Jeudi 17 décembre 2009 à 23:22



A peine aviez vous appris son existence avec la publication de l'article précédent, je vous annonce aujourd'hui le décès de Goebbels, ma souris. Contrairement à ce que pourrait suggérer la planche de mon dernier post, sachez que non, je n'ai pas décidé de le passer au micro-ondes... Mais puisque je vous dis que non bordel de merde !

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Il est désormais temps d'organiser des funérailles dignes de ce nom pour ce sympathique et fidèle compagnon.
Afin de préserver les âmes sensibles, le corps du petit animal a été soigneusement et délicatement enveloppé dans un charmant linceul avant que sa dépouille mortelle ne soit inhumée.



Maintenant j'espère juste qu'il n'était pas simplement en train de dormir très profondément.
 

Mardi 15 décembre 2009 à 0:10

N’allez pas croire, c’est pas parce que, très exceptionnellement, je mets une tranche de vie en B.D que je vais devenir une de ces tarlouzes de bloggeur bédéiste qui nous narre sa vie affligeante (Je suis dur, y’en a quand même que j’aime beaucoup, genre Boulet,  lui il troue e cul, et puis y'a aussi…Heu…ouais pleins d’autres quoi).
Toujours est-il que parfois, il vous arrive un truc anodin dans votre routine monotonique, et que ça vous donne des idées. Si vous êtes comme n’importe qui, ça ne vous servira à rien, mais si vous êtes quelque un comme moi, le simple fait qu’on vous offre un micro-ondes peut, par effet boule de neige, vous fournira matière à produire un texte, ou dans le cas précis, une B.D.

Pour ce qui est du titre, je récupère plus ou moins l’idée du contenu d’un de mes commentaires laissé chez Satyrikkk, sur un de ses articles qui traitait également de l’appareil qui me sert de sujet aujourd’hui. On peut voir ça comme de la paresse (C’est le cas) ou comme du recyclage (J’ai la fibre écolo finalement), ou comme une tentative désespérée de se branler l’ego en vous montrant à quel point je suis amateur (et surtout auteur) de bons mots, au point de vouloir en faire profiter tout le monde à n'importe quel prix. Je sais, c'est triste.

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Mardi 1er décembre 2009 à 23:31




Ce n’est un secret pour aucun des habitués usant leur temps de productivité à me lire, mais il existe tellement de choses en ce monde que je déteste qu’il est presque vain de s’acharner à continuer à en faire la liste et d’en expliquer le comment du pourquoi. Cela dit, comparativement, ces choses qui m’horripilent réclament plus d’attention et m’occupent bien plus l’esprit que les rares sujets que j’affectionne.  Bien sûr, d’une certaine manière, puisque je ne présente généralement sur ces pages que ce qui m’exaspère, on peut considérer que la haine au quotidien est une passion , ainsi, on pourrait s'imaginer à tort que j'affectionne ce qui m'insupporte. Disons simplement que je me plais à exposer devant  vos yeux mes absurdes fixettes haineuses plus que je n’apprécierai de déballer des sujets qui éveillent en moi des réflexions positives…Chose que je détesterais probablement, sauf si on consid... Enfin bref.
Il est néanmoins important de préciser ceci, car vous pourriez vous imaginer qu’à force de me voir traîner en longueur sur ce qui m’obsède et me fout en boule, j’aime ce que je hais, mais il n’en est rien, et ce constat vaut évidemment pour ce qui va suivre.
Voyez vous, j’ai longuement fustigé avec une joie prononcée des groupes sociaux et/ou ethniques, voir des nations entières, des concepts de société et des systèmes politiques, mais dans tout ça, je ne vous ai jamais raconté cette aversion profonde que je voue à certains lieux. Outre les lieux publics où s’agglutinent le vulgum pecus (surtout s’il est autorisé à y ouvrir sa gueule), ce qui inclus les rues, les boutiques, les transports en commun et tout ce qui se trouve de l’autre côté de la porte de mon appartement si je me positionne précisément à l’intérieur de ce dernier, il existe un endroit sur terre, échappant à toute forme d’esthétisme et de logique, un lieu dépouillé de toute trace de forme de vie intelligente et dont je ne sais que trop que je risque d’y étriper quelqu’un si j’y pose ne serait-ce qu’un pied. Ce lieu diabolique où tout semble cultivé pour me pousser à la faute en associant ce qui m’exaspère à des moyens douloureux et barbares d’y mettre un terme : c’est Bricorama.

Ouais, parfaitement, je déteste les magasins Bricorama. Alors qu’on m’épargne le couplet classique du genre qu’on y trouve des trucs vachement utiles et tout, parce que si se rendre dans ce lieu de perdition est le prix à payer pour changer sa chasse d’eau tout seul à la façon polonaise (c’est-à-dire y passer trois heures en jurant comme un palefrenier tout en en foutant la merde dans un rayon de trois mètres autour de la cuvette), je préfère encore chier sur le paillasson de ma voisine du dessous (et elle le mérite, la pute) avant d‘accuser l‘ivrogne du premier étage de cet acte terroriste.
Non mais sans déconner, vous pouvez pas comprendre. Vous, quand vous allez à Bricorama, votre seul souci, c’est être certain de la taille de clou qu’il vous faut, trouver un marteau à bas prix et vous faufiler vers la caisse en moins de cinq minutes en espérant même esquiver la radio qui semble bloquée sur une faille temporelle faisant la part belle à la chanson française des années 80 (l’angoisse quoi), tandis que moi, c’est une autre histoire. Je suis certes assujetti aux même tracas que vous, dans cette grande enseigne, mais il existe une simple chose qui me ferait acheter une de ces  petites haches à 6euros pièce pour l’encastrer bien profond dans la tête du premier con qui oserait me poser... LA question.
Mais, diable de moi, qu’est-ce qui pourrait bien déclencher un accès de rage aussi meurtrier chez moi, lorsque je me trouve à Bricorama ? C’est simple. Je suis tout bonnement victime d’une ignoble malédiction. A chaque fois que je me balade là bas, ne serait-ce que trois minutes montre main, et peu importe la localisation géographique du Bricorama où je me trouve, on vient toujours me poser une question d’une stupidité si absolue qu’elle reflète la consanguinité navrante qui frappe ces gens généralement férus de self-déco (merci à la grosse conne qui officie sur la sixième chaîne). Immanquablement, et ce depuis des années, on vient toujours me déranger en pleine réflexion, me harceler avec cette approche invariable :
« Monsieur, excusez moi, vous êtes du magasin ? ». Ca ne rate jamais. C’est prévisible au point que je lance des paris avec moi-même sur le temps que ça prendra avant qu’on m’accoste pour me la poser.

Avant toute chose, pour celui ou celle qui n’aurait jamais foutu ses putains de pieds dans un putain de bricorama (putain ouais !), il convient de vous illustrer la différence notable qu’il existe entre mon auguste personne et un troufion en gilet jaune de chez Bricorama via le modeste croquis ci-joint.

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Alors déjà, entre un employé de cette pompe à cerveau pour inadaptés intellectuels et moi,  la différence notable, mais vous l’aurez sans doute remarqué, si on excepte la prestance physique quasi divine que j'exerce grâce à mon maintien impeccable qu'on pourrait qualifier de germanique, c'est bien entendu la tenue vestimentaire. Bordel de merde c’est quand même flagrant que je suis pas un putain de déficient mental employé par Bricorama pour renseigner les badauds ! Ils portent une doudoune sans manches, matelassée, jaune avec écrit dessus en gros « BRICORAMA » exprès pour attirer l’œil du client égaré. Si mes fringues servaient à définir mon job, on penserait que je conduis un corbillard ! Nan mais merde.
Et sans parler vêtements, vous les avez vu les vendeurs de Brico ? L'oeil terne et vitreux qui se clos sur un avenir inexistant, la bave aux commissures des lèvres propre à l’employé de fast-food ou de grande chaîne de distribution de café à emporter, les malformations physiques, dentaires, les défauts de prononciation et les mono-sourcils.
D'ailleurs, ces éléments laissent à penser que les recruteurs achètent en gros des demeurés congénitaux provenant d'élevages de campagnes reculées de la Belgique profonde,  qu’ils testent sur eux la fiabilité et la résistance des marteaux pour les handicaper plus encore, afin de les faire bosser dans leurs magasins de merde ! J’en viens même à me demander si l’état ne file pas un petit quelque chose aux entreprises qui emploient du mongoloïde ou si la loi ne les autorise carrément pas à les faire bosser gratis. Mais ma condition de bloggeur m’interdisant d’aller au fond des choses et de maîtriser totalement un sujet dont je traite, je resterai donc vague sans chercher à me renseigner en affirmant n’importe quoi. C'est ça, la force d'internet, ami lecteur.
Bref, l’aspect collant de temps à autre avec l’intellect (comme quoi le dicton qui prétend que la soutane fait le pédophile se vérifie parfois), on peut affirmer, à les voir déambuler dans leurs rayons, que ces braves bêtes qui ne voient jamais le soleil (je pense pas qu’ils aient le droit de sortir), qu’il y’a belle lurette que toute trace significative d’intelligence a quitté ces cerveaux étriqués, ne leur laissant que la possibilité de tendre le doigt pour indiquer une direction (vous remarquerez au passage que la direction indiquée ne varie pas chez l‘individu, et ce, quelque soit votre question). Aussi, vous en conviendrez, si on se place d’un certain point de vue, être confondu avec ces gens là, c’est quand même vachement insultant.
A ce titre, je crois, en définitive, que le seul être vaguement humain qui se rapproche intellectuellement de l’employé de Bricorama, c’est encore le client. Mieux vaut que je ne précise pas que dans 99,9% des cas, la question fatidique demandant si je suis du magasin est posée par une femme, on irait encore penser que je fais des amalgames grossiers et machistes alors que je ne fais que constater une triste vérité.

La prochaine fois, je squatte le rayon outils de jardin, à proximité d’une tondeuse ou d’une tronçonneuse et je passe sur le corps de tout le monde à la première occasion.
Ou alors, je relève le nom d’un employé et son rayon d’affectation, et dès qu’on me pose la question magique, je me présente comme l’employé X, insulte le client (genre un truc bien gras) et lui invite à rapporter mon comportement à mon supérieur hiérarchique (le singe dominant quoi). Avec un peu de chance, je ferai virer des innocents gogols à chacun de mes passages à Bricorama, pour  rétablir l‘équilibre cosmique. Ouais. Ca, c'est un putain de bon plan.




 

Lundi 16 novembre 2009 à 23:49


Les sourires dessinés sur ma peau étaient loin d’être aussi profond que les fêlures de mon âme, poussière d’une innocence violente dispersée depuis longtemps aux quatre vents. Mes abîmes épidermiques vous murmurent. Longtemps, j’ai ressenti haine, regrets, frustration et peur, mais aussi terribles qu’étaient mes terreurs nocturnes, il n’est aucune obsession picturale que l’on ne parvient à maîtriser avec le temps. Avec l’âge, les regrets s’émoussent et ne semblent plus aussi acérés au quotidien, tandis que la frustration laisse place à l’épanouissement. Mes abîmes épidermiques vous appellent.

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Il est cependant des choses qu’on ne peut raisonnablement oublier, une extrême onction qu’on ne saurait s’accorder, un soulagement qui ne trouve sa place que dans l’oubli et la négation. La haine ne s’oublie pas, ne se soulage pas, ne s’éteint pas.  Elle brûle, détruit avec le même acharnement qu’elle façonne. Mes abîmes appellent d'autres abîmes. La haine, à l’instar de l’existence, est un forgeron. Il est dans la nature de l’Homme d’être une arme. Il est dans ma nature d’être encore plus que ça. Je suis ce feu purificateur, sans cesse renouvelé, cette vie qui se créé à mesure qu’elle se détruit. Ce feu qui engendre et terrasse. La seule différence entre hier et aujourd’hui réside dans le regard que mes peurs portent sur le monde qui les observe.

Désormais, cette peur, cette terreur, c‘est vous qu‘elle observe, car d'une abîme à une autre, je vous murmure, et vous tire vers moi.



 

Lundi 9 novembre 2009 à 23:17



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Commémorer la chute du Mur de Berlin, c’est MAL !
Israël a par ailleurs commenté cet événement historique par la phrase suivante « Vis-à-vis de la  Palestine, la seule chose que nous ne ferons pas comme les allemands, c’est bien abattre notre mur. »

L’adoption par l’Irak d’un code électoral, c’est MAL !
En effet, ce code autorise un mort à ne voter que deux fois le même jour.

Les USA qui pulvérisent leur record de vente d’armes à l’étranger en 2009, c’est MAL !
Non c’est amusant, surtout quand on sait que les principaux acheteurs sont des pays musulmans. Faut dire qu’ils ont eu pas mal l’occasion de servir de cible au matériel en question ces dernières années et en connaissent donc la fiabilité et l’efficacité. Comme quoi, les américains, avant d’être une puissance militaire, c’est une nation-VRP.

5000 préservatifs chinois estampillés J.O de Pekin en vente, c’est MAL !

C’est une incitation à la prudence lors du viol de tibétains (ou des libertés fondamentales) ?

L’absence de stèle sur la tombe de Bashung, fermée par des plaques provisoires depuis son inhumation, c’est MAL !
C’est dur, il est passé de « bleu pétrole » à « Gris béton ».

Sarkozy qui prétend avoir foutu des coups de pioches dans le mur de Berlin le jour de sa chute, c’est MAL !
Donc Sarkozy était un vandale dans sa jeunesse. Et bah c’est du beau.

Un trafic de bébés démantelé au Vietnam, c’est MAL !
Il parait que les bébés étaient des contrefaçons chinoises.

Les femmes seraient généralement en plus mauvaise santé que les hommes, et c’est MAL !
Faut dire que niveau fabrication, la femme c’est quand même pas ce qui s’fait de mieux : ça fuit de partout.

Des prisonniers talibans qui entament une grève de la faim, c’est MAL !
C’est  juste pour avoir du rab’ à la cantine tout ça.  ils pensent qu’on va les torturer en les forçant à bouffer. Ou alors faudrait leur filer un calendrier, qu’ils ne fassent pas ramadan n’importe quand.

Sarkozy demande des progrès rapide en Iran, et c’est MAL !
Comme ça, dès que l’Iran saura enrichir correctement l’uranium, il pourra leur vendre des centrales. Hiiiiiiiin malin le nain.

Chirac devant les juges pour les emplois fictifs, c’est MAL !
D’autant plus que le seul emploi fictif imputable à Chirac fut sa fonction présidentielle, et que tout le monde était au courant.

Le voile islamique, c’est MAL !

N’empêche que ça doit être pratique de se balader avec de quoi se torcher le cul tout le temps.

Le Vatican confirme que la règle imposant le célibat aux prêtres reste inchangée, et c’est MAL !
Le Vatican n’a, par contre, toujours pas formellement interdit la pédophilie, le négationnisme, l’obscurantisme (un prêtre sur deux pense que la terre est plate et que le soleil tourne autour), le prosélytisme…

Des soldats tchèques basés en Afghanistan suspendus pour port d’insignes nazis, c’est MAL !
Faudrait expliquer aux ressortissants tchèques que ça sert plus à rien de fayotter et que le vilain moustachu viendra plus leur faire du mal. ’sont longs à la détente ces gens quand même.

Une britannique serait atteinte de phobie des légumes, c’est MAL !
Non au contraire, ça explique pourquoi je veux manger uniquement de la viande (et des patates) : En fait j’ai pas le choix, je suis terrifiés par tout ce qui est vert. Enculés de petits poids à la con !

Les américains ont greffés deux pattes artificielles à une vache, et c’est MAL !
Je vois pas comment ils pourront les faire passer dans le Big-Mac…

Cinq pour cent des élèves écossais qui pensent qu’Hitler était un entraîneur d’équipe de foot, c’est MAL !

Forcément, quand une nation passe son temps au pub à picoler, faut pas lui demander de se souvenir de grand-chose…

Le père de Michael Jackson demande une pension 15.000 dollars, et c’est MAL !
S’il voulait du fric, il avait qu’a prétendre que son fils l’avait violé.

Le débat sur l’identité nationale, c’est MAL !

Ça a au moins le mérité de poser la question sous-jacente de qui n’est pas français, also, Ihre Papiere bitte !



Mardi 3 novembre 2009 à 0:06



Amis, lecteurs, putes et affiliés, l’heure est grave, apocalyptique même. Loin de moi l’idée de vouloir vous faire paniquer, mais vous devriez, à l’heure qu’il est, trembler de toute votre âme, mouiller de bon cœur votre futal et implorer je ne sais qui pour votre salut, caché sous votre bureau. Peut être même vous demanderiez vous, comme dans tout scénario catastrophe qui se respecte (A défaut de respecter le public), pourquoi ceci vous arrive ? Après tout, toi, t’es pas ce qu’on pourrait qualifier de formidable, d’exceptionnel, cela dit t’es pas un mauvais bougre, t’es banal, donc pourquoi ? Là est la question.
Tu peux tout tenter, choisir de te réfugier sous tes draps, tu peux même tenter le coup du frigo (Il est de notoriété qu’il ne peut rien vous arriver dans un frigo, en plus, c’est là qu’on y trouve la bouffe), mais il existe une autre solution.
C’est à ce moment là, mon ami, que tu cesses d’être un looser pathétique qui passe à côté de sa vie, c’est là que tu vas prendre ton destin en main, c’est là, maintenant, que nous allons tous prendre notre destin en main, unis contre un fléau venu d’on ne sait où qui par ses assauts répétés tente d’anéantir notre peuple, notre culture, notre mode de vie.
Je sais que tu n’as plus la foi, nous avons été bien éprouvé ces dernières années. Pourtant, nous étions prévenu par des pouvoirs publics compétents, mais fiers de notre ignorance et notre désinvolture, nous avons presque condamné notre race.
Je sais que la force n’y est plus, et pourtant, il faut se lever, une fois encore. Je sais que nous ne sommes plus très nombreux, peut être quelques poches de résistances de par le monde, égarées, affaiblies, mais si nous avons survécu jusqu’ici, ce n’est pas pour rien.
Je me souviens d’un temps pas si lointain ou l’Homme était encore maître de sa destinée : Des ressources naturelles quasi inépuisables et inépuisées à l’aube du 21ème siècle, des énergies propres et sans danger comme le nucléaire assuraient la pérennité de la civilisation moderne où chacun trouvait sa place. Tout ça, balayé en quelques catastrophes.

D’abord, il y’a eu Kreutzfeldt Jacob, qui emporta tellement d’innocents. Les pouvoirs publiques nous avaient averti, mais avons-nous écouté ? Et les végétariens qui eux, avaient tous survécu, qui furent massacrés parce qu’après tout y’a pas de raison et que c’est pas parce qu’on bouffe différemment qu’on doit pas se sentir concerné par les grands fléaux qui annihilent l’Homme. Mais nous avons survécu à ça.
Et la fièvre aphteuse ! Parlons en de la fièvre aphteuse qui devait tuer tout le monde ! Haha je te ris au nez salope ! Les autres tu les as dézingué mais je t’attends toujours !
Après je sais, c’était le calme avant la tempête. Ceux qui en avaient réchappé,et se sont relevés après avoir affronté le  chikungunya  furent contraints de s’agenouiller devant une montée des eaux fulgurante due à un réchauffement climatique aussi brutal qu’inexpliqué; c’est la vie. Mais nous n’avons pas baissé les bras ! Nous étions toujours là. Même si ces catastrophes avaient emporté les trois quart de la population mondiale (Ces statistiques ne tenant pas compte des africains, puisque le dernier d’entre eux est mort bien avant tout ça, emporté en même temps par le sida, la drogue et la malnutrition alors qu’il se vidait de son sang, l’aorte tranchée par la machette de l’enfant soldat à qui il venait de tirer une balle de AK47 pour l’abattre avant de le violer, sans capote).

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Et alors que ce qu’il restait de l’humanité tentait gentiment de tourner la page ou que les barbus s’amusaient à se faire voler en éclats à grands renforts de dynamite artisanale au milieu des survivants pour qu’ils comprennent tous que leur dieu, il poutre là où ça fait mal, le pire est arrivé. La crise financière, l’écroulement total des marchés mondiaux qui nous a finalement tous conduits à la folie, au suicide, à la pauvreté et son calvaire de fouilles de poubelles journalières, ainsi qu’à l’exode sur des routes vides de toute âme, nous battant pour un litre d’essence ou par amour du cannibalisme (Demandant toutefois à nos victimes s’ils étaient en bonne santé avant de les cuisiner).
Nous pensions que le pire était derrière nous, et alors qu’il restait, disons quatre ou cinq millions d’individus sur terre, tous les mexicains et les américains (Bon, les canadiens aussi, mais on s’en fout, c’est des connards) ont trouvé le repos éternel avec la grippe A, alias la grippe porcine, alias encore la fièvre mexicaine, qui n’était autre que la grippe aviaire (connue aussi sous le nom « tueuse de canards français » ou encore « Toxine niakoué »), qui devait déjà nous conduire à l’anéantissement total en 2006 (Voir > ici < un témoignage de cette sombre époque, ou nous croyions qu ’il pouvait être de bon ton de rire de tels malheurs). Les derniers d’entre nous, quelques centaines de milliers d’individus, quasiment tous français, et qui ne devaient leur survie qu’au système de santé le plus efficace du monde, tombèrent comme des mouches quand Sarkozy réforma la sécu, qu’il jugeait inefficace et trop coûteuse, afin de faire des économies dans le but de s’offrir une douche pharaonique et des repas à 5000 euros pour lui et ses 200 potes.

Je ne sais pas s’il reste quelqu’un  pour me lire, voici des semaines que je ne suis pas entré en contact avec un autre humain (enfin sauf le dernier que j’ai mangé), mais j’espère ne pas être seul. Nous ne devons plus avoir peur, sortons de nos cachettes, le pire est derrière nous, il nous faut juste massacrer tous les cadavres infectés qui, lors de la dernière mutation du virus de la grippe A sont devenus des zombies, comme tous ceux qui se sont vaccinés contre la dite grippe. J’ai presque plus d’Internet, il va falloir que je sorte me ravitailler, mais je pense pas continuer ainsi. Je dois partir. Au sud, (Anciennement le nord depuis que la terre a brutalement quitté son orbite et s‘est retournée lors de la troisième fin du monde annoncée par Nostradamus) il paraît que c’est différent. Je vais voler un sac postal et distribuer du vieux courrier en récitant du Shakespeare dans des villages fortifiés en échange d’un bon bain et d’un repas, afin de survivre dans ses contrées hostiles qui jalonnent le monde.
Le bout de bois qui m’accompagne dans mes voyages, et qui se prénomme John, pense que je sombre dans la folie, mais c’est un ivrogne. Je suis pas fou colonel ! Hein colonel, vous savez ?
Colonel,les gars… vous savez…nos gars sont tous morts. Colonel ? Vous m’entendez. Colonel ? COLONEL ! COLOOOOOOOOONEL !!

C’était…mon dernier message.




Pour éviter l’extinction de l’humanité, veillez à bien suivre les instructions suivantes :

Lorsque vous éternuez : Suicidez vous.
Lorsque vous voyez quelqu’un éternuer, ne prenez pas de risques, explosez lui le crâne au calibre douze.
Portez un masque, mutilez et violez ceux qui n’en portent pas.
Si vous ne portez pas de masque, ceux qui en portent sont probablement infectés,alors tuez les ! (Le port du masque est un signe de civisme niais manifeste chez l’individu qui se refuse à partager quoi que ce soit avec les autres, pas même les microbes)
Lorsque vous essuyez le sang de vos victimes sur votre visage avec un mouchoir, jetez le mouchoir enveloppé dans un sac plastique totalement hermétique arrosé de javel et d’essence, et mettez y le feu.
N’appelez pas les urgences, même en cas d’urgence, ils pourraient vous croire infecté et vous mettre en quarantaine à l’hôpital pour pratiquer d’horribles expériences sur votre personne et abuser sexuellement de vous.




Ne paniquez pas, on va juste tous crever.

 

Dimanche 25 octobre 2009 à 17:52

 

Après que les grandes pontes d'Hollywood aient refusé mes idées, au profit de celles de pines-d'huitres plus "bankable" que moi, j'ai décidé, avec l'aide de Ma chère et tendre Margritis, son frère Tristan et la participation de ce cher Plaiethore, de dire merde aux Sam Raimi et consorts qui massacrent la beauté d'un genre trop souvent pris à la légère : Le comic book.

Nous vous livrons aujourd'hui un bijou, une perle sans précédent dans le monde merveilleux du septième art. Il va sans dire que les habitués des longs métrages estampillés Marvel sauront qu'il convient de bien visionner pour ne pas laisser s'échapper quelques bonus.






Lundi 19 octobre 2009 à 23:16



Je nous revois, il y’a de cela quelques années à peine; jeunes, insouciants ouvrant grand les yeux vers un avenir faisant chaque jour un pas de plus vers la perfection. Je nous revois, complices, faisant face à tous les défis, tous les obstacles, unis.
Te souviens tu ? Ce n’était il n’y a pourtant pas si longtemps, et même si nous ne nous le sommes jamais réellement dit, il y avait comme un accord tacite entre nous, un pacte silencieux que nous avions signé par notre amour, jurant que nous ne nous séparerions jamais…
Il est difficile de croire, au début d’une relation si prometteuse, qu’un jour les nuages de la routine viendront camper a dessus de nos têtes pour pisser d’un air de dédain sur notre passion dévorante, au point de la transformer parfois en une basse besogne qu’il faut accomplir à la va-vite, pour faire plaisir à sa moitié. Nous n’échappons malheureusement pas à la règle. Si ça peut te rassurer, bien que nous ayons eu parfois des hauts et des bas, je te suis toujours resté fidèle. Il y’a bien deux asiatiques qui m’ont fait de l’œil, vite fait, mais je ne suis pas le genre d’homme à tourner la tête au premier appât. Avec le recul, je me dis que c’était bien la peine si c’était pour en arriver là.

Je nous revois, complices, fusionnés, en sueurs et haletants, quand mes mains moites de t’avoir serré trop longtemps te faisaient une caresse avant de te laisser te reposer un peu. Et ces derniers temps, je te voyais bien rechigner à la tâche, te faire prier, alors qu’avant une simple pression sur le bon bouton te faisait démarrer au quart de tour. Il fallait désormais insister, trouver le bon moment, quand tu ne te réfugiais pas derrière je ne sais quelles excuses pour ne pas me satisfaire. Oui, il fallait presque te supplier, et quand tu t’exécutais enfin, on t’entendais soupirer plus que ce fut supportable.
Et puis je t’ai vu t’éloigner, devenir distante, je sentais bien que nous deux, c’était plus comme avant, mais je ne pouvais rien y faire. Longtemps j’ai pensé naïvement que le problème venait de moi, et aussi prétentieux que cela puisse paraître, je sais aujourd’hui que c’est à toi que je dois notre rupture. Si encore je l’avais vu venir. Dire qu'il y a encore deux semaines de ça, on passait un samedi après midi comme ceux que nous passions autrefois, à ressasser des vieux souvenirs enfouis au fin fond de ta mémoire. Et puis ce jour là, alors que je pensais avoir retrouvé celle qui faisait mon bonheur depuis déjà si longtemps, j’ai compris que tu simulais. Je te connais si bien tu sais, tu ne pouvais pas me mentir indéfiniment. Tu t’es finalement murée dans un silence impénétrable, tu as fermé les yeux et depuis, tu n’as guère jugé utile de m’adresser la parole. Peut être est-ce une pause, une simple passade, peut être que je m’accroche pour rien, mais je sais qu’un jour, tu me reviendras...

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...Salope.



 

Jeudi 8 octobre 2009 à 21:13



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Mon esprit étendu au bord d’une prairie aquatique vit un jour un troupeau de bisons foncer avec frénésie sur sa quiétude. Aussi vite qu’ils étaient passés, la nostalgie avait poussé sur leur route, et son unique brin flottait désormais dans le liquide de l’oubli. Le temps passe, et le souvenir impérissable d’avoir, l’espace d’un instant, ressenti cette envie de vivre pleinement à s’en brûler l’œsophage, s’estompe petit à petit. Au final, le temps est une gueule de bois, l’ivresse, elle, est l’essence même de l’existence; un instant de grâce suspendue quelque part entre le chaos et la monotonie.

Je crois bien qu’à bientôt vingt cinq piges, j’éprouve de  la nostalgie pour la première fois de ma vie, et ça passe pas avec une poche de glace, de l'obscurité et un verre de jus d'orange où baigne une aspirine.

Mardi 6 octobre 2009 à 23:05





Après quelques jours d'attente, voici la troisième planche du douzième épisode de Bonne nuit les petits. Contrairement à mon habitude qui consiste à disserter de tout et de rien avant de vous laisser lire, peinard, ma dernière prod’, je vais en profiter pour répondre vite fait à quelques commentaires posté sur la dernière planche, vu que je vous ai un peu négligé la fois précédente. La faute à pas de temps, et puis ça vous fait pas de mal de vous rappeler qui est le maître ici. Ha. Et puis tiens, tel le bourreau qui manifeste un tant soit peu de sympathie entre deux interrogatoires musclés à grand renfort de pince-testicules branchés sur une batterie électrique de tondeuse à gazon - Une habitude prise par mon arrière Großvater durant ses années de… disons de scoutisme. Je vous laisse imaginer à quel point lui réciter mes leçons pouvaient être sympathique. Hem bref… - Je disais donc, non parce qu’à force de faire des phrases à rallonges de plus en plus longues, je perds moi-même le fil, que tel le bourreau qui manifeste un tant soit peu de sympathie entre deux cessions tortures, je vais vous épargner mes diarrhées scripturales introductives habituelles et faire ça après la planche. Comment ça, je viens de retomber dans mes habitudes ?

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Donc, pour répondre vite fait aux derniers commentaires  :
Je lance tout d’abord une fatwa contre Petrif’ pour ses allégations sur un prétendu pouvoir de persuasion qu’il aurait sur moi : J’ai commencé à user de majuscules dans mes planches lettrées en comic sans MS avant la parution de son article sur le comic sans MS. Ha ha ! Tiiiiiiiiiiiiiiiens ! Et je vais perdre ce qui me restait de virilité - en partie massacrée par une pratique barbare peut être évoquée précédemment, je me perd dans mes fanfaronnades de bloggeurs - en vous signalant que c’est ma femme qui a fini par me convaincre de lettrer en majuscule à force de me les briser  à ce sujet chaque fois que je lui montrais une planche.
Ensuite, pour répondre sur ma parresse sadique qui consiste à distiller goutte à goutte  un épisode de Nounours en postant une planche à chaque fois que l’envie m’en prend, et de façon très irrégulière, je dirais à « Sophie » que d’une part, rien ne l’empêche d’attendre que toutes les planches soient postées  - Le regroupement par catégories, c’est pas fait pour les chiens - et que je me moque de l’avis des nouveaux lecteurs, à plus forte raison s’ils sont canadiens. Et oui, il faut en passer par une longue initiation avant d’avoir voix au chapitre ici, une initiation ingrate, mélange de mépris, d’indifférence et de mauvais traitement en tous genres. Beaucoup se découragent généralement, et beaucoup continuent de se faire malmener sans avoir un jour la chance de faire partie d’un petit cercle que j’épargne. Ha ha.
Ce cher Plaiethore me faisait part de son fantasme de voir Nounours devenir un détecteur de faciès frappé du sceau de « délit par avance » : Cher ami, vous trichez, vous connaissez mes projets - étrangement -  et le futur de Nounours.
Deathknight - Qu’on devrait renommer « le grand archiviste de mon blog » ou encore « Le fan number One », parce que pour relever de façon constante mes autos-références,  c’est déjà pas mal, mais pour en plus nous faire un p’tit historique sur l’origine des sujets de ces auto-références, avec justesse qui plus est, franchement, j’applaudis.  Ca, c’est du lecteur. C’est pas du canadien ça.
Et pour finir, Tote : Sache que les teletubbies sont également des drogués alcooliques aux déviances sexuelles multiples - un peu comme les hippies ou les canadiens - il faut donc être prudent avec ces saloperies.

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