Lundi 31 mars 2008 à 23:50







Le massacre des tibétains par la république populaire de chine, c'est MAL !
Les tibétains sont d'horribles activistes terroristes, parait même qu'ils vont faire des attentats-calins durant les épreuves des J.O.

La défaite de la droite aux municipales, c'est MAL !
Bien sûr que non. Ce vote est la pour réaffirmer le soutien inconditionnel du peuple à son gouvernement. Y'a bien que les hypocrites de gauche pour penser le contraire.

Ingrid Bétancourt toujours en captivité, c'est MAL !
J'sais pas. Paraît qu'elle matraquait des bébés tibétains pour revendre leur fourrure avant…

Ségolène Royal qui ramène sa gueule à tout va, c'est MAL !
On pourrait pas l'échanger contre Bétancourt ?

La mort du dernier poilu, c'est MAL !
Ça veut dire que l'Allemagne a gagné ?

La grâce, par le président tchadien, des membres de l'arche de zoé qui avaient tenté d'exfiltrer 103 enfants vers la France, c'est MAL !
S'ils avaient tenté de les « infiltrer » à la place, ils n'auraient peut être pas été gracié, mais ils n'auraient pas pris huit ans de prison.

Sarkozy qui envisage éventuellement de peut être consulter les chefs d'états de l'union concernant un possible boycott des J.O en chine, c'est MAL !
D'un autre côté, Sarkozy en parlait depuis longtemps, du boycott (toujours une longueur d'avance), vu qu'on risque de toute façon de se prendre une peignée, la France a tout intérêt à ne pas se pointer aux jeux olympiques. Les tibétains ? Quoi ? Mais on s'en branle des tibétains, y'a quand même vachement plus important pour le moment. La dignité française, oui, parfaitement.

Fourniret refusant de parler à son propre procès, c'est MAL !
Il garde le silence par esprit de solidarité pour les Chinois. Il a, par ailleurs, adressé par courrier au juge, son souhait de se voir incarcérer en Chine, où « ses talents seront mieux exploités ».

Le Sidaction c'est chiant, c'est long, et c'est MAL !
Au moins les tibétains meurent dans la dignité sans nous demander de pognon pour crever moins vite.

Sarkozy qui envisage d'envoyer 1000 soldats en Afghanistan, c'est MAL !
On a 1000 soldats en France ? Putain. Mais, ils savent utiliser une arme quand même ? Haaa y'a rien de tel qu'aller taper sur trois barbus paumés dans une montagne  pour redorer le blason d'une superpuissance mondiale.

La proposition de libération de Bétancourt suscite une polémique et des espoirs mitigés, et ça, c'est MAL !
Faut dire que le produit est peut être périmé. Faudrait regarder la date de péremption avant qu'on nous la refile.

Une nouvelle affaire de bébé congelé, c'est MAL !
C'est le signe flagrant du grave problème qu'est la baisse du pouvoir d'achat.

Les handicapés moteurs et les vieux qui défilent pour de meilleures conditions de vie, c'est MAL !
Alors ça, pour aller manifester, ils sont ni trop vieux ni trop handicapés, par contre pour aller bosser c'est autre chose hein ! Fumiers !

Le nombre de chômeurs inscrit à l'ANPE e nbaisse, c'est MAL !
Bah oui, ça veut pas forcément dire qu'il y a plus de travailleur, y'a juste…hum…moins d'inscrits à l'ANPE.

La mort de Chantal Sébire élucidée, c'est MAL !
Un espion chinois l'aurait confondu avec le Dalaï Lama.

Le procès de l'hormone de croissance, c'est MAL !
Imaginez le drame, l'une des victimes est devenue président de la république.

Encourager l'adoption national, c'est MAL !
C'est vrai, y‘a tellement plus de choses qu‘on peut faire d'un enfant venant de l‘étranger qui a connu les pires horreurs. Ils ne rechignent à aucune tâche. Ramasser du coton, coudre des vêtements de contrefaçon dans un sous sol humide sur des machines rouillées, manger une fois par jour seulement…

St Exupéry aurait été abattu par un pilote de Lufftwaffe, et c'est MAL !
Plus fort que l'autodafé en vogue à l'époque, on abattait directement l'auteur.

Le réchauffement climatique, c'est MAL !
Comme quoi, si les chinois les flinguent pas avant, les tibétains sont quasiment sûrs d'y passer quand même. Ils rejoindront alors le panthéon des espèces disparues prestigieuses comme les dinosaures,  les Dodos, Thierry Gilardi, François Bayrou…



«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( C'est Maaaaaaaaaal ! ) 




Vendredi 28 mars 2008 à 16:57


Il est des matins, en particulier les vendredis, où lorsqu'on se rend au bureau, on espère qu'un évènement inhabituel va bouleverser la journée de manière à vous permettre de rester chez vous histoire de prolonger le week end. Il est des jours comme ça où l'on espère, et  où rien ne se passe, mais ce ne fut pas le cas aujourd'hui. En arrivant en retard de quelques minutes, je m'aperçu que les volets des fenêtres du bureau donnant sur la rue étaient encore fermés. En entrant, je découvre les bureaux sans dessus dessous, les piles de dossiers soigneusement rangés quant à elle en pagaille sur le sol, et deux de mes collègues stupéfaits par ce même spectacle. Une vitre cassée du côté jardin ne laisse plus aucun doute : Nos bureaux ont été cambriolé durant la nuit.

Bien évidemment, en amateur, le ou les vandales n'avaient pas le matériel nécessaire pour forcer le coffre fort de la gérante, heureusement. Tout au plus, ils n'ont piqué que peine quarante euros dans le tiroir du comptable. Après un rapide examen et une prise éclaire de la déposition par la police, nous nous en retournons à nos occupations habituelles. Il est évident que les investigations de la bleusaille n'aboutiront à rien. Quand on voit que pour découvrir des barbituriques dans le ventre de Chantal Sébire il faut une semaine alors que dans la série « Les Experts », un test, une autopsie et une arrestation prennent 50 minutes page publicitaire incluse, on ne peut se résoudre à en attendre beaucoup de la flicaille française. D'un autre côté, ils se la pètent beaucoup ces experts. Quand on a affaire a des gens qui laissent traîner du sperme et des poils un peu partout et qui sont déjà fichés, il n'est pas si difficile de trouver qui a fait le coup.
J'en viens donc à la conclusion que le ou les voleurs de cette nuit portaient des préservatifs, sont minutieusement rasé et épilés, de sorte qu'ils ne laissent rien derrière eux, puisque évidemment, ils doivent avoir vu eux aussi ce genre de séries. D'un autre côté, dans une affaire de cambriolage, il n'est peut être pas nécessaire rechercher du sperme, mais qui sait quels monstres ont pénétré nos bureaux.

Ma théorie la voici, au regard des éléments qu'un novice comme moi peux repérer en se basant sur un visionnage massif de séries policières et de thrillers - prononcer "Frileur"  comme dans les pubs - style grosses productions sanguinolentes et sordides.
A 22 heures 38 environ approximativement, deux individus entrent dans le jardin, tout deux de types masculins. L'un deux est évidemment très intelligent, grand et maigre et fantasme sur sa mère. Il est cannibale aussi. C'est avec un membre tranché volé dans une morgue qu'il brise une vitre de la porte fenêtre permettant d'entrer dans les lieux. Le fait de briser la vitre avec cet avant bras lui procure un sentiment de toute puissance,  sentiment déboussolant que seul une sodomie pratiquée sur son comparse juste avant d'investir la place peut lui permettre de réfréner afin de mener son plan machiavélique à bien. Son associé, de taille moyenne et d'intelligence toute aussi médiocre se laisse prendre car étant enfant, son grand frère pratiquait lui aussi sur lui ce genre d'abus. Galvanisé chacun par ce transfert, l'individu dominé que nommerons « suspect B » entre le premier car l'individu dominant, le « suspect A » l'envoi faire du repérage tandis qu'il s'injecte une dose de cocaïne acheté à un dealer marocain du nom de Saïd. La drogue provient, à coup sûr, d'Afghanistan.


Une fois dans les bureaux, ils retournent tout, à la recherche non pas d'argent au début, mais d'encre de photocopieuse, dans le but de se l'injecter également. Ce qui explique notamment que la photocopieuse de la secrétaire était à en panne d'encre de couleur ce matin. Ou bien ils se sont fait des photocopies, allez savoir ce dont-ils sont capables. Durant leur fouille méthodique, ils jettent tous les dossiers à terre, et c'est à ce moment là que le bordel engrangé dans les locaux rappellent avec effroi au « suspect A » l'anarchie qui régnait chez lui lorsqu'il était enfant, quand son père ivre mort rentrait et frappait sa mère avant d'avoir des relations sexuelles non consenties avec cette dernière. Sans vouloir trop m'avancer, je pense qu'il s'est mis à pleurer avant d'engager des actes masturbatoires sur sa propre personne. Son subalterne trouve une bouteille de champagne dans le bureau de la gérante, la pose, mais l'a laissé là. Pourquoi ne pas l'avoir emmené ? C'est parce que le « suspect B », seul à savoir qu'il avait découvert une bouteille, n'est jamais ressorti du bureau, du moins, pas vivant, mais j'y reviendrai plus tard.
Ils découvrent, toujours en fouillant un peu à l'arrache, la caissette du comptable, rangée avec précaution dans un tiroir. Ils trouvent également la clef, rangée précautionneusement à côté de la caissette. Elle contient quarante euros plus quelques centimes, mais ce chiffre symbolique fait remonter à la surface un traumatisme chez notre dominé, le « suspect B », car c'est le nombre de point qui lui manquaient pour devenir fonctionnaire lors du passage de ses concours. Se retrouver ainsi nez à nez avec ses démons lui fait réaliser que sa vie est un échec, et qu'il lui ait donné une chance, là, tout de suite, de se rattraper, en allant se livrer à la police. Constatant qu'il perd le contrôle de l'esprit de son complice, le « suspect A »  le rassure, tout en empoignant une agrafeuse avec laquelle il tue son complice. Il se servira par la suite d'un coupe-papier pour découper le cadavre en morceaux, morceaux qui seront ensuite emballés dans des sacs poubelles trouvés dans la réserve.

Le « suspect A », au comble du machiavélisme, sait que si l'on découvre du sang, il risque d'y avoir une enquête approfondie. Il nettoie alors les traces, sort du bureau pour mettre le cadavre dans une benne à ordure plus loin, repasse par les jardins pour retourner dans le bureau, s'aperçoit qu'il aurait pu revenir par la porte car il l'avait laissé ouverte, ressort par les jardins, fait le tour pour la refermer, et entre encore une fois, par les jardins, se rend compte de sa connerie, se fait un café et lave soigneusement la tasse pour ne pas laisser d'empreintes. Maniaque obsessionnel du ménage - à cause de sa mère -, il lavera la vaisselle que nous laissons quotidiennement avant de la salir à nouveau pour ne pas éveiller les soupçons et permettre qu'on établisse son profil.
Il repart enfin par le jardin et regagne les toits, et je suppose sans trop m'avancer qu'il agressa plusieurs personnes sur le chemin, dont une mère célibataire de 48 ans et six mois rentrant de soirée et prénommée Monique, et bien que la disparition d'un telle personne ne soit pas à déplorer cette nuit, je reste persuadé de l'exactitude du scénario.

Bien entendu, dans l'après midi, j'ai exposé ceci aux connards de la police scientifique de Marseille venus faire des relevés d'empreintes (et de sperme j'en suis sur, quoi qu'ils en disent), et ils m'ont traité de cinglé avant de se foutre de ma gueule. Bah, Scotland Yard se moquait bien de Sherlock Holmes, et pourtant, c'est lui qui avait toujours raison. Bizarrement, ils reprochent à mon infaillible scénario de reposer sur le seul et unique indice que j'ai trouvé, à savoir un cure-dent. Toujours est-il qu'en touchant ce cure-dent, j'eu des visions très précises :
Des cuisses de poulets, des hamburgers, des dirigeables enflammés, une armée de nazis,  des bébés frappés à coup de marteau, un hibou mangeant une souris, Ingrid Bétancourt, une chaise dans une salle d'attente quand il n'y a personne dessus, un Homme-Ours-Porc et encore des nazis.
Si on interprète bien ces visions, on ne peut évidemment qu'en déduire que les événements se sont bien déroulés comme je les ai exposé.  Si je déambulais en peignoir,  en m'aidant d'une canne pour marcher après avoir passé six ans dans le coma, peut être m'aurait-on pris au sérieux.
Laissons courir ce sinistre individu plutôt que de faire confiance à mon flaire, je suis conscient que je leur fait de l'ombre avec mes capacités de déductions hors normes. Et puis de toute façon, je reste persuadé que grâce aux 40 euros dérobés, le suspect A s'est fait faire de faux papiers et s'est payé un billet d'avion pour le Pérou et vivre une vie de fugitif.
Toujours est-il que je constate que la justice n'a pas changé. On mettra un innocent en prison plutôt que d'écouter la voix de la raison. Cela dit avant, lorsqu'on exécutait un innocent, ça avait un effet bénéfique et apaisant sur la foule qui entrait en transe à la vue d'un cadavre relâchant doucement son sphincter après la pendaison.

Le monde est décidément trop mou, à toujours dire qu'on ne résout rien par la violence. Ca nous va bien de dire ça aux terroristes qui kidnappent des connes et font sauter des bombes, nous qui avons guillotiné des nobles, empoigné les armes pour combattre ce que nous jugions injuste et révoltant. Fut un temps, les défenseurs de ce qui fait notre mode de vie était, eux aussi, des terroristes. Quoi ? Comment ça, ça n'a rien à voir avec le reste ? Ha ouais, c'est pas faux. Toute façon je vous emmerde.

Une journée de plus en moins.

Vendredi 21 mars 2008 à 0:03





 

Jeudi 13 mars 2008 à 22:10



Longtemps, l'Homme a cherché à se connaître, et longtemps, il a laisser à d'autres le soin de le connaître pour lui. Tests de Q.I, tests  psychologiques, de formidables moyens mis en œuvre pour permettre à l'individu lambda d'éviter à tout prix de se poser des questions en laissant je ne sais qui définir son profil par un baratin affreusement généraliste et simpliste restant toujours dans la vague le plus total, un peu comme un horoscope d‘un programme télé. L'Homme se complet ainsi dans la banalité la plus complète et pense découvrir qui il est, par un paragraphe de cinq lignes retraçant les aspect les plus évidents de sa psyché qu'il n'aurait pas été capable de deviner tout seul mais qui saute aux yeux du premier connard capable de pondre un questionnaire à choix multiples. Mais tout ça c'est du passé, car voici enfin le test ultime, le test qui va vous permettre de vous connaître, le test qui va vous révéler à votre propre nature, un véritable bijou de réflexion… Rien à voir avec ce dont je vous ai parlé quelques lignes plus haut. Non non non, là, c‘est la grande classe.

En collaboration avec le personnel médical retraité de Birkenau et les couilles de Freud dans leur bocal de formol, voici : Le test-of-the-end. 15 questions toutes simples, qui vont vous offrir la chance unique de mieux vous comprendre vous-même. Pour faire ce test, il ne vous faudra qu'une feuille de papier et un crayon, notez la lettre correspondant à votre réponse pour chaque question numérotée de 1 à 15, et rendez vous à la fin de l'article pour connaître le barème de notation.

1 - Quelle est la phrase que vous vous dites au moins une fois dans la soirée ?
a) Fais chier d'aller bosser d'main
b) J'boirais bien une autre bière tiens
c) Bon, un film de cul et au lit
d) La société est responsable de tout
e) Je... Je suis une merde
f) Un peu de lecture et au lit a 21h30
g) Vous ne pensez à rien et par conséquent vous ne vous dites rien


2 - Quelle est la chaîne de télé que vous regardez le plus souvent ?
a) TF1
b) M6
c) Vous avez mis votre télé au clou pour payer une bouteille de whisky
d) N'importe quelle chaîne câblée diffusant un film de cul ou un téléfilm érotique
e) Peu importe, c'est juste pour la jeter allumée avec vous dans le bain
f) Arte
g) N'importe quelle chaîne où l'on peut tomber sur un épisode de Derrick

3 - Au travail, ou à la fac, au lycée etc… :
a) Vous avez été viré des endroits susnommés et ne cherchez pas une nouvelle activité
b) Vous êtes efficace, ponctuel, appliqué.
c) Vous êtes celui qui passe son temps à parler de cul, à raconter des histoires de cul et a reluquer tout ce qui bouge (même la vieille quasi-retraité du service archives)
d) la personne qui évacue ses problèmes misérables dans les oreilles d'autrui et dont tout le monde oublie le nom
e) Celui qui refile son travail aux autres et/ou ne fout rien
f) Le mec qui sent le pastis à huit heures du mat'
g) Pardon ? C'était quoi la question déjà ?

4 - Quel est votre plat préféré ?
a) La pizza livrée à domicile
b) Vous ne mangez plus car manger vous déprime
c) Un plat ultra compliqué qui nécessite que vous restiez quatre heures devant votre four, et comme si ça ne suffisait pas, vous avez invité 15 personnes à bouffer qui vont toutes vous dire à quel point vous cuisinez bien espèce de connard !
d) La pizza surgelé de marque « U » micro-ondée
e) La pizza, mais vous avez éjaculé dessus donc vous ne la mangez pas
f) La bière, car la bière c'est nourrissant
g) Heu…


5 - Depuis l'interdiction de fumer dans les lieux publique
a) Vous fumez les mégots que vous ramassez dans la rue et vous fumez comme quelque un qui a les moyens de se payer de vrais paquets de clopes
b) vous restiez déjà chez vous pour picoler, seul.
c) Vous êtes ravi de cette initiative car cette détestable odeur vous importune lors de vos sorties
d) Vous vous en foutez complètement, le cancer, c'est encore trop long comme mort.
e) Vous vous en foutez et continuez a fumer dedans car faire des allers-retours vous insupporte
f) Vous en profitez pour brancher les membres du sexe opposé quittant leur lieu de travail pour fumer
g) Un lieu publique ? Comme… Un…un…un café avec des P.C ?

6) - Quel est votre hobby favori ?
a) La masturbation
b) Vous avancer dans votre travail
c) Glander devant le télé achat alors que vous vous absentez du boulot soit disant pour une demi-journée de formation
d) Vous rendre aux restos du cœur, mais pas en tant que bénévole
e) écrire des lettres d'adieux
f) N'importe quelle activité du moment qu'on peut picoler
g) Tenir un blog

7 - Quel est votre fantasme inavoué ?
a) Vous enfoncez une canette de bière dans le cul
b) Le faire avec votre secrétaire sur la photocopieuse à l'heure du déjeuner
c) La partouze
d) La mort
e) Que votre femme fasse tout sans que vous ayez à faire quoi que ce soit
f) avoir de quoi payer le repas de celle que vous invitez au restaurants pour pouvoir la tirer ensuite plutôt que de vous barrer par la fenêtre des chiottes en lui laissant l'addition comme à l'accoutumée
g) Rencontrer de vrais gens

 8 - Si vous pouviez changer quelque chose dans votre existence, ce serait :
a) Rien du tout, tout va bien
b) Tout, rien ne va
c) Votre bite, pour une plus longue et plus large
d) Ne pas avoir vu le jour
e) N'avoir jamais eu à travailler
f) Que l'Homme dispose de deux foies interchangeables
g) existence ?

9 - Quel personnage historique, célèbre ou fictif, vous ressemble, à peu de choses près :
a) Napoléon (mais vous êtes un gagnant, vous n'auriez pas connu de Waterloo)
b) Rocco Sifredi (mais vous baisez beaucoup moins souvent et vous êtes beaucoup moins membré)
c) Gaston La gaffe (Mais vous êtes moins drôle, inventif et célèbre)
d) Peu importe pourvu qu'il soit mort
e) Gainsbourg
f) Etienne Lantier (en moins révolutionnaire et actif)
g) heu…attendez une minute, je fais appel à google et wikipedia pour me documenter sur le monde extérieur et pouvoir répondre à la question.

10 - Quel est votre objectif pour l'avenir
a) Rien de précis.
b) Mourir, toute façon, c'est le seul projet d'avenir sûr qu'on puisse se permettre
c) Ouvrir un bar
d) Maintenir le cap, car vous êtes dans la bonne voie
e) Attendre tranquillement la retraite
f) Niquer au moins une gonzesse cette année.
g) Trouver la réponse à la question précédente


11 - Quelle est la chose que vos amis vous disent le plus ?
A) Eh vous là bas ! Derrière les buissons !
b) Bouge ton cul
c) Haaaa toi, tu déprimes encore
d) Tu es quelqu'un de bien
e) Il est pas un peu tôt pour picoler ?
f) Tu comptes me rendre le pognon que tu me dois un jour ?
g) Des amis ? Les figurines star wars ça compte ? Parce que mon Dark vador me dit qu'il est mon père…

12 - J'entretiens une relation formidable avec
a) Ma femme
b) Ma main droite
c) Ma télévision
d) Mon assistante sociale
e) Le patron du bar du coin
f) Mon exécuteur testamentaire
g) XAngeloveX666@msn.fr

13 - La politique du gouvernement actuel, qu'en pensez vous ?
A) J'en ai rien à foutre
b) J'en ai rien à foutre
c) C'est une politique juste qui répond aux véritables attentes des français.
D) J'en ai rien à foutre
e) J'en ai rien à foutre
f) J'en ai rien à foutre
g) Je tiens un blog anti-Sarkozy, je suis la quintessence de l‘esprit contestataire français.

14 - Parmi ces titres de chanson, lequel vous définirait le mieux ?
A) I wanna desappear
b) Mon HLM
c) Fuck her gently
d) Picole
e) Y'a d' la joie
f) Et Dieu créa la flemme
g) Ingénieur informaticien

15 - Lorsque vous êtes avec d'autres personnes en soirée :
a) Tout le monde n'a d'yeux que pour vous
b) Tout le monde s'en tamponne que vous soyez là ou non
c) Vous délaissez les contacts humains pour rester à proximité des bières
d) Vous vous faites discret parce que vous êtes venu les mains vides
e) Vous repérez les nanas qui sont proche du coma éthylique et leur proposez d'aller les déposer dans une chambre en tout bien tout honneur (hahaha)
f) Vous êtes vautré sur un fauteuil. Les soirée, c'est mieux assis.
g) Vous regardez des vieux épisodes d'X-files tous les samedi soirs tout seul dans votre chambre






Barème de notation :

Il vous suffit d'additionner le nombre points correspondants à vos réponses. Le score obtenu définira votre profil, et vous permettra de découvrir quel est votre problème. Car oui, les gens qui font ce genre de test, ce sont avant tout une armée de cons sans discernement qui manquent cruellement de confiance en eux et qui comptent sur des gens pas plus évolués pour éclairer un peu leur misérable existence.

1 - a) 7 b) 6 c) 5 d) 4 e) 3 f) 2 g) 1
2 - a) 7 b) 4 c) 6 d) 5 e) 3 f) 2 g) 1
3 - a) 7 b) 2 c) 5 d) 3 e) 7 f) 6 g) 1
4 - a) 7 b) 3 c) 2 d) 4 e) 5 f) 6 g) 1
5 - a) 4 b) 5 c) 2 d) 3 e) 7 f) 5 g) 1

6 - a) 5 b) 2 c) 7 d) 4 e) 3 f) 6 g) 1
7 - a) 6 b) 2 c) 5 d) 3 e) 7 f) 4 g) 1
8 - a) 2 b) 4 c) 5 d) 3 e) 7 f) 6 g) 1
9 - a) 2 b) 5 c) 7 d) 3 e) 6 f) 4 g) 1
10 - a) 4 b) 3 c) 6 d) 2 e) 7 f) 5 g) 1

11 - a) 5 b) 7 c)3 d) 2 e) 6  f) 4 g) 1
12 - a) 2 b) 5 c) 7 d) 4 e) 6 f) 3 g) 1
13 - a) 7 b) 6 c) 2 d) 5e) 4  f) 3 g) 1
14 - a) 3 b) 4 c) 5 d) 6 e) 2 f) 7 g) 1
15 - a) 2 b) 3 c) 6 d) 4 e) 5 f) 7 g) 1


Votre score est :
Compris entre 0 et 15 : Vous êtes une larve, pire, un déchet. Vos relations sociales se limitent à vos contacts MSN (enfin, ceux qui ne vous ont pas encore bloqué), et la fréquence effroyablement rapide du cliquetis de vos touches de claviers vous a limite rendu autiste. Vous ne concevez pas l'existence sans l'ordinateur ou ce qui s'approche du virtuel. Amitié, famille, argent, occupation, air pur, monde extérieur sont des concepts étranges inventés par votre psychothérapeute.

Compris entre 15 et 30 : Alors vous, MAIS VOUS ! Vous êtes l'archétype du type banal et franchement emmerdant à qui tout réussi plutôt bien et qui ne s'en cache pas au point de devenir une caricature de référence pour des tests psychologique à deux balles. Vous êtes d'un chiant mon pauvre vieux, mais alors d'un chiant. Vous êtes le genre de personne sans vraiment de défauts gênants ou de tares qui vous rendraient dangereux. Il n'y a même pas chez vous ce facteur X, responsable de la haine irrationnelle qu'on pourrait vous porter. Mais il y'a tellement de choses qu'on ne peut pas vous reprocher qu'on en vient immanquablement à vous le reprocher d'être un mec si bien. Vous vous confortez finalement dans l'ambition,  refuge absolu de l'échec émotif qui est le votre, car finalement, vous êtes si banal que vous en arrivez à vous casser vous-mêmes les couilles.

Compris entre 31 et 45 : A la lecture de ces résultats, vous risquez de tomber de haut, car vous-même, vous n'aviez pas remarqué ce comportement type en vous, mais voilà, accrochez vous. Je…je crois que vous êtes… Suicidaire. Ne désespérez pas, avec un peu de bonne volonté, on arrive à tout. Ne lachez pas l'affaire, vous y êtes presque.  Je comprends pas que vous vous entêtiez à rester en vie. Personne ne vous aime c'est évident, et ceux qui prétendent le contraire vous mentent pour se donner bonne conscience, alors finissez en vite fait au lieu de faire des tests de merde en pensant y trouver des réponses. Pauvre merde.

Compris entre 46 et 60 :
Vous êtes une personne en difficulté financière, voir même, un… Un pauvre. Quelle horreur. Si vous ne vous détestez pas vous aussi, vous devriez. Vous êtes un crétin idéaliste qui pense encore que les autres sont la cause de tous vos problèmes, mais il n'en est rien. Ce n'est pas parce que vous vautrer  dans la fange propre à votre condition est facile que vous devez vous en contentez en espérant que tout changera par hasard. Il faut vous prendre ne main. Lavez-vous, sortez, votez à droite, vivez un peu… Ha ouais, trouver un boulot serait une bonne idée avant tout c'est pas faux. Voyez vous, ce que nous révèle ce test c'est plus qu'un comportement, mais votre problème principal. LA pauvreté, voilà la base de … Comment ça vous le saviez ? Mais il va fermer sa gueule le clodo ! Non mais ho ! Déjà que tu vis au crochet de la société ! Alors tu sais tout ? C'est marrant, les gens dans la merde, ils en savent toujours plus que tout le monde. Hahahaha. Bref vous êtes ce mec au bout de la rue qu'on expulsera au printemps et qui cherche déjà du coin de son œil humide un endroit pour crever.

Compris entre 61 et 75 :
Vous, vous êtes un obsédé. Vous ne pensez qu'à ça, et comme la plupart des gens qui ne pensent qu'à ça, bah, vous y pensez beaucoup, mais ça s'arrête là.

Compris entre 76 et 90 :
Vous étiez peut être pauvre ou suicidaire avant, mais un jour, vous avez cessé d'être un homme pour noyer votre âme dans l'alcool. Peu importe les raisons, vous n'êtes qu'une personne à part entière qu'avec un verre à la main. De toute façon votre destin est tout tracé, et c'est tout tordu, ça bouge, et ça se dirige vers les toilettes pour y dégueuler.

Compris entre 91 et 105 :
Alors vous, vous êtes  un fumiste, un branleur de première catégorie. Le moindre effort vous épuise, même envisager d'en faire un, c'est l'angoisse totale. Vous bougez le moins possible, de ce fait, chez vous, c'est votre royaume, tout à portée de main. Et comme je vous comprends, un canapé bien moelleux, c'est quand même mieux que de s'activer comme un dingue (comme l'autre con dont le score est compris entre 8 et 30). Cela dit vous êtes un ami fidèle, d'autant plus qu'on sait toujours ou vous trouver, et tant qu'on vous demande pas de venir, tout ira bien.

Plus de 105 points :
Je vous conseille d'apprendre à compter parce qu'il est impossible d'obtenir plus de 105 à ce test...




Lundi 25 février 2008 à 23:52




Sombrant décidément tête baissée, la queue molle et la fierté aux oubliettes dans la mélasse propre à sa condition d‘entité subdivisée en castes d‘imbéciles, notre beau pays vient encore de franchir un nouveau cap. Pour couper court à toute supposition et interrogation, je parle bien entendu de cette idée faussement bonne mais réellement abjecte visant à infliger à un enfant l'obligation de commémorer le nom d'un morveux juif déporté durant la « Shoah », dans le but de se souvenir. Pourquoi Est-ce que je m‘élève fortement contre cette idée ? Et bien, pour être Franc, c'est pas les raisons qui manquent à l'appel.
 

Pour commencer, je m'insurge contre l'obligation de mémoire, voir même contre le devoir de mémoire. La mémoire n'est ni un devoir, et ne doit surtout pas devenir une obligation. D'une part, revenons sur le terme employé. La « Shoah ». Je trouve qu'imposer le souvenir de la shoah est réducteur de l'ampleur de massacre perpétré par les nazis. La shoah désignant en effet le massacre du peuple juif uniquement. Le terme holocauste serait plus approprié - si on prend en compte l'évolution du terme et non pas le sens biblique premier - ne serait ce qu'envers la mémoire de tous ces gentils homos, tziganes, trisomiques et autres gunteïformes qui ont accompagné Benichou, Levy, Cohen et consorts au four. Le devoir de mémoire c'est bien joli, mais quand on oublie un quart des victimes – ce qui se chiffre quand même en millions- ça devient insultant pour ceux que le devoir de mémoire jette aux ordures pour se concentrer sur un groupe d'individus, aussi respectables soient ils (Rappelons la diligence de ce même peuple juif à l'égard de son voisin Palestinien…)
Donc, pour bien éclaircir les choses, se concentrer sur la shoah, je trouve ça limite. C'n'est pas que j'ai quoi que ce soit envers les juifs, allez pas vous imaginer des choses sous prétexte que je suis d'origine teutonne, mais faire ainsi une préférence outrageante parmi toutes les victimes de la déportation, je trouve ça scandaleux. (en réalité je m'en tape, c'est juste pour avoir un sujet contre lequel gueuler, ne vous imaginez que j'ai une quelconque conscience)

D'autre part, qu'un régime démocratique j'insiste bien sur le « démocratique »- ordonne à ces plus jeunes citoyens –et là, j'insiste bien sur le « ordonne »- de se souvenir… Sous peine de quoi ? Une obligation, par principe, est précédée de sanctions si elle n'est pas scrupuleusement suivie, en règle générale. Au nom de quoi, obligerions nous quelqu'un à se souvenir ? Ce système, qui vise donc à ce que l'humanité n'oublie pas dans quelle horreur le  fascisme a fait sombrer l'Europe, utilise les mêmes procédés rétrogrades qu'elles voudraient qu'on ne reproduisent pas. On impose, on effraie - on punit ?- On masque ça sous une grande cause et le tour est joué ? Et pour couronner le tout, revenons l'espace d'un instant, s'il vous plait, à l'autre magnifique paradoxe qu'offre notre république laïque. - la j'insiste bien sur le laïque - Une république laïque n'a pas a faire une sorte de favoritisme, d'accorder un privilège, à une caste religieuse quelle qu'elle soit. Hier encore, on expliquait que dans un soucis de laïcité, on ne pouvait tolérer des signes ostentatoires d'appartenance à une religion dans l'enceinte d'une école publique, ce qui est une bonne chose - rappelez vous le jour où il a fallut « dévoiler » toutes ces idiotes qui revendiquait le droit à la soumission - et voilà qu'aujourd'hui, on explique qu'il faut accorder une attention particulière à un peuple en faveur de sa religion et du fait qu'ils furent malheureusement persécutés ? (ce qui ne date pas d'hier en plus, relisez donc la bible. Pourquoi se concentrer alors sur la shoah, et non pas sur l'ensemble de l'histoire des juifs, jonchée qu'elle est de persécution en tous genres.)

L'autre point sur lequel je souhaite attirer votre attention - c'est que mine de rien j'ai réfléchi au sujet putain - c'est, et ça, c'est malheureux, cette tendance presque chrétienne de se flanquer un complexe de culpabilité dans le cul pour se sentir mieux. Pire que tout, infliger à une génération qui n'a rien connu de l'holocauste, et qui avec le programme d'histoire collège/lycée, le découvrira bien assez tôt, ce complexe de culpabilité, ce syndrome du survivant. (Je me souviens que la dernière fois de ma vie où je fus choqué, c'était en cinquième, lorsqu'on nous fit visionné un documentaire très explicite sur les tortures et expériences diverses qu'ont pratiqué les nazis. Est ce qu'on nous a laissé le choix de visionner ou non ces horreurs ?) Car que va-t-il résulter de cette obligation de mémoire, si ce n'est la culpabilité ? Comment l'enfant percevra-t-il les horreurs qu'ont enduré des enfants de son âge, soixante ans plus tôt ? Et surtout, au nom de quoi, doit-il le savoir absolument ? Doit il être punit ? Punit pour quoi ? Pour avoir la chance de ne pas être né à cette époque ? De ne pas être né juif durant cette période sombre du passé européen ? Punit d'être né ? A-t-il fauté, cet enfant ? Avons-nous fauté ? Sommes nous condamnés par la chance de notre naissance ? Doit on payer encore, pour les erreurs de gens qui ne sont plus de ce monde ? « Raaaaaaaaah je suis si sale, je suis mauvais, je suis méchant ! » dit-il en se flagellant à coup de saucisses.

C'est malheureux de devoir dire ça, car c'est uniquement une preuve de bon sens que de comprendre ça instinctivement, mais nous n'avons pas à culpabiliser pour les erreurs passées de l'humanité, d'une époque qui n'est pas la nôtre. Si on veut commencer, c'est la porte ouverte à tout. Culpabilisons donc pour natifs américains - les emplumés qu'on appelle à tort indien - que nos libérateurs de 1945 ont exterminé. Ces mêmes libérateurs qui, à l' époque où ils s‘opposèrent vaillamment à l‘envahisseur nazi, pratiquaient encore l'apartheid. Ces libérateurs chez qui les noirs n'étaient même pas considérés comme des Hommes. Culpabilisons aussi pour le génocide arménien tiens. Dans l'élan, pleurons pour ces siècles de colonisations de saccages et de meurtres à grande échelle. Culpabilisons pour les opposants que Staline envoyait au goulag. Culpabilisons pour tout ceux qui, à l'heure actuelle, se font allègrement massacrer, en Asie, en Afrique, en Europe de l‘Est - les tchétchènes tiens - . Culpabilisons ! D'être né humains, impurs, d'appartenir à l'espèce qui s'entretue sur la base de critères abjectes. Moi ce qui m'effraie, c'est la connerie, car à commémorer un drame, en minimisant / dramatisant son aspect et le réduire à sa forme la plus simpliste, c'est admettre l'idée que c'est juste une anecdote, un truc horrible certes, mais quelque chose qui n'existe plus, qui ne doit pas se reproduire tout au plus, alors qu‘il perdure en réalité, à l‘heure où nous parlons juste de nous souvenir. Les génocides continuent, c'est ça, qu'il faut que les enfants comprennent. Le devoir de mémoire sera de mise quand on aura balayé le présent, et il ne devra pas se contenter de pleurer uniquement le peuple juif.

Ensuite, et ça, ce n'est pas quelque chose de profondément ancrée comme une vérité absolue, mais ce genre d'obligation, je le crains, ne risque de renforcer une certaine germanophobie. Ne me dites pas qu'on associe pas systématiquement, et encore à l'heure actuelle, les Nazis et le peuple allemand en général, et le peuple allemand actuel - qui n'a rien à voir donc avec le peuple allemand des années 30 - en particulier. Rappelons ce triste événement, pourtant récent, où des correspondants allemands se sont fait insulter de sales boches, de nazis, dans un lycée français. Le peuple allemand doit il lui aussi vivre avec cette tâche indélébile éternellement ? Un pays, une nation, c'est une part d'histoire certes, mais c'est surtout une population, ici, maintenant, dans le présent. Il serait peut être temps de cesser de regarder le passé avec ce regard autiste, manichéen, réducteur et schématique en pensant que cela nous fera avancer. A trop regarder partiellement les drames d'hier, nous en oublions que le passé n'est pas ce qui fait la valeur d'un peuple, que ce soit positif ou négatif. Ce qui fait sa force, ce sont les choix déterminants qu'il fait aujourd'hui.
Pour conclure, a ceux qui penseraient que pour tenir un discours pareil, où l'on refuse catégoriquement cette obligation qu'on transmet telle une damnation mémorielle, je vous répondrai simplement qu'il n'appartient pas à un système de forcer l'individu à prendre conscience des erreurs du passé.
La prise de conscience, c'est avant tout un travail personnel, bien plus efficace et bien plus fort qu'une obligation quelconque. La prise de conscience n'a de valeur que si elle prend racine dans la curiosité et l'épanouissement individuel, pas sous la contrainte. Elle ne doit avoir pour but que l'enrichissement personnel, et ne pas risquer de servir de prétextes à la dérive en l'imprimant dans une mémoire collective, ni de devenir une dictature du souvenir.

 Et puis nous pondre l'obligation de mémoire et nous instaurer la rétention de sureté dans la foulée - une loi directement pompée sur les lois de Weimar - c'est quand même puissant.


 

Mercredi 30 janvier 2008 à 15:18




Corrélation inflexible de l'inhumanité grandissante nourrissant en son sein l'apogée du despotisme. Je rêve d'immortalité. Affligeante aphasie tourmentée par l'épopée mystique et nihiliste de l'esprit pixellisé. J'invente la pureté. Semonce céleste du pénis divin, catalepsie  érectile de l'ego. J'exècre la larve. Douce note de pluie battante sur les dégénérés du monde dans l'inceste diabolique de l'esprit et de la matière. Je suis la beauté imperceptible et l'immonde tolérable. Crevure chimérique à l'épiderme décomposé, folie décadente et obséquieuse du paraître, jeu de rôles éphémères. Je suis l'existence éthérée. Fumigation purificatrice de la pathologie humaine par l'éradication de la raison pour l'absurde, hurlement narquois du plaisir vorace. Je suis Dieu. Théologien du néant, aficionados de l'absolu, bateleur sortant de sa case délimitée pour un regain d' hardiesse. Je suis le salut. Despotique révélation de la réalité surfaite, vie faite de vents et d'idées, d'ondes et de codes, d'obstination et de papier. Je suis mon dernier atome. Brûlot de souvenirs macérés dans la rancœur de l'inutile, opiniâtreté de l'instant de survie, folie du désespoir face à l'inéluctable, flot de vie quittant un corps immatériel, sensation anti-physique du trépas.




Je suis Atom-of-the-end.



Dimanche 27 janvier 2008 à 22:34





D'ici à ce que je décide de me servir de mes récits comme base de scénario de B.D, y'a pas des kilomètres...

Mardi 22 janvier 2008 à 22:37





« Frère Alphonse, êtes vous sûr que ce Groumf est bien l'homme de la situation ?
- Vous plaisantez ? Ce que nous appelons l'enfer, il appelle ça… Chez lui. »

Alors que je faisais une chute vertigineuse et que la cime des arbres, principalement des conifères, se rapprochait de moi à une vitesse ahurissante, telle un rempart de lances acérées, l'idée me vint d'ouvrir mon parachute. Une fois la poignée tirée, rien ne se passa, ha si, un enregistrement s'enclencha, une sorte de sermon entrecoupée de passage biblique, qui m'expliquait entre autre que pour amortir ma chute, je n'avais guère besoin d'avoir un parachute, mais d'avoir la foi. Seul la foi pouvait me sauver. Autant dire que je sentais que cette histoire allait tourner court.  Les premières aiguilles de sapin giflaient déjà mon visage tandis que je me dirigeais en piqué vers le sol, inexorablement. « Bonjour sol », murmurai-je, comme pour rire de ma propre destinée tragique. L'espace d'un instant, je suis devenu croyant, et c'est à ce moment précis que la cime d'un sapin passa sous mon bras, se coinça dans la bretelle de mon sac, et que la vitesse de ma chute fut ralentie de façon proportionnelle à l'agrandissement de l'angle d'inclinaison de ce sapin, qui me libéra avant de se redresser une fois que je pu poser le pied à terre, en faisant « dzoing ! », comme dans un dessin animé. Une fois bien en sécurité sur la terre ferme, je redevins athée. Faut pas pousser non plus. Pour ne pas être pris à nouveau au dépourvu dans ma mission, je posai mon sac à terre, afin d'en découvrir le contenu. Une bible, un crucifix, de l'eau bénite. Heureusement pour moi, on m'avait laissé mon couteau au fond de ma poche gauche, et ma montre gousset au fond de la droite. Savoir l'heure qu'il est, c'est important quand le temps est compté !

Me voilà donc, au fin fond des Vosges avec ma bite et mon couteau à la main, fier comme un régis, redoutant que derrière chaque arbre se cache le gay des vosges. Histoire d'être sûr que ces couillons ne m'aient pas largué dans les mauvaises montagne, je joins mes mains autour de ma bouche, afin que ma voix porte plus, et hurle « Dahu ». Quelques secondes après, un dahu roule et s'écrase la gueule sur un rocher. La preuve est faite, je suis au bon endroit. Les dix minutes suivantes, je cherche du coin de l'œil toute trace d'activité, harmonise mon âme avec l'environnement ambiant, ne fait qu'un avec toute chose, afin d'augmenter mes chances de retrouver Jésus. Accessoirement, je sème également les dahus sur mon chemin, parce que c'est drôle.
La nuit ne tarda pas à tomber, j'entrepris donc de me confectionner un abris, en hauteur, pour ne pas me faire piétiner ou renifler par un sanglier - ce qui arrive assez facilement lorsqu'on dort à même le sol dans les bois - ou de me faire enculer par un gay. Les sangliers n'escaladant  pas les arbres, et les gay non plus - la légende dit qu'ils préfèrent se frotter au pied de l'arbre que d'y grimper - c'est la solution la plus raisonnable qui soit. Bien évidemment étant donc en sécurité, et la nuit étant relativement frâiche, je décide de faire un feu. C'est ainsi qu'après avoir brûlé mon abris de fortune, ma chemise et mon arbre, je me vois contraint de changer de repère. Au repas du soir, cuisse de dahu, crue, parce qu'évidemment,  je me suis enfui trop vite pour faire cuire les fruits de ma chasse. C'est fou ce que ça crame vite un sapin.

A l'aube, réveillé par la très humide rosée du matin et le chant strident et stupide d'oiseaux à la con, je me remets en chasse. Après quelques heures de marche, mon esprit s'étant ré-harmonisé avec la nature environnante, je perçois de faible mouvement dans les fourrées, tout autour de moi, ainsi que de petits rires malicieux. Je constate avec effrois que ces bruits me suivent. Est-ce la terrible créature que je redoute ? Ou pire ? L'espace d'un éclair, de petit bruits de pas se font entendre. Puis encore des buissons secoués, des rires, aigus et toujours aussi joviaux. Je m'arrête là. Jette mon sac à terre et le fouille en espérant que cette chose que je n'ai pas mentionné précédemment s'y trouve toujours. Un bouchon de liège. La seule façon de pouvoir me protéger si je me retrouve nez à nez avec l'horrible homo poilu vivant dans ces régions. Je le place délicatement dans l'anus, et ris à gorge déployée, triomphant. Je sors mon couteau, et provoque un éventuel sodomite des bois de venir se frotter à moi (en tout bien tout honneur, je ne suis pas gay)
Mais alors que je me préparais psychologiquement au pire, voilà que du buisson sort une toute petite femme à forte poitrine, aux cheveux rouges et à l'oeil pétillant et espiègle… Toute nue. Puis une autre, toute aussi à poil que la première. Puis encore une. Et ainsi de suite. Au final, une bonne vingtaine de gonzesses à poil, toutes identiques, mesurant à peine une vingtaine de centimètres chacune, et pas un seul rouleau de scotch à l'horizon. Elles répètent un mot, frénétiquement. « Shoum's ». « Shoum's. » entrecoupé d'un rire proche du hululement. Shoum's ! Shoum's ! shoum's ! Houhouhouhouhouhou ! Shoum's ! Shoum's.
Il ne me faut pas longtemps pour remarquer qu'elles m'encerclent. Que me veulent elles ? Dois-je attaquer ?
Dans le doute, foncer dans le tas se révèle la seule option valable. Je me précipite alors vers la « Shoum's » la plus proche de moi, et lui file une grande tarte dans la gueule. Toutes s'arrêtent de danser, de shoum'ser et de rire, tandis que celle que j'ai envoyé au tapis se redresse, les yeux ronds et les lèvres pincés comme un poisson, et lance d'une voix presque enfantine « I' faut pas taper la Shooooooooooum's !  ».


A suivre...

 

Mercredi 16 janvier 2008 à 19:01






Mettant à contribution mon temps de travail pour poster un article déjà tout prêt, un spécial Sarkozy, histoire d'apprendre aux imbéciles, persuadés d'être ce qu'on fait de mieux en terme d'humour, qu'on peut se foutre du pouvoir en place sans forcément se contenter de faire un article sur deux en rapport avec la taille du président, je me vois freiner dans mon élan et vais donc carrément pondre cet article en direct depuis le bureau. L'humour de ce jeune nigaud se résumant à balancer deux photos et trois lignes bourrées de fautes, quand il ne s'agit pas de photos simplement trouvé sur gogole, jetées sans autre forme de procès, plutôt que de s'attaquer directement au fond du problème et non simplement à l'image (ce qui en somme est révélateur du niveau de conscience politique des jeunes trou de la bite qui contestent sans vraiment savoir pourquoi), ça ne risque pas d'être trop dur de remonter le niveau, mais ce n'est pourtant pas ce que je vais faire dans l'immédiat.
Voyez vous, je déteste l'art de manière général, autant l'art que ce qu'on tente de faire passer comme tel (ça n'a rien à voir avec l'autre couillon cité précédemment, là on change radicalement de sujet), ça doit être un vice de fabrication chez moi qui génère ça, mais ça ne me parle pas. Je suis sensible à l'esthétisme, mais le reste… Bref, cessons ces digressions sur ceci ou cela et sur mon rapport à l'art (comme sur ceux qui n'entretiennent qu'un rapport fictif avec l'intelligence ou l'humour) et concentrons nous sur ça :






Qu'est ce donc ? Ceci, mes amis, c'est la « demeure du chaos ». Pour faire bref, il s'agit d'un collectif de 45 couillons (comprendre artistes), réunis sous la houle d'un certain Thierry Ehrmann, (à partir de ce moment précis je suis chez moi et non plus au boulot, je culpabilise moins) qui travaillent à la réalisation de 2900 œuvres d'art, et ce depuis l'an de grâce 1999, constituant ainsi l'œuvre de collaboration nommée « demeure du chaos ». Je n'en dis pas plus, je n'ai pas vocation à vous cultiver bande de sous-hommes (je dis ça n'empêche que c'est un de ces fax dont on nous inondent au bureau qui a attiré mon attention sur ceci).
Pourquoi je vous parle de ça? Pour la simple et bonne raison que sous mes airs grandiloquents, je n'ai jamais caché être pour une liberté totale d'expression (sauf pour les cons), et malgré que la justice ait considéré que cet amas de chose et d'autre était effectivement une œuvre d'art, le maire de Saint-Romain-Au-Mont-D'or (dans un bled avec un nom qui sent bon l'obscurantisme de nos campagnes, faut pas s'étonner aussi...) œuvre quant à lui, pour sa destruction. Je n'en dis pas plus là non plus, si ce n'est qu'un truc aussi tordu et aussi loufoque mérite le droit de rester sur pied. Oui c'est une façon de dire que ça me plaît.

Moi qui disait encore il y a peu que par principe, je ne signe pas de pétition, ben pour le coup j'ai fait une entorse à la règle.







Lundi 14 janvier 2008 à 21:48

 

Mine de rien, cette nouvelle législation sur le tabac et son interdiction dans les lieux publiques, c'est un grand pas en avant pour ceux qui, comme moi, ont toujours vanté les mérites d'un gouvernement imposant sa volonté au détriment d'une grande partie du peuple (et au passage, des intérêts de ceux qui vivent du futur cancer des autres). Je trouve ça admirable. Si si, franchement, on est loin de la dictature, mais dans l'idée, on y est. Dans la volonté de soumettre sans dérogations tout un peuple et de discriminer une part de la populasse, on a pas fait mieux chez nous depuis Vichy. Bon je me contente de peu, je sais, mais faut voir la conjoncture aussi.
On ne peut plus discriminer personne de nos jours. Les femmes, les étrangers, les homos, les handicapés moteurs et mentaux… Imaginez une femme noire lesbienne en fauteuil roulant souffrant de gilles de la tourette… Hum je m'égare, n'empêche que ce serait fendart ! Non ? Revenons au vif du sujet. Toujours est il que cette loi qui réfute le grillage de clope au bistro du coin composé à 99 % de fumeurs, elle me plaît bien, car comme susmentionné, de nos jours, on ne peut plus discriminer tranquillement. Rendez vous compte ! Avec une loi toute simple, on a limité une liberté individuelle collective, en même temps que leur liberté à empiéter sur celle de ceux ne fumant pas ! C'est formidable

Mais d'un autre côté, je pense aux non-fumeurs, dont cette victoire était le saint graal, que vont-ils faire maintenant ? Ils ne pourront plus se plaindre, ni engueuler un innocent fumeur qui les incommode, c'est merveilleux ! Privé de ce grand combat, ils vont sûrement sombrer dans l'alcoolisme et la dépression. A l'inverse, dans un sentiment exaltant de toute puissance, ils pourraient tout aussi bien en faire voir de toute les couleurs aux fumeurs en leur rappelant sans cesse que maintenant, c'est plus eux qui font la loi. A servir à toute les sauces.
L'autre grande nouvelle, c'est que cette loi profondément ségrégationniste brille par son côté sombre et anti-multi-culturelle, limite xénophobe, car LA grande victime quand même, ce sont les bar à narguilé !
Ce bastion de la sainte trinité Kebab-Narguilé-Mosquée va disparaître, pour la plus grande joie des patriotes de la première heure ! Si c'est pas magnifique ça ! Une loi toute bête, travestie sous le sceau de la protection de la santé, cachant en son sein l‘ignoble visage de l‘extrémisme populaire très tendance ces derniers mois. Ha bah oui ma p'tite dame, si le bon français avec sa gauloise au bec ne peut plus fumer, y'a pas de raison que les métèques puissent le faire ! Non mais.
Mais alors mes amis, la cerise sur le gâteau, c'est bien l'impossibilité totale de convertir son troquet miteux pour ouvriers soiffards en établissement pour fumeurs ! Mais quel coup de maître ! On peut difficilement faire plus fort. Et gare à ceux qui tenteraient de braver l'interdit, car si nos C.R.S ont peur de riposter lorsqu'on leur tire dessus, ils n'ont pas peur de tabasser du clodo, et donc, par logique, verbaliser du prolo dans un bar modeste,  c'est la mission de rêve ! Quelle meilleure utilisation des forces de l'ordre pouvons nous faire dans un pays ou l'insécurité fut au cœur de nombreux débats qui ont largement influencé nos choix politique ? Haaaa quel beau pays.

Par contre, je me demande quand cette loi s'appliquera aussi à l'extérieur des lieux publiques. Non parce qu'a voir les pouffiasses-secrétaires agglutinées comme de la morve au nez d'un mongol ou les ivrognes et autres rebus de la sociétés faisant piquet devant leurs lieux de travail ou de beuverie le temps d'une clope, ça me gâche la douceur des émanations des millions de bagnoles que je croise dans l'année. Quand, quand bordel de merde, allons nous enfin interdire les voitures dans ce lieu publique qu'est la rue ! Parfaitement ! Si on installe les clopeurs dans la rues, il faut trouver un équilibre, il faut donc repousser les bagnoles hors agglomération… Ha oui mais non, ça va me crader mes fumées d'usine ça, et les jours de grand vent, je suis bien content de humer le doux parfum des incinérateurs, et de tout ce qui se consume en général. Je ne sais pas si je dois attribuer ça à mon passé de fumeur ou à mes origines teutonnes, cet fascination pour ce qui part en fumée. Ouais bref, c'est pas la solution, mais du coup, moi qui allais rarement dans un rade humide et crasseux pour boire un coup (je préfère boire chez moi, comme un véritable alcoolique) voilà qu'avec le siège qu'entreprennent ces soiffards inadaptés sentant le parfum monoprix renversé sur leur doudoune chipée chez la croix rouge, le bistro, j'ai l'impression d'y être dès que je fous le pied dehors.
Pour sûr, c'est tellement mieux de les avoir banni des lieux publiques. Ça change tout. Bizarrement je préfère qu'on parque les gens pour les gaze…les enfumer, plutôt qu'on les pousse à envahir le trottoir la bière à la main. Certains diront que cette mesure renforcera les liens entre les hommes, aussi leur répondrai-je qu' "on s'en branle jusqu'au fion des rapports humains", car si vous vouliez tant nouer contact avec un ivrogne puant la clope et la vinasse, suffisait d'y entrer dans le bar, maintenant vous pourrez converser avec eux depuis votre fenêtre à deux heures du mat' quand ils vous empêcheront de dormir puisqu‘ils seront tous dehors, clope au bec et demi de 1664 das la paluche.

Pour peu qu'on interdise l'alcool sur la voie publique, ça risque de foutre un beau bordel tiens... déjà qu'on peut plus picoler au volant.

 

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