Vendredi 10 octobre 2008 à 11:48


[Illustration à venir]
 


En ces temps de crise, il est naturel de chercher un bouc émissaire. Naturellement, il est de bon ton de s'en prendre directement à la plus haute instance, c'est à dire l'état, et donc son président, mais il ne faut pas pousser, car dans le cas présent, on se trompe de cible. On ne peut pas encore lui reprocher une "crise" mondiale, même si c'est un fieffé couillon. Alors à qui s'en prendre ? Car il faut bien s'en prendre à quelqu'un bordel de merde ! C'est comme ça que ça fonctionne ! Après une crise, on désigne une catégorie de personnes comme veaux émissaires (Libérons les boucs !), on les massacre et on avance. Qui est responsable ? Les goldens boys ? Allons soyons réalistes, comment pourrait on reprocher une crise financière à des individus supérieurement intelligent qui maîtrisent tout à fait la bourse et ses petits aléas ? Les pauvres ? Ha, là on s'approche.

Après tout, les pauvres, en plus d'être sales (parait même qu'ils sont souvent consanguins) sont désespérément un fardeau pour le monde. Que peuvent-ils faire pour l'économie ? Pour la croissance ? Pour la France, tout a fait !
Les pauvres, quand on y pense, sont responsables de tout. Les pauvres ne font rien ! La seule industrie qui ne craint pas la crise avec eux, ce sont bien les brasseries Kronembourg, car c'est bien connu, le pauvre boit ses allocations (Vous verrez par la suite que ce mythe est erroné, le pauvre ne paie pas ce qu'il boit). Il pourrait investir son RMI dans la bourse mais non, il le garde pour lui le salaud ! Pardon ? Haaaaa oui bien sûr ! "Le RMI ne permet pas de vivre décemment" ! Mais c'est ce que des générations de pauvres ont tenté de vous faire croire ! Bien sûr qui le RMI permet de vivre correctement ! Comment pourrait-il en être autrement ? Le pauvre ne voyage pas (et dans quand il en a besoin, il fait du stop), et par pure avarice, il ne mange pas les cinq ou dix derniers jours du mois ! Le pire c'est qu'il ne manque pas de s'en vanter le saligaud ! Alors on est pauvre, soit disant, et on prend quand même le temps de prendre soin de sa ligne ? Bah
Le pauvre, quand il est divorcé, ne paie pas sa pension alimentaire (bah oui, il fait croire qu'il ne pouvait pas vivre avec juste son RMI), au détriment du bien être des immondes créatures bâtardes qu'il a pondu (appelé également "enfants"). Le pauvre n'achète pas de nouvelles voitures, souvent même, il n'en a pas, difficile de s'étonner que les grands groupes comme Renault ou Peugeot se voient obligés de licencier si personne n'achète de voiture, et le seul marché encore vierge, se sont les pauvres. Mais rien n'y fait. Le RMIste préférera voir des ouvriers perdre leurs emplois que de s'acheter une petite voiture grâce à un gentil crédit qu'il obtiendrait si facilement. Car le banquier, quoi qu'on en dise, aime le RMIste, pour la simple et bonne raison que le RMI est le contrat de (non)travail à durée indéterminée le plus long qui existe, et que son salaire reste incroyablement constant en dépit des réalités économiques dramatiques que notre pays connaît. Il pourrait même s'acheter une villa, histoire de décoincer la crise de l'immobilier, mais non, il préfère rester en location, et ne pas payer son loyer, point sur lequel je reviendrai un peu plus tard.
Le pauvre est souvent illettré, voir totalement analphabète, il n'a donc généralement aucune culture, ne s'intéresse pas au grands événements littéraires, ne lit pas, ne fréquente pas les musées, les cafés théâtres, donc on pourrait penser naïvement qu'il préfère le 7ème art, mais même pas, l'industrie cinématographique aussi est en crise ! Et qu'on ne me dise pas que c'est la qualité des films proposés qui est à mettre en doute, non. Hollywood, tout comme le cinéma français, nous offre des films d'exceptions, des bijoux d'une pureté remarquable, avec de vrais morceaux d'acteurs dedans. Le pauvre n'est pas un adepte de la soirée bar-cinéma-bon p'tit restau (et bar à nouveau en général), il préfère au tapage amicale l'attrait de la solitude dans une soirée type bar-bar-bar-bar-caniveau. Le pire c'est qu'en général, ce sombre individu fait mettre la note "sur son compte" au patron. C'est qu'il nous nargue l'enfoiré. "Sur son compte" ! Qu'il dit, avant de s'en aller pour s'écrouler comme une merde dix mètres plus loin la gueule dans sa propre dégueulure. Et vu le nombre de "comptes" qu'il ouvre dans les bistrots du coin, il est évident que des comptes dormant, il en a à la pelle le salopard !

Non qu'on ne me dise pas qu'on ne vit pas correctement avec un RMI ou au mieux, avec les assedics, car bien souvent, non content de ne rien faire de spécial de sa vie pour économiser, le pauvre à le culot de rogner sur son loyer, en ne le payant pas. Si ça, c'est pas honteux ! L'enfoiré vous dira toujours que "c'était pour nourrir les gosses", et qu'il n'avait "pas d'autre choix" mais excusez moi du peu, quand on voit les enfants de pauvres, on sait tout de suite qui de eux ou de nous survivraient en cas de retour des Allemands ou d'hiver nucléaire. C'est qu'ils sont bien gras les enculés, alors qu'ils suivent un régime amincissant à base de quelques maigres rations de féculents (En plus, les trois patates achetée chez ED pour leurs gosses dégénérés, faut pas délirer, ça n'a jamais fait le montant d'un loyer).Pour résumer, les pauvres ne sortent pas, ou très peu, ne voyagent pas, ne payent pas de loyer, ne mangent pas, ou peu, boivent à l'oeil, n'ont pas de voiture, ne consomme donc pas d'essence... Comment voulez vous qu'on ne leur en veuille pas ? Ils ne font rien pour aider les secteurs en crise. Et encore, que dire du monde de l'emploi ? Alors que les patrons se saignent aux quatre veines pour attirer par de nombreux privilèges une manne ingrate de travailleurs tant il reste d'emplois à pourvoir et si peu de gens qui veulent les occuper, que fait le pauvre, à votre avis ? Quelle profession exerce-t-il ? Rien. Le pauvre qui ne "peut pas vivre uniquement du chômage ou ru RMI", ne travaille pas.
Il y'a toujours un truc qui cloche et l'empêche de bosser :
Il est handicapé physique, il est idiot, il ne comprend pas notre langue, il n'est pas formé - souvent tout ça à la fois - il a des enfants à charge et même s'il travaille il n'aura pas les moyens de payer quelqu'un pour s'en occuper, il est alcoolique, il est dépressif (on se demande comment on peut déprimer quand on mène la belle vie...) le marche de l'emploi est saturé, et ainsi de suite; Et quand on lui dégotte un entretient (car les employés de l'ANPE sont des gens compétents qui ne lésinent pas sur les moyens pour aider ces gens là),  c'est à peine s'ils ont la décence d'y aller douchés. Et faut voir l'individu :
Futal troué vieux de dix ans au moins, tee-shirt frappé d'une marque de magasin d'alimentation (genre leclerc) ou d'une phrase hautement spirituelle du style " je suis à côté d'un con" (avec une flèche, s'il vous plait), baskets de sport usées qui sentent mauvais, cheveux graisseux noirs-gris ni coupés, ni même coiffés (infoutu d'aller se faire faire une petite teinture-shampoing-coupe-brushing par mois) laissant apparaître une calvitie naissante, pas rasé, avec une gueule de bois monstrueuse... Ce triste sire n'aura jamais la bonne idée de venir en costume de soie, histoire de faire bonne impression.

Il suffit, nous n'avons que trop supporté le poids de ce boulet qu'est le pauvre, qui refuse de partager avec les travailleurs, patrons et hommes d'état dans le besoin, ses revenus considérables, qu'il garde jalousement. Leur faire payer l'ISF serait juste, mais ce n'est pas suffisant. Le pauvre doit être déclaré ennemi d'état, il doit être spolié de ses biens, traqué et parqué comme une bête. Pourquoi ?
Parce que le pauvre est responsable de TOUT !

 

 

 


Jeudi 9 octobre 2008 à 1:48






La crise économique, c'est MAL !
Pas forcément. La crise de 29 par exemple fut un élément déclencheur de grands concepts sociaux à vous défenestrer un golden boy d'une twin tower : Le front populaire, les congés payés, le nazisme, la seconde guerre mondiale, l'holoca... quoi ?

Barack Obama qui pourrait devenir le premier président noir américain, c'est MAL !
Exactement, c'est MAL ! Non parce que là ça va trop loin. Bon c'est bien rigolo cinq minutes vos conneries mais faudrait pas pousser ! Regardez, dans les films ou les séries, c'est toujours la merde, l'apocalypse ou l'invasion extraterrestre quand c'est un président noir qui occupe la maison blanche ! Ne jouons pas avec des forces qui nous dépassent...

Adapter Dragon ball en film, c'est MAL ! (spéciale dédicace à Serviteur)
Déjà qu'avec les adaptations de super-héros, une tripotée de mous du gland se sont mis en tête de s'intéresser à l'univers des comics, manquerait plus que des arrivistes sans personnalité fagotés comme des andouilles nous gonflent avec leur attrait pour les mangas et la sous-culture nippone... Ha merde. C'est déjà le cas.

Le seisme au Tibet, c'est MAL !
Vous voyez ? même la nature est contre eux.

Un rabbin qui dénonce le silence de l'Eglise durant la seconde guerre mondiale, c'est MAL !
Pour une fois que l'Eglise ferme sa gueule sur un sujet qui ne la concerne pas, on va pas lui en tenir rigueur.

Le pouvoir d'achat toujours en baisse, c'est MAL !
La baisse du pouvoir d'achat est un facteur déterminant et  nécessaire, dans la réussite de la lutte contre l'obésité.

Le décès inexpliqué de huit bébés en Chine, c'est MAL !
De toute façon la Chine n'a pas besoin de s'expliquer quand il y'a des morts sur son territoire.

La baisse des prix des appartements ancien à l'achat, c'est MAL !
Heureusement qu'il reste la crise et que les banques prêtent moins, sinon bientôt même les pauvres pourront se loger.

Les manifestations pour le retrait des troupes Françaises postées en Afghanistan depuis que les talibans en ont tué 10, c'est MAL !
Si on arrête de faire la guerre dès qu'un soldat se prend une balle, on pourrait aussi bien devenir des lopettes pacifistes ( ou des Suisses ) tout de suite.
Et puis franchement, ces gens qui manifestent n'en avaient rien à foutre de l'Afghanistan avant ça, quand l'image qu'on se faisait de "l'intervention en terre Afghane" c'était combattre de vilains barbus terroristes qui martyrisaient le peuple. Faut croire que maintenant la vie d'un mec payé pour tuer (et pour mourir), ça vaut plus que la liberté qu'on a promise à des gens qui ne nous avaient même pas demandé de venir foutre encore plus la merde chez eux.

La fondation Abbé Pierre lance un programme de construction de « 2000 logements très sociaux », et c'est MAL !
Ils vont distribuer des cartons ?

Le PS, soit disant « revigoré » par la crise, c'est MAL !
Y'a bien que les gens de gauche pour se réjouir de la misère humaine et tenter d'en tirer profit.

Faire un film sur Coluche, c'est MAL !
Naaaan au contraire ! C'est bien, limite nécessaire, de faire un film sur un grand comique, encore très connu aujourd'hui et décédé il y'a à peine une vingtaine d'années, dont on peut encore voir régulièrement à la télé une quantité plus que suffisante de documentaires, films, sketchs etc… Surtout si on y met un gros tas au charisme proche de celui d'un huître d'Arcachon en guise de premier rôle. Sur que ça va être un bijou ce film.

La police municipale autorisée à utiliser des Tasers, c'est MAL !
Ce serait mieux des les voir se balader juste avec des armes à feu, c'est vrai.

La scientologie, c'est MAL !
Y'en a marre de ses sectes qui inondent le monde de leurs bouquins idiots et leur croyances débiles et mensongères pour se faire du fric. Revenons à des choses plus saines, plus désintéressées… plus tangibles : Achetons une bible, allons à la messe et croyons en Dieu.
Vous penserez bien entendu à laisser un petit quelque chose au moment de la quête.

Les français qui soutiennent majoritairement Obama, c'est MAL !
C'est un comble cette manie française de vouloir soutenir systématiquement, lors des élections américaines, le candidat démocrate, surtout quand on sait qu'il y'a un an, on votait Sarkozy… Finalement le p'tit côté social, en France, c'est un peu comme les étrangers, beaucoup n'ont rien contre mais préfèrent quand même qu'ils s'installent ailleurs.




«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( It's baaaaad ! M'kay ? ) 


Vendredi 3 octobre 2008 à 9:44

Pour mémoire, vous pouvez retrouver les précédents épisodes dans la catégorie "Tribulations Atomiques".



Encerclé par ces vosgiens dénudés, il n'y pas grand-chose que je pouvais faire; Je tentai néanmoins de conserver ma dignité en refusant d'obéir à l'injonction pro-nudiste qu'ils avaient proféré. Peine perdue. Une nuée de bras poilus et graisseux fondèrent sur moi pour m'arracher ce qui restait de mes vêtements. On me rejeta au sol, et je sentais déjà un membre crasseux et turgescent se glisser entre mes fesses, butant soudain sur quelque chose. Le bouchon. Le bouchon que j'avais placé à l'entrée de mon anus, seul protection contre le Gay des vosges.
« Saperlipopette ! S'écria le vosgien.
- C'est diablerie pour sûr ! Fit un autre. »
Ils s'éloignèrent de moi, paralysés par la peur, croisant leurs index pour repousser les forces maléfiques qui m'habitaient. Je profitai donc de cette crainte que j'inspirais pour demander fermement mon chemin.
« Vosgiens ! Vous qui connaissez ces bois comme l'anus de votre plus proche parent, indiquez moi sur le champ où je peux trouver Jésus !
- V-vous voulez voir le patron ? »
Jésus était donc devenu le chef des vosgiens.
« S-si nous vous conduisons à lui… Est-ce que vous nous enseignerez cette puissante magie qui vous protège de l'enculade rituelle ?
- Je ne vois pas en quoi des adeptes de la sodomie peuvent avoir besoin de mon bouch…de mon sortilège poru les protéger…
- Et bien, étranger, c'est pour lutter contre le Gay des Vosges. Jusqu'à présent pour éviter qu'il ne découvre notre campement, nous lui sacrifions à chaque nouvelle lune l'un des nôtres, qu'il encule à mort, mais si nous nous aventurons sur ses terres, il nous viole quand même. Votre puissant sort pourrait nous protéger contre sa fureur. »
Après un instant de réflexion, je demandai aux vosgiens de me conduire à Jésus, en échange de quoi, je leur livrerai mon secret. Je récupérai mes vêtements, ma Shoum's, qui se foutait totalement de ce qui se passait, et nous nous mîmes en route vers l'inconnu, traversant des sentiers inquiétants, des sous bois lugubre, avant de regagner des clairières plus accueillantes.
Je vis au loin l'imposante porte du village retranchée des vosgiens, une porte digne d'un château fort, inviolable… Mais si l'on considère que les vosgiens la laisse entrouverte et n'ont, en plus, pas jugé utile de construire des palissades, ou à défaut, au moins des barricades, on se demande l'utilité d'une telle construction, ce que je leur fis remarqué.
« Ho les mecs, vous savez qu'une porte sans murs ça ne sert à rien ? »
Ils me regardèrent, interloqué.
« Des…des… murs ? Me fit l'un d'eux, interrogatif.
- Bah oui des murs… Un truc haut, solide, qui justifie qu'on y construise une porte ou une ouverture pour permettre le passage en un point donné, ce qui permet entre autre de n'avoir qu'un endroit à surveiller pour contrôler les entrées et sorties, et aussi de verrouiller la dite porte afin de fermer totalement le passage si besoin est. »
Un long silence s'en suivit. Je leur fis donc un dessin sur la terre avec l'aide d'un bâton. Après huit explications, ils s'extasièrent !
« Sapristi ! L'étranger parle de choses étranges, mais c'est un visionnaire !
- Etranger, nous apprendras-tu à ériger une telle construction ?
- Ouais ouais ouais si vous voulez, en attendent, où se trouve Jésus?
»


L'un des gays m'indiqua la direction du village. Sans un mot de plus. Il devait donc être facile à repérer.
Je décidai alors d'entrer dans le village et vis, au loin, sur ce qui semblait être la place centrale, au milieu des petites cabanes, uniquement doté d'un toit posé sur des sortes de charpentes hasardeuse et d'un porte inutile puisque sur les maisons il n'y avait pas de murs, un attroupement de vosgiens, tous gros, poilus et dénudés, assis en cercle autour de Jésus. La première partie de ma mission était remplie. Localiser Le Christ. J'écoutais avec attention ce qu'il enseignait à ses disciples, alors qu'il se roulait visiblement un joint.
« Ecoutez moi, ami vosgiens ! La nouvelle lune approche à grand pas, et si nous voulons survivre, nous devons sacrifier un anus au gay des Vosges, le bras turgescent de la vengeance divine ! Dieu nous ordonne de sacrifier l'un d'entre nous. Mais n'oubliez pas que le volontaire désigné ne mourra pas en vain, son nom restera à jamais gravé ! Son sacrifice ne sera pas oublié ! Car c'est pour notre salut à tous, que l'un de nous se sacrifie… C'est le prix à payer pour continuer à vivre dans l'harmonie et la paix, loin de la folie et de la violence, entre hommes fragiles et heureux de s'aimer les uns les autres. Je vais donc désigner le prochain martyre. »
Lassé par ce comportement de hippie tarlouze, je décidai intervenir.
« Jésus vous raconte des salades, Vosgiens ! Il faut résister, il faut vous battre ! Pourquoi cet homme devrait-il choisir l'un d'entre vous pour l'envoyer à la sodomie ultime ? Pourquoi n'y va-t-il pas lui-même ? J'allais continuer sur ma lancée, mais Jésus m'interrompit.
- Ne l'écoutez pas mes frères, ce sont de vaines paroles, rien ne pourra venir à bout du Gay des Vosges ! Emparez vous de lui et sodomisez le à mort ! »
Les vosgiens se levèrent afin de me déssaper et de m'enculer, mais ceux qui m'avaient trouvé dans les bois s'interposèrent.
« Halte frères vosgiens ! Ecoutez l'étranger, ses paroles sont pleines de sagesse, et il est inenculable ! On ne peut pas le pénétrer !
- Oui frères gays, écoutez l'étranger, celui qu'on ne peut enculer et qui peut bâtir des murs pour nous protéger »

La foule, visiblement perturbée par ses nouveaux concepts de murs et d'impossibilité d'enculade marqua un long silence. Les vosgiens à qui j'avais expliqué ce qu'est et à quoi sert un mur expliquèrent à leur tour ce qu'est un mur. Huit explications plus tard, j'avais presque gagné la confiance des Vosgiens, ce que Jésus ne voyait pas d'un bon œil !
« Je suis votre messie, la voix de Dieu, alors vous faites ce que je dis, on ne change rien, on fume, on s'encule et on sacrifie un anus ! C'est ainsi que Dieu l'a voulu et c'est ainsi que cela doit se faire ! Nous ne prendrons pas les armes ! »
Je m'avançai vers Jésus, avant de lui coller un magistral coup de poing dans la gueule, il s'écroula, tandis l'autre joue, et je le sonnai avec un bon coup de pied dans les gencives.
Je me tournai alors vers les vosgiens :
« Il n'appartient pas à un homme seul de décider qui doit vivre ou mourir et ce que vous devez faire, vous devez décider ensemble ! J'm'en vais vous apprendre la démocratie bande de loqueteux ! Je vais vous montrer qu'il n'appartient pas à un homme seul de décider pour vous, sauf si c'est moi ! Vous pouvez vous débarrasser du Gay des Vosges autrement qu'en sacrifiant l'un de vos frères ! Vous pourrez enfin vous civiliser, devenir hétéros, construire des murs, des villes même…enfin non, des villes faut pas pousser, on est dans les Vosges, mais bordel… Faut vivre autrement que comme des crasseux se roulant dans la boue en couchant avec n'importe qui et en se défonçant sans rie outre d'autre comme tous ces cons à Woodstock ! Je peux vous apporter la délivrance, il suffit de me livrer Jésus.
- Mais, étranger, tu viens de nous dire qu'on peut s'en sortir sans sacrifier personne…
- Je sais ce que j'ai dis, mais ou vous me livrez Jésus qui n'a rien fait d'autre que vous rendre plus pitoyables que ce que vous êtes programmés génétiquement à devenir, ou je vous laisse, je me casse, et vous ne vous débarrasserai jamais du Gay des Vosges, vous resterez toujours un peuple minable vivant dans des montagnes à la con et parlant avec un accent de merde. Je vous offre une chance de ne plus vivre sous la coupe d'un seul homme, de décider ensemble ce qu'il convient de faire de mieux pour votre peuple !
- Mais Jésus nous à enseigné l'amour de son prochain et la non-violence…
- Foutaises de hippies ! Dis je.
- Et la vie en communauté détaché de l'importance des biens matérielles…
- FOUTAISES DE HIPPIES ! Hurlai-je ! Avec une mentalité Pareille, ça m'étonne pas que vous ne soyez qu'entre paires de couilles ! Aucune femme censée ne voudrait de loosers dans votre genre !
- D-des…Femmes ? »

Je sortis la Shoum's de sous ma chemise, et la brandis devant les yeux ébahis des vosgiens, tandis que qu'elle Houhouhoutait et gesticulait comme à son habitude.
« Regardez ça ! Des seins, des hanches, une vulve ! Souvenez vous, Vosgiens ! SOUVENEZ VOUS ! »
L'un d'eux se mit à bander, puis un autre, et encore un autre ! Bientôt tous les vosgiens avaient, par cette érection solennelle et générale, rallié ma cause. Jésus s'écroula, en pleurant sur son rêve brisé de fonder - à nouveau - une communauté de fornicateurs arriérés.
Ils acceptèrent de me livrer Jésus comme prisonnier, si je les aidais à les débarrasser du Gay des Vosges. J'appris alors à chacun à fabriquer un bouchon avant qu'ils se l'enfoncent dans le derche, nous taillâmes des batons et prirent des pierres et de grosses bûches en guise d'armes, et nous nous dirigeâmes vers le territoire du Gay des Vosges, où Jésus, enchaîné Le cul à l'air à un arbre, nous servira bientôt d'appât pour le monstre.

Mercredi 1er octobre 2008 à 13:48




Ce n'est pas que je sois du genre paranoïaque - le fait de dormir avec un cran d'arrêt sous l'oreiller ne faisant pas de moi un paranoïaque, mais quelqu'un de prudent - seulement je vous jure, avec le temps qui passe, je me dis que je devrais m'y mettre. De toutes façons, tout nous pousse à la faute, car c'est dès le plus jeune âge que l'on insère en nous avec brutalité – et sans vaseline – le doute et la peur. Les temps ont changé, au point qu'on estime aujourd'hui qu'à défaut d'être suffisamment matures, les enfants sont suffisamment en danger pour qu'on ne leur épargne en rien les horribles détails des atroces tourments qu'ils subiront s'ils acceptent un bonbon venant d'un inconnu - inconnu qui le kidnappera, l'enfermera dans le coffre de sa voiture avant de l'emmener chez lui pour le jeter dans sa cave, le sodomiser trois ou quatre fois, le découper en morceau et enfin, le jeter dans une rivière crasseuse au fin fond d'un bled de bouseux consanguins.
Bon bien sûr, l'enfant n'est pas à plaindre, on ne va pas chercher d'excuses aux comportements abusifs de la jeunesse dans la surexposition des enfants à la violence - ceux qui comme moi, sont nés dans les années 80 ne me contrediront pas - et de ce côté là, l'adulte n'a rien à envier à cette petite merde de réplique miniature. Après tout, si l'enfant perd son innocence plus jeune, tant mieux, ça l'endurcira, car il ne faut pas oublier que les adultes que nous sommes sont soumis à des faits encore plus atroces. On ne nous épargne rien, entre les accidentés, les affamés mutilés par la dalle et autres estropiés de guerre alors que nous tous ce qu'on demande, c'est bouffer peinard à 20 heures sans qu'on nous emmerde avec le malheur qui s'abat sur tous ces connards de par le monde. Le pire c'est en plus d'y ajouter verbalement, avec l'enthousiasme et la sagacité digne d'un journaliste sportif, les détails les plus sordides qui soient - bah oui quand on a pas l'image d'un viol suivi d'homicide par 46 coups de couteaux dans l'abdomen même que le meurtrier présumé à fait une guirlande avec les intestins - faut bien broder un peu quand on doit se contenter du faciès décrépi d'un présentateur ridé qui lit un communiqué alors que ça n'ajoute rien à l'info, au final.

Bon après je dis ça pour broder, ça me touche pas au final, les images ou les mots. Je trouve ça, comme toute chose, particulièrement inutile, et j'ai l'inutilité en horreur, plus que tout ce que l'humain recèle de vil. Toujours est-il qu'a vouloir jouer avec les peurs et les angoisses, nous devenons une armée de zombies paranos. Si on ajoute à ça la menace du quotidien inhérent à la civilisation, ce qu'on met dans le sac tamponné insécurité, qui fait que n'importe quel individu un tantinet suspect peut éveiller en nous les pires angoisses sans qu'elles soient justifier pour autant, on est mal barré.
On pourra évidemment mettre cette peur sur le compte de la surexposition médiatique si populaire qu'on fait de la violence, mais il faut dire que la nature humaine aime se repaître du spectacle qu'offre les plus mauvais aspects de ses semblables, et que dans le même temps, l'Homme aime se complaire de manière générale dans la médiocrité et ne cherche guère à donner une image plus flatteuse que celle qu‘on lui colle en se vautrant dans les stéréotypes.
Les problèmes de comportement des uns et la mauvaise perception qu'en ont les autres, le tout accentué par un climat tendu comme une verge d'acteur de film porno, ont pour effet néfaste une méfiance de tout les instants, une psychose permanente. Moi pour ma part, j'avais pas besoin de ça, pour la simple et bonne raison que je me méfie déjà de tout le monde à la base, mais j'en étais pas à graduer sur une échelle de valeur les gens dont je dois me méfier le plus. Dans un optique plus personnelle - ceci afin de vous faire comprendre le pourquoi du comment - il est important de préciser que je suis le genre de personne constamment sur la défensive - sans être parano je vous le rappelle, porter une arme dissimulée dans votre caleçon ne faisant pas de vous quelqu'un de paranoïaque à mon sens -, le fait d'emménager à Marseille n'a évidemment en rien arrangé les choses...
Cela dit, qu'on ne vienne pas pour autant me dire que vivre à la cambrousse c'est peinard et sans risque sinon je risquerai de m'énerver.
Toujours est-il qu'il faut faire face, à la ville et ses dangers, il faut anticiper tous ces risques contre lesquels ont nous a mis en garde autrefois, prévoir les nouvelles menaces,  compter désormais avec le pluralisme culturelle et les frictions qui peuvent en découler et parer le péril jeune et ses adolescents violents dopés aux boissons énergisantes devant si forts qu'ils n'ont besoin que de se mettre à dix sur un individu pour en venir à bout... Oui, il faut faire face. Si je parlais de la ville où je réside, ce n'est pas pour rien. Car bien qu'aillant usé les semelles de mes rangers pas mal d'années sur les trottoirs Nancéiens, je les connaissais déjà, les risques. Après tout, on nous le répète assez : On est en sécurité nul part. Mais la vie dans cette charmante petite ville qu'est Nancy ne m'avait en revanche pas préparer à une chose... La menace terroriste dans le métro.

De part mon activité professionnelle, je suis amené à me déplacer aux quatre coins de la ville à de multiples reprises durant la journée, et c'est donc toute la journée que j'entends la voix feutrée d'un enregistrement me répéter inlassablement sur ce même ton monocorde de quadragénaire mère au foyer : " Pour votre sécurité, soyez vigilents, signalez tout événement ou paquet suspect à notre personnel (genre le personnel de la RTM pratique régulièrement des stages de déminage) Merci de votre attention"
Voilà. Voilà. Vous êtes contents ? Avec vos conneries ! Déjà que s'asseoir dans ce tube turgescent, humide et crasseux en compagnie d'individus tout aussi mouates (je précise à tout hasard que  orthographier "moite" de la sorte est fait exprès et dénote d'un humour formidable de la part de l'auteur) et répugnants n'est pas chose aisée, faut en plus nous faire baliser avec vos menaces terroristes - sous entendu forcément islamistes - alors que dans cette ville se baladent un peu partout des barbus en djellabas ou des gonzesses voilées comme des lépreux , dans des proportions qui n'auraient rien à envier aux villes du moyen orient. Peut on me blâmer, d'avoir réagi de cette façon, alors qu'on cherche à réveiller en moi cette méfiance xénophobe, dans un contexte pareil ? Est-ce ma faute s'il fallait quaujourd'hui, un barbus correspondant à la description précitée, oublie un sac Tati sur le siège juste devant moi ? J'étais littéralement paralysé par le peur, attendant l'instant fatidique où le " colis " allait exploser, tentant de me rassurer du coin de l'œil en regardant discrètement, en douceur sans y toucher, ce que contenait ce sachet. Des fringues à première vue, mais qui sait ce que pouvait cacher ces couches de vêtements ? Mon arrêt se profila au terme d'une dizaine de minutes qui semblèrent durer une éternité, je descendis, sans pour autant avertir le chauffeur de ma macabre découverte, et j'observais la rame s'éloigner vers sa prochaine destination.
Quand allait-il exploser ? Mystère...

Je vous vois venir, mais si j'avais fait stoppé la rame, peut être ne serais-je pas arrivé à destination, j'aurais sans doute gâché les précieuses minutes qui me séparaient du salut en tentant d'avertir les autres. Toujours est-il qu'étant moi-même hors de danger, je ne voyais pas l'intérêt de faire part de mes doutes au " personnel qualifié ". Chacun sa merde. Mon civisme n'étant pas forcément des plus débordant, si je m'étais trompé, je n'allais pas soulager une bande de connards de cette psychose dont j'avais était victime, et si j'avais raison, comme je l'ai dit, je suis hors de portée, donc ce n'est plus mon problème. Symboliquement, j'ai donc tué les passagers de mon wagon. Symboliquement, car rien n'a jamais pété, évidemment. Dommage.




 

Mercredi 10 septembre 2008 à 21:27




Contrairement à ce qu'on vous a rabâché durant vos jeunes années pour donner un peu d'assurance aux larves naissantes que vous étiez (et que vous êtes toujours dans bien des cas), nous ne sommes pas égaux. Et oui, ça vous la coupe n'est-ce pas ? N'empêche que si vous aviez réfléchi ne serait que trente seconde à la portée de ces mots, vous auriez tout de suite remarqué que c'était un (pieu) mensonge. Si étant enfant vous aviez été l'égal des autres, ça se serait remarqué. Il n'y aurait pas de meilleur, de premier, et par conséquent, pas de dernier… quoi qu'être ce qu'on fait de plus nul dans le genre humain semble en mettre pas mal sur un pied d'égalité total, cela dit, il y aura, là encore, une farouche compétition pour savoir qui est le plus naze d'entre vous. C'est un fait, on vous l'a dit, on vous l'a bien enfoncé dans le crâne, mais c'est faux. D'ailleurs en général, les parents bien attentionnés d'un Kevin (c'est comme ça que j'appelle les sous formes de vie primitive sans grand-chose dans le cerveau et qui sont à la limite de la caricature qu'on se fait du trisomique) ne manquent jamais de lui rappeler que s'il est égal à n'importe qui sur cette terre, il lui faut admettre aussi que nous sommes tous différents. Donc faudrait se décider un jour, ou nous sommes tous différents,ou nous sommes tous égaux.


Ce mémo sur la différence (souvent accompagné d'échec scolaire, de malformation ou de débilisme profond somme toute banal chez n'importe qui) n'aura que pour but en général de sauver les meubles, d'atténuer le mensonge. « Tu sais mon petit, personne ne t'est supérieur, nous sommes tous égaux. » Puis soudain, l'adulte réalise sa connerie « Mais tu sais mon petit, nous sommes tous différent… » Comme pour le consoler en réalisant qu'à trop donner confiance à un individu, il tombera de haut le jour où il comprendra qu'il n'est qu'un sous être inutile sans plus d'intérêt qu'une bouse de vache déposée sur ce chemin boueux de campagne qui fut entre autre témoin de l'acte qui à conduit à sa création (Oui, comme je l'ai déjà expliqué ici, le paysan se vautrant dans la fange à un potentiel inégalable pour engendrer un bon Kevin).
Si par ailleurs, on n'éduquait pas certains d'entre nous comme de véritable machine façon entraînement à la Balboa (genre je te hurle dessus et te pousse à éclater tes limites), l'humanité, ça vaudrait pas grand yack. Les bases étant posé, j'affirme avec force que non, l'égalité, ça n'existe pas, tout du moins, pas encore. Le concept d'égalité est un concept émotif pondu par des larves pour se rassurer, et d'ailleurs, voyez le résultat. Avec ses conneries, une armée de couillons tentent de prendre en main leur avenir forts de la non-supériorité de leur prochain, et paradoxalement, boostés au complexe de différence, qui au lieu de pousser vers un aspect plus communautaire de l'existence, achève d'isoler totalement l'individu en lui promettant monts et merveilles. L'individu lambda, aux capacités plus que moyennes, à l'intelligence limitée, au physique pas ingrat pour autant mais presque, se prend à rêver. Il se met à espérer. Il pense naïvement que si d'autres que lui sont capable, alors il l'est aussi. Quand il existe quelque chose en dessous, un truc qui ne demande qu'à germer, des talents cachés comme on dit, ça vaut le coup de se donner à fond, mais que faire de tous ces cons sans la moindre spécificité qui ne font que nous encombrer ?

Pour reformer une belle et grande nation, il faut supprimer la notion d'égalité, en particulier l'égalité des chances, ce qui nous permettrait d'éradiquer la pauvreté et tous ces êtres qui portent dans leurs gênes les stigmates des tares héréditaires propre à un passé révolu (comme les hippies) Il est tant de revenir à l'uniformisation. Cet éclectisme n'a que trop duré. A tout permettre, on observe l'émergence du grotesque, du mauvais goût, de l'insondable stupidité dans cette course absurde à la recherche d'originalité. Ca ne peut plus durer. Il faut, pour commencer, instaurer un droit à la fécondité. On ne peut pas permettre à certains d'avoir des enfants. Imaginez le drame. Si on avait prôné ces mesures plus tôt, on serait déjà débarrassé des hippies ! Imaginez un peu ! Les hippies bordel ! Il faut interdire la reproduction aux pauvres ! Voilà, Monsieur le président, comment on combat la pauvreté par exemple ! C'est évident : Un pauvre + un pauvre = trois pauvres (voir plus si la portée est nombreuse). Je n'ai jamais vu une RMIste pondre un Rothschild.
Bon il l'est peut être devenu après et alors ? Un Rothschild d'origine modeste contre combien de pauvres qui deviennent pauvres ? Voyez les pays « émergents », qui pataugent quand même pas mal ! Chez eux, les pauvres font des pauvres, point barre.  L'individu doit savoir parfois s'effacer pour le bien être d'un groupe. Et cette solution magique s'applique à tout ! On fait passer des tests de Q.I, on questionne le couple sur ses revenus, sa situation géographique, et suivant certains standards on accorde le droit d'enfanter, ou alors on coupe des paires de couilles et on ligature à tour de bras !
Deuxième phase, même dans un environnement saint (c'est-à-dire deux parents de sexes opposés, hétérosexuels, mariés, catholique, blancs et aisés) il y'a parfois des ratés (Souvent même), et dans le doute, il suffirait de retirer les enfants à leurs parents, les élever suivant des principes strictes, de leur faire porter un uniforme, et les relâcher à la majorité. On formerait ainsi des groupes distincts dans différents domaines, qu'on prépareraient à une vie toute tracée ainsi qu'à la reproduction, pour que perdure leurs qualités (c‘est un peu comme ça qu‘on à créé le fonctionnaire, mais ça, c‘est un échec total). Ainsi coupé des influences externes, l'humain sera façonné à l'image de ce qui doit leur ressembler et les rassembler, nous créerions des classes distinctes, différentes entre elles, mais égales en leurs seins. Ainsi il serait plus pratique d'imaginer un monde où  nous sommes censés être différents et égaux à la fois.
Et encore une fois, ce n'est pas moi qui prône ce que vous pourriez qualifier d'eugéniste, de fasciste, mais c'est vous tous, avec vos dogmes contradictoires au possible, avec vos idées reçues aux quelles vous n'avez pas pensé cinq minutes avant de les établir comme paroles quasi-divines qu'il faut accepter comme le summum de la réflexion. Vous voulez l'égalité dans la différence et vice-versa ? je vous l'offre. Mais c'est bien parce que je suis du genre humaniste. Et venez pas me dire que l'Homme n'est pas prêt pour ça !



M'enfin putain quand même, entre nous, ça saute aux yeux que nous ne sommes pas égaux ! Regardez, vous et moi, cette relation dominant/dominé qu'on entretient…c'est vous qui avez besoin de moi, de votre dose. C'est vous qui me lisez, pas l'inverse.

 

Samedi 6 septembre 2008 à 2:58



Impossible de dormir, donc profitons joyeusement de l'insomnie, levons nous - sans pour autant trébucher sur les cernes accumulées la semaine - et concentrons pour faire quelque chose de productif. Ca n'apporte pas le sommeil pour autant, loin de là, car commencer un dessin -surtout si on espère un bon résultat - c'est comme lancer un film et s'arrêter en chemin. Après plusieurs essais pour retourner botter le cul flasque de Morphée (qui n'est pas une femme je le rappelle), on se résigne systématiquement à se relever pour achever à grands renforts de coups de pinceaux ce qu'on a entamé.

Cela dit, ça en valait le coup. Et j'en connais un qui risque d'être ravi lorsque je lui filerai l'original.



"Let's put a smile on that face..."

Lundi 1er septembre 2008 à 17:59


Pour mémoire, vous pouvez retrouver les précédents épisodes dans la catégorie "Tribulations Atomiques"

 

Voyant une camarade shoum's malmenée, les autres se jetèrent sur moi. Pliant sous le poids du nombre, j'imaginais déjà les pires horreurs et voyais mon avenir d'un œil sombre, pour ne pas dire funeste. Cruel destin que de mourir si jeune, dans la force de l'âge, et sobre. Préparant mon âme à l'inconnu, je découvris que les châtiments corporels chez ces étranges petites créatures avaient quelque chose d'agréablement familier... Voir jouissif. A ma grande surprise, elle ne me firent aucun mal, au contraire même, puisqu'elle expulsèrent certaines tensions de mon corps, avant de recueillir dans une liesse générale un certain liquide aidant à la reproduction. Elle se répartirent équitablement la précieuse substance, et chacune d'entre elles déposa quelques gouttes sous toutes les feuilles d'arbres tombées au sol jusqu'à épuisement du stock de foutre. Elle dansèrent ensuite toutes ensembles, tournant sans cesse, et répétant encore frénétiquement "Shoum's".
Quelques minutes plus tard, alors que je me rhabillais, les Shoum's se mettaient à chercher sous les feuilles. Je vis d'ailleurs à ma grande surprise une feuille "ensemencée" bouger, je la soulevai donc. Je découvris en dessous une Shoum's, les yeux mi-clos, éblouie par la lumière. Je récupérai alors cette petite chose, qui commençait déjà à communiquer avec moi, prononçant un "shoum's" interrogatif. Les autres Shoum's continuaient à chercher sous les feuilles leurs nouvelles congénères, mais il m'apparaît évident qu'elles n'ont pas suffisamment de mémoire pour se rappeler où elles ont semé. Elles abandonnent bientôt leurs recherches et retournent dans les buissons, visiblement peu affectées par l'inutilité de tant d'efforts, puisqu'elles dansent à nouveau en shoum'sant joyeusement. Je pose la Shoum's que j'ai recueilli à terre, mais au lieu de les suivre, cette petite femme à poil décide d'aller de me monter dessus et de voyager avec moi. Ironiquement, je lui demande mon chemin.

«
Tu ne saurais pas où trouver Jesus par hasard ?
- Shoum's ! Fit-elle, en m'indiquant une direction.
- Ouais ouais ouais c'est ça...»

Je décidai de l'ignorer mais elle insista pour que nous empruntions le chemin qu'elle m'indiquait. Elle sauta de mon épaule et tira sur mon pantalon pour affirmer sa détermination.
Etant complètement paumé et n'ayant aucune idée de l'endroit où commencer mes recherches, je décidai de faire confiance à l'intuition de cette créature. Après tout, elle connaissait peut être les lieux d'instinct. Si j'avais alors pris en compte cette absence totale de mémoire observée cinq minutes plus tôt, je ne me serais pas risqué à faire confiance à une hypothétique connaissance des lieux obtenu via mémoire génétique pour trouver mon chemin dans la forêt vosgienne, ça m'aurait d'ailleurs évité bien des emmerdes. Je m'enfonçais alors dans l'épaisse végétation, quittant le territoire des Shoum's. Durant de longues heures de marche, je n'observais rien d'anormal, jusqu'au moment où un silence de mort fit place aux habituels  bruits de la nature.
On ne sentait rien. Une sorte de vide. C'est à ce moment précis que les oiseaux s'envolèrent comme un seul homme (bien qu'un homme ne vole pas), ce qui ne laissait présager rien de sympathique pour ma personne. A mesure que je m'enfonçais vers le nord, enfin je pense qu'il s'agit bien du nord, cette saloperie de mousse censée ne pousser que sur la face nord d'un d'arbre s'amusant  à recouvrir en général toute la circonférence des troncs histoire de vous paumer et de vous faire passer pour un con si vous dirigez un groupe d'abrutis dans les bois et que personne n'a pensé à prendre une carte, une boussole ou un GPS… Hem. J'avançais donc vers ce que je supposais être hypothétiquement mais probablement le nord, destination à laquelle j'aurais sans doute mieux fait de renoncer sur le moment, si je m'étais fié à tous ces animaux qui couraient dans la direction opposée à celle vers laquelle je me dirigeais. Après qu'une horde de dahus roulèrent tant bien que mal vers moi, qu'un troupeau de sanglier ait tenté de m'écrabouiller (et j'en soupçonne un ou deux d'avoir voulu me violer), qu'un ours en caleçon dansant le twist et que plusieurs centaines d'écureuils, lièvres et autres saloperies de rongeurs à la con aient croisé ma route, je rechignais de plus en plus à suivre la Shoum's, qui semblait être décidément la seule créature de la forêt à ne pas sentir un éventuel danger. Je lui sommais de s'arrêter, mais rien n'y fit. Elle avançait, poussant des petits cris de Shoum's, et que voulez vous, qu'elle fasse une taille normale ou vingt centimètres, je suivrais une jolie fille à forte poitrine jusqu'aux portes de l'enfer, plus particulièrement si elle se balade à poil.

La Shoum's, malgré sa faible taille, était vive. Elle arriva au tournant d'un sentier sombre et sinueux, et disparu. J'avais été semé par ma petite compagne de route. C'est alors que j'entendis un cri inhumain, rauque, presque plaintif, et vis la Shoum's réapparaître, me sauter dessus et se cacher sous ma chemise, en répétant à plusieurs reprise de sa voix enfantine « Sous la feuille, sous la feuille ! »
Face à moi, je vis les fourrés bouger, de plus en plus fort, comme si quelque chose s'approchait de moi. Je le vis alors, celui que tous redoutaient, celui à cause de qui les Vosges étaient devenues de vieilles montagnes ridicules et dépeuplées sauf par une tripotée de fous et de paysans consanguins ne s'aventurant plus depuis longtemps dans les vaste forêts (enfin tout n'est pas non plus sa faute… c'était déjà comme ça avant).
Il se dressa devant moi, tout comme son chibre. Il n'était pas d'une taille exceptionnelle, mais il était gros, étonnamment gros, ce qui ne semblait paradoxalement pas l'empêcher de se mouvoir avec agilité. Il était fortement poilu, d'un poil dru et noir comme on ne les voit que sur le dos d'une portugaise, il bavait et sentait fort. Il se dressa devant moi en hurlant, et j'étais pétrifié par ce spectacle autant effrayant qu'abject. J'étais impuissant face à une telle masse, impuissant face à l'abominable gay des Vosges.   
Il me frappa, et je fus si impressionné par sa vitesse, - tant elle est en adéquation avec le gros porc lubrique qu'il semble être -  que je ne pensais même pas à esquiver le coup, qui me fit faire un vol plané d'une bonne dizaine de mètres. La baffe m'avait pas mal sonné, et ma course aérienne ayant été stoppée par un chêne majestueusement solide comparé à ma boîte crânienne, je ne le vis même pas bondir et me rejoindre en une seconde, ni même me prendre un autre revers pas piqué des vers (Haha quelle tournure, prenez en de la graine !). J'étais là, le visage tuméfié après quelques secondes de combat à peine, tentant de me relever avec l'appui de la Shoum's qui avait quitté ma chemise. Je me préparais à recevoir une autre baffe, mais je m'aperçus que le monstre n'y voyait que dalle. Il regardait partout, et alors que j'étais à seulement cinquante mètres de lui, il ne me prêtait pas la moindre attention. Il flaira l'air, et soudain, se dirigea lentement dans ma direction, prenant fermement position pour s'élancer. Il était évident qu'il flairait quelque chose qui me trahissait.
Mon odeur masculine, ma sueur testostéronée, bref, ma puanteur de mec qui vient de passer plusieurs jours dans les bois sans se laver. Etrangement, il ne m'attaquait pas. En me retournant je compris que j'étais au bord d'un ravin. Grâce à son odorat d'homosexuel sauvage, il devait sûrement évaluer les reliefs et les distances.
Ma seule option consistait donc à me jeter dans le vide, en priant pour que ma chance me sauve une fois encore. Je mis la Shoum's dans mon sac, qui ne comprenait pas bien la situation, le pourquoi du comment, tout ça, et je m'élançai dans le vide. Je me souviens m'être réveillé quelques heures plus tard, trempé par la rosée matinale. Alors que j'ouvris les yeux, je vis un groupe d'hommes bedonnants, sales , nus et poilus s'avancer vers moi. Comme tout un chacun, confronté à des inconnus nudistes au fin fond des bois, la première question qui me vint à l'esprit fut :

  « Qui êtes vous ? » Question à laquelle ils répondirent promptement.
 « Nous sommes un peuple gay très ancien, oublié de tous…
- Nous vivons nus dans ces forêts. Nous sommes les Vosgiens. »

Avant que j'eus le temps de dire quoi que ce soit, l'un d'eux ajouta « A poil ! C'est un ordre ... »
Visiblement, ma situation empirait...

 

Mercredi 27 août 2008 à 0:30



Je l'avais dit il y'a quelques mois déjà, et l'idée a finalement fait son chemin. Ainsi je vous livre ce soir les 5 premières planches adaptée de ma nouvelle (toujours en cours d'écriture) intitulée "le Gay des Vosges" (cf catégorie Tribulations atomiques)




















A suivre

 

Jeudi 21 août 2008 à 12:08



 

 

Après l'énorme triomphe du « Kit du petit suicidaire » et du « Kit cool », suite à la consécration du « Kit minceur » par tous les gros cul du monde, fort de son expérience auprès des violeurs de tous poils grâce au « Kit du violeur » et enfin, suite au succès commercial du « Kit Présidentielles 2007 », les laboratoires Atom-of-the-end, en partenariat avec la catégorie « dictature scripturale » de ce blog (l'autopub, c'est MAL !) ainsi que la direction centrale des services de renseignements généraux et les ex-membres de la gestapo, ont élaboré pour vous, petit flicaillon qui s'ignore ou délateur qui s'assume, le « Kit EDVIGE »
Vous pouvez dès aujourd'hui aider un gouvernement compétent qui ne recule devant rien pour protéger vos libertés individuelles en s'immisçant le plus possible dans votre vie privée (alors ne venez pas vous plaindre que le gouvernement ne s'occupe pas de vous bande d'ingrats). Comment me direz vous ? En achetant dès aujourd'hui le « Kit EDVIGE  ».

Le « Kit EDVIGE », c'est un véritable arsenal de petit collabo dans un magnifique coffret fait à la main par une machine. Vous trouverez entre autre chose, une liste de délégués de classes de treize ans susceptible de porter un jour éventuellement atteinte à l'ordre public, ainsi que les présidents d'associations de votre quartier (Individus dangereux s'il en est). Vous porterez d'ailleurs un regard particulièrement attentif aux opposants politiques anti-Sarkozystes, plus particulier encore s'ils sont basanés. Oui, car le « Kit EDVIGE  », ce sont aussi et surtout, des fiches de renseignements complètes sur les origines ethniques des individus susp…heu des citoyens.
Qui est en situation régulière ? Qui voit sa carte de séjour arriver à expiration ? Dénoncer en temps réel les nouveaux sans papiers, prenez les en photos, pistez les en attendant l'arrivée des services régulant l'immigration avec tact, humanité, et délicatesse : Les CRS. Le « Kit EDVIGE  », c'est du fun à l'état pur comme on en avant pas vu depuis 39-45. Vous trouverez également dans votre kit une panoplie complète de pyjamas rayés et d'étoiles jaunes (Sait-on jamais, ça pourrait servir à nouveau). Vous êtes éblouis, mais ce n'est encore rien.

Car si en prime, vous êtes homophobe, vous serez ravi de trouver sur nos listings des renseignements précis sur l'orientation sexuelle de vos proches, parents, collègues, ennemis… Enfin des renseignements précis sur l'orientation sexuelle : si la personne fichée est gay, s'il est hétéro, tout le monde s'en fout, les gays étant scientifiquement connus comme étant des dépravés pervers et dangereux pour la société. Et oui, grâce au « Kit EDVIGE », revivez les plus belles heures d'une France pure, hétérosexuelle, pétainiste  et catholique de préférence. En ces heures troubles, le doute n'est plus permis sur qui fait quoi, et surtout, sur ce qu'il fera éventuellement peut être probablement plus tard, alors que les signes de dangerosités n'étaient pas forcément manifestes (mais sait on jamais, mieux vaut prévenir que guérir).

Après tout, qui sait si les syndicalistes ne seront pas demain une grande puissance (Oui je sais, dit comme ça, ça parait peu probable) ? Et bien rien que pour ça, ils sont fichés eux aussi ! Un syndicaliste se cache peut être parmi votre entourage ! Et sait-on jamais, vous pouvez vous aussi dénoncer d'éventuels ignobles syndicalistes ! Participez au plein essor d'une politique sécuritaire assumée, car votre Kit est relié en permanence aux services de renseignements, et peut donc ainsi transmettre à tout moment de nombreux renseignements grâce à ces caméras et ses micros espions. Comment se procurer une telle merveille ? C'est très simple.
Fournissez nous par courrier les pièces suivantes : Cheveux, échantillon de sang, échantillon d'urine, acte de naissance, photocopie de la carte d'identité, ainsi qu'une lettre manuscrite décrivant précisément vos activités passées et présentes. En échange de votre collaboration, vous recevrez un charmant ensemble chapeau-imperméable-gant noir ainsi qu'un ravissant brassard nazi avec votre Kit. N'attendez plus, dénoncer les autres, avant qu'ils ne vous dénoncent. De toute façon tout le monde sera fiché.



«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯** Atom of the end **¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( des solutions pour un monde meilleur )




Vendredi 8 août 2008 à 16:57




Contrairement à certaines idées reçues, le monde du blog n'est pas une bouse indescriptible jalonnée de sous-êtres stupides s'embourbant toujours plus loin dans ce qu'on pourrait interpréter comme la négation même de la théorie de Darwin. Oui c'est bien moi qui dit ça, pour la simple et bonne raison que je suis, finalement, un acteur de ce monde merveilleux qu'est la blogosphère, au même titre que ces idiots qui en font baisser le niveau et à ce même titre, je n'accepte pas de vivre dans la merde (Certains s'y ébattent avec délectation, je ne suis pas de ceux là). Je n'ai pas peur de l'admettre, je compense largement à moi seul le peu de talent qui caractérise cet univers irréel, et rien que pour le plaisir de me lire, ça valait bien le coup de se taper tous les boulets inhérents à la mise à disposition des masses d'un grand moyen de communication.
N'en déplaise à tous ces demeurés consanguins ou ces complexés du neurone, je gueule, certes, mais surtout, je créé. Je propose une alternative. Car ça va bien cinq minutes, de gueuler contre les modes en se targuant de ne pas comprendre ces nouveaux phénomènes comme un vieux con (là par exemple, cher vieil étron paranoïaque je fais allusion à toi), parce que je ne vois pas quel gloire on peut tirer à admettre volontairement être dans l'incapacité de comprendre ce qui sort de notre conception étriquée de l'existence et de la nature humaine (tout en se la jouant ouvert, franc, tolérant et dans le même temps, casser les couilles aux gens, en douce, comme un pleutre qui s'excite sans réel raison.). Il suffit, de singer les plus idiots et les plus faibles d'entre nous, quand on est incapable soi même de pondre autre chose que des merdes sans intérêt. Le fruit même de vos révoltes est aussi passionnant à lire que les raclures de fond de couilles pondues par ces individus contre lesquels vous vous insurgez.

C'est que, contrairement à ces feignasses du web qui pleurent continuellement sur leur sort (La aussi, je fais encore allusion à toi, débris poussiéreux) et se fatiguent à écrire trois lignes (au moins) pour nous en faire part, je passe un minimum de temps à réfléchir à ce que je vais vous proposer, histoire de vous occuper plus de dix secondes sans pour autant vous rendre un peu plus débile que vous ne l'étiez avant de venir me visiter. Et pour le coup, ça ne plaît pas forcément à tout le monde, ce qu'évidemment, on ne manque pas de me faire remarquer, souvent de façon assez inélégante je dois l'avouer, mais là, je vous le donne en mille, tout le monde trouve ça normal (après je me plaints pas, j'explique). J'ai parlé en long en large et en travers de ma conception de la tolérance, qui diverge des standards, car je suis logique voyez vous :
On me sert souvent cet argument (imparable je vous assure) qui me renvoie à ma condition d'être humain devant se demander qui il est pour se permettre de juger les autres, que ce soit lorsque je commente chez les autres (ce qui, à la rigueur, est compréhensible, je ne reproche à personne de se défendre lorsque je déclenche les hostilités) mais ces individus, qui déplorent qu'on les mettes plus bas que terre, qui se défendent d'agir comme le dernier des connards que je suis, ne manqueront pas d'en faire autant pour la simple et bonne raison que mon humour les dépasse, que ce que je dis les dérange. Après tout, avec ce que j'écris, il est naturel de me chercher les poux, il est normal de formuler les pires critiques à mon encontre plutôt que de s'acheter un peu de second degré. Un peu comme ces hippies peace'n'love qui crient "à mort les fachos" pour nous expliquer ce qu'est la tolérance.
La vérité mes enfants, c'est qu'on tolère tout, sauf ce qui nous emmerde. On tolère ce qu'on juge soi même comme étant digne d'être acceptable. Il n'y a pas de mode d'emploi avec la tolérance. Et c'est là qu'intervient le côté versatile style petit militant FN qui s'ignore, c'est là que l'individu lambda sautera sur la moindre faille pour vous faire un procès d'intention.
De la même manière que le premier quidam venu, qui craint en général de froisser la sensibilité de ses semblables humains, sautera avec délectation sur le prétexte qu'offre les femmes voilées pour se lancer dans une diatribe qu'on pourrait intituler « Mein Kampf II » en foutant tout le monde dans le même four, un bloggeur quelconque, toujours enclin à éviter soigneusement de se coller une image de vieux connard, sautera sur le premier prétexte venu pour vous traîner dans la  boue. Ceci m'est arrivé récemment.

 

 Il y'a quelqu'un, une vieille sous merde paranoïaque, qui n'hésite pas à pister mes visites sur son blog pour me foutre dans la gueule « hahaha tu m'espionnes ! » (sur un espace web publique, c'est vous dire le degré d'intelligence de ce demeuré congénital) et qui me sort de but en blanc, via la messagerie, je cite  « que sais tu de ma vie pour me juger ? sais tu pourquoi je ne désire pas poster en ce moment ? ».
Franchement, je n'ai pas tout de suite pigé de quoi il parlait. C'est seulement quelques jours après, en relisant l'article vous signifiant ma prise de congé, que j'ai compris qu'il avait apprécié ces lignes comme lui étant destinées « non je dis ça parce que sur cowblog on est les rois pour dire qu'on ne postera pas, genre "je dois prendre du recul tu comprends le blog c'est une part si importante de ma vie que je ne gère plus du tout le temps que j'y consacre ça me fatigue tout ça nianiania et là normalement tu me consoles avec pleins de commentaires, gentil lecteur" pour finalement poster deux jours après, donc, vous êtes prévenus.) »
Alors pour faire bref, j'écris ça, et ce pauvre con, avec qui nous avons échangé quelques propos houleux il y'a six mois (ce fut d'ailleurs la seule et unique fois) prend pour lui une réflexion somme toute généraliste sous prétexte que son blog est beaucoup visité, ce type que je lis régulièrement sans m'en cacher pour autant mais sans laisser de traces de mon passage pour ne pas qu'on vienne encore me dire que je passe mon temps à chercher la merde, me sort que je le harcèle et ajoute même « si ton seul plaisir et d'emmerder les gens , ce serait sympa de trouver d'autres cibles » alors qu'on n'échange jamais le moindre propos.
Ça va les chevilles ? la popularité te monte pas trop à la tête visiblement...
Alors une fois de plus, je généralise et caricature vite fait le monde du blog (car c'est quand même une grande tendance que de dire que le blog nous gonfle, qu'on arrête, pour reprendre aussi sec) et lui, comme ça sans crier gare, qui me tombe dessus comme s'il était le seul sur cowblog à correspondre au profil. (Si tu te sens visé mon gars, ne me le reproche pas, reproche le à ton comportement, moi je caricature c'est tout).
Je pourrais facilement dévoiler l'identité de ce sombre connard, mais ce serait contraire d'une part au règlement (que je m'acharne à toujours respecter en tout point) et d'autre part, parce qu'avoir la confirmation de ce que je pense depuis le début, ça me suffit.

Tu te prétends sympathique, ouvert, et tu exerces sur les jeunes de cette communauté un attrait particulier que te confères à la fois ton grand âge, ta mentalité et ta culture de gamin de cinq ans. Mais moi, je sais, je sais que sommeille en toi un être primaire, égocentrique au point de croire que je gâche du temps à placer des messages qui te seraient destinés dans mes articles. Rancunier et haineux au point que, six mois après une brève altercation via commentaire, tu en sois toujours là. Tu es pathétique. Puis-je ajouter que tu es un pleutre ? Car qu'as-tu fais, lorsque je t'ai commenté pour la première fois ce jour là, lorsque tu as vu que tu étais incapable de me tenir tête ? Tu t'es muré dans le silence juste après avoir posté mon commentaire sur ton blog en guise d'article, en citant évidemment mon pseudo, en espérant voir ton lectorat se charger de mon cas (manque de bol, tes lecteurs ont autant de répartie que toi).
Et que fais tu aujourd'hui ? Tu m'attaques courageusement par e-mail, et lorsque tu vois qu'une fois encore, j'ai plus de répondant que toi, tu me laisses dans le vent, sans explication. Tu es un lâche. Tu es faux. Tu mens. Tout n'est que paraître et artifice chez toi. Tu es fourbe.
Alors je pourrais en faire profiter tout le monde, étaler au grand jour ton véritable visage, mais tu n'en vaux même pas la peine, et je fais ça juste pour te prouver, qu'avec un demi siècle de moins que toi, je suis infiniment plus intelligent que tu ne le seras jamais, et même si tu disposais de mille ans pour y parvenir, ce serait peine perdue.
Et sache une chose, c'est que ces rapports que tu entretiens avec les autres sont très surfaits ; Ce qui te rattache aux autres, ce n'est pas ton charisme débordant semblable à celui d'une moule pas fraîche, c'est ton omniprésence, c'est ta condescendance abjecte et mensongère, ce sont tes faux semblants. Ce qui te rattache aux autres, c'est ce que tu n'es pas.
Et toi qui me demande d'arrêter de te faire chier alors que je ne le fais pas, j'aimerais que tu arrêtes de faire une fixation sur moi juste parce que je t'ai rembarré en mettant l'index sur ton attitude paradoxale.


A bon entendeur, petit étron insignifiant.







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