Lors du
dernier article anniversaire, j’avais relaté mon arrivé sur le serveur c0wb0ys et mon parcours de bloggeur lors de l’année 2005 / début 2006 avec pour conclusion la fin du projet X. A l’heure où certain se targue d’ancienneté parce que leur blog possède un ou deux ans au compteur, ou parce qu’ils multiplient les identités bancales depuis plusieurs années sur cowblog, il est bon de rappeler que je tiens mon blog depuis cinq ans,sans faillir. Afin de fêter donc dignement la cinquième année d’Atom-of-the-end, je vais vous relater, dans ce second post,(en deux parties, rassurez vous...) les tumultes de l’année 2006.
Silverthorn, sur le post
Putain, 4 ans ! émettait l’hypothèse que 2005 fut l’année la plus prolixe. Après avoir torché cet article, il m’apparaît qu’en fait, ce fut l’année 2006, tant au niveau de la quantité que de la qualité. Je vous invite donc à revivre cette période où ce blog prit la tournure qu’on lui connaît aujourd’hui.
Fin janvier 2006, le
Projet X est définitivement stoppé, et ce blog reprend une activité normale, dans le sens où je continue avec mes articles habituels où, par exemple, m’inspirant d’un événement tout à fait banal de la vie ordinaire, comme un
repas de famille, je le transforme en un espèce de banquet style foire aux monstres. A l’époque, je vous assure que je me demande réellement si certains pensent que je dissimule de véritables faits derrière mes délires. Ils n’auront jamais la réponse.
Toujours est-il que je cherche à réitérer, ou bien à exploiter, la mine d’idée qu’a été le projet X, et c’est à ce moment précis que j’ai changé en tant que bloggeur. Bien qu’un comparatif entre
l’enfant et l’animal atteste que la
dictature scripturale est née ce jour là, il n’en est rien, l’article fut classé dans cette catégorie ultérieurement, j’ignorais encore que je cherchais à la créer. Il faudra quelques mois pour ça.
Je continue mes petits dessins humoristiques, préférant rire de ce qui choque l’opinion publique comme une
agression d’enseignant, ou pour illustrer mes textes relatifs à l’actualité, comme avec la disparition d’un
connard en pleine montagne et le pourquoi du comment je m’en tamponne. (
Avec une belle sodomie de Yeti)
C’est à cette époque qu’éclate l’affaire des caricatures de Mahomet, et forcément, on devine très vite de quel côté je suis.
(1) (2)
On s’intéresse aussi à des choses plus légères, comme la
sexualité des vieux, et d’ailleurs, si ma mémoire est bonne,
Margritis m’avait beaucoup aidée sur cet article. Il est amusant de voir que quelques années plus tard, ça fonctionne toujours de la même façon. (
En gros elle a une idée, je lui pique, en fais un article et m’attribue toute la gloire qui en découle. Ma femme, c’est un peu mon roaddie en fait.) Dans une autre optique, j’use de plus en plus d’une ironie absolument abjecte, et mes cibles de prédilection n’ont pas changées : Les malades, les infirmes, les handicapés. J’expose ainsi de
façon poignante combien c’est dur d’être « dans la norme » et à quel point tous les dépravés du monde sont, finalement, des connards de chanceux. Je sais, c’est odieux, et ce ne sera pas la
dernière fois.
Février 2006, je passe mon deuxième séjour à Marseille, et j’immortalise ça avec
quelques dessins, des idées stupides qui me sont venus lors de mes promenades avec Margritis. (
Comme quoi, vous pouvez constater que je suis drôle même hors de mon blog)
J’attaque aussi à nouveau avec mes « Kit du bonheur », en l’occurrence «
Le kit présidentielle 2007», toujours avec un style très télé-shopping. C’est tellement bon qu’on finira même par me le plagier, celui la.
Lors d’un retour vers Nancy par le train de nuit, je tente de dessiner dans la pénombre, sans lumière, avec les secousses du train et un pack de bière pour le trajet. Je suis un
dessinateur de l’extrême, moi. Les
catégories changeront de nom à cette époque, et revêtiront un aspect très sensuel et subtilement, j’y glisserai quelques allusions sexuelles. Il existe d’ailleurs quelques survivances, du coup, ma catégorie «
dessins » garde depuis le nom «
Spermivore » tandis que les autres ont évolué vers un aspect plus en phase avec l’esprit actuel du blog. Bien sûr, tout ça s’est fait progressivement.
A noter, en parlant dessin, que je raconte quand même ma vie,
graphiquement, que c’est mal fait, mais que c’est drôle (
Alors tu ris, lecteur), et je réagis toujours à l‘absurdité de l’actualité comme avec la psychose concernant la
grippe aviaire (
qui devait tous nous tuer, deux ans avant la grippe A, qui devait elle aussi tous nous tuer).
Je m’afflige toujours du comportement navrant de mes semblables, et les fans de
japonaiseries en prendront eux aussi pour leur grade. On notera que si on tolère chez moi les allusions au IIIe Reich, les expressions à la limite du racisme et le côté volontairement vulgaire / axé cul, et bien, on accepte pas, mais alors pas du tout, que je dise des méchancetés sur la «
culture » nippone et sur ses adeptes. Ce paradoxe me fera beaucoup rire.
Cela dit, voir les gens prendre mes généralités au sérieux m’énervera suffisamment pour que je mette les
choses au point, une fois encore.
Je m’essaie au style façon destins croisés, toujours pour raconter ma vie, le tout entrecoupé de délires imaginaires. C’est bête et méchant et on y tue des
clodos pour la gloire du système capitaliste.
Sinon, un
strip longtemps attendu par certains, fera sensation. Pour la petite anecdote, mon personnage se tient comme un gay, ce qu’on ne manquera pas de me faire remarquer en commentaire… Le fait que j‘y brandisse une bite à la main ne jouera pas vraiment en ma faveur.
J’exprime une fois encore la profonde haine que je voue au culte de
Bob l’éponge par une planche bien sentie. Mes amis (
Dans la vrai vie… Tu sais, de l’autre côté de la fenêtre) me diront que je n’ai pas la «
Sponge bob attitude ». Et c’est vrai, j’aime pas les niaiseries, et il existe peut être un truc qui m’échappe chez Bob l’éponge, un truc profond mais je m’en tape. Je le hais et puis c’est tout.
Nouveau kit, cette fois relativement controversé puisqu’on y tombe dans la promotion du
viol et des violences faites aux femmes. Avec le recul, bah je regrette pas. Je regrette jamais de rire de ce qui n’est pas drôle. On devrait rire de tout, et d’ailleurs, je prouve une fois de plus que je m’emploie à respecter cette idée, notamment avec un deuxième épisode de «
c’est MAL » qui devient pour le coup une autre série à succès de mon blog avec sa catégorie dédiée (
Inutile donc de tout vous linker)
Je m’attaque aussi aux gens comme vous et moi, qui
téléchargent et sont contents de le faire. Hadopi est loin à l’époque, d’ailleurs, on imagine même pas qu’un truc pareil existera un jour. Au passage, même aujourd’hui, son existence fait marrer : Sept gugus dans des locaux immenses, un dispositif béton quoi. On tremble devant ces sept supers agents qui doivent fliquer 30 millions d’internautes, si si, j’vous jure. On se ronge les ongles.
Sinon, à cette époque,
Rocco Siffredi écrit un livre (
Il jutte sur des pages blanches quoi), donc forcément, je dois immortaliser le moment.
A cette époque de l’année, comme tous les ans, le pays est en grève avec ses manifestants lâchement
agressés par de vilains CRS, ses grands
discours et ses casseurs venus de
banlieues.
Moi, à cette période, je suis au chômage, et peu enthousiaste à me rendre régulièrement à l’assedic (
Comme on dit), qui me radie. Au lieu de faire quoi que ce soit pour remédier à la situation, j’en fais un
texte.
Pendant ce temps, les autres minables bloggeurs de cette plateforme me gonflent tellement à nous envahir pour nous bombarder de clichés et de lieux communs que j’en fais mon choux gras et je ponds la série des « Dans ton cul » où, au mépris total du règlement, je règle mes comptes ouvertement avec tout le monde, en citant les pseudos, et croyez moi, ça tapait sec à l’époque, c’est autre chose que vos petites prises de becs de gamins.
(1),
(2),
(3), (etc…
y'en a 15 au total, z'avez qu'a les chercher si ça vous tente)
D’un autre côté, vu que tous mes adversaires quittent généralement le serveur suite à nos affrontements, je tombe pas tant sous le coup de la diffamation, les pseudos n’existant plus. De plus, vu qu’en général, je les asticotait tellement qu’ils faisaient un article à mon encontre les premiers, j’étais même dans mon bon droit (Et je n’attendais que ça en fait)
C’est anecdotique, mais dans l‘intervalle : J’ai rencontré la Mort en personne, et c’est une fonctionnaire
(1)(2). Mon processeur à cramé, je trouve néanmoins le moyen de poster pour fêter le
premier anniversaire de mon blog. J’ai créé le
Bite-bite en réponse au Chwal et autre Gnous qui envahissent Cow. Ma création les surpasse de loin.
J’ai aussi prouvé que je savais faire un portrait au vitriol de mes petits travers, prouvant par cet acte que la plus grande capacité d’un humoriste accompli, c’est avant tout savoir rire de soit même, puisque je tacle les
Serials critiqueurs et les
bloggeurs, catégorie absurdo-sociologique auquel j’appartiens pourtant.
A noter que je suis de retour à Marseille à l’époque, et Margritis et moi sommes attaqués par des
zombies à Avignon. Pour le coup, j’avais fait des vaches de progrès en matière de
dessin, disposant pourtant d’un matos sommaire (
Feuille d’imprimante et un seul stylo pointe hifi)
Lors de l’open blog du mois de mai 2006 (
En gros, chacun laissait libre accès à son blog), je n’ai offert la possibilité de poster qu’à une seule personne ; le sémillant
joKeR, il le fera, avec classe comme toujours, puisqu'il fera l'effort de pondre un texte über consistant relatant l'origine de
l'atome de la fin.
(A suivre dans quelques jours. Rassurez vous, la seconde partie est déjà pondue, vous n'aurez pas à attendre une année pour lire la suite cette fois. Et puis je vous connais, les articles de deux pages, ça vous rebute déjà pas mal, alors si je vous en tape cinq d'un coup, vous allez me claquer dans les pattes)