PUTAIN, 4 ANS !
La fabuleuse histoire d'Atom of the end
Première partie : de 2005 à 2006
Il y’a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, sur une planète mourante peuplée d’êtres détestables, cyniques et peu sympathiques, je vis le jour. Mes parents, qui n’en avaient rien à foutre de mourir parce que me laisser en vie et orphelin en m’éjectant sur une autre planète leur avait semblé plus amusant que tenter de nous sauver tous les trois. Je fus donc envoyer sur terre, où je m’écrasai sur cowblog, c0wb0ys.org à l‘époque. Au bout de quelques mois, je me suis tiré, mais voyant que le monde ne pouvait se passer de ma verve (
Oui, j’ai bien écrite verve, avec un « v »…), et qu’il en fallait bien un pour taper sur les autres, j’ai réouvert ce blog, il y'a maintenant quatre ans exactement,
le 14 avril 2005, ce qui explique que mon premier article signale par son titre,
un retour.
En fait j’en rajoute un peu, tout n’est pas vrai dans ce que vous venez de lire, car avant, je tenais un blog sur sky (
et oui, ça casse le mythe) mais a force de censure, je me suis mis en quête d’un hébergeur où les lecteurs, ainsi que l’administration, auraient l’esprit assez ouvert pour supporter mon total manque de respect des usages ou des personnes en général. Bien que le style était
déjà là, j’étais loin d’avoir atteint le niveau que je cultive aujourd’hui, néanmoins, ce que j’avais esquissé à l’époque a bien évolué puisque finalement, je suis resté sensiblement fidèle à l’esprit haineux de ce blog qui ne se prend pas au sérieux tout en donnant l’impression du contraire. On retrouve déjà ces pamphlet de haine qui me caractérise, plein d’humour et surtout, d’une absurdité sans borne, comme lorsque je me suis attaqué au cas «
Charles Ingals ». On regrettera le côté bancale des
articles de l’époque, qui semblaient surtout courir après une chute quelconque, et si aujourd’hui, les références diverses présentes dans mes articles ne sont pas toujours évidentes à repérer, a l’époque, on faisait aussi dans le rentre dedans
philosophique bien
lourd, pas forcément drôle si ce n’est ce côté désespérant entretenu alors.Cela dit je ne pouvais tomber plus bas alors, si ce n’est en faisant de la poésie, enfin si on peut appeler ça comme ça…ce que j’ai tenté, et vite abandonné, pour le bien de tous, et surtout le mien.
(1) (2)
On sauvera le tout par une attitude
pro-evil, mesquinement délectable, ainsi qu’une tendance revendiquée à verser dans la
critique de tout ce qui bouge, ou ce qui ne bouge pas, matraquant avec un plaisir non dissimulée les
asticots qui sévissent sur la
toile, que ce soit en attaquant directement les
articles très tendance du moment, ou simplement en racontant ma propre vie de lecteur de blogs, juste pour
râler et la joie que ça procure.
Toujours est-il que ça tâtonnais sec (
Hummmm c’est bon ça), et entre deux
théories philosophiques foireuses et autres textes
obscurs où je m’adresse à une figure disparue, on se laisse inlassablement aller à tenter de nouvelles expériences, comme écrire des
nouvelles d’anticipations, (
où le héros s'appelle Nihil...si si, c'est ridicule, mais c'est vrai) et même à verser dans la
critique musicale (
sic…Mais qu'est ce que j'avais en tête) projets avortés aussi sec en règle générale, et c’est pas plus mal.
C’est vraiment courant juin 2005 que prendra naissance l’une de mes marques de fabrique les plus emblématique : Les
attaques ouvertes envers la c0wmunauté, ou tout du moins, envers une
vague englobant mes
ennemis personnels, mes propres
lecteurs parfois, ainsi que les
indésirables qui, pourtant, s’ils n’étaient pas populaires auprès d’une sorte de noyau dur auquel je n’ai jamais prétendu appartenir, un peu comme un
atome libre, je fus pourtant l’un des rares d’un cercle encore plus fermés à m’élever contre la bêtise envahissante, sans me soucier des conséquences, car après tout, les personnes les plus virulentes sur internet sont toujours conscientes du peu d’importance qu’on peut attacher à ce qu’on s’échange sur la toile.
C’est aussi à cette époque que j’ai connu, via nos blocs respectifs, celle qui aujourd’hui, et j’étais loin de m’en douter à l’époque, partage aujourd'hui ma vie. Et ceux qui auront usés leur fond de slip sur ce blog auront plus d’une fois remarqué
l’amour que je lui porte. Je pense d’ailleurs que ce sont les seuls traces d’un sentiment positif qu’on puisse trouver ici. Je me souviens d’ailleurs m’être pété le poignet gauche, et c’est à cette occasion que j’ai découvert un penchant
ambidextre chez moi, mais ça, c’est une autre histoire.
Courant juillet de la même année, on assistera également à une nouvelle évolution de ma haine incontrôlable qui devint définitivement humoristique, et servant désormais à faire passer plus en douceur et en subtilité mes gros sabots de bombardier, comme lorsque je décidai qu’il fallait en finir avec l’amitié franco-britannique. Oui je déteste AUSSI les
anglais.
Toujours en versant dans la critique constante des travaux des autres, on assiste à l’un des premiers
dessins humoristiques façon Atom-of-the-end. Du trash, de l’humour noir, passant à la limite pour du racisme pour un œil peu éclairé, et des yeux peu éclairés, il en existe beaucoup. Afin d’apaiser les esprits, j’ai livré, pour la seule et unique fois, ma vie,
mon histoire déchirante sur ce blog. Bien sûr, un texte totalement décallé ne comprenant pas une seule ligne de vrai, et qui servait surtout à prouver si besoin était, que je n’avais de compte à rendre à personne, en particulier à ceux qui n’étaient pas foutu de comprendre le second degré qui s’insinuait dans mes productions humoristique, ne comprenant pas que
l’humour se forge obligatoirement aux dépends d’un
groupe d’individus ou d’un individu en particulier. D’ailleurs les prémisses de la
sociologie de l’absurde et des textes à
l’humour corrosif sont nés à cette époque.
De temps à autre, on fait de la récup’ de vieux articles, histoire de prouver qu’on trouve son inspiration dans la bière et le coma éthylique. Haaaa jeunesse
insouciante.
On recommencera les expérimentations littéraires, les nouvelles,
(1) (2) entre autre, avec un peu plus de succès, mais surtout, les balbutiements de la future dictature scripturale, où je m’en prenais déjà à mon grand ennemi :
L’écologie.
J’ai vite compris également, à cette époque, que si je voulais pondre des nouvelles, il fallait les concentrer sur un personnage qui concentrait toutes mes attentions, c’est-à-dire moi-même. Je devais me mettre en scène dans mes récits, et c’est de là que tout a démarré, et quoi de mieux pour un mégalomane égocentrique que de se mettre en scène en nouveau
Dieu de ce monde. Ironiquement, c’est assez bien trouvé, même si je n’avais pas vu ça sous cet angle à l’époque.
J’ai alors continué sur cette voie, tentant quand même de temps à autre de pondre une
nouvelle totalement fictive absolument trash, je finirai malheureusement par abandonner, un peu à contre cœur je dois l’avouer, mais je devais faire un choix et me concentrer sur quelque chose. Ce qui aura entre autre fait voir le jour à des perles de
mauvaise foi, et mes premiers bas en matière de
caricatures sociales, prenant souvent le racisme, sous ses différents
aspects, au risque qu’on me confonde avec ce que je dénonçais alors, mais qu’importe, on est subversif ou on ne l’est pas. De temps en temps, on caricature pour répondre à ses comparses c0wbloggeur, et on tape sur les «
true black-metalleux »parce que c’est marrant, tout simplement. Et si on a un peu de temps à perdre, et bien on commence à bombarder les journées à thème, les commémorations abusives, de la part des bloggeurs, comme celles qu'on fait du
11 septembre.
Je suis aussi à l’époque victime de mon succès, et de ma fréquence de poste. Pour la première fois depuis la grande invasion du serveur, j’entre dans le
top 10 des visites de l’époque. L’angoisse pour l’anti-système d’appréciation de valeur d’un blog par les visites, la phobie ultime du serial critiqueur : La reconnaissance et ce qu’elle implique, car je savais qu’allait débarquer une nuée de connards voulant se repaître de mon succès ou ne comprenant simplement pas mon travail.
Mais le grand tournant survint nu beau jour d’octobre 2005. La
bite fit son apparition sur ce blog et ne ne le quitta jamais depuis. Je continue de narrer ma vie de
paumé alcoolique, mais les récits sont tellement truffés d’absurdités en tous genres qu’on ne démêlera jamais vraiment le vrai du faux, et on mettra tout sur le compte d’une débordante imagination, ce qui n’était pas plus mal. Disons que quand on désire se livrer sur le net, mieux vaut brouiller les pistes. Et puis faire marrer les gens avec ses déboires, ça a son côté sympa. Entretemps on continue à dessiner tout en réagissant à
l’actualité, comme les
émeutes en France, à l’époque ou tout allait mal parce que Sarkozy n’était pas président ,vous savez…
Finalement le
100ème article arriva assez vite, et je m’étais quand même pas foulé pour fêter l’événement.
Tout de suite après ça, je découvre les joies de se faire harceler par des vieillards séniles qui confondent tout et n’importe quoi, m’accusant de tous les maux de la terre poru une simple caricature de jeunes de banlieues qui faisait de moi un «
incitateur à la violence ». Fidèle à moi-même, j’ai bombardé.
Coligny fut mon véritable premier ennemi déclaré, et devint à juste titre un
personnage récurent de mon blog, que ce soit dans un texte directement consacré à sa personne, dans des
planches de
BD, ou encore des textes narrant ma vie fictive et totalement absurde, ce personnage symbolisant à lui seul l’obscurantisme le plus navrant était représenté sous la forme d’un bouledogue car il s’agissait de son animal fétiche, au point qu’il y avait consacré un blog entier. J’ai depuis, à mon actif, quelques belles prises de têtes avec des vieux cinglés versant dans le fétichisme pour un animal inutile quelconque.
D’ailleurs, à cette même époque, soit en novembre 2005, est né une autre grand franchise de mon blog, les célèbres «
C’est MAL ! », qui continuent aujourd’hui encore. Accessoirement, je célèbre mes
21 ans à l’époque, seul, sur mon blog, et je m’en tape totalement car à l’époque, j’étais obsédé par l’idée que j’allais mourir, sans vraiment le vouloir, ni même le souhaiter, mais d’un autre côté, je sui heureux d’avoir vécu si vieux, je n’en espérais pas tant, ce que j'exprime d'ailleurs dans ce texte poignant, en narrant les affreux cauchemars qui metourmentent alors.
On continue la
sociologie de l’absurde, ça fat marrer les lecteurs, hurler les gens «
tolérants », on use des stéréotypes à tout va, et c’est franchement un âge d’or pour ce blog. On inventera le «
Bitler », un pénis-nazi qui déchaînera les passions, ce qui fera de moi, aux yeux des imbéciles qui voient dans ce genre de caricature une propagande pour les idéaux national-socialiste, un extrémisme, un «
Naziste » (
Cf : les commentaires.)
Une jeune fille en particulier se verra immortalisée en femelle bouledogue (
en souvenir de Coligny) anti-facho se faisant sodomiser par un nazi dans une de mes
BD. Un grand moment.
A l’époque, je suis insomniaque, et une nuit, après cinq jours sans fermer l’œil, j’immortalise avec une autodérision certaine le fait de m’écrouler tel un
narcoleptique, devant mon P.C. Personne le savait à l’époque, mais en fait, c’était totalement réel et pas vraiment drôle si on y pense, mais l’idée que je me faisais de la façon dont je devais raconter ça, toujours dans ce soucis de me livrer sans pour autant être explicite ni déballer ma vie privée, ça fit profondément marrer les gens. Tant mieux.
On fête également la mort de Stanley Williams dit Tookie, condamné à mort et exécuté alors qu’il demandait la grâce d’un
Terminator devenu alors Gouverneur d’un certain état américain.
Je lâche un peu le blog et rejoins Marseille pour la première fois, afin de rejoindre ma belle, ma douce, ma tendre Margritis, avec qui nous feront un article
commun bien loin des perles qu’elles écrivaient sur son blog à la même période.
C’est suite à ça que le drame tombe. Après avoir titillé tout le monde, après avoir dépassé les bornes de l’acceptable, je reçoit ENFIN un avertissement de l’administration de c0wb0ys… Pour usage du
langage SMS dans l’article co-écrit avec Margritis. Ridicule.
A la même époque, je combattis une armée d'adorateurs de
Bob l'éponge, je me suis affiché
à poil sur mon blog, comme tant d’autres succombant à cette mode grotesque.
Et puis, un jour qui n’est pas comme un autre, on lâche une bombe, un projet qui resta dans les mémoires comme un soulèvement général, une guerre ouverte au sein de la c0wmunauté, et je n’en rajoute, car ceux qui sont encore là se souviennent comme d’hier de mon :
PROJET X. L’extermination des boulets et des larves par un système totalitaire dont ce blog était le point d’origine et qui calquait sa propagande ainsi que sa démarche sur une certaine période bien sombre de l’histoire européenne. Bien entendu, il s’agissait avant tout de prouver qu’on pouvait faire faire n’importe quoi à n’importe qui, de se marrer avec des choses qui n’étaient pas forcément drôles de prime abord, et surtout, de jouer toujours plus sur cette ambiguïté qui me caractérise. Qui suis-je au fond, un petit extrémiste qui s’assume mal, un facho à la petite semaine, ou un génie incompris qui joue avec des concepts dangereux comme un enfant avec une fourchette et une prise électrique ? Chacun trouva la réponse qui lui convenait. Sans avoir été un membre important de cette c0wmunauté que j’ai souvent fustigé, je fus le moteur d’un énorme rassemblement d’une ampleur assez considérable, d‘un ras le bol et d‘une amusante cruauté, surtout que chacun y allait de son article spécial Projet X, sa propagande façon modification de vieilles affiches de la seconde guerre, et tout ça dans la joie, me fournissant un conflit généralisée à relater, ainsi que des morceaux d'histoire totalement inventés par mes plus fidèles lecteurs. Et ça, c’est pas rien.
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Je vous laisse digérer ça quelques jours, ensuite on attaque la seconde partie de ce bilan nostalgique. On souhaite au passage un bon anniversaire à ce blog donc, qui, en ce 14 avril, passe la barre des quatre ans d'existence.