Dimanche 20 septembre 2009 à 23:13






On aurait tort de penser que même aux yeux du paranoïaque obsédé par l’idée du complot planétaire comme ceux du lucide visionnaire despotique, auhttp://groumf.info/imageblog/pigeon1.jpgcune colossale et terrifiante menace n’échapperait. En effet, le mal absolu existe bel et bien, il s’est incrusté en tous lieux, espionnant de son œil avide et circulairement funeste les plus hautes sphères du pouvoir, qu’il soit politique, financier ou religieux, pourtant, personne n’a rien vu.
Ce qui fait la prédominance de l’Homme sur terre, ce n’est pas son intelligence, et d’ailleurs nous allons découvrir que cette intelligence est très surfaite, une intelligence limitée par rapport à celle d’une autre espèce ne permet pas d’en mesurer la puissance, et j’en veux pour preuve nous n’avons jamais soupçonné qu’une autre espèce puisse nous surpasser. A dire vrai, nous l’avons méprisée, et fort de notre arrogance, nous l’avons sous-estimée.  Nous n’avons rien vu venir. Ce qui fait la prédominance de l’Homme, c’est son omniprésence géographique sur le globe, ce qui est d’autant plus consternant quand on réalise que nous ne sommes pas seuls dans ce cas, et que nous ne l’ayons pas remarqué. Nous n’avons pas réalisé qu’il existe une espèce plus évoluée que nous, et qui nous manipule, insidieusement, dans l’ombre.  Son énorme intellect lui permettant de se faire passer pour un volatile des plus stupides, le pigeon est sans nul doute le responsable des tentatives répétées  d’éradication de l’espèce humaine, et des conflits qui opposent différentes factions de l’Homme entre elles. Car qui, sinon les pigeons, pourraient être capable d’une telle prouesse ?

Les pigeons sont partout, c’est indéniable, et doivent être diablement intelligents pour que nous n’ayons jamais pensé qu’ils puissent être une menace avec laquelle il faut compter. D’ailleurs, et là je m’avance sur un terrain quhttp://groumf.info/imageblog/pigeon2.jpgi tient plus de l’hypothèse que de la preuve tangible – il faut avouer que ces diables de pigeons sont fort lorsqu’il s’agit d’effacer toute trace de leur implication dans divers événement dramatiques – mais j’affirme avec force qu’ils sont responsables de tout ce qu’on pourrait leur coller sur le dos. Tenez, par exemple, la seconde guerre mondiale et l’holocauste nazi : Qui pouvait élaborer un plan aussi diabolique afin de nous amener à nous entretuer ? Un petit moustachu oisif et vociférant qui part divers coups du sort -  qui tiennent presque de l’intervention mystique  – s’est retrouvé à la tête d’une nation vengeresse et grégaire ? Ou est-ce un pigeon, machiavélique emplumé dont la volonté expansionniste n’est plus à prouver ? Je pense qu’Hitler n’était qu’une marionnette perdue entre les pattes d’un animal du diable se cachant sous sa casquette. De toute façon, c’est bien connu, les pigeons détestent les juifs,  et les juifs le savent bien, c’est pour ça qu’ils portent des kipas ou des chapeaux constamment.
Et Al-Qaïda ? Vous y croyez vous franchement à ces attentats du 11 septembre ? Quelques barbus s’abrutissant avec un livre qui leur ordonne des trucs à tomber à la renverse, - D’ailleurs, je suppose pour le coup que le coran, la bible ou n’importe quel autre livre dit « saint », furent écrit par un pigeon, à l’égard de tout les « pigeons » du monde, dans le but de nous diviser - quelques enculeurs de chèvres, paumés en pleine montagne, sont ils capable d’élaborer un plan aussi poussé ? Allons. Il est évident qu’à la tête d’Al-Qaïda, et sous chaque turban de http://groumf.info/imageblog/pigeon4.jpgces terroristes, se cache un pigeon, éructant sa haine démoniaque de l’être humain par un roucoulement équivoque, ce roucoulement par lequel ils tentent de nous rendre fous, postés sur nos toitures et nos rebords de fenêtres,  ce roucoulement raisonnant tel l’écho d’une apocalypse prochaine les dimanches matins.

On pourrait remonter loin de cette manière, car les pigeons n’en sont pas à leur premier coup, ni à leur dernier. J’affirme avec force, que nous pouvons leur imputer toutes les bizarreries et les phénomènes non expliqués, tel que la disparition des dinosaures (le premier grand complot des pigeons fut à ce titre une réussite totale), l’assassinat de JFK, Valérie Damidot, La crise économique, Barack Obama, Marlon Brando (D’ailleurs à ce titre je trouve que les Pigeons http://groumf.info/imageblog/pigeon3.jpgdevraient s’appeler des Marlons pour leur ressemblance avec cet acteur ) la grippe A, la fièvre aphteuse, la grippe aviaire, Creutzfeldt Jacob, le sida, les guerres en Afrique, le communisme, la mort de Patrick Swayze ( Les pigeons ne peuvent pas chier sur les fantômes, ils ont donc contrer la menace en l’éliminant )le réchauffement climatique, les tsunamis… Autant de catastrophes qui annoncent une époque troublée dans laquelle s’enracine un futur incertain où nous verront les pigeons, fiers et dominants, chier impunément sur les ossements de nos congénères gisant à même le sol et ensevelis sous des tonnes de fientes, un rictus bien lisse sur ce qui fut autrefois un crâne humain nous rappellera que notre arrogance causa notre perte.
Des preuves ? Comment ça des preuves ? Tu crois quoi petit ? Qu’on vit dans un monde de preuves ? On est sur internet mon gars, et si on peut balancer n’importe quelle certitude comme une vérité établie sans avoir besoin de la moindre preuve pour étayer ce que l’on affirme, c’est bien ici. Et puis des preuves j’en ai, petit mécréant, enfin, une seule, mais qui vaut son pesant de bulgaria. La preuve de la culpabilité des pigeons, c’est tout simplement l’absence totale de preuve de leurs méfaits. C’est trop lisse tout ça. Ça cache quelque chose, c’est évident. Mais puisque je te dis que c’est évident putain de merde ! Pourquoi tu refuses d’y croire ? Pourquoi diable ne… A moins que… Tu es au courant c’est ça ? Tu… tu travailles pour eux…
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L’invasion à déjà commencé. Il est trop tard.


 

Lundi 31 août 2009 à 23:24



Et oui, difficile à encaisser, mais Disney, fabrique de merdes gentillettes où les animaux et les nains chantent et parlent avec des voix insupportables,  où les jeunes filles sont toujours vierges avant le mariage (Haha),  accordent si peu d’importance aux possessions matérielles qu’elles finissent toujours pas se maquer avec un connard bourré d’oseille et où l’homme blanc privilégie l’entente avec les peuples indiens, bref Disney, le monde merveilleux des scénaristes sous acide, rachète le groupe Marvel.

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Et pour les plus ignares d’entre vous qui ne savent pas encore ce qu’est « Marvel » malgré le tapage qu’on a fait ces dernières années autour des adaptions (pas toujours réussies) cinématographiques  de leurs super-héros, je vous conseille de vous  auto lapider à coups de figues, de sucer des ours… Oui ou de vous renseigner. C’est une idée. Rappelons juste que Marvel est l’un des principaux éditeurs de comics U.S, et que c’est à eux qu’on doit quelques 5000 personnages dont, entre autre, Spider Man, Les X-Men, Hulk, les 4 fantastiques, Daredevil pour ne citer qu’eux.

Monde de merde. Une raison de plus pour détester Walt Disney.

Ha ouais et sinon, après un mois d'absence sur cette plateforme peuplée de mange-merdes, de crétins et d'amibes aussi talentueuses qu'elles sont indispensables, je suis de retour. Mais ça, je suppose que vous l'aviez remarqué pour le coup.



* Edit : Ma femme, accablée par la nouvelle, vient de mettre fin à ses jours, ne laissant que la note ci dessous pour toute explication.

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Mercredi 22 juillet 2009 à 13:49




A ceux qui douteraient de la portée grandissante de l’expansion de la noble culture Bulgare, j’atteste aujourd’hui de la présence d’un Bulgariaaaa perdu dans une assiette d’un restaurant Libanais. Ceci, amis lecteurs, est la preuve formelle des ambitions démesurées de conquête dont fait preuve la Bulgarie. Tremblez ! Tremblez, devant la puissance bulgare. Ils sont partout.


http://groumf.info/imageblog/blgr.jpg"Bulgariaaaaaa libanais trophéïsé sur les dents d'une chourfette"


* Il est recommandé de lire l'article précédent pour comprendre, sinon cet article risque de vous sembler totalement absurde.

** Si après lecture de l'article précédent, cet article ci vous semble toujours absurde, c'est tout à fait normal.

*** Merci à ce dangereux terroriste herbivore (mais néanmoins ami) de Plaiethore, pour avoir manifesté son impatience et ainsi, suggéré le titre de la photo.

**** Oui, il m'arrive de m'ouvrir aux autre cultures (Ce qui se résume pour moi à ce qui se mange ou se boit)

***** Bulgariaaaaaaaaaaaaaaaa !

Vendredi 17 juillet 2009 à 1:27



Il y’a peu, et c’est la tête basse que je l’avoue : J’ai regardé M6. Oui, la chaîne de télé. Mais comme quoi le vieil adage se vérifie (A toute choses malheur est bon ou une connerie dans le genre), avoir supporté cette bouse visuelle fut un moindre mal, puisqu’elle m’a permis de découvrir qu’il existe encore en ce monde quelques hilarantes curiosités. Le pire c’est que ça fait partie de l’union européenne, et qu’on ne m’avait pas prévenu ! Je parle de cette contrée étrange qu’est la Bulgarie.

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Non sérieusement, ami lecteur, tu savais que ça existait ce truc, la « Bulgarie »?  Parce que visiblement, c’est la destination à la mode en matière de tourisme pour le français miné par la crise qui rêve encore de luxe à prix discount. Et faut voir le luxe ‘tention. Le quatre étoile la bas ça vaut un deux étoiles ici, mais au final le deux étoiles ici tu le payes moins cher. Cherche l’erreur. Par contre ce qu’il y’a de bien, c’est que dans les hôtels bulgares, on laisse pas rentrer n’importe qui, à commencer par…les bulgares eux mêmes. D’un autre côté c’est bien pour le touriste français en quête de dépaysement, parce qu’entendre des simili-roumains pleurer misère, il connaît, le touriste. Faudrait pas que les vacances deviennent un prétexte à découvrir les autres cultures bordel de merde ! Donc il cherche avant tout à rester entre gens d’un certain standing, qui déboursent pas cher pour une merde, en se consolant par voie d’auto persuasion comme quoi c’est pas si mal, parce qu’il faut quand même reconnaître que c’est de la bouse son séjour (Mais faut pas lui dire, sinon il aura l‘impression de se faire enculer). Et faut voir comment c’est construit tiens. Y’avait plus d’isolation phonique dans le HLM ou j’ai passé une partie de mon adolescence, c’est dire.

Je reviens quand même vite fait sur le mini apartheid pratiqué en ces oasis de luxe à quatre étoiles communistes (et on l’aura appris, entre autres merveilleuses velléités dont on a largement fait la propagande sur ce blog, l’apartheid, c’est BIEN), http://groumf.info/imageblog/bulgaria2.jpgparce que c’est au moment précis où je vis ces pauvres brebis pathétiques tenter de se muer en vilains crabes - comprenez par là, lorsque je les vis se baigner - que le gentil « journaliste » - Un type de chez M6 qu'a trouvé une carte de presse dans une poubelle - explique en voix off qu’il n’existe qu’une seule station d’épuration en Bulgarie, qu’elle date des années soixante, et donc que le contenu des intestins de nos vacanciers flotte joyeusement dans la mer parce que tous les hôtels déversent leurs eaux usées dans la mer toute proche. D’un point de vue purement français, donc fier et chauvin, mieux vaut, pour un pingre endimanché, se baigner avec de familiers étrons plutôt que mêler sa fange avec celle de quelques peuplades primitives. Encore une fois, on ignore la noble culture bulgare.

Sinon, c’est heureusement à ce moment que j’ai décroché, l’absurde et l’abjecte de la situation déclenchant en mon esprit tordu les scénarios les plus loufoques, mais aussi et surtout grâce à l’omniprésence durant le reste du reportage, de la question des besoins corporels élémentaires. J’ai définitivement associé la Bulgarie au soulagement rectale propre à toute espèce animale et ce qui en découle : L’étron.  (Autre sujet fétiche de ce blog, vous en conviendrez). Il suffit de voir un bulgare dans sa campagne et le mot est lancé « Bulgariaaaaaaaaaaaaaa ». Tel un hymne, tel un cri de guerre. Le bulgare est un étron piégé dans un pays de merde.
On enchaîne sur un ressortissant de l’Est qui loue des jets privés à prix cassé en France, et que je soupçonne d’être bulgare puisque la première chose qu’il fait une fois à bord de l’avion, c’est vous déplier le siège pour vous montrer où les concepteurs ont planqué la cuvette des chiottes. « Bulgariaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ».
Vient ensuite un reportage sur de la plongée en Egypte, mais mon cerveau n’en peut plus, et même si l’on ne parle plus de la Bulgarie, il n’empêche que les plongeurs tous novices me font hurler de rire, parce que forcément, je n’ai plus qu’une chose en tête : Les voir collecter des étrons sub-aquatiques en hurlant « Bulgariaaaaaaaaaa ».http://groumf.info/imageblog/bulgaria3.jpg
Le reportage est fini depuis deux heures, et moi je m’éclate encore de ma connerie. C’est du « Bulgariaaaaaaaaa » à toutes les sauces (A noter qu’il faut le prononcer avec une caricature d’accent russe), au grand dam de ma chère et tendre.
Bien sûr, n’importe quel esprit adulte, ou simplement normal, se serait lassé, et n’aurait pas poussé le vice jusqu’à le crier assis sur ses toilettes. C’est pourtant ce que je fis. Comme pour marquer ma différence, mon attachement, à ce pays à la con où je ne poserai jamais les pieds, à sa culture, enfin à l’idée que je m’en fais, c’est-à-dire celle d’un gros paysans qui brandit un étron au bout d’une fourchette en criant « Bulgariaaaaaaaaaaaaa ».
http://groumf.info/imageblog/bulgaria4.jpgUne semaine ou presque après le reportage, je ne me suis pas lassé de ce cri de guerre. C’est pitoyable, je sais, mais autant je suis d’un cynisme désabusé, autant je me marre parfois pour rien, et c’est souvent de mes propres conneries. Et ce qui est dommage, c’est que ce petit récit ne donnera pas le centième de la joie pure qui me fut prodiguée à ce moment là. C’est là toute la magie et, paradoxalement, l’absolu fourberie des mots et de l’imaginaire partagé, qui ne sont que perversion travestie d’une réalité, ou pire, d'un instant passé. Jamais vous ne pourrez approcher cette joie intense que fut la mienne en éructant « Bulgariaaaaaaaaaaa » toute les cinq minutes, posé sur mon trône.

D’un côté, je vous plaindrais presque pour la peine, parce que finalement, vous qui n’êtes pas moi, vous devez bien vous faire chier dans votre vie, et d’un autre coté, j’aimerai que vous puissez voir le monde tel que je le perçois.
Cela dit, que ceci ne vous empêche pas de tenter l’expérience, même si elle ne repose pas sur le même symbolisme.



 
« BULGARIAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!! »

Jeudi 2 juillet 2009 à 1:11



Vous le savez, car à force de vous l’enfoncer dans le crâne avec la délicatesse d’un panzerkampfwagen, j’ose espérer que c’est acquis pour mon lectorat : je n’attends pas grand-chose de cette masse difforme qui arpente les recoins de ce monde, et qu’on nomme « le pauvre ». Tous leurs trucs, je les connais. Depuis l’inévitable indien victime du tsunami jusqu’à l’enburkée à genoux psalmodiant « s’i vous plêêêê, pou li z’enfaaaaaants !» au coin de ma rue, depuis l’irremplaçable ivrogne bourré à la villageoise jusqu’au jeune anticapitaliste dreadeux chaussé de rangers de récup’ et d’un treillis, qu’on trouve généralement vautré à côté des distributeurs de billets, du plus affligeant des mutilés de je ne sais quel coin reculé où l’on règle encore (Dieu merci) les conflits à la machette, en passant par le soixante-huitard sur le retour à la calvitie naissante,déchiré à la bavaria 8.6, vous proposant des œuvres originales d’artistes officiant dans une prétendue MJC (œuvres qui s’avèrent être de grossière photocopie bas de gamme qu’un œil pourtant bien mal en point pourrait repérer bien aisément tellement c‘est gros), et ceci sans oublier de cette liste qui ne saurait être exhaustive sans devenir une copie de ma liste noire d’êtres abjectes à abattre quand on se sera décidé à me filer le pouvoir, l’immanquable pseudo-voyageur (sans bagages of course) à qui il ne manque, comme par hasard, qu’un euro cinquante pour son billet de train qui démarre dans une demi-heure, je pense avoir été confronté à ce que la nécessité et la pauvreté offre de plus gratiné.
Pourtant, il existe une nouvelle race de pauvres, mendiants ou affiliés. Il existe un homme qui m’a touché, en faisant appel à la seule chose pour laquelle j’ai un tant soit peu de respect; l’humour.
Toi qui ne lis certainement pas ces lignes parce que ça m’étonnerait que tu disposes d’une connexion internet sous ton pont, je tiens à te rendre un vibrant hommage, car là où tes congénères dépravés ont cédé à la facilité en tentant maladroitement de jouer sur la pitié, tu as opté pour la misère joyeuse.
« Pour le caviar, le champagne, la Ferrari et la maison à St trop’ » affichais tu fièrement sur ta petite pancarte de carton, étendard de ta paresse réjouissante.

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Lors d‘une  rude  journée de travail à arpenter les rues de Marseille, maudissant ceux qui comme toi se doraient la pilule au soleil dans des vêtements de pouilleux, suintant la vinasse par tous les pores de la peau, il t’a suffit d‘un nouvel appel subtil à la générosité « Il me manque juste un million d’euros pour devenir riche » pour me faire sourire. Pas ce sourire crispé de citadin trop négligeant pour voir une telle force de caractère chez un pauvre clochard de merde, non, ce vrai sourire que j’affiche rarement lorsque je dois affronter la populace sudiste aux âcres relents de transpiration et de mauvais goût affiché.
Si tu inspires la pitié, c’est bien malgré toi. Forcément, on peut pas aussi te demander de bien te saper pour faire la manche, ce serait peut être poussé le culot et l’humour douteux un peu loin. Te laver serait un plus, mais bon.
Non mec, toi t’es là, avec tes fringues à l’arrache, parfois même avec un peignoir aussi miteux qu’un vieux chat, ta binouze à la main, et une clope dont on se demande si elle n’est pas quelque peu agrémentée d’une manière ou d’une autre par quelques herbes aromatipsychotripantes, ce qui expliquerait ta paire de lunette de soleil ne laissant pas deviner si tu as l’air rieur ou défoncé. Avec la classe Dudesque d’un grand Lebowski, ta nonchalance assumée attire, je dois l’admettre, la sympathie, et tes messages pleins d’ironie valent tellement mieux que tous ces discours stridents de crève-la-dalle dont on nous harcèle les tympans toute la journée. Ces tirades plaintives et mensongères ne me font que plus facilement vomir depuis que j’ai croisé ton chemin, toi qui ne te cache guère en nous signifiant par ton manque de sérieux que de toute façon, notre argent étanchera ta soif, et rien d’autre.
Et quelle leçon tu donnes à ces veaux syndiqués, ces retraités, ces salariés anxieux et ces inadaptés pleurnichards adipeux, qui baissent les bras face à la crise, et ne font que se plaindre à longueur de temps de ce qu’ils n’ont pas encore perdu : Leurs emplois, leur fierté, leur argent.
Oui mon ami clodo, contemple du haut de ton j’m’en-foutisme quelle exception tu es, toi que la pauvreté n‘a pas fait sombrer dans la morosité. Non franchement, je te tire mon chapeau. J’irai même jusqu’à dire que parmi toutes ces sous-merdes qui jalonnent nos rues et qu’on pendrait haut et court si la justice des Hommes n’avait pas, depuis belle lurette, fait son coming-out pour devenir une lavette effacée ne cédant plus aussi facilement que par le passé à l’ire de la vindicte populaire, j’ai presque du respect pour toi. Presque. Parce que quand même, c’est pas parce que tu es pauvre que tu dois nous ressortir inlassablement les mêmes cartons. Ils sont drôles, d’accord, mais les rediffusions, ça va cinq minutes.

Par contre c’est pas parce que tu me fais marrer que je te filerai du fric, enculé de pauvre. ‘Faut pas déconner non plus.



(Cet article est dédié à tous les mendiants du monde à qui je ne filerai jamais rien,  d'où qu'ils soient, quoi qu'ils demandent, surtout s’ils déclarent des conneries bien cocasses, sous forme de slogans,  apposées sur des panneaux de merde, dans le but  pour nous soutirer quelque chose.)

Mardi 23 juin 2009 à 23:23


Mon sang encore bouillonnant pleure ma sueur sur une rivière rouge vive et soyeuse, et son âme, du bout de sa peau, apaise mes nuits tourmentées ennuyeuses.
Elle a le goût de ma mort, de l'interdit, du grand frisson. Elle a le goût de l'or, de l'exquis, de la déraison.
Mon sang encore tremblotant cache sa pâleur sous un doux manteau rouge cuirassé, et mon âme, du bout de mon rien, touche l'infini et la beauté.
Elle a de grands yeux aux minuscules soleils, d'un brun ocre-sable d'Iran. Elle a le goût des cieux, de la groseille.



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Elle a la peau douce et précieuse, dorée à la façon d'un délice sucré, d'un mignon péché, et mon âme, flottant sur les vagues de sa crinière écarlate , ne connaît pas d'autres univers.
Mon sang, tumultueux à la façon d'un océan lorrain, se fracasse et se brise, s'étale et se calme, s'apaise et se fane, sur les douces côtes d'une beauté à demi-persanne.
Elle a la peau douce et radieuse, signée d’un M et d’une rose tentaculaire aux épines de satin, qui jamais ne se fane.

Elle à la goût de ma mort, de l’interdit, du grand frisson. Elle a le goût de l’or, de l’exquis, de la passion.

Mercredi 3 juin 2009 à 0:37





Tandis que je contemplais l’orbe crasseux s’enliser dans les profondeurs d’une flaque salée bleu-fade vénérée par les idiots, j’ai noyé le monde sous un déluge, consumant ma vie de quelques minutes serviles. Je vous ai tué, tous, jusqu’au dernier, et derrière le rideau chatoyant de la culotte de la faucheuse, Dieu ne reconnut pas les siens. 

J’ai érigé la paix par la guerre, j’ai soldé tous les comptes par la ruine, j’ai brûlé le monde dans un déluge de vide. Vos instants inutiles à jamais perdus, englués dans la viande froide de vos rêves pathétiques. Aujourd’hui, j’ai anéanti toute trace d’humanité de la surface de mes globes oculaires et dansé avec les vers pour le grand banquet d’armageddon.

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Le néant pleure des larmes d’un trop plein rouge sang et s’étale sur une feuille de papier vorace de vide. Au fond des vacuités dévorantes, quelque chose d’horrible avait germé, quelque chose de sombre, de sale, de répugnant. J’ai tué le peuple, j’ai tué les faibles, j’ai tué Dieu sous le regard amusé d’un Dictateur craquelé à l’agonie. J’ai fermé des yeux bleus ciel carbonisés par l’orbe crasseux, et du fond des abysses, Dieu ne reconnut pas les siens. Les justes, les purs, les ratés, les ordures, tous égaux devant l’inévitable, devant ma haine passive, devant la mort.

J’ai ouvert les yeux, le monde venait de réapparaître, je suis seul au fond de l’abysse. Le silence ne trouve de sens que dans le néant, dans le vide, dans l’esprit. Vous êtes tous morts, mais vous l’ignorez.


Mardi 26 mai 2009 à 23:26


Si ça ne se savait pas encore, vous aurez constaté le fanatisme dévorant qui m'anime, le culte même, que je voue aux super-héros de comics, car seul le fanatisme le plus absolu peut vous pousser à vous torturer durant plus de cinq heures pour pondre un dessin, juste pour le plaisir de l'accrocher à son mur, et ainsi l'offrir à la vue des trois personnes de mon entourage dont je tolère la présence en mon sanctuaire (que voulez vous, j'suis un mec tellement sympathique). Bref, tu te demandes, ami lecteur, comment se peut-il que cette petite merde de quelques pixels sur ton écran puisse réclamer 5 heures d'un travail de précision qui n'a rien à envier à la minutie des moines horloger shaolins aveugles des montagnes suisses. La réponse est simple : Le format réel sur lequel fut réalisé cette croûte encre-de-chinée, c'est du A3... Mais bon, ça en valait la peine.  Le seul hic, c'est que le format est trop grand pour mon scanner, vous vous contentez donc d'une photo. C'est un peu réducteur, mais soyez heureux, c'est déjà ça.


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Non je ne vais pas faire mon "dessineux" (Qualificatif ô combien péjoratif qui n'a de connotation positive que pour les abrutis faux-derches incapables de se révéler mutuellement qu'ils dessinent tous avec les pieds) et vous poster les différentes phases d'achèvement du dessin. Cherchez pas, cette précision est juste un prétexte pour cracher ma bile. Yeah.

 

Vendredi 22 mai 2009 à 17:35

 

 

 


Tout part d’un bruit, du fond de mes entrailles, tout part d’un bruit, de ceux qu’on n’entend guère avec les oreilles. Tout part d’un éclat, de ceux qu’on écoute attentivement, qu’on cherche à tâtons patiemment,  du bout de son esprit écaillé,  pour finir par s’ébrécher les larmes. Tout part d’un murmure, d’un roulement de machine, qui perce les tympans de mon armature. Vacuum ! Vacuum !  

 
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Tout part d’un soupir, d’un affligeant diagnostique, d’un constat de mort et de néant. Vacuum ! Vacuum ! Tout meurt dans un éclat, se noie dans la lassitude, et tremble dans le vide alors qu’augmente les cris de la machine ; elle s’emballe et se cabre à mesure que mon essence se ternit. Tout pleure dans un silence intemporel où j’ai craché à la face de Dieu. Vacuum ! Vacuum !

 

Tout meurt dans un néant incommensurable d’échecs. Vacuum ! Vacuum ! Tout s’enfonce dans le marasme poisseux et stagnant des eaux troubles de l’existence ! Vacuum ! Vacuum !

Et cette machine qui se rit de moi, qui file comme le torrent, qui fuit comme mon ombre, qui meurt et renaît. Chaque seconde. Vacuum ! Vacuum ! Et cette mécanique du diable qui hurle à mon oreille ! Vacuum ! Vacuum ! Et cet engin de mort, cet engin de vie, qui pleure et qui gémit, de plus en plus fort, de plus en plus vite, de plus en plus fort, de plus en plus vite ! Vacuum ! Vacuum !
Et cette vie qui défile, mais n’avance pas, cette existence bestiale, qui hurle à la liberté, mais que je n’entends pas ! Vacuum ! Vacuum !  Et cette machine du diable qui lui cloue toujours plus de chaînes. Vacuum ! Vacuum ! De plus en plus fort, de plus en plus vite ! Vacuum ! Vacuum !

C’est dans un tourbillon d’absolu néant qu’est née l’obscure lumière des jours inutiles.

Vacuum ! Vacuum !


Et le murmure de cette machine, qui titille mon âme, comme le temps qui passe, mais qui n’avance pas. Et le murmure de cette mécanique du diable, qui berce mes plaies...

Vacuum… Vacuum…

 

Mardi 19 mai 2009 à 0:03


Si on se réfère aux pompes méninges estivaux dont nous à gavé le marasme nauséabond du cinéma ricain pour teenagers abrutis,l’été, c’est un événement plein de bombasse à la plastique parfaite, aux neurones aussi décolorés que leurs chevelures, attisant les convoitises d ‘une bande de crétins imbibés à la bière dont le but est généralement d’organiser des soirées aux dimensions orgiaques pour attirer les femelles susmentionnées.
Dans la réalité, c’est pas tout à fait ça.

Loin de moi l’idée de regretter cet état de fait. Je reproche surtout à la réalité cette non-sélection despotique et génocidaire, qu’elle devrait  pourtant appliquer envers ces humanoïdes qui n’ont rien à envier à la laideur du pou-du-pubis, car depuis des temps immémoriaux, l’été est devenu synonyme du grand déballage annuel de bidoche, et croyez moi, y’a de la viande à l’étalage. Je ne sais pas si on peut blâmer la pompe à vidange omnidirectionnelle cylopique, mais poussé par je ne sais quel modèle à la subtilité épanouie du semi-remorque lancé à contresens sur l’autoroute, la faune humaine jette à nos yeux meurtris les ravages des maux qui rongent les pays développés, l’obésité entre autre, et ce chaque année.
L’été n’est en rien le symbole de vacances, de plage, de soleil, car l’été, c’est une juxtaposition poisseuses de bourrelets dégueulant par-dessus l’élastique d’une jupe trop courte, string apparent remontant au moins jusqu’aux amygdales via le rectum, poitrine remuante et pendante dans un tee-shirt moulant laissant joyeusement se dandiner un nombril dont les replis sont tels que jamais ils n’ont laissés le soleil caresser la poussière qui doit y siéger.
L’été, c’est l’apothéose du mauvais goût et ses couleurs bariolés, ses lunettes grosses comme deux paumes de mains agrippés sur un fond de teint qui dégouline à la surface de coups de soleil.
L’été, c’est une paire de tongs, une armée de pieds puants qui se bagarrent avec des jambes poilus, un short rose, un débardeur nike jaune et une casquette reposant sur ce qui se rapproche le plus du  néant.
L’habit ne fait peut être pas le moine, mais il révèle l’abruti et le laideron, au point de faire perdre toute illusion sur ce qu’on peut trouver sous le mauvais goût affiché par une populasse qui, si on en juge à l’étalage de viande à faire pâlir le boucher d’une grande surface quelconque, a définitivement oublié les limites de l’acceptable. J’irai même jusqu’à dire que cette lente mise à mort pour les pauvres spectateurs que nous sommes est contraire à tous les accords et traités tentant d’abolir la torture. Même durant la guerre, on a rarement fait plus abjecte que ce qu’on nous sert à chaque solstice.
Et comment oublier ces merdes pseudo-musicales beuglant sur leurs téléphones portables (Les écouteurs coûtent trop cher, ou s’agit t-il d’une volonté primale de partage ?) qui pousseraient n’importe quel mélomane au suicide, et qui se multiplient avec l’apparition des températures caniculaires ?
Le problème de l’été, au final, c’est qu’il abat des vieux et quelques nourrissons (ce qui n’est pas un mal à dire vrai, rappelons que les enfants et les vieux sont des fléaux maintes fois évoqués sur ce blog), malheureusement, il est encore trop sélectif… Et le cancer auquel s’expose tout ces connards est encore un remède trop lent à l’épuration nécessaire qu’on devrait opérer au plus vite, pour le bien de tous, et surtout le mien.

Mais l’été ce n’est pas seulement du mauvais goût, du gras, des rythmes synthétisés pourris et des vieux qui calenches, non. L’été, c’est aussi une chute vertigineuse du Q.I collectif, et ce pour une raison qui m’échappe. Non pas que le vulgum pecus nous illumine par son opiniâtre sagacité le reste de l’année, et ça tient peut être à cette volonté farouche de faire preuve du ridicule le plus absolu, mais je le maintiens : de manière général, l’être humain est graduellement plus con à mesure que la température augmente. Je suis conscient de la mauvaise interprétation qu’on peut faire de cette troublante analyse, mais je vous assure que je ne considère pas les  peuples vivant sous les températures les plus extrêmes comme des parfaits crétins, des arriérés, ou que sais-je encore. Pas d’amalgame s’il vous plaît !

Au moins, ça, c’est dit.
 

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