HO PUTAIN ATTENTION DERRIERE TOI ! ...à me déplacer dans toute la ville de manière aléatoire mais fréquente.
 Le problème, c'est que j'en deviens la proie idéale aux yeux de ces hyènes vêtues de bleu. Médecin sans frontières, ces jeunes merdeux prétentieux qui passent leur journée en bande à tenter de vous grappiller – soit disant – juste quelques petites minutes. Ces raclures de fond de couilles et leur arsenal de réponses toutes faites, prévues pour chaque cas de figures... Maudits soient-ils !
http://atom-of-the-end.cowblog.fr/images/medecinssansfrontieres.gifJ'ajoute au passage que je n'ai aucun respect pour une organisation quelconque
quand elle fait preuve d'un sens de l'esthétisme aussi navrant

Non mais sérieusement, cette entrée en matière, je la supporte plus « Bonjour, vous avez cinq petites minutes pour Médecins Sans Frontières ? »
Mais putain, ducon, si j'avais cinq minutes – En semaine, ce qui suggèrerais que je suis donc inoccupé - , tu crois que je serais dehors à même pas dix heures du matin ? Et le pire, c'est quand on essaie vainement de leur faire comprendre, avant qu'ils vous barrent le chemin, que vous êtes pressé, et qu'ils cherchent en une fraction de seconde dans leur base de données de bons petits soldats une réplique pour soit vous faire culpabiliser, soit pour tenter d'accrocher un dialogue que vous vous évertuez à tuer dans l'oeuf.
Petites réflexions mesquines à peine masquée par un humour pauvre et stéréotypé, agression verbale dévalorisante à peine voilée, ce n'est pas la tolérance et la compréhension qui les étouffe, ces connards.
D'un côté ce qui m'horripile le plus, outre leur façon de vous accoster, c'est la finalité : Ils ne sont pas là, contrairement à ce qu'ils prétendent, pour vous informer, mais bel et bien pour vous soutirer du fric – J'ajoute par ailleurs que les jeunes filles membres de cette organisation douteuse tentent régulièrement d'user de leurs charmes inexistants (C'est pas parque tu es une femelle que tu es digne d'intérêt) pour établir le contact, un peu à la manière d'une pute.
C'est de la vente brutale et directe, une fois qu'ils vous tiennent, ils ne vous lâchent pas tant qu'ils n'ont pas ce qu'ils attendent, quitte à tenter de vous accompagner au distributeur bancaire le plus proche pour que vous leur éditiez un R.I.B, rien que ça. Et le pire, c'est que j'en rajoute même pas. Non mais c'est quoi ces méthodes de voyous de banlieue ? Sous couvert de s'afficher comme de bons gauchos hippies, ce sont de véritables sangsues aux méthodes infâmes. M'étonnerait pas que les plus fragiles d'entre vous se soient sentis violés après de tels échanges tiens, vu que ces salauds collent autant que le sperme d'un VRP.

 Vous vous dites que si je passe mon temps à les éviter, je ne dois rien savoir de leurs attentes,  que j'extrapole, et pourtant, une fois, ils m'ont coincé, alors que je tentais de traverser la route et que le feu piéton est passé au rouge, à l'heure de pointe... Je dois dire que j'ai un peu hésité entre les écouter et me jeter sous le trafic automobile.
Je m'en suis tiré par la ruse, en promettant de faire un don sous réserve qu'ils m'envoient la documentation nécessaire et l'autorisation de prélèvement, usant du nom et de l'adresse d'un ami que je ne vois pas depuis belle lurette mais qui, pour le coup, se reconnaîtra s'il passe par ici.
Tout ça me fait penser quand même que, finalement, je suis trop parano pour filer n'importe quel info me concernant, car après tout, qu'est-ce qui me prouve qu'il s'agit bien de MSF ? Qui me dit qu'il ne s'agit pas d'escrocs qui se sont confectionnés des uniformes et ont produit de faux documents afin d'extorquer de l'argent aux pigeons qui seraient pr...

Hum.

Je vous laisse, je dois faire de la couture, ouvrir un compte aux Caïmans et éditer des autorisations de prélèvements...


 

Jeudi 4 mars 2010 à 0:19



Il y’a quelque temps, j’annonçais sur ces pages l’arrivée de sortes de chroniques ayant attrait à l’univers merveilleux des comics (Oui oui, pour une fois, j’emploie un mélioratif sans ironie aucune), mais avant de nous mettre en bouche je me suis dit qu’il pourrait être intéressant d’expliquer ce que représente pour moi cet univers.

Voyez vous, il y’a bien longtemps, dans ces contrées lointaines et reculées de la lorraine profonde où les consanguins s’expriment avec un accent à faire passer un ch’ti pour un parisien, un jour pluvieux de février, à la nuit tombée, je suis entré chez le seul buraliste à vingt kilomètres à la ronde après que la bétaillère de ramassage scolaire m’ait déposé au centre du village. A l’époque, je n’étais pas un fervent fanatique de comics, car lire les publications françaises via les éditions semic nécessitait une situation géographique autrement plus civilisée, aussi je devais me contenter des numéros disparates dénichés dans les vides greniers et autres brocantes où les bouseux espèrent se débarrasser de tout ce qui fait offense au bon goût.
Bref, si je n’étais donc pas un fanatique, c’est  en cette soirée de février 1997 que je le suis devenu, car il était là, perdu au milieu des magazines de vieux croulants ou de ces insipides revues féminines (Qui tendent depuis leur création à faire stagner le Q.I de la femme), avec sa couverture aux reflets métallisés, son numéro « 1 » inscrit en gros. J’étais sous le charme. Je pouvais commencer une collection qui augmenterait au fil des mois, avec des histoires qui se suivent ! Plus question de galérer à chercher tel ou tel numéro manquant. C’est ainsi que je me suis fendu de 24 francs (et ouais, des francs mon gars, ça te la coupe hein ?) pour m’offrir mon premier numéro de Spider-Man, et c’est cet acte anodin qui ouvrit la porte aux héros qui allait accompagner toute mon adolescence (Et achever de torpiller une vie sociale déjà chaotique, mais j’en parlerai un peu plus loin).
Constatant que la revue, éditée par Panini (Vous savez, les images à collectionner et à coller maladroitement avec force de pliures ou de bulles d‘air en dessous, en biais pour la plupart, dans un album), ne se privait pas de faire sa pub pour ses autres revues dans les pages de ses publications, je me suis arrangé pour que mon buraliste élargisse son présentoir, et voyant que j’étais prêt à y claquer tout mon argent, il ne s’est évidemment pas fait prier. C’est ainsi que j’ai craqué pour le supplément bimestriel du tisseur (Spider-man extra), Wolverine, Thor, Silver Surfer ainsi que les « grosses publications » style « Marvel Mega, Marvel Top » , regroupant plusieurs séries qui ne trouvaient pas un assez large public en France pour se voir confier leur propre revue, et j'en passe. Rapidement je suis devenu un accroc du Marvel Universe. 
Pourquoi Marvel et pas D.C (Editeur entre autre de Batman et Superman, pour ne citer qu’eux) ? C’est simple. Je l’ignorais à l’époque, mais l’accessibilité plus aisée faite aux comics Marvel en France s’explique par le simple fait que le groupe américain avait tout bonnement acheté Panini. M’attacher au monde du géant Marvel fut donc chose aisée, puisque la concurrence était quasi inexistante.

Bien sûr, tout ça, c’était avant les block-busters (Enfin les navets, pour la plupart) cinématographiques qui ont  dépoussiérés l’image ringarde qui collait au comics. Lire des comics, c’était quelque chose d’unique et paradoxalement, ça vous collait l’étiquette de tocard ad vitam aeternam. Les comics, c’était pas tendance, c’était pas une mode. C’est presque si on ne vous attendait pas à la sortie du buraliste pour vous jeter des pierres, et certains d’entre nous préféraient sortir avec leurs comics sous le manteau, pour éviter les railleries d’une bande de puceaux couverts d’acné passant leurs journées vautrés comme des merdes sur le parvis de l’église, estimant qu’à treize ans, la seule occupation pour être dans le coup consiste à se bourrer la gueule.
Etre fan de super-héros c’était la loose, mais je préférais la compagnie des ces personnages fantastiques aux relations humaines surfaites avec une bande de débiles congénitaux et peu à peu, je me suis enfermé dans un monde ou tout était possible, dans une mythologie moderne de dieux volants, d’être grimpants aux murs, de surhommes à la force inimaginable et aux pouvoirs exceptionnels (Ou exceptionnaux, parce que un chacal, des chacaux...). Chaque mois, leurs aventures, leurs combats, devenaient un moyen d’échapper à mon existence sordide, d’oublier mes problèmes, et de trouver, je ne sais pas, peut être de l’espoir, l’espoir que tout peut s’arranger. J’avais trouvé chez les super-héros la force de supporter n’importe quel fardeau.
Le temps a passé, et j’ai laissé loin derrière moi des années difficiles, mais j’ai gardé avec moi mes compagnons, et c’est avec ce même frémissement et cette même dévotion que je plonge aujourd’hui dans un comic, c’est avec ce même émerveillement que je plonge de l’autre côté, comme un gosse.
A bien y réfléchir, lorsque j’ouvre n‘importe lequel des mes volumes consacrés à mes héros, j’ai de nouveaux une dizaine d‘années à peine, et je pose ma main sur un mur, sachant pertinemment que je ne vais pas y adhérer, mais avec à l’esprit cette pensée que si c’était possible, ce serait le pied. C’est ça que j’ai trouvé, et que je trouve encore aujourd’hui dans les comics : Du rêve, tout simplement.

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J'ai à ce jour 25 ans, à l’heure ou j’écris cet article, je porte un t-shirt noir orné du symbole de Venom, et sous le regard figé d'une collection de figurines,  je termine un dessin entamé ce week-end au cours duquel ma femme et moi-même nous sommes amusés à nous dessiner en super-héros (La faute à mon t-shirt justement), et pour le coup, je me dis que c'est une passion qui visiblement ne me quittera jamais…



Mardi 23 février 2010 à 2:01



Bon, j’admets, je suis un peu en retard, mais voici, pour votre plus grand plaisir, l’épisode spécial anniversaire de Bonne Nuit Les Petits (Pour mémoire, la série vient de passer le cap de la troisième année sur ce blog, pour un total de 44 planches en comptant les 5 d’ aujourd’hui - enfin si on excepte un épisode que je n’ai jamais achevé, auquel cas il y’en a plus que ça mais bon on s’en fout).

Je tiens par ailleurs à remercier les personnes ayant répondu à mon appel de création de personnage, sachez que le choix aura été vite fait, et ceci pour plusieurs raisons :
La première, c’est que le premier personnage envoyé sur mon mail, le lendemain même, me plaisait suffisamment et que je le voyais déjà intégré à ma prochaine histoire, aussi vous le trouverez à la fin de l’épisode du jour.
La seconde raison, c’est que les quelques personnes que je côtoie, constatant mon enthousiasme pour le dit personnage, ont tout simplement reconnu le potentiel comique d’une telle créature et se sont abstenus de participer, ma décision étant par ailleurs déjà prise.
La troisième raison, c’est qu’il n’y a en tout et pour tout donc que deux personnes qui ont répondu à mon appel, ce qui facilite le choix, aussi, le second lecteur, un obscure apothicaire anarchiste, verra deux des personnages qu’il m’a envoyé faire une apparition en page 2 pour le remercier d’avoir consacré un peu de son temps à mon projet.

Et enfin, un grand merci à Tote, qui m’a fourni le personnage qui apparaît donc en guest dans cet épisode, et que je prévois par ailleurs de réutiliser prochainement pour un épisode interlude où j’utiliserai l’historique qu’elle a pondu, parce que ça vaut son pesant de cacahuète (Tu vois, tu te seras pas fait chier pour rien)

Sur ce bonne lecture.

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Voila, c'est tout pour aujourd'hui, je vais donc aller me coucher parce que y'en a qui bosse demain... Enfin tout à l'heure. Putain.
Ceci dit, je vous laisse contempler la version originale de François Pilchard, le personnage guest à tête de poisson et corps de poulet, créé par Tote.

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Lundi 8 février 2010 à 1:02



Et bien voila, je sais que la fin de cet épisode, vous l’attendiez depuis un moment, mais mieux vaut tard que jamais, non ? Bon pour vous rafraîchir la mémoire, vous pouvez vous replonger dans la lecture des précédents épisodes via la catégorie « Bonne nuit les petits » dans le menu « Stratégie » situé à droite sur votre écran. Pour les faignasses (Ou les fériniasses), souvenez vous : Nounours, que ses enfants ne respectent plus (ou pas) sous prétexte que c’est une larve sans emploi passant ses journées à picoler, décide d’affronter le monde et de démarrer une nouvelle carrière. Il n’ira pas plus loin que le bout de sa rue, s’arrêtant au premier rade humide et crasseux pour y boire un picon-bière.

Avant que vous n’entamiez la lecture des trois dernières planches de cet épisode, j’attire votre attention sur le prochain anniversaire de la série Bonne nuit les petits, qui fêtera ses 3 ans le 15 février, aussi, pour marquer l’événement, j’ai une petite proposition à vous faire : Je vous offre la possibilité de créer un personnage.
Vous pouvez soit le dessiner et me le scanner, soit m’en faire une description précise (Voir les deux) si le dessin n’est pas votre fort. Pourquoi ? Et bien, il apparaîtra en guest star dans un prochain épisode de Nounours. Je me réserve bien entendu le droit de le faire intervenir de la façon et dans le but qui me servira le mieux, et bien entendu, de lui faire subir ce que bon me semblera, mais vous pouvez toujours me suggérer une accroche si vous le souhaitez. Ceci n’est pas un « concours » au sens propre vu qu'il n’y a rien à gagner (Si ce n’est la joie de voir son personnage apparaître dans ma BD) et c’est ouvert à tous sans exceptions.

Vous pouvez m’envoyer vos descriptifs et croquis sur mon adresse mail : atom-of-the-end@hotmail.fr. Cette offre reste valable jusqu’au 15 février, et toute proposition qui tomberait après cette date devra être foutrement excellente pour que je ne la jette pas comme une merde sans y prêter plus d’attention. Je ferai quand même un petit article exposant les idées des uns et des autres, histoire que ceux qui n’auront pas été sélectionné n’aient pas l’impression d’avoir bossé pour des nèfles. Je m'amuserai surement à les dessiner ou redessiner à ma manière. A vous de jouer donc.


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Mercredi 3 février 2010 à 13:46



Et c’est mourants et atterrés que je vous retrouve sur ces pages, privés que vous étiez ces derniers temps de votre lumière céleste et divine, en d’autre termes, moi. Derrières vos prières quotidiennes implorant mon retour et les offrandes faites à ma rognure d‘ongle de pied que vous avez trouvé en mon absence, je pouvais sentir votre désarrois et vos questions. Où est-il allé ? Quand reviendra-t-il ?
Ne pleurez plus, mes adorateurs, car je suis un bloggeur bienveillant. Je vous passe les détails de mes silences répétitifs sur ce blog, qui sont devenus monnaie courante, je préfère de loin ne rien poster plutôt que me complaire dans le surfait, l’inutile ou le larmoyant (C’est pas les blogs du genre qui manquent sur la plateforme), on le dira jamais assez.
Alors par contre, autant vous prévenir de suite, je n’ai rien de prévu de follement spectaculaire, c’est juste histoire de faire mouvoir cet espace assez suffisamment pour rallumer une lueur d’espoir dans vos cœurs tristes et meurtris, pour raviver la foi, par quelques iconographies du moment.
Il y’a quelques temps, un ami que je tiens en haute estime ouvrait ma culture restreinte du monde de la danse grâce à un formidable et déroutant spectacle de Pietragalla. Le moins que je puisse dire c’est que ça m’a tout simplement scotché. Après, je ne dis pas que j’aime la danse, loin de là (Manquerait plus que ça), mais je fus assez touché par la grâce, l’esthétisme, l’humour et l’étrangeté ainsi déployés pour qu’une image résonne en moi, telle une obsession. Une image d’une danseuse portant une masque au sommet de son crâne, jouant avec un immense voile devenu une extension de son propre corps tant elle le contrôlait si bien. Une danseuse métamorphosée par la seule force de sa volonté et de son talent, jouant avec l’espace de ses mouvements arachnéens, et captant notre essence même dans une toile d’araignée que nous ne pouvions voir.

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Et puisqu’on parle d’araignée. A l’origine, ce dessin est un petit cadeau fait à ma chère et tendre, qui, depuis que je me suis dégoté la double réédition de la saga du clone de Spider-man, semble partager ma préférence pour Scarlet Spider. Je comptais aussi m’en servir pour illustrer une chronique prochaine de la dite saga, mais rien ne m’empêche de faire de la réutilisation d’image donc… Toujours est-il que cette chronique alimentera prochainement la catégorie « comics » de mon blog, et qu’elle sera suivie par de nombreuses autres. Pour le moment, je prévois de m’attaquer à Dark Knight Returns, Wolverine : Ennemi d’état et Arme X,  Avengers Forever, Captain Marvel V.3, Daredevil : Sous l’aile du diable - Minie-série scénarisée par Kevin Smith, rien que ça - et ainsi de suite, suivant mes envies. Faut dire qu’a mon goût, on ne parle pas assez de comics ici, et quand c’est fait, c’est généralement mal fichu et torché par de poulpesques incapables. Partant du principe que lorsqu’on veut que quelque chose soit bien fait, il faut le faire soi-même… D’autre part, les chroniques seront au possible agrémentées d’un hommage personnel aux héros qui feront l’objet de mon article. A suivre donc.

 

http://groumf.info/imageblog/scarlet.jpgIl faudra par contre vous contenter d'une version photographié étant donné
que j'ai perdu le scan du dessin que je ne l'ai plus en ma possession.

 

Ha et je ne résiste pas à l’envie de vous montrer ceci : Il s’agit d’une photo prise lors d’une chasse aux disques d’occasions afin de me dégoter le « Master of reality » de Black Sabbath que je n’avais plus écouté depuis l’époque bénie du collège où je m’explosais les tympans avec la collection de vinyles du paternel ( Recherche qui s’est avérée fructueuse… après une fouille minutieuse des bacs de cinq de mes disquaires habituels, quand même, puisque je refuse de filer 24 euros à Virgin pour la version double collector, ‘faut pas déconner non plus. Je ne m‘étendrai pas sur la frustration que peuvent parfois générer mes lubies musicales dans une ville ou le rap est malheureusement roi.)
Mais je m’égare. Bon je sais, il suffit de s’attarder sur le cas de Mario et son univers pour y voir les délires d’une bande de drogués accrocs aux champis hallucinogènes, mais est-ce une raison pour que les concepteurs des pochettes des coffrets DVD de la série animée se soient adonnés à ce genre de plaisirs coupables et aient dessiné sous acide ? La question est posée.

 

http://groumf.info/imageblog/mario.jpgLes enfants, dites non à la drogue, au C.A.P plomberie et au monde de l'animation, sinon, voici ce qui vous attend.



Ha et sinon, je profite de l’occasion pour vous annoncer le retour de Nounours sur ces pages d’ici la fin de la semaine. Alors, merci qui ?

Dimanche 17 janvier 2010 à 18:29





Récemment, j’ai découvert qu’un ami très cher avait décidé de parrainer un petit africain (Oui je sais, je fréquente des gens étranges). A dire vrai, je lui pardonne, puisque cette démarche s’inscrit dans une logique qui est la sienne, et puis tout le monde a ses petits travers. Toujours est-il que, contre toute attente, cette idée m’a obsédé, au point que je me suis penché sérieusement sur la question et, dans un moment de faiblesse et d’inattention, ma conscience, du genre discrète et léthargique, décida que je devais suivre cet exemple. Etonnant, non ?
Alors bien entendu, on ne change pas ainsi du jour au lendemain, il me fallait donc une juste cause à défendre en accord avec mes principes peu orthodoxes.
L’avantage du parrainage, c’est qu’on met un visage sur le fric qui s’envole de notre compte en banque, exit donc les associations de lutte contre les cancers, sida et consorts, que je ne souhaite pas voir disparaître d’une part, et dont l’implication est trop impersonnelle. Après tout, contre quelques deniers, j’espère bien recevoir la photo d’un gamin tout pouilleux.
Cela dit, si je ne désire pas venir en aide à une association trop impersonnelle pour justifier d’un réel engagement auprès de ma conscience, je ne souhaite pas plus aider mon prochain, et encore moins une personne dont je me fous totalement, à plus forte raison s’il vit dans un pays où je ne risque pas de mettre les pieds. Mon ami m’expliquait qu’à ses yeux, la misère n’a pas de frontière, et c’est également vrai pour ma misanthropie. Je déteste avec le même acharnement mon voisin que la plus éloignée des sous-merdes du globe. J’ai bien tenté de me convaincre que mon patriotisme pouvait au moins aller jusque là, mais non. La misère, je m’en tamponne.
Certains pensaient et pensent, à tort, que je suis un tantinet raciste, mais c’est faux, et je viens d’en apporter une preuve de plus, mais revenons à nos moutons.
 
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Le parrainage traditionnel semblait donc exclu pour ma part, mais cette idée me taraudait tellement qu’il fallait pourtant que je franchisse le cap, et très honnêtement, je ne sais pas vraiment pourquoi. La curiosité peut être, ou simplement l’intérêt d’une telle démarche m’échappe tellement qu’il me faut l’essayer pour la comprendre. Après quelques heures de recherches, c’est avec un certain agacement que j’ai découvert qu’aucune forme de soutien humanitaire ne pouvait me convenir. C’est au dessus de mes forces. Et puisque personne n’a pensé que des gens comme moi voudraient changer de mentalité, en douceur, et étant convaincu que parfois, si l’on veut quelque chose, il faut bien le faire soi-même, c’est avec une certaine fierté que je vous annonce mon désir de créer une association de parrainage, et dont je serai le premier parrain, mais pas le seul, je l’espère.
 
 
L’idée m’est venue lors d’une de mes fréquentes insomnies. Pour répondre aux clichés que je véhicule bien volontiers, il me fallait absolument aider un africain, parce que le petit enfant africain, c’est quand même la Rolls Royce de ce qui se fait en matière de pauvre. Cela dit, je voulais aider un type d’individu bien particulier combinant un besoin évident d’apport moral et financier avec une capacité de nuisance pour le reste du monde, et si comme moi vous souhaitez aider tout en annulant, d’une certaine façon, le positivisme niais apporté à votre karma à cause de ces conneries, la solution est simple :

Parrainer un enfant soldat.


On estime aujourd’hui à environ 300.000 le nombre d’enfants soldats dans le monde, et pour continuer à se battre, ils ont besoin de vous. Oui d’accord, mais parrainer un enfant soldat, qu’est-ce que ça implique ? me direz vous. Et bien c’est simple, pour une somme modique, votre petit protégé bénéficiera:
- D’un apport supplémentaire en armes et munitions, afin de faire plus de victimes
- D’un accès à l’éducation (soit l’apprentissage des stratégies militaires de base dispensées par d’anciens gradés de la légion étrangère)
- D’un apport financier supplémentaire à sa solde qu’il envoie à son village, afin que ses parents envoient d’autres enfants dans l’armée et les groupes paramilitaires
- D’un surplus de drogue avant d’aller au front
- D’un bol de riz ou d’une banane par jour, suivant son C.L.G (Cliché de Localisation Géographique)

Bien entendu, il n’y aurait aucun intérêt à parrainer sans en retirer autre chose qu’une sorte de satisfaction personnelle (ce qui fait du parrainage, au fond, un acte totalement égoïste).
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’avec le parrainage, vous prenez un engagement Ad Vitam Aeternam envers votre nèg…votre filleul (Ad vitam pour vous hein, lui s’il meurt, ce qui est assez fréquent, on vous le remplace), en conséquence,  nous tenons à ce que le parrain soit aussi « proche » que possible de son filleul.
- Vous pourrez communiquer par courrier avec lui (lui vous enverra des dessins tout miteux vu qu’il ne sait pas écrire, mais c’est déjà pas mal, vous pourrez ainsi vous vanter auprès de vos amis de l’acquisition de pièces uniques d’art primitif) * NDR - Par ailleurs, j'afficherai chaque mois, sur ces pages, les dessins, courriers et photos que m'enverra mon petit protégé*
- Une fois la confiance et le dialogue établis, votre petit soldat pourra vous envoyer ses trophées de guerre (les oreilles, les dents, la kike, le scalp ou tout autre partie des ennemis qu’il aura dézingué). .. Ou ses propres membres moignonnés  lorsqu’il se fera horriblement mutiler.
- Vous bénéficierez également d’une importante déduction fiscale (à hauteur de 66% sur la totalité de vos dons), parce que donner, c’est pas qu’une affaire de conscience
- Des actions chez Dassault

http://atom-of-the-end.cowblog.fr/images/enfantsmile.jpg- Regardez comme il est heureux et souriant de jouer à la guerre pour de vrai -
 

Alors pourquoi hésiter, engagez vous dès maintenant, et envoyez vos dons à la fondation « Y’a bon la Guerre ». « Y’a bon la Guerre » est une marque déposée de l’association « Espoir et mutilation » appartenant conjointement à la « Atom-of-the-end Corporation » et au « fond de pension des mutilés et vétérans d'Irak ».
Le don minimum est de 50 euros mensuel. Photo de l’enfant soldat non contractuelle. 10 % de remise sur votre prochain don si votre filleul est abattu avant la réception à votre domicile de son premier courrier.



* Merci à ma femme pour les retouches photos et pour l'affiche.
*


Mercredi 6 janvier 2010 à 1:22



Un jour viendra où la paix régnera sur terre et sur les Hommes de bonne volonté, où les génocides et les guerres ne feront plus rage, où les peuples du monde se prendront par la main sans peur, sans haine.

Dans un monde parfait, nous aurons stoppé le réchauffement climatique et userons d'énergies propres et entièrement renouvelables. Nous n'aurons plus à craindre pour nos emplois, car plus personne ne travaillera, tout sera gratuit. Tout ce dont nous pouvons rêver nous sera fourni grâce à des inventions défiant l'imagination. Il suffira de concevoir ce qu'ils nous faut pour que l'objet de nos besoins ou nos envies se matérialise. Nous aurons ainsi réglé le problème de la nourriture et de l'eau. Nous n'aurons plus besoin de cultiver des plantes ou élever du  bétail pour nous nourrir. La faune et la flore prospéreront en toute liberté et envahiront des autoroutes devenues inutiles.
Dans un monde parfait, nous ne nous insulterons plus, nous dialoguerons, nous ne nous déchirerons plus, nous nous entraiderons, nous ne nous battrons plus, nous nous aimerons. Personne ne possèdera rien, mais chacun possédera tout, il n'y aura donc plus aucune raison de nous entretuer. Les religions disparaîtrons, car les humains ne chercheront plus des réponses idiotes à des questions obsolètes. Notre quête du bonheur et notre peur du néant disparaîtront, car nous n'aurons plus rien à craindre, parce que nous serons heureux, parce que seul notre mort sera le tribut à payer pour notre passage sur Terre. Nous n'aurons plus à nous tourner vers des temples du mensonge, vers des idoles faites de miroirs et de fumée, vers des dieux imposteurs pour sauver nos âmes de nos propres démons et angoisses.
Dans un monde parfait, nous ne serons plus parasités par des concepts et des émissions abrutissantes, chacun pourra se créer ses propres histoires et les mettre à disposition de qui veut s'en nourrir sans qu'il soit besoin d'en faire l'article. Ainsi, nous aurons tous notre chance de faire partager ce que nous avons de meilleur, sans pour autant en attendre une reconnaissance surfaite, car le simple fait d'être pleinement libre de ses idées constituera une rétribution suffisante.
Dans un monde parfait, chacun sera totalement libre, réellement libre, de ses idées et de sa dimension physique, sans que cette liberté n'empiète sur celles des autres. La liberté de chacun dépendra de celle des autres, en place et lieu où elle n'était, dans l'esprit des théoriciens blasés et moralisateurs, qu'un frein à celle d'autrui. D'ailleurs, de théoriciens blasés et de nabots despotiques, nous ne serons plus les suppôts, les dévôts ou les esclaves. Il n'existera plus de chef, plus de politique, plus d'état souverain supplantant la place qui revient avant tout à l'être humain.
Dans un monde parfait, nous ne nous soucierons plus de toutes ces choses insignifiantes qui nous rendaient affables, colériques ou déprimés. Dans un monde parfait, nous n'aurons plus aucun problème.

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Oui, mes amis, dans un monde parfait, nous nous ferons foutrement chier ! Une demi heure à écrire cette merde sans y placer la moindre insulte teinté de haine et déjà j'en ai des suées. Non mais, faut arrêter de délirer comme des hippies ! Et c'est pour ça, qu'en ce début d‘année 2010, il était nécessaire de faire une piqûre de rappelle à l'humain (qui, dans sa vision étriquée de créature éphémère, croit que toutes les bonnes choses arrivent spontanément et qu‘elles vont coïncider avec la venue de la nouvelle année) et à part moi, je ne vois pas qui pouvait s'en charger.
Non mais rendez vous compte, tas d'hippies gauchistes pacifistes écologistes libertaires anti-mondialisations que vous êtes, que votre monde  à la con, il est chiant à crever, et je préfère encore tout détruire et continuer sur notre lancée que voir un jour une catastrophe pareille se produire. Le plus rassurant, c'est que nous sommes des milliards dans ce cas (Même si beaucoup sont loin de théoriser ainsi leurs mauvaises actions et ce qu'elles impliquent. Ils n'ont conscience de rien, ces veaux, c'est tout).
Aussi, au lieu de souhaiter que tout s'arrange et que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes, au lieu de souhaiter qu'en une année à peine, tous les problèmes du monde soient résolus, je souhaite que le monde reste tel qu'il est, voir même pire.
Pour 2010, je veux plus que ça ! Je souhaite encore plus de boucheries génocidaires, plus de catastrophes écologiques, plus de pauvretés et de crises financières, plus de malheurs sociaux liés au consumérisme effréné et la croissance psychotique. je veux plus, plus de morts, plus de déchéances, plus d'actes abjectes qui ternissent les hautes aspirations humaines, plus de guerre, plus de révolutions vides de sens qui n'ont jamais permis qu'à d'autres despotes liberticides de mettre la main sur le pouvoir, plus de tyrans,  plus d'armes et d'explosions, plus de fanatiques adeptes jusqu'à l'amaigrissement intellectuel de tous les livres saints du monde, plus de CO2, plus de bagnoles, plus de mazoutes, et qu'on vide les réserves de cette putain de planète une bonne fois pour toute et qu'on en parle plus !

Pour 2010, je veux plus d'efforts de votre part pour qu'on préserve le sens unilatérale que nous donnons à l'existence, car la nature de l’Homme est avant tout de solutionner un problème (qu’il a généralement créé mais qu'importe). C’est là, la seule et unique raison de l’apparition de notre faculté de penser : Résoudre des problèmes. Si nous n’avons plus de problème à résoudre, nous nous ferons chier et irons ainsi à l’encontre même de l’évolution.
Et si ça ne vous plaît pas ou si vous n'êtes pas d'accord avec ma théorie,  et bien vous avez tort, aussi ne vous en prenez ni à moi ni à mes semblables, mais à celui qui, un jour, alors que nous étions peinards dans nos grottes, celui qui, un jour, alors qu’on se satisfaisait pleinement en cueillant connement des baies sauvages et en bouffant notre viande crue, à même l’animal, celui qui, un jour, baignant dans le marasme intellectuel ambient le plus complet a déclaré un truc du genre « Hé les gars, j’ai une idée… »
Si on avait fracassé à coups de masse cet enculé, on en serait pas là, on serait retourné joyeusement au fond de notre caverne en tirant une femelle par les cheveux, et tout serait resté en l'état.

Ce monde serait effectivement resté… un monde parfait.


 

Mardi 29 décembre 2009 à 0:23



Un peu (Voire beaucoup) en retard sur l'actu', je ne pouvais évidemment pas passer à côté de ce petit fait divers concernant le vol de l'inscription (d'un humour douteux) trônant à l'entrée du camp d'Auschwitz.

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En espérant que ce petit article vous fera patienter avant que je puisse vous fournir quelque article autrement plus consistant. (En fait je m'en fous, vous êtes subordonnés à mon bon vouloir, ma motivation et mon inspiration, et c'est ça qu'est bon, amis lecteurs.)

J'en profite pour vous souhaiter une fin d'année merdique et dégradante, espérant, juste pour mon plaisir, que vous pourrez agrémenter vos poubelles cybernétiques de nombreuses photos témoignant de votre déchéance, quand, dans un moment d'égarement éthylique, votre tête plongera dans ce réceptacle qu'elle ne devrait jamais quitter : La cuvette des chiottes.

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