Lundi 19 janvier 2009 à 17:07

 

Suite et fin du mini-récit "Père Noël II - La mission", dont vous pouvez trouver la première partie un peu plus bas, ou bien en cliquant > ici <

 

Arrivé au dessus du Togobian, Père Noël retira ses vêtements, la chaleur saharienne étant relativement intense, pour peu qu'en plus d'être vêtu comme pour une ascension de l'Everest, vous soyez obèse. En survolant ce pays, frontalier avec une autre contrée dont tout le monde se branle à part Bono de U2 et quelques rappeurs (sic) français (sic) qui veulent jouer la carte de l'engagement gratuit, le Darfour, Père Noël constata que vivre ici, c'était vraiment l'angoisse. Du sable partout, des maisons faites en bouse de vache séchée... Et rien d'autre. Il comprit alors que si on pouvait amener l'esprit de noël quelque part, c'est bien ici. Grâce à son GPS (vous croyez qu'il se repère aux étoiles ? Bande de larves...) Père Noël trouva la hutte en étrons de bovidés du petit estropié qui lui avait écrit. Il se posa, décapsula une bière, et entra pour faire face à une petit merde, sans bras ni jambes, rongé par la lèpre et maigre comme un...bah, comme un Togobianais.
Le petit enfant, auquel je ne vais pas me faire chier à trouver un nom typique qu'on donne au merdeux dans les tribus nord africaines pour faire plus réaliste, et que nous appellerons donc Hector, n'en revenait pas. Pour la première fois de sa vie, il avait attiré l'attention de quelqu'un qui viendrait faire son bonheur.
Père Noël s'avança et lui décrocha un magistral coup de poing dans la gueule, agrémenté d'un "Hohoho ! Joyeux Noël petit enculé !"
Les larmes montèrent, mais avec la déshydratation, verser une larme est potentiellement mortel, Hector se retint alors, pour préserver ce qui restait de sa triste vie.
Père Noël but une rasade de bière, fixa Hector, gisant à terre.
"J'ai lu ta lettre, sale petit morveux. Non mais tu crois quoi ? Que je suis un fournisseur de paix dans le monde ? Putain mais vous êtes vraiment cons vous les pauvres ! Je suis le symbole du mercantilisme absolu, presque religieux même ! Je suis un pourvoyeur de cochonneries créé de toute pièce par un Américain bordel de merde ! Demande moi des objets, des jouets, du fric même, vends moi ton âme d'enfant au bonheur de la possession, après tout, si tu comptes encore sur l'espoir de lendemains meilleurs pour toi et les tiens, alors suicide toi tout de suite, parce que le bonheur, c'est pas ça... C'est pas ça petit."
Père Noël tourna les talons, pour masquer une larme qui perlait à son œil unique (son autre œil est un œil de verre, un petit garçon du nom de Jean-Marie lui aurait arraché il y a fort longtemps).
Hector rampa au pied du Père Noël avant de prononcer ses paroles.
"Si toi même tu crois que toute chose est linéaire, que le changement n'existe pas, si tu te soumets, toi qui le premier devrait croire en l'esprit de Noël, alors tue moi ! Je refuse de vivre dans un monde où l'on tient pour acquis que nous sommes ce que le monde a fait de nous, et pas ce que nous choisissons d'être...
- Ha parce que tu as choisi d'être lépreux et cul de jatte
?
- Tu me vois comme ça, moi, je me vois comme un enfant. Je suis un enfant qui veut transmettre son bonheur à son peuple qui s'entredéchire pour Dieu seul sait quoi.  Je dois montrer aux Hommes que l'esprit de Noël, c'est se rassembler, et j'ai besoin du Père Noël pour ça, pas d'un looser alcoolique. Alors laisse-moi te demander... Es-tu le Père Noël ?"

Père Noël semblait figé. Quand soudain, il attrapa Hector et le plaça sur son épaule, avant de l'embarquer sur son traineau.
" Tu sais quoi petit, je crois que nous avons raison tout les deux. L'esprit de Noêl, c'est rassembler les Hommes, mais comment rassembler et rendre heureux dans ces contrées où personne ne possède rien. La possession ne fait pas le bonheur, mais elle peut y contribuer, alors cette année, nous feront un cadeau à tout ton peuple."
Père Noël se dirigea d'abord vers le nord, ou vivait l'ethnie des Jean-Jacques (Cherchez pas, j'avais la flemme de chercher des noms simili-tribaux) et il jeta l'un de ses énormes sacs. Il fila ensuite vers le sud, où vivait l'ethnie ennemies des Jean-Jacques, les terribles Kevins (Idem, la flemme) et leur jeta eux aussi un énorme sac. Quelques minutes plus tard, une marée humaine déferlait au nord, et une autre au sud. Chaque tribu partait à la rencontre de l’autre. L'espace d'un instant, Hector se permit de verser une larme, car la joie était trop grande... Elle fut de courte durée, il y'eut de terrible échanges de tirs d'armes hypersophistiquées et les deux tribus s’éteignirent en même temps, après quelques minutes de combat. Hector, incrédule, tenta de comprendre d'où pouvait bien provenir ces armes, son peuple ne possédait jusqu'à lors que des machettes.
"Enfin, petit... je pensais que tu avais pigé. Ce sont mes cadeaux à ton peuple. Des armes.
- Mais... Mais... Pourquoi ?
- Bah tu voulais réunir les deux tribus dans la joie, et que cesse enfin la guerre. Ton Noël s'est réalisé. Je vois pas où est le problème... En plus c'est gratuit, cadeau de l'oncle Sam
. D'ailleurs ce serait bien de pas traîner, j'ai une livraison à faire en Israel."
Hector se mit à insulter Père Noël, et ce dernier, blessé par une si grande ingratitude, jeta le petit morveux par dessus bord. Hector survécu à sa chute, il regagna son foyer en rampant au bout de deux semaines d'errance au milieu des cadavres et du désert, et mourut du SIDA juste à l'entrée de sa petite maison faite de bouse de vache séchée. La lèpre en fut d'ailleurs fortement vexée, mais le SIDA lui fit remarquer qu'il était là le premier.
Père Noël regagna le pôle nord, les commandes furent honorées, on licencia le personnel des lutins juste après les fêtes pour délocaliser définitivement en Chine. Père Noël fut également licencié, mais il avait prévu un parachute dorée ainsi qu'un compte en suisse. Il vendit les droits de l'image "Père Noël" à la république populaire de Chine, qui incarnait finalement selon lui, le véritable esprit Noël : Du rouge avec une grosse touche de capitalisme dedans.


FIN
(Les articles "spécial Noël" c'est MAL !)

 

Mercredi 7 janvier 2009 à 22:35



On dira encore que je suis un vieux con avant l’âge, mais n’empêche que ça va trop loin ces conneries.  Nous autres, honnêtes citoyens, n’avons que trop enduré les exactions militantistes de groupuscules syndicalistes de tous poils. Une fois encore, on paralyse ceux qui veulent s’en sortir, ceux qui travaillent sans rien demander à personne. Fallait-il que je me lève en cette triste journée, pour affronter, en plus des tracasseries quotidiennes, les affres des blocus dont sont responsables une tripotée de démons cégétistes ?http://atom-of-the-end.cowblog.fr/images/SPMA0003-copie-2.jpg Aujourd’hui, la ville de Marseille était une fois de plus quasi-paralysée. Les raisons de ce blocus sont, comme à l’accoutumée, obscures, hésitantes. On ose, mais pas trop. Les premiers touchés sont les gens comme vous et moi, victimes d’une prise d’otage au milieu d’un conflit qui ne nous concerne pas. Pris en otage ! Exactement ! Osons le terme. Rues impraticables, transports publiques inexistants, petits commerces et grandes enseignes pour la plupart fermées… Un seul mot pourrait qualifier ceci : Le chaos.
Impensable, en plein milieu de la semaine, mais c’est pourtant ce jour là qu’ont choisi ces manifestants pour ouvrir leurs sales gueules habituellement si pleines de bons mots et de slogans enflammés, chantant de concert des hymnes d’une qualité au dessus de tout soupçon sur des rythmes à faire pâlir Ray Charles et James Brown réunis (Faire un pâlir un afro-américain n’est pourtant pas chose aisée), avant d’entamer un baroud d’honneur en scandant « l’internationale »…
Biens condescendants sont ceux d’entre vous qui « les comprennent » et les soutiennent dans leur lutte, mais ce n’est  pas mon cas. Ca ne tiendrait qu’à moi, on aurait ramassé cette bande de faignasses avant d’envoyer tout ça dans un four ! Exactement.
Non parce que ce matin, cent cinquante millions de milliards puissance cent milliards de putain de flocons de neiges de merde selon les organisateurs, la moitié selon la police, ont décidé de paralyser la cité phocéenne, nous sommes, nous autres braves citoyens, les esclaves du péril rouge… Enfin blanc dans le cas précis.
 
http://atom-of-the-end.cowblog.fr/images/SPA0656.jpgL'avenue du Prado à Marseille, en proie au chaos. Observez la panique générale qui s'empare du centre ville

Et les jeunes ? Quelqu’un a-t-il pensé aux jeunes ? Ha bien sûr, ils sont les premiers à grossir les rangs de n’importe quelle manifestation tant que ça leur permet de croire qu’ils disposent d’une conscience politique développée et d’un avis éclairé sur une sujet dont-ils ne naissent rien, et le pire, c’est qu’ils en sont content ! Fallait les voir, au milieu des flocons ! Insouciants ! Et votre avenir bande de sous merdes ! Y avez-vous pensé seulement une seconde ! Non quelle idée. Et ce qui me met hors de moi, c’est qu’évidemment, ils avaient l’aval du ministère de l’éducation nationale qui décida de fermer les établissement scolaire, certainement apeurée par cette foule grandissante !

Voici le vrai visage de la France, la loi du nombre ! Honteux !
En cette période de crise, ce qu’il faut, c’est se retrousser les manches, pas sombrer dans le misérabilisme en demandant aux autres de régler le problème mais sans rien toucher  à ce qui existe aujourd’hui même si on admet bien volontiers qu’effectivement, la situation actuelle c’est de la merde. Il faut galvaniser le peuple, pas le conduire à penser en termes de révolutions chimériques aux allures de pet de lapin, car demain, tout sera oublié, tout aura fondu, dissous dans les abîmes du quotidien. C’est bien beau de tomber comme ça sans crier gare, de foutre sa merde, et de se barrer la queue entre les jambes ! Cela dit, à voir autant d’efficacité sur le long terme, on comprend la crainte de tels mollusques pour leur avenir. C’est rassurant, de voir des choses inutiles marquées du sceau de l’éphémère.
Mais rebellez vous un peu bordel de merde ! Du sel la dessus et on parle plus. Qu’on leur explose la gueule à tous ces cons ! Au four bordel à cul ! AU FOUR ! (En plus la neige a cet avantage de fondre facilement à haute température et de ne pas laisser trace de son passage, ça pourrait éviter des emmerdes et des procès pour génocide.)

http://atom-of-the-end.cowblog.fr/images/SPMA0004.jpg(Le mot de la fin, comprenne qui pourra)
 

Mercredi 31 décembre 2008 à 10:36

 

Au pôle nord, royaume éternel de l'obèse tout de rouge vêtu, l'effervescence est à son comble, car ce soir, c'est le réveillon de noël. Il est midi et demi, et le Père Noël se lève enfin, avec la gueule de bois.  Il titube au milieu des cadavres de bières et des détritus qui jonchent le sol de sa chambre crasseuse et minuscule, tandis que son regard vide trahit sa vivacité d'esprit de parasite sociétaire et de fonctionnaire saisonnier. Il se gratte le cul, rote, et enfile sa tenue officielle, ce même accoutrement ridicule qu'il porte depuis des siècles, qui n'est toujours pas lavé et dont le futal ne se ferme plus depuis que le tour de taille de notre gros connard rouge a légèrement augmenté. Débraillé, la tête dans le rectum, tenant son pantalon d'une main et une flasque d'eau de vie dans l'autre, Père Noël se dirige vers les ateliers des lutins.

Dans l'atelier de ces nains de noël, seulement la moitié des effectifs est à son poste, l'autre moitié étant en arrêt maladie depuis Dieu sait quand. Les seuls présents font le travail à moitié, prennent des pauses café à répétition et écoute des chansons débiles à la radio (Et encore, c'est quand ils ne sont pas en grève). L'usine est sale et mal entretenue, on peine à croire qu'elle fut un jour lumineuse, qu'elle fut la quintessence  de l'esprit de Noël, (elle ne l'a jamais été, me dit-on) et que ses employés travaillaient avec joie et gaieté sans aucune rémunération. C'était le bon temps de l'esclavage et de la discrimination. C'est d'ailleurs, étrangement, ce qui les conduisit entre autre à se syndiquer pour obtenir un salaire, et immanquablement, ils devinrent de grosses feignasses. Y'a des coups de fouets qui se perdent je vous jure.
Père Noël, qui aimait particulièrement chahuter avec ses joyeux employés en ce jour particulier, fila un grand coup de pied dans la gueule du premier gnome cégétiste qu'il croisa. Il l'acheva à grands renforts de coup de talon à l'arrière du crâne, riant à gorge déployée en s’envoyant de grandes lampées d’eau de vie et sans que personne dans l'usine ne prête la moindre attention à ce spectacle touchant qui nous rappelle que l’esprit de noël, c’est avant tout la chaleur du contact humain dans l’indifférence. De toute façon, depuis que les trois quarts de la production avaient été délocalisés en Chine, tout le monde se foutait de tout dans cette manufacture. De nombreux nabots sont d’ailleurs depuis longtemps sous antidépresseurs, enfin bref.

Le rôle du Père Noël consistait désormais à attendre des Chinois en traîneaux volant pour leur donner leurs itinéraires et le listing des clients. Éventuellement, il peut lire quelques lettres d'enfants du monde entier, qui sont classés suivant leur continent de résidence. Et ce jour ci, pour la toute première fois, Père Noël ouvrit une carte de vœux venant d'Afrique, lointaine contrée où il n'avait jamais posé le renne ... (Vous croyez quand même pas qu'un vieux caucasien, que le Père Noël, symbole du mercantilisme le plus absolu, vêtu pour affronter les plus basses températures, va pointer sa grosse carcasse en plein désert pour faire une tournée des pays pauvres... Bref) Il s'agissait d'une lettre d'un jeune garçon, que je vais vous restituer ici même :

"Cher Père Noël,
On dit que partout dans le monde, lorsqu'un enfant a été bien sage, il peut voir son vœu exaucé pour Noël par tes soins, aussi, ayant été un enfant plus que modèle au point de remercier mes bourreaux lorsqu'ils me coupèrent les jambes à la machette, je souhaite que cette année, tu penses un peu à moi.
Contrairement aux enfants du reste du monde, du moins ceux à qui tu rends visite habituellement, je ne suis pas attiré par les jouets et tout ce qui, d'une façon général, nécessite des doigts pour l'utiliser, la lèpre me les ayant enlevé... Pour info, je rédige cette lettre avec un bout de charbon entre les dents. Pour Noël, je ne veux pas de jouets, car ce n'est pas ce qui rend un enfant heureux. Je voudrais que mes parents reviennent, eux qui ont succombé au SIDA l'an passé, je voudrais que s'installe la paix, prospérité et abondance dans ce pays où nous ne connaissons que misère, guerre et privations. Je veux un monde meilleur pour moi et mes semblables.
Voilà bien des années que je t'écris, j'espère avoir cette année au moins une réponse. Merci.
"

Voici bien longtemps que Père Noël, plongé dans l'alcoolisme et l'enfer des casinos, avec ses tables de Black Jack et ses putes, n'avait pas été enveloppé d'une telle chaleur à la veille de Noël, d'une telle envie de bouger son gros cul flasque. Sans mot dire, il traversa son usine, chargea un sac de cadeaux mystérieux et énormes, enfila ses rennes et harnacha ses bottes (puis l'inverse) et s'envola vers le Togobian (cherchez pas, c'est un pays tellement minable qu'ils n'ont pas osé le foutre sur la carte).

 
A suivre...
 

Vendredi 12 décembre 2008 à 19:53





Je pense que les
néophytes comme les anciens lecteurs l’auront compris, je hais beaucoup de chose. Ce qui leur échappe souvent, c’est que cette haine se veut avant tout humoristique, ou mon humour se veut haineux, peu importe, l’un ne va pas sans l’autre. Mais voyez vous, il y’a quelque chose que je hais profondément, et réellement… Sans rire.
S'il y'a bien une personne, pour qui j'éprouve une haine sans bornes (en dehors des
hippies) c’est cet espèce de malade mental qui, un jour, devant son ordinateur, trouva qu’il serait de bon ton de créer une encyclopédie gratuite accessible à tous sur le net, et à laquelle chacun pourrait participer. Outre son côté fourre tout à informations parfois sujettes à caution et son aspect gentiment utopique qui veut que l’Homme partage sa connaissance quand on sait qu’il a surtout tendance à partager sa connerie, Wikipedia, c’est un instrument de torture. Le MAL à l’état brut. Wikipedia, c’est un truc dont se servent les chinois pour torturer les tibétains.
Non mais sérieusement, vous y êtes tous allé au moins une fois sur cette
merde ? De nos jours, si vous avez une question qui vous obsède, inutile de demander à un proche ou d’ouvrir un bouquin. Souvenons nous que Google et notre ami, et que Wikipedia est le sien.
Et c’est là, à cet instant précis, que tout bascule. Tu pénètres
Wikipedia (très fort), et tu entames la lecture de l’ultime réponse, tu la bois comme du nectar tellement c’est complet (et pompeux), arrivé à la deuxième ligne, tu tombes sur un mot bleu, surligné, qui te mène, lui, à un autre article. Ceci s’appelle un lien. Et puisque si tu lis l’article de départ, c’est bien pour te documenter d’une façon complète sur un sujet dont tu ignores tout, tu te dis donc que ce mot linké doit bien te déverrouiller une notion (Un pouvoir spécial de niveau supérieur quoi) qui te permettra d’accéder à la connaissance, une clef, qui te permettra de reprendra la lecture de ton article afin d’arriver au terme de ta quête. Tu lis donc le nouvel article avant de continuer le premier, qui te pose les bases d’un mot ou d’un concept étranger. De toute façon il n’y a qu’une dizaine de lignes. Tes points de connaissance ayant considérablement augmentés, tu t’en retournes affronter le sujet principal de tes interrogations.

Tu reprends tranquillement la lecture là où tu t’étais arrêté, et dix lignes plus loin, tu tombes à nouveau sur un
lien qui te mène vers un nouvel article… Celui là, tu décides de passer outre, mais tu t’aperçois, en continuant ta lecture, que la suite de la phrase fait directement référence à l’article que tu as refusé de lire, alors tu ouvres un nouvel onglet, pour déverrouiller de nouvelles capacités… Le calvaire ne fait que commencer, car contrairement au premier lien, ce lien mène à un article aussi complet que l’article principal, et il y’a tout plein de liens dans celui-ci aussi. Au bout de deux heures, tu as consulté tous les liens de ce nouvel article, ainsi que les articles linkés dans ceux préalablement linkés. Après avoir bien digéré toutes ces informations, tu retournes lire l’article du début, qui va répondre à ta question. Tu refermes donc tous tes onglets, excepté le tout premier. Ca fait trois heures que tu es la dessus, et de ta grande réponse, tu n’as seulement assimilé que les dix premières lignes. Treizième ligne, tu tombes sur un nouveau lien. Tu commences à t’automutiler au tesson de bouteille.
Après une crise de nerf digne d’une
femme sous anabolisant un jour de soldes, tu entames donc la lecture de ces nouvelles données, afin d’être certain de pouvoir bien comprendre tout ce qu’on te dit dans le premier article, parce que tu voudrais pas rater cette chance unique de connaître la vérité, d’accéder à la connaissance. Une nouvelle fois, un nouvel article complet, bourré de liens qui mènent à d’autres articles tout aussi complet et tout aussi farcis de liens. Après avoir ouvert deux milles six cent quarante sept liens et en avoir intégré le contenu, tu t’en retournes à ton premier article. Vingt quatre heures se sont écoulées. Tu as lu treize lignes. Et trois mots plus loin tu retombes sur un nouveau lien. Tu envisages sérieusement le suicide comme alternative à ton problème. Et s’en suit à nouveau une série d’articles, de liens, d’articles, de liens et ainsi de suite. Après l’ouverture d’environ quatorze mille huit cent cinquante trois liens et à peu près autant d’articles (de tailles variables) consultés, soixante douze heures se sont écoulées. Ta famille te croit disparu, tes amis te pensent mort, ta petite ami te croit volage et infidèle même. Toi, tu es devant ton ordinateur, le regard terne, tu sens mauvais, tu allumes le filtre brûlé d’une cigarette, le même depuis douze heures environ. Devant toi, une page internet, une multitude d’onglets ouverts dans ton navigateur. Tu n’as toujours pas la réponse à ta question, d’ailleurs, tu ne sais même plus sur quel sujet tu te documentais à l’origine. Ton cerveau, surchargé par le poids de tant de connaissance absorbée aussi vite et sans interruption, à fondu et perdu la moitié de ses capacités. Et c’est psychologiquement brisé par des heures de tortures que tu retournes enfin à la vie réelle, où rien ne sera jamais plus comme avant.

 
 
 
 
(Attention, de terribles et machiavéliques liens wikipediesques se sont glissés dans cet article dans le but de vous égarer. Ne consultez surtout pas les mots en gras)
 
 
 
 




Mercredi 26 novembre 2008 à 23:22




Et j’extirperai l’oubli des entrailles du néant. Et j’arracherai, à la douce torpeur de l’inutile, le chaos, l’infamie, le sourire mesquin des déchus ironiques.Je déguiserai la haine en rires et acclamations, sournoisement, sans remords, vous regardant vous tordre de dégoût et de plaisir. J’appâterai le fourbe, le traître, le faible, avant d’en faire le pantin désarticulé qu’on lapidera dans la joie et l’ivresse du pouvoir éphémère de l’instant présent.
Au sommet de ma dégringolade, je renaîtrai de mes cendres, et nous jouerons à nouveaux ensemble, éternellement. Je formaterai votre conscience, et goûterai à cette ersatz d’humanité que vous m’inspirez, et le recracherai. Mes pieds fouleront cette souillure, et enfin, lorsque je tournerai les talons dans un claquement militaire, vous saurez que je vous ai trahi. Je marcherai vers les sentiers de la gloire dans les acclamations du vide, par les chemins indélicats et propices à la dérive. Vers la gloire, par des chemins obscurs. Vers la gloire, par des chemins étroits.



http://groumf.info/imageblog/diktatrise.jpg


 

 

Ad augusta, per angusta.

 


 
 
 
 
 
 

Mercredi 19 novembre 2008 à 20:50




Il y'a quelques temps déjà, j'introduisais, par une brillante et machiavélique démonstration, cette juste idée qui dit que le pauvre est responsable de tout. En cette époque troublée par la crise, il faut se serrer les coudes (pas trop quand même) et détester le premier groupe d'individus qu'on balancera à notre vindicte toute populaire au point de vouloir les massacrer jusqu'au dernier, en attendant que les choses se tassent, ou qu'elles aillent trop loin (Hans ! Helmut ! Sigfrid ! Rangez ces barbelés tout de suite !).
C'est dit, c'est écrit, c'est adopté,
le pauvre est responsable; mais ce serait sous-estimer la haine que j'éprouve envers mon prochain si vous pensez que je ne vais pas profiter de cette situation qui perdure pour trouver un autre ennemi et lui cracher mon fiel, avant de vous convaincre, une fois encore, de vous défouler vous aussi sur des gens qui n'avaient rien demandé à personne, du moins en apparence.

Ho oui, les salauds, c'est ce qu'ils veulent nous faire croire, qu'ils sont bons et bienveillants, à s'inquiéter pour le destin du monde et des générations futures. Oui je sais, mais je vous le jure, c'est la dernière fois que je m'en prends aux écolos. Sous couvert de préserver la planète en économisant l'énergie, les écolos veulent avant tout ruiner la civilisation, afin d'instaurer un âge où, de manière autarcique, chacun assurera sa survie. Car sous le masque de la bienveillance se cachent des organisations terroristes écologistes qui ne reculent devant rien pour imposer leurs idées par la force. José Bové n'est que la partie émergée de la moustache...

Car qui, qui de nos jours, peut survivre en cultivant la terre sans pesticide, ni pétrole pour les machines agricoles, si ce n'est ces immondes bobos cultivant leurs légumes déformés par le manque d'OGM ? A qui profite l'éradication de la civilisation ? Posez vous la question. Les péquenots ? Les consanguins des champs sur leur tracteur, imbibés de vin fait maison à coup d'antigel ? Même eux, ne sont plus à l'abris.

Vous ne trouvez pas ça bizarre vous ? Car si demain, le pétrole disparaît, si le nucléaire s'arrête, les écolos peuvent survivre et prospérer, tandis que nous autres, modestes humains qui n'avons pas les moyens de nous offrir une toiture en panneaux solaires, nous serons condamnés à voir nos box ADSL définitivement éteintes... 
Ils ne pensent pas à préserver les générations futures, c'est pas pur égoïsme et soif de pouvoir qu'ils entreprennent toutes ces démarches. Pensant que leur cause rencontrerait un franc succès, ils se sont tenus tranquille quelques années, mais petit à petit, ils ont enfin pigé : S’ils veulent que tout le monde vivent comme eux, il faudra nous y forcer. C’est ainsi qu’est né le terrorisme écolo.

 Dans un premier temps, ils ruinent les diverses industries tel que le nucléaire et la pétrochimie (Le vélib' est un bel exemple de terrorisme anti-pétrole ainsi que le signe ostentatoire d'une volonté manifeste de nuire à l'économie). La seconde étape du plan consiste à faire peur avec le méchant réchauffement climatique, l'obésité, le cancer, les OGM, les vilaines grandes enseignes de distribution qui vous vendent des produits néfastes pour la santé à des tarifs prohibitifs (on glisse ainsi sur la double vague santé publique / pouvoir d'achat ); on fait naître ainsi l'idée que le bio, c'est bien, que le vélib', c'est bien, que les OGM, c'est mal, ça fait grossir et ça file le cancer (oui il faut avouer que les néophytes écologistes ne sont pas spécialement intelligents), que l'obésité va tous nous tuer et qu'il faut manger léger et plus naturel pour crever moins vite. Personnellement je ne vois pas l'intérêt de vivre plus vieux si c'est pour faire constamment attention à mon régime, ma planète et mon prochain. Sont cons ces écolos. Enfin bref.

Le troisième point de cette campagne est à mon sens le pire de tous, car comment intégrer dans les esprits des veaux que le réchauffement climatique n'est pas une fiction (alors que c'en est une) et qu'il trouve avant tout sa naissance dans notre mode de vie (de la même manière que les dinosaures rejetaient trop de CO² et que c'est comme ça qu'ils sont morts : que les erreurs du passé nous servent de leçon bordel !) ? Il suffit d'affirmer par des documentaires mensongers que la température est montée mondialement, que la banquise fond et que les phoques vont mourir (qu'est ce qu'on s'en fout des phoques, si on a pas le droit de les tabasser pour leur piquer leur fourrure, je vois pas l'intérêt de les sauver). Mais ce discours tenu par les écolos de tout poil durant 30 ans n'a convaincu personne. Ils ont alors envisagé le pire stratagème. Ils ont formés des scientifiques écolos afin de faire constater au monde que la température avait bien augmenté. Ils ont réalisés des documentaires sur la banquise en été et ont ensuite prétendu avoir filmé ça en pleine hiver (raaah les ordures), ils sont même allés jusqu'à créer Al Gore (Fumiers d'écologistes)...
Bien évidemment, ils se sont rapidement rendus compte que si l'on venait à vérifier réellement l'impact du réchauffement, la supercherie serait éventée. A la manière de témoins de Jéhovah soutenues par des médias en mal de sujets qui font flipper, les écolos ont recruté en masse, et envoyé des centaines de milliers d'entre eux sur la banquise pour... copuler avec les pingouins (Oui ou entre eux, c'est possible aussi, l'écolo n'est pas nécessairement QUE zoophile, il aime AUSSI les humains).
La chaleur ainsi dégagée provoque une réelle fonte des glaciers, car seul l'énergie sexuelle dégagée en un point précis de la banquise peut faire fondre tout ça et réchauffer le climat.

http://groumf.info/imageblog/globalwarming.jpg
( Les véritables causes du réchauffement climatique )

Cette explication est la seule valable. Il est facile de se laisser séduire par les théories farfelues d’une bande de hippies bouffeurs de légumes, mais il faut ouvrir les yeux : L’annihilation de nos valeurs, de notre économie, de notre monde, verra l’avènement d’un ordre dominé par une bande d’inconscients écologistes qui n'ont cessé de nous manipuler pour détruire notre écosystème.
Notre mode de vie n’a jamais eu le moindre impact sur la planète car le simple fait de foutre la planète en l’air va à l’encontre des intérêts capitalistes de l’ensemble de la grande majorité des pays développés, et un monde capitaliste ne se tirerait pas une balle dans le pied. On est pas con à ce point là.
Qui donc, avait intérêt à détruire tout ça ? Qui, à part les écolos, que nous n'avons cessé de railler pour leurs convictions absurdes, voudraient plus que tout prouver qu'ils ont raison, quitte à détruire ce qu'ils prétendent défendre ?
Mais maintenant vous connaissez la vérité, vous savez le danger que représentent ces individus. L'avenir est entre nos mains. Il n'appartient qu'a chacun de faire un petit effort quotidien pour sauvegarder nos ressources, un geste simple, qui ne prend que cinq minutes, et qui n'est pas cher payé pour préserver notre monde. Chaque jour, prenez cinq minutes pour tuer un écologiste de la manière la plus lente et la plus douloureuse qui soit, afin d'éradiquer cet horrible fléau de la surface du globe.


Car chacun d'entre nous, à son niveau, peut faire quelque chose pour la planète.
 









Jeudi 6 novembre 2008 à 16:40






Alors, tas de résidus de fond de couilles, on pensait que l’auteur de ce blog avait pris la tangente face à la nouvelle version de cowblog ? Contrairement à ces veaux qui ont dégagé du serveur suite à la mise en place de la V3 (ce qui fait que la V3 a du bon finalement, quoi qu’on en dise), je me suis adapté. Bon je ne m’éterniserai pas sur ce sujet, d’une, il est obsolète, deux, tout le monde ou presque n’a parlé que de ça. C’est dire, il fallait les résultats de l’élection américaine pour qu’on passe à un autre grand sujet récurent, si on excepte le nuage de post dont les résumés en page d’accueil feraient pleurer un autiste. Ca m’amène quand même à penser, après avoir refait un tour, sans grande espérance je vous rassure, une énième fois sur la toile, que le jeune, surtout le collégien, c’est quand même une belle sous merde qui ne mérite pas de vivre.

Le collégien a ceci de particulier que contrairement au lycéen qui se croit investi d’une grande culture pour avoir dévoré trois merdes, pour en plus s’en vanter, il glorifie son ignorance, rejetant toute forme d’intelligence, un peu à l’instar du Kevin (ou du paysan). Surtout s’il est en vacances d’ailleurs, car en vacances, ce jeune pourceau ne manque pas de préciser que s’il n’en glande déjà pas une pour activer le peu de neurones que MTV et sa Playstation lui ont laissé intact, durant les congés, c’est même pas la peine de tenter une approche de plus de trois syllabes. « Non mais attend l’intello lààààààààà, c’est les vacances ! Eukééééé ? Mdr lol ! » Comme si cette sécrétion difforme de moule marinière faisait fonctionner sa matière grise en temps normal.
Et puis regardez le.
A-t-on vu physique plus ingrat que celui d’un mioche de treize ans ? Chétif, souffreteux, quand une saine alimentation à base de gras n’en ont pas encore fait un obèse guntéïforme, un rail courant sur une dentition de néandertalien, une taille de Sarkozien et la prétention démesurée qui va avec. Non franchement, le collégien, c’est à exposer dans une foire, pas à instruire.
Le pire, c’est cette absence totale de poil… Cette peau glabre, et cette fierté qui s’empare du bougre quand il affiche enfin trois excroissance blondinette sous son nez dégoulinant. Le pire, c’est qu’il les attend, ces poils qui feront tomber toutes les filles de son âge qui lui préfèrent de beaux Kevin de dix-huit piges en scooter garés devant le collège et qui pourtant possèdent un Q.I égal au sien. Dommage pour lui, quand il pourra exhiber fièrement ses premiers poils pubiens à la récré, il en sera au stade innocent ou il ignore que les femmes, inconstantes au possible, à l’âge ou il sera moins repoussant, (ou qu’il aura intégré le bon usage de l’alcool, des drogues, du GHB, de la menace) lui demanderont d’obéir au diktat de la crème épilatoire et de la cire, anéantissant ainsi le seule signe de virilité qu’il possédera jamais et le rendant aussi fade et inutile qu’il l’était à l’origine. Et ces boutons d’acné, dégoulinants…Mais je m’égare.
Je parlais de culture plus haut, et pour compenser son absence et afficher sa différence, parce qu’il croit franchement qu’a se couler dans un moule comme on coule un bronze, on échappe à son destin, le collégien s’est découvert depuis peu un dégoût pour ce qui s’assimile à des sous-daubes qu’on vend aux masses pré pubères dont il fait partie, pour se rabattre avec voracité sur tout ce qui est rétro dans le domaine musical. Ça met des tee-shirt avec la bouche des rolling stones dessus, ça écoute deux titres maximum du même groupe, un Hells bells d’ACDC vite fait,  pourquoi pas un ou deux titres de Pink Floyd ça fait bien, et pour finir, l’incontournable Nirvana, non parce que ce qu’on fait aujourd’hui c’est trop de la merde, et puis « la musique que font les groupes morts, c’est d’la bombe quoi ».
Si si, je vous assure, le guitariste d’Acdc est mort, même que c’était le chanteur de Pink Floyd… (Ceci , je l’ai entendu dans le métro aujourd’hui même)
Mais brûlez moi cette sous-race bordel de merde ! Un tee-shirt de groupe et quatre titres sur son I-pod, et ça se croit investi de toute l’essence de la culture et de l’esprit musical qui l’accompagne. Connards. Ça bouffe du wikipédia en diagonale, ça mélange tout, et ça partage son savoir avec de pauvres âmes  admiratives devant tant de bêtise étalée. Et encore, il en est pas encore arrivé à Manson et au satanisme. Quoi que ça se démode peut être un peu. Non pas que le collégien d’aujourd’hui est moins stupide que le collégien d’il y’a dix ans, simplement il a peut être d’autres standards, que je ne souhaite pas connaître, car tout ce que je veux connaître du collégien, c’est le bruit que ça fait sous mon talon. Je sais, c’est lâche et petit de s’en prendre à plus faible que soi, physiquement et intellectuellement, mais c’est aussi nécessaire. Pour l’avenir de l’humanité. Non parce que deux ans après, ces petits cons, ça vous enfilent du tee-shirt Che Guevara - dire qu’on m’a fait tout un foin en colonie pour mon pyjama Goebbels - et le pire, c’est quand ça se documente sur ce que ça porte sur le dos (oui oui je sais, peu probable, mais on est pas à l’abris d’un malheur.)
Déjà rien qu’a voir ce patchwork vaguement humain faire part de ses hautes considérations politico-mondiale, ça vaut le détour. « Ouais moi je dis que les ricains, il doivent voter pour Obama, parce qu’il est black » Si c’est pas affligeant, ce racisme positif. Obama. Comme tous ces couillons incapables d’apprécier les rouages de la politique française (la preuve, regardez ce qu’on à comme chef d’état…), ça se mêle de savoir ce que de grassouillets américains devraient faire.
A l’instar de tous ces cons de part l’Europe qui saluent le choix « social » de l’Amérique pour mieux déculpabiliser de faire du libéralisme pur chez eux (Dieu bénisse nos contradictions, vive l‘individualisme), le collégien, qui n’a aucune idée sur rien, qui balance un Obama sur le plateau comme on se demande ce qu’il est préférable de bouffer ce soir, et bien ce sombre individu sera bientôt doté du droit de vote… Bordel de merde. C’est à peine s’il sait écrire son nom correctement.

Non franchement, je ne vous apprendrai rien de mes inclinations. Pour bien gérer un pays, il lui faut des ennemis désignés à éradiquer, beaucoup même: Les fonctionnaires, les étrangers, les pauvres, chômeurs et assistés, les vieux, les jeunes adultes. Mais qui, qui de nos jours, se rend compte du danger que représente le collégien ? De la menace qui pèse sur nous ? Car si quelque uns d’entre nous étaient des crétins en ses âges sombres où seul un quart d’un de nos hémisphères fonctionnait, force est de constater qu’heureusement, nous n’avions pas à notre portée tout ce qui peut maintenir un collégien dans sa phase Kevin. Avec l’explosion de la télé, les portables, de la négligence parentale (quoi que, quand on voit les parents qui ont pondu ça, c’est peut être pas plus mal) de la libération des mœurs, il faut reconnaître que ces petits crétins sont mal barrés. J’accuse pas les annonceurs et grossistes de tout ce qui touche le multimédia d’être des pourvoyeurs de connerie, même si c’est le cas, car après tout, faut bien vivre au dépend des plus faibles, et il n’appartient qu’à chacun de se sortir les doigts du cul, mais avouons le, ils sont quand même lents à la détente… C’est dire, on baisse le niveau partout, et notre petit collégien, il rame toujours. On lui donne accès à tout, et il en ressort plus con. Y’a un problème.
Putain je les déteste ces merdeux, je les déteste. Et qu’ils sont moches, bordel. Je sais, je l’ai déjà dit. Mais leur difformité est encore la seule chose qui permet d’oublier un peu leur connerie, voir de la normaliser. On passe outre. On se dit qu’il est foutrement laid, du coup son verbiage passe comme une lettre à la poste.
Collégiens qui m’ont inspiré ces lignes (ou même les autres) Kevins de tous âges, si vous vous reconnaissez à travers ces lignes, envisagez le suicide, pour le bien collectif.
De toute façon, un jour, le jeune de moins de seize ans sera déclaré hors la loi, et on vous dézinguera tous jusqu'au dernier, pour l'avenir de l'humanité.

 
 
Ce sera beau.



 

Vendredi 24 octobre 2008 à 17:21



Ils auront tout tenté, pour nous faire croire qu’au fond, l’Homme peut se passer de cette cruauté qui le caractérise, pour en plus nous culpabiliser avec cet œil vitreux ainsi que ce doigt levé et pourfendeur d’instituteur en retraite. Ils parleront de souffrance, de meurtre même, lorsqu’il nous voit nous enfiler un steak.  Les végétariens, hypocrites, fourbes et menteurs, nous accuseront de nous en prendre à plus faible que nous, mais je vous le demande, que font ces bouffeurs de carottes ? Ne s’en prennent ils pas à plus faible encore que nous le faisons, nous autres carnivores ? Quelle ignoble cruauté, que de se rabattre sur d’innocents légumes, car eux, contrairement aux bovins que nous engloutissons, ne peuvent même pas tenter de fuir pour échapper à ce brave fermier crasseux qui, d’un geste brutal, les arrache à la terre de servitude qui les vit grandir sous l’oppression afin de les offrir aux délires culinaire d’une bande de bobos assoiffés de chlorophylle. Parce qu’il faut les voir, ces salauds, sortir leurs couteaux de boucher (étrange pour des gens qui ne bouffent pas de barbaque)  pour dépecer de pauvre poireaux, massacrer d’adorables tomates ou pire, torturer des patates en les épluchant d’une façon barbare avant de les découper en petits cubes. Car les légumes sont vivants, avant de cuir ! Ce sont des êtres vivants bordel ! Mourrant certes, mais vivant. Nous avons au moins la décence d’occire les bestiaux avant de les découper. Au comble de sa supériorité, le végétarien vous prendra en plus pour un con, prétextant que de toute façon, les légumes ne sont pas des formes de vies assez intelligentes pour ressentir la douleur… Certains prétendent même qu’ils n’ont pas de système nerveux. Les ordures !
Justifier le meurtre par des arguments fallacieux et grotesques. Ils n’ont finalement rien à nous envier ces enculés !
Et s’il n’y avait que ça.

Mais non content de se poser comme exemple dont le mode de vie sauvera l’humanité de sa totale destruction (c’est beau de rêver), il faut se taper leur discours moralisateurs type propagande nazie. Si nous ne sommes pas comme eux, nous sommes des êtres inférieurs, des beaufs n’ayant rien pigé à l’existence, et s’ils en avaient le pouvoir, ils nous exécuteraient tous. Systématiquement, il faut qu’ils tentent de nous convertir, et Saint Cochon m’en préserve, c’est quand vous bouffez chez eux – ce n’est arrivé qu’une fois, n’allez pas croire que j’ai de mauvaise fréquentation. Ils ne manqueront pas de vous préciser que rien, mais absolument rien, n’est préparé à base de viande. La gloire, l’apothéose, la fierté du végétarien, c’est de faire avaler à quelqu’un un truc sans viande. On a les combats qu’on mérite. Mais vous ont-ils consulté avant ?  Non. Ils ne se préoccupent pas de savoir ou non si vous, vous ne mangez pas de légumes. C’est une première dans l’histoire de l’humanité. C’est énorme,  de penser que les convictions de quelqu’un interdisent à d’autre que celui qui les suit d’ingérer certains types d’aliments.
Imaginez vous inviter un végétarien chez vous, et ne faire que des plats à base de viande, et vous verrez la gueule qu’il va tirer, repoussant l’assiette avec une expression de dégoût en insistant sur le fait que lui, il ne mange pas de « ça » ! Mais nous, on doit se forcer à avaler ses pauvres petits légumes, ce tofu sans saveur ni consistance (c’est dégueulasse cette merde), tandis qu’on assiste à une boucherie sans nom de végétariens ripaillant de bon cœur, ignorant les cris des petits poids au fond de la marmite. Tendez l’oreille, écoutez l’agonie des légumes, vous n’en serez que plus humains.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres, j’ai décidé de me nourrir exclusivement de viande,  car en mon âme et conscience, je ne peux me résoudre à torturer des légumes (sauf s’ils sont en fauteuil roulant).
Il faut changer notre mode d’alimentation, ce qui pousse dans la terre doit nourrir ce que nous mangeons. De plus, les animaux ne doivent leur survie qu’à la qualité gastronomique de leur viande, j’en veux pour preuve que les boeufs ne risquent pas de disparaître.


En plus, en tant que carnivores convaincus, nous ne cassons pas les couilles aux gens avec notre air supérieur pour les convaincre de repenser leur façon de vivre. Ce qu’ils sont prétentieux ces végétariens…en plus d’être cons.



Jeudi 23 octobre 2008 à 1:37


Pour mémoire, vous pouvez retrouver les épisodes précédents dans la catégorie "Tribulations Atomiques"
Toutefois, cette histoire étant pas mal longue, voici un rapide résumé pour ceux qui auraient décroché en route :
Groumf, après avoir vaincu les étrons divins et donc, sauvé le monde, fut contacté par le pape soit disant décédé, Jean Paul II. Ce dernier demande à notre anti-héros de retrouver le hippie originel, Jésus Christ, ramené à la vie par le Vatican, en cavale quelque part dans les Vosges. Cependant, la garde rapprochée de l'ancien pape, qui ne voit pas d'un bon oeil les penchants libertins et toxicomanes de Jésus, supplie dans le même temps Groumf de supprimer le Christ une fois celui ci retrouvé. Parachuté dans les Vosges, Groumf se verra accompagné d'un étrange petit personnage, une femme à poil de vingt centimètre, répondant au nom de Shoum's. Après avoir échappé à la mort lors de leur rencontre avec le terrifiant Gay des Vosges, nos deux acolytes font la connaissance des Vosgiens, un peuple nus et poilus, obéissant aux délires d'un Christ sous THC, tel que l'amour de son prochain, l'harmonie et la sodomie. Seulement, pour maintenir le Gay des Vosges à l'écart, Jésus sacrifie régulièrement un Vosgiens aux appétits sexuels du monstre qui hante la forêt vosgienne. A peine arrivé au campement des Vosgiens, Groumf, en habile orateur, renverse le pouvoir en place en la personne de Jésus et devient alors chef d'une bande de demeurés totalement ignares. Cependant, pour que les Vosgiens acceptent de lui laisser Jésus comme prisonnier, Groumf a fait la promesse de débarrasser ces forêts du monstre sodomite qui les habite.


..........................


Durant le trajet qui nous conduirait sur les terres désolées d'où aucun anus n'était jamais ressorti vivant, il fallait apprendre aux vosgiens à lutter contre leurs pulsions homosexuelles. J'avais donc ordonné à ces hommes de se faire cuire des spaghettis et de les placer dans un sachet plastique, et de se tremper la nouille violemment dedans, pour leur faire perdre l'habitude de foutre un anus, et de violenter par la force de la verge quelque chose de chaud, humide et lubrifié. Il fallait les réhabituer à la femme. Ne me demandez pas comment j'ai trouvé assez de spaghettis pour une communauté homo d'environ cinquante bites, ni où j'ai déniché des sachets plastiques dans la forêt ; Ca foutrait la crédibilité du récit en l'air.
Je vous ferai grâce du passage chiant relatif à la longue marche, je vous ai déjà fait part de trop nombreuses fois de ce "tue-l'action" durant les derniers épisodes. Bref. Saut en avant sur l'arrivée de notre groupe sur les terres du Gay des Vosges.
Nous découvrons une clairière désolée, au sol aride ainsi qu'aux arbres dépouillés de leurs apparats, comme si la nature elle même tentait de quitter les lieux (la gourdasse). Sans perdre une minute, nous enchaînons Jésus côté ventre face à un arbre, de manière à bien laisser en évidence son cul à l'air. Naturellement, il protestait. En plus, selon lui, c'était la Saint Hachiche, une fête très importante qu'il avait instauré en son temps.
Tout le monde se cache, il ne nous reste plus qu'à attendre ce chasseur poilu, devenu aujourd'hui notre proie. Les heures passent, nous sommes immobiles depuis si longtemps que nous ne sentons plus nos membres, et rien ne vient. Nous aurait-il repéré ? Une créature si terrifiante peut-elle avoir peur du nombre de ses assaillants?
Au bout de douze heures d'attente, on entendit un rugissement à vous glacer le sang, et vu l'attitude des Vosgiens, ça ne faisait aucun doute. La Bête arrivait.
Selon le plan, nous devions nous faire discret, laisser le Gay des Vosges se ruer sur Jésus, et profiter de la pénétration de ce dernier pour lui casser la gueule (au monstre, pas à Jésus, dont je respecte trop l‘image pour la dégrader). J'aime qu'un plan se déroule sans accroc, malheureusement, ce ne fut pas le cas.
J'avais pensé qu'en incitant les Vosgiens à s'astiquer le poireau à plusieurs reprises dans un sac de nouilles cuites, le Gay des Vosges ne pourrait plus les repérer grâce à son radar naturel. Non seulement il les repéra, mais après un vidage de couille intensif et douze heures d'attente, la moitié de mes guerriers s'étaient tout simplement écroulés de fatigue. Comme nous nous étions planqués un peu partout, j'ignorais où la plupart d'entre eux se trouvaient. C'est alors que commença le cauchemar. Au lieu de foncer tête baissée (enfin verge levée plutôt) vers Jésus, le monstrueux homo débusqua un à un les Vosgiens endormis, afin de les sodomiser sauvagement. Les bouchons qu'ils avaient fabriqués et s'étaient enfoncé dans l'anus, trop rudimentaires, cédaient sous les assauts répétés de l'énorme phallus psychopathe.
On entendait d'affreux hurlements, entrecoupés de périodes de silence macabre. Ceux qui ne dormaient pas, ou qui ne dormaient plus, n'osaient guère sortir pour sauver leurs compagnons, sachant qu'ils se jetteraient dans la gueule du loup. Il ne restait qu'à attendre patiemment que ses appétits soient comblés, en espérant échapper de justesse au pire. Mais rien ne semblait le calmer. Le bougre continua à fourailler à tout va jusqu'à ce qu'il ne reste plus que quelques dizaines d'entre nous. Je n'en pouvais plus d'attendre la mort et la sodomie (et pas forcément dans cet ordre), ainsi, avec les derniers Vosgiens, nous nous lançâmes dans la bataille. Nous bondîmes des buissons tel des boutons sur la face d'un ado, et attaquâmes avec la précision de Gilber Montagné, si bien que nous avons tué trois compagnons un peu trop poilus.

Nous avions dévoilés nos positions, nous n'étions plus que huit. Jésus, quant à lui, nous invitait à le détacher, ainsi qu'à retourner au village chercher du renfort. Il n'en était pas question. Dans une attaque éclair, nous avons brisés nos lances de bois, dispersés nos dernières munitions de cailloux, et l'un d'entre nous se fit choper par le dard pourfendeur du phallique assassin. L'un des vosgiens tenta bien de le délivrer, il se ramassa une baffe, vola sur trois où quatre mètres et se brisa la colonne sur une souche. L'attaquer, même lorsqu'il encule tranquillement, ne mène à rien. Ce monstre n'a aucun point faible, ou bien nous ne sommes pas assez nombreux pour l'exploiter. Je regardais la Shoum's, qui, armée d'une demi noix en guise de bouclier et d'un brin d'herbe en guise d'épée, était venue nous prêter main forte. Que ferait les Shoum's, contre un tel adversaire ? Elles auraient l'avantage du nombre certes, mais elles sont bien trop petites, et puis les femmes –  qu'elle fasse vingt centimètres ou non – n'intéressent pas le gay des Vosges… Je ne pouvais donc pas me résoudre, même en rade de munitions, à la jeter vers l'obèse à forte pilosité, et puis elle ne semblait pas emballée par cette idée alors que je m'apprêtait à la balancer.
« I' faut pas jeter la Shouuuum's » Hurlait-elle.
Les Vosgiens ont l‘avantage du nombre, mais ils se font décimer, ils ne se renouvèlent pas assez vite, contrairement aux Shoum's… et physiquement,  ils ne sont de toute façon pas de taille. Ils se feront éclater jusqu'à voir le nombre réduit à néant. Il me faudrait donc quelque chose d'aussi nombreux qu'un troupeau de Shoum's, qui se régénère aussi vite, mais avec une taille sensiblement plus proche de l'être humain, avec un anus aussi poilu et animal que celui d'un vosgien, en espérant que ça attire le Gay des Vosges.
Il fonçait droit sur nous, quand soudain vint  l'illumination.
J'ordonnai à mes compagnons de m'imiter.
Je plaçai mes mains de part et d'autre de ma mâchoire, avant de répéter de multiples fois le mot « Dahu » à haute voix. Les vosgiens en firent autant, et c'est ainsi que des dizaines de dahus s'abattirent de plein fouet sur le Gay des Vosges à chaque seconde, qui se trouvait dos à une pente, juste en face de nous. Erreur fatale. Il commença à les enculer un par un, sans jamais s'arrêter, alors que nous tentions de l'ensevelir sous les dahus. Rien ne semblait le perturber, il continuait à enculer des dahus.Bien que mon idée fut de l'ensevelir, je remarquai que mon plan n'était finalement pas si bancale qu'il paraissait.
« Arrêtez, nobles vosgiens ! Dis-je
- Nieu ?
- Regardez, regardez ! Il ne fait même plus attention à nous ! Il ne fait pas la différence entre un homme et un Dahu ! Le voilà son point faible ! Il suffit d'appeler des dahus pour sauver sa peau ! »

Notre mission accomplie, nous décidâmes alors de laisser la Bête en tête à tête avec ses dahus.
Je raccompagnai les vosgiens survivants à leur village, traînant Jésus harnaché par les poignets au bout d'une corde. Le peuple des vosgiens et moi nous fîmes nos adieux, j'en profitai pour m'adresser une dernière fois à eux.
« Amis vosgiens, aujourd'hui, vous êtes des hommes libres. Aujourd'hui, vous êtes à un tournant historique de votre destinée. Vous pouvez désormais vivre en paix, vous savez comment vaincre le Gay des Vosges, si vous deviez vous retrouver face à lui à nouveau. Aujourd'hui, les vosgiens vont devenir un peuple respectable. Abandonnez la nudité, les poils, les bois et l'homosexualité ! Bâtissez des villes ! Développez vous ! Civilisez vous un peu bande de tarlouzes ! »
Sur ces belles paroles, je quittai ce groupe de vosgiens afin d‘achever ma mission. J'aime à penser que c'est un peu grâce à moi si, aujourd'hui, les Vosges sont une région comme tant d'autres. Ho bien sur, ses habitants n'ont pas encore l'air tout a fait humains, ils sont toujours poilus et parlent toujours avec un accent étrange. Néanmoins, ils parcourent toujours les forêts en hurlant dahu, pour protéger leur niveau de civilisation de l'isolement que pourrait provoquer un nouveau règne de terreur. Ils sont devenus hétérosexuels (enfin en partie) et fondent des familles, ont des enfants, très laids, et d'ailleurs, ces enfants eux aussi « chassent » le dahu, mais, ils ne savent pas pourquoi, seul les anciens savent, seuls les anciens se rappellent de cet étranger, qui leur redonna espoir et force. Seuls les anciens, se rappellent de Groumf.
Mais pour l'heure, je suis toujours dans les bois, accompagné d'une Shoum's et de Jésus. Et c'est là que les choses se corsent. Je dois soit activer ma balise GPS pour que les forces spéciales du Vatican viennent me récupérer avec le colis, soit je dois éliminer Jésus, comme me l'a demandé la garde rapprochée de Jean-Paul II.
« Où m'emmènes-tu, immonde bâtard ? Demanda Jésus.
- Ta gueule enfoiré de hippie ! »
Que je le livre ou le tue, je serai payé de toute façon. Autant rendre ça plus fun. Je mis le Christ à genoux et plaçai un couteau sous sa gorge.
Mon choix était fait.
« Une dernière parole pleine de sagesse, hippie ?  Demande à ton père de me pardonner parce que je sais pas ce que je fais et tout le tralala qu'on en finisse… 
- Je reviendrai, dans trois jours, pour te botter le cul ! Impie ! »
La Shoum's détourna les yeux, non pas qu'elle comprenait ce qui se passait et s'en trouvait horrifiée, quelque chose attira son attention. Quelque chose, ou plutôt…Quelqu'un.




A suivre...

Vendredi 17 octobre 2008 à 20:13



Guillaume Depardieu est mort.
Sa jambe, bouleversée, témoigne.





 

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