Lundi 3 septembre 2007 à 20:51



[Cette histoire est tirée de faits réels]




Tout avait pourtant bien commencé. Une journée comme tant d'autres, semblable à toutes les autres… Du moins, c'est ce que j'avais pensé ce matin là. Enfin non, je n'avais pas pensé ça. A dire vrai je n'avais pensé à rien, et certainement pas que cette journée de merde était une journée comme les autres, puisque si une journée est  semblable à toutes les autres, il n'y a donc aucune raison de remarquer cette ressemblance. Je sais, vu comme ça c'est pas vraiment logique, une ressemblance frappante qui ne mérite pas qu'on la remarque, mais d'un autre côté, commencez vous vos journées en vous disant « Aaaah c'est une journée banale et semblable à toutes les journées précédentes » ? Non ? Alors arrêtez de m'emmerder.
Et puis finalement, puisque j'en parle, c'est qu'il ne s'agit justement pas d'une journée comme les autres. Bref, oubliez l'introduction, de toute façon c'est le genre d'intro de merde qu'on trouve dans n'importe quelle production bas de gamme sur le net…

D'ailleurs, à bien y repenser, cette journée n'a même pas débuté comme les autres dès l'instant où j'ai posé le pied dans les W.C, enfin dans la salle où se trouve la cuvette, puisque le matin, je dépose autre chose que mon pied dans la marre aux minis hommes troncs. Non parce que voyez vous, je suis du genre à accorder une importance capitale à ce grand chantier du matin qui consiste à poser un étron délicat et odorant, donc j'aimerais que tout soit bien clair.
Certains ont besoin d'un bon café, d'autres d'un solide petit déjeuner, et bien moi, je ne suis pas levé depuis quinze secondes montre en main qu'il faut que je sois assis sur la cuvette pour mettre un nouvel enfant au monde. Si quoi que ce soit perturbe ce rituel, et bien la journée est foutue. Car le grand chantier du matin est le précurseur d'une longue pièce en cinq actes. Si le premier acte voit la foule perturber le bon déroulement de la première scène, et bien la représentation est annulée jusqu'au lendemain. Adieu soulagement du matin, pause de dix heures, récurage d'après déjeuner, pause de quatorze heures trente, récurage d'avant dîner, récurage d'après dîner et/ou d'avant sommeil. Et ça, c'est douloureux. Cette souffrance innommable rejaillit dans chacune de mes démarches, dans chacune de mes paroles, elle s'immisce même dans mes pensées les plus profondes. Bref ce matin là, pas de soucis particulier. Bon écoulement, lubrification optimale, colis bien compact et régulier pour limiter l'effort. Mais quelque chose m'a frappé.
L'odeur.

Ma merde avait changé d'odeur… Cela n'a peut être pas d'incidence pour vous, de sentir une odeur qui n'a rien de commun avec celle à laquelle vous êtes habitués, peut être même ne connaissez vous pas vraiment l'odeur de votre ramonage intestinal. Pauvre de vous si tel est le cas, car d'une certaine façon, c'est une facette de vous que vous vous occultez en vous empressant de tirer la chasse comme par peur de vous dégoûter vous même. Enfin passons. Ce matin là, mes gentils étrons n'arboraient pas la même puanteur qu'à l'accoutumée, et ce genre d'événement peut me gâcher une journée. Au lieu d'une forte puanteur envoûtante de mon propre méthane, j'avais droit à une odeur âcre, métallique, sans charme et sans poésie. Une merde froide et inhumaine, un étron mécanique, qui sent comme ils sentiraient probablement si on les fabriquait dans une usine à la chaîne. Une espèce d'étron de fast-food. Un Mac-merde burger. La honte pour un puriste.
Alors bien entendu, je suis resté sphincter clos durant toute la journée, mais cette situation est devenu vraiment inquiétante les jours suivants. La même odeur, les matins suivants. Chaque jour. Si bien que je suis passé de cinq à une vidange par jour, accompagnée de terribles crampes au bide. Après deux semaines, le même schéma s'étant encore reproduit, je décidai, si mon anus me faisait défaut, de mourir dignement en laissant la matière fécale s'accumuler. Une semaine de plus, je devins peu à peu l'ombre de moi-même, suant à chaque bouffée d'air inspirée, ma peau tirant un peu plus sur le verdâtre à chaque instant, l'explosion interne me menançant de son épée de damoclés nauséabonde et brunâtre.

Un matin, alors que je mis plus d'une heure à rassembler mes dernières forces pour me lever, je me suis retrouvé dans l'incapacité totale d'ouvrir la porte de mon appartement. Non, je ne pouvais pas mourir connement comme ça, rongé de l'intérieur par mes déchets corporel et exploser. La comédie avait tassez duré, j'allais me battre, pour faire mon office, cinq fois par jour, tel un homme, un vrai, ou à défaut, un fanatique religieux. Mon enthousiasme fut de courte durée. Bien que n'ayant pas usité de mes chiottes plusieurs semaines durant, l'eau était montée à ras bord, et une masse compacte d'étrons se baignait dans cette quantité anormale d'eau, comme pour me ramener à ma folie et me narguer. Il me fallait prendre sur moi, ouvrir la porte, chier dans la rue ou devant la porte d'un voisin. L'ivrogne du premier, il se chie bien dessus, on pourra facilement croire qu'il a chié devant sa propre porte. Mais impossible de quitter mon domicile. Tant pis, la fenêtre. Ca tombe bien, quelqu'un s'est encore garé à moins de cinquante centimètre de la porte d'entrée de l'immeuble. La fenêtre s'ouvre, mais soudain, une voix résonne, telle une terrible mise en garde. On m'ordonne de m'arrêter.
« Qui me parle ? M'écriais-je.
- Regarde par terre connard ! »
Il était là, dressé du haut de ces dix centimètres.

Un étron. Un étron parlant...





Lundi 27 août 2007 à 23:01



Il y a des gens comme ça, on ne sait pas pourquoi, on ne sait pas comment, mais on les déteste. Ils sont victimes de nos instincts les plus vils, les plus bas et les plus cruels, pour la simple et bonne raison que… En fait on va invoquer n'importe quelle raison. Ils puent, ils sont cons, ils pouikent, ils ne comprennent rien à rien, ils sont même pas forcément haïssable de prime abord (enfin si un peu, on y peut rien nous répondons à un minimum acceptable en terme de stand art esthétique), mais c'est comme ça. La nature les a doté d'un facteur X, un truc qui fait que. On pourrait s'attarder sur la bave aux commissures des lèvres, le chromosome resté coincé au fond du derche, la gueule déviée ou cette tendance à s'accrocher telle un mollusque émotionnellement mou à tout et n'importe quoi, toujours dans la démesure bien entendu, mais ce n'est pas ça au fond, et nous le savons. De la même manière qu'un enfant martyrise son prochain pour le jeux, le monde offre à certain la possibilité de s'acharner sur d'autre par plaisir ludique. Dieu joue à l'apprenti sorcier et défie ses propres codes, selon lesquelles il aimerait chacun d'entre nous, mais c'est faux, et il le prouve sans remord. Il aime se foutre de la gueule d'un malheureux bout d'humain dans son usine où l'on fabrique la vie à la chaîne. Et pas de chance, ça tombe toujours sur quelque un. Alors rien ne sert de plaindre ces derniers, qu'y a-t-il de pire que la pitié ? La pitié c'est inhumain. La cruauté, la méchanceté gratuite en revanche, c'est tout ce qu'il y a de plus naturel. Et nous sommes humain, peut être trop, peut être pas assez.


Il y a des gens comme ça, des gens comme toi, ils sont stupides, difformes, repoussants, casse-couilles, crasseux, bref on ne peut que s'en servir, les jeter, en rire, mais ils ne seront jamais un humain à part entière. Et même si on leur donnait la possibilité de fusionner entre eux pour engendrer un être complet, ou même des rejetons, et bien il en serait de même. Il y a toujours ce facteur X qui joue en leur défaveur. C'est de la pure méchanceté, de la pure cruauté dans ce qu'elle a de plus sincère. Et finalement, ils sont heureux, même s'ils ne la savent pas, ces difformes connards, car avec eux, il y a toujours une complète sincérité dans cette démarche qui consiste à faire souffrir, plus que si on s'en faisait des amis, car ici, il s'agirait d'une cruelle pitié tout ce qu'il y a de plus hypocrite , alors que la méchanceté pure est tout ce qu‘il y a de plus franche. Cruelle pitié tout ce qu'il y a de plus hypocrite en ce sens où c'est égoïste de vouloir garder pour soi un truc, une chose, sa chose, alors qu'on peut en faire profiter tout le monde, car oui, ils ne s'appartiennent même pas, ils appartiennent à qui veut bien leur faire du MAL.

Acclamons ces monstres, et lapidons les, eux aussi, à coup de figues acerbes et acérées, juste par plaisir. Et puis quand notre corps et notre esprit sont de véritables repoussoirs, des vaccins à la fréquentation de gens un peu moins grossièrement pondu que nous par cette justice divine injuste sur le fond comme sur la forme, et bien toute relation est bonne à prendre.


Soyez méchants et mesquins, vous tous. C'est VOTRE devoir. C'est pour leur bien.

Mardi 21 août 2007 à 13:43




Je me demande, parfois, lorsque je déambule sous le soleil du sud, de qui se moque t'on ici bas. Moi il y a quelque chose qui me choque, à l'intérieur même de la citée phocéenne, c'est la pauvreté. Oui oui, tu lis bien, la pauvreté me choque. Mais pas n'importe laquelle, comme tu t'en doutes déjà, ami lecteur. Je suis comme tout le monde déjà bien rôdé, et les complaintes geignardes des mères semi immigrées clandestines tenant  dans les bras leurs morveux maigrelets à demi nus par moins dix degrés comme on pointe un flingue pour nous soutirer quelques deniers, ça me laisse de marbre tout comme ça me donne envie d'appeler les services de protection de l'enfance. Non pas pour protéger l'enfant, juste par envie d'emmerder cette mère indigne. Dans la même optique, le bon vieux clochard ivre mort articulant comme un cancéreux en phase terminale shooté à la morphine qui vous insulte lorsque vous lui refusez une pièce soit disant pour manger, le roumain jouant éternellement le même air d'accordéon dans le métro à qui on donnerait juste pour qu'il s'arrête de jouer et d'une manière plus générale, tout autre musicien des rues, qu'il soit doué ou non, le laveur de vitre polonais qui vous dégueulasse votre pare-brise alors qu'il était rutilant de propreté, il ne manque plus que le petit cireur de chaussure de Glasgow âgé de dix piges, à qui je flanquerai volontiers mes rangers au cul, bref tout ces parasites inutiles qui encombrent mes journées de dur labeur, et bien, ils me laissent froid.

Je suis profondément indifférent à la misère tsunamique du monde parce que c'est devenu, d'une part, un spectacle si commun que j'en viens à vouloir m'asseoir devant eux armé de pop-corn pour économiser un bon film dramatique, d'autre part, parce que c'est avant tout une arnaque sans nom, comme tout ce qui fait appel à la pitié et au porte monnaie. Campagne de don, sidaction, clodo, même combat. Tirer les poils du cul pour nous faire mouiller le globe oculaire et le portefeuille, telle est leur mission. Donc finalement, si « je n'en ai que foutre » de tout cela, qu'est ce qui peut bien me motiver à en faire le sujet du jour, quel est donc cette pauvreté dont je parle et qui semble me révolter ? Ce sont les mendiants-moignons. Les quémandeurs estropiés. Ceci me révolte, mais pas de la façon dont vous pouvez le croire. J'explique.

Déjà, on va passer sur la démarche qui consiste, comme les autres, à faire pitié, car ce qui me tue, c'est que dans une société où l'on vous colle un procès pour exhibitionnisme sur la voie publique, – en quoi une cours d'école maternelle  est elle une voie publique ? – où l'on vous balance un p.v pour atteinte à la pudeur tandis qu'on laisse des vaches aux seins ridés et rafistolés se promener nues sur la plage, dans cette grande nation où l'on vous stoppe à l'entrée d'un supermarché de bord de mer pour délit de forte poitrine pourtant bien à l'abris dans une maillot de bain, et bien je m'étonne qu'on laisse une armée de mendiants-moignons exhiber de façon éhontée un pied tordu, des jambes inexistantes, et pire que tout, un bout rond pendant au bout d'un avant bras, où à la place d'un coude. On se demande si on doit payer pour avoir le droit de le caresser, ce moignon. C'est de la prostitution passive.
Et encore, c'est pas tant ça qui me choque, c'est surtout ce qui en découle, car je ne supporte ni le mensonge, ni la malhonnêteté, et ce concept du mendiant-moignon est un procédé très discutable. Vous ne trouvez pas ça louche vous ? Y'a rien qui vous interpelle ? Mais réfléchissez, bande de mous. Passe encore que tous les mutilés du monde soient contraints de faire la manche, avec le moignon, passe encore d'utiliser un « accident »  - accident mon cul ! – pour soutirer du fric, mais justement, c'est ce concept d'accident, de malformation, que je trouve étrange.
Vous ne trouvez pas ça bizarre, que sur ces estropiés, aucun, et je dis bien aucun, ne se trouve dans l'incapacité de tendre au minimum une main pour mendier ? Comme c'est étrange ! Alors trop handicapé pour bosser mais assez valide pour ramasser de l'oseil ? Ils en ont de la chance dans leur malheur. Où est l'arnaque ?

Alors que le mec à qui il manque deux mains, je comprends qu'il en soit réduit à ça, mais il ne le fait pas, pourquoi ? Parce qu'il ne pourrait pas ramasser les pièces et s'en servir pour acheter des choses qu'il ne pourrait pas porter de toute façon. Donc il demande de l'aide, sûrement. Mais le mendiant-moignon avec deux mains en moins, ça n'existe pas. Bref, tout ça sent l'escroquerie à plein nez, ces mutilations étranges qui permettent d'exercer une activité menditive en solitaire, ça sent le réseau organisé, l'association des mendiants-moignons, où l'on se mutile gaiement pour inspirer la pitié.
J'imagine le cursus : à peine après avoir quitté une fac quelconque un diplôme en poche, ou après être arrivé en France par des voix peu recommandable la première solution est juste là pour ne pas qu'on me fasse un procès d'intention pour xénophobie – l'individu lambda se questionne… Quelle orientation choisir ? Quelle profession assurera son avenir ? Et là, un type glauque au coin de la rue tient en son unique main un tract vous vantant la vie avec un bras en moins, intitulé « la vie moignonne », il assure qu'il connaît un endroit où l'on vous coupe un membre gratos contre quinze pour cent de vos revenus sur la mendicité. Un trafic bien organisé j'en suis certain. Et le must pour les futurs mendiants-moignons, c'est un stage de course sur champ de mines antipersonnelles en Afrique, les blessures font plus vrais.

Donc méfiez vous, amis lecteurs, du mendiant-moignon, qu'il soit bien de chez nous ou qu'il prétende venir d'un pays en crise, le cartel des moignons et leurs mensonges ne sont jamais loin, ils sont partout, ils nous observent et à chaque moignon tendu bien haut, c'est leur pouvoir qui se renforce.
Ne donnez pas, et coupez la dernière main de celui qui vous tend son moignon, ce sera un point de marqué contre cette organisation.

Dimanche 5 août 2007 à 23:44





Alors comme ça bande de mous on se prépare pour la rencontre cow de l'été ? Fort bien. Mais je m'excuse auprès de celles et ceux qui ont songé l'espace d'un instant que mettre le divin bite-bite en compétition avec d'autre créatures hérétiques avec beaucoup moins de charisme que mon sublime animal me ferait montrer ma gueule à cette réunion (Exupery, ne prend pas cet article pour une attaque personnelle, ce n‘est pas son but, là c‘est l‘entrée en matière). Je ne peux pas dire que la perspective de rencontrer  l'amas de gougniafiers que ce genre de rassemblement grand public peut et va attirer m‘enchante. Il y a certes ceux que l'envie de revoir (je pense en particulier à Sam et Morgoth) m'a poussé à réfléchir avant de larguer un non définitif, mais je m'arrangerai autrement. Non franchement, très peu pour moi, puisque trois doigts me suffiraient pour comptabiliser ceux que je voudrais revoir et ceux que je voudrais rencontrer (cherchez pas ils sont déjà nommés dans l'article) dans l‘état actuel de la liste des participants, et quelle liste mes amis, la crème de la crème...

Haaa je les entends d'ici les petits joueurs qui voient en ces réunions un moyen innocent de faire de nouvelles rencontres, tous joyeux à l'idée de passer une journée auprès de personnes avec qui, au final, ils n'ont pas tellement de choses en commun si ce n'est avoir un blog sur cow. Ma principale activité consisterait à leur jeter des canettes de bières vides (ou des figues) pour tuer le temps en compagnie de ceux qui se demanderont ce qu'ils foutent là. Pardon ?
Non mais sérieusement, vous n'avez quand même pas pensé l'espace d'un instant, même pour rire, que j'avais changé ? Ce n'est pas parce que je ne chambre plus tellement le vulgum pecus que j'ai pour autant de la considération pour les membres de la cowmunauté. Rien que le terme innocent de cowmunauté ressemble plus pour moi à hypocrisie. Nous sommes obligé de vivre dans une société régie par des codes, qui influent sur notre vie citoyenne, familiale, professionnelle, et faudrait en plus que je fasse bonne figure devant un tas de mollusques qui passent leur temps à se tirer dans les pattes et se mêler de la vie des autres sous prétexte qu'ils n'ont qu'une existence limitée et peu stimulante, qui changent d'avis comme de chemise et sont incapable de comprendre que vous ne pouvez pas les blairer mais qui, même après force de vérité claquée en pleine face, s'acharnent à vouloir avoir quelque chose à faire avec vous… Sans façon.
Non pas que la perspective de claquer du pognon durement gagné le temps d'un coweek end pour contempler les plus beaux spécimens de loosers du net ne m'enchante pas, mais vous lire est déjà un tel calvaire hilarant que l'envie de vous connaître plus en profondeur me lève le cœur au point que je cherche une bassine pour y vomir et une corde pour me pendre.

Que les choses soient bien claires, il fut un temps ou être membre de cette plate-forme avait un semblant d'intérêt, aujourd'hui, il faut se rendre à l'évidence, nous sommes une poignée disparate perdue au milieu d'une marée de bêtise crasse et d'anonymes crétins. Je sais, l'hypothèse du départ, le très extrémiste « si t'es pas content casse toi », pour retrouver le même schéma… Non, très peu pour moi. J'ai ici mes habitudes, et quelque soit le cyber lieu ou réside mon blog, je tiens à mon palmarès et mon ancienneté, recommencer à zéro aurait un sale goût de retour en arrière, ce qui pour la qualité et l'originalité d'un blog n'est pas une bonne chose. Une fois qu'on tient un filon, il faut l'exploiter et paradoxalement, se renouveler sans cesse, car vos articles passés témoignent de votre envie de progresser, de votre esprit d'innovation, ou marque d'une croix votre essoufflement spirituel et la facilité déconcertante avec laquelle vous pouvez plonger dans l'auto-plagiat (un truc que je fais depuis le début de cette article pour les esprit les plus observateurs).
Bref vous l'aurez compris, ce n'est pas tant pour vous que je reste, c'est surtout pour moi. Et puis il faut le reconnaître, j'ai une certaine liberté d'expression en terme d'humour que je ne trouverai pas forcément ailleurs, mais ça encore, ce n'est pas à vous que je le dois. Je le dois à une époque où les choses étaient plus simple ici, ce qui m'a entre autre donné la possibilité d'habituer les plus anciens lecteurs à mon style. Je ne pleure pas sur la perte de ce « noyau » auquel je ne prétends nullement avoir appartenu (d‘ailleurs je m‘en cogne la raie avec du céleri), juste sur la facilité qu'on avait de faire passer des concepts pouvant déboucher sur des échanges certes houleux, mais tellement plus intéressant que se faire traiter d'hérétique, de nazi(ste) et j'en passe.

Mais revenons à nos moutons, tout ça pour dire que la cowmunauté au sens ou elle est représentée, ça pue (ou alors j'ai encore oublié de faire ma vaisselle). Entre ces hippies sur le retour fanatiques de fleurs dans les cheveux et de pseudo qui flaire bon la naïveté de pucelle à l'hymen pré débroussaillé ou ces inénarrables perdus aux faciès de culs de babouins pensant que leur avis éclairé sur ceci ou cela peut intéresser quelque un comme moi, le tout accommodé des gens qui ne parlent pas ou parlent trop en se collant à différents groupes d'individus en présence comme le ferait un coquillage spongiforme nancéien difforme et trisomique (espèce très rare) pour qu‘on se souvienne qu‘ils étaient là même si on essaie désespérément d‘ignorer qui était cette chose collante… non je pense que le mieux à faire, pour éviter un incident mineur comme un meurtre ou une agression dont les retombées mériteraient l'intervention d'un futur médecin qui confond un scalpel avec une scie circulaire et anesthésie avec coup de poing dans la gueule (un mec que j'aimerai rencontrer au passage), le mieux est encore pour moi de rester chez moi.
C'est qu'entre nous, je ne pourrais que foutre une mauvaise ambiance, vexer les gens, voir déclencher une émeute, bref n'importe quoi qui permettrait à tous ces cons de pester mais qui d'habitude font semblant d'avoir vécu une journée extraordinaire à fraterniser superficiellement avec une bande d'attardés croyant que la vie se limite aux touches de leur clavier. N'étant pas du genre à fournir des excuses aux gens pour leur permettre de se défouler (admirez la mauvaise foi), ils devront, une fois encore, se passer de la présence du grand méchant Groumf, histoire de devoir faire semblant tous ensemble de s'apprécier sans un élèment fédérateur tel que moi, ça fera sûrement une belle photo à l'arrivée. Sourire forcé, grimace d'usage parce que lorsqu on est vilain comme tout, vaut mieux faire croire que c'est fait exprès… ha excuse moi tu souriais vraiment… T'étais même pas bourré ? he ben mon pauvre vieux.

Haaaaa les rencontres cow, c'est toujours mieux quand on reçoit les échos de quelques participants que lorsqu'on les vit en live, l'essentiel tenant en tout et pour tout en trois lignes, comparé à 24 heures, c'est du temps de gagné. C'est dire si ça compte. Et puis pour la version loooooongue intitulée une « journée splendide », « superbe rencontre »et autres exemples tous aussi niais, il suffira de se rendre sur je ne sais combien de blogs crasseux de ces idiotes se faisant un devoir de nous rappeler qu'elles y étaient. Encore ce besoin insensé de reconnaissance, d'appartenance, mais bon, certains n'ont que ça, ne gâchons pas leur plaisir aussi risible soit-il. Bref aucune motivation ne s'empare de moi à l'idée d'être accolé à cet « événement », y'a qu'à voir la liste des participants… D'un côté saluons cette possibilité nous permettant de savoir qui s'y rendra, c'est un véritable vaccin contre les rassemblements cow.



«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»

Samedi 4 août 2007 à 17:00



Alors attention bande de sous merdes et amibes liquéfiées en putréfaction laissées à l'abandon sur la page d'accueil de cowblog depuis des mois au point qu'accéder au serveur de blog que nous connaissons tous devient vomitif, je vous fais part par la présente d'un retour imminent ! Fracassant même ! Tel un membre turgescent en rut à l'ouverture de la chasse.
Tu as peur, c'est normal. Autant vous dire qu'après avoir maintes fois vanté mon retour triomphant, cette fois ci, c'est pour de bon (je viens de recevoir ma free boîte). Au moins vous êtes prévenus, je ne compte pas faire dans la dentelle, et vu que ça s'endort un peu dans le coin, je vais devoir m'y coller sérieusement. Implorez ma clémence, priez pour votre salut, prenez de l'aspirine ou masturbez vous dans la connivence communautaire si vous le souhaitez, sachez que rien ni personne ne sera épargné. Ne tentez rien de stupide, rien ne m'arrêtera ! RIEN ! (Ajoutez ici un rire démoniaque, guttural et long de cinq bonnes minutes)

Vous pouvez dès maintenant ramasser vos pelles et vos sots (c'est fait exprès) et retourner vous coller dans les jupons de votre exceptionnelle médiocrité, je reprends les choses en main.
Beaucoup d'entre les fidèles seront, j'en suis certain, enchantés de ce retour qu'ils attendent, tapis dans l'ombre, depuis maintenant trop longtemps. Mes amis, vos tourments prennent fin.  
Sonnez les trompettes, sortez le saucisson et mettez de la bière au frais, pas de vaseline pour les ennemis du mauvais goût, de l'absurde et de l'originalité, du gravier pour les impies, une dictature meurtrière et sanglante pour les copieurs, pour les fans de Tokyo Motel, la tonsure et les figues pour les blogs stars, les envieux sans talent, les crétins sans envergure aucune et d'une manière générale, la mort par ingestion de couilles poilues à tout ceux qui ne mérite même pas qu'on perde notre temps à s'efforcer de lire leur pseudo à la mord moi le cerveau. En route pour la révolution du rien, pour la force de l'abject, le poids des mots et des idées, aussi saugrenues et dangereuses soient elles, tant qu'elles nous font marrer.
Et peu importe ce qu'en diront les cons, s'ils étaient capables de me prouver que je n'ai pas à faire ce que je fais, ils seraient déjà capables de comprendre ce que je dis. En route pour un nouvel âge d'or du blog vous dis-je ! Ca vient, ça grandit, ça durcit.

Pouvez vous le voir ? Son ombre se profile au loin, par delà les statistiques outrancières de la platitude céphaloïdale, ainsi, à l'abri du mauvais goût que l'on prône sous l'égérie libératrice du soulèvement d'un troupeau de mouches du Pérou, nous écraserons l'armée de pachydermes difformes et stupides qui peuplent le monde réel comme le cyberspace, le temps d'un article, d'une planche, le temps d'un rire, durant quelque seconde, quand jaillit le précieux nectar du rire interdit. Ce nectar collant, jouissif. Cette sensation de toute puissance quand on pousse un trisomique dans une piscine, lorsqu'on se vautre dans l'immonde, suivez moi, et cette sensation sera vôtre. Lorsque vous verrez la lumière apparaître, là, cachée derrière mes délires, vous verrez que je dis vrai.


Vendredi 20 juillet 2007 à 13:01



Je digère mon immortalité en suçant mon colon. Je trais les mamelons divins de l'oubli, mais le nectar du néant hérétique n'emplit jamais mon estomac troué, je tire la chasse pour laisser s'échapper le trop plein de vide, c'est n'est que le début. Je pousse, je pourris et tombe de l'arbre en m'écrasant comme un testicule trop fermenté. Les corbeaux se nourrissent du concept cannibale de la révélation, ce n'est que le début. Tout n'est qu'une nouvelle version de la vérité. Corrigée, tronquée. Nous infirmons le futur pour mieux rire du passé.




Seul compte le moment présent, l'instant polaroïdé, l'écrin immortel sous cadre de verre. Mais ce qui était réel hier l'est il aujourd'hui ? Je racle mes parois stomacales pour un peu plus de foi, je n'y trouve que les restes de mon agonie primaire de ver solitaire. Finalement, tout n'est que remplissage. Je m'enivre au méthane nauséabond de l'ennui, car j'apprends douloureusement que l'inexistence est un doux cocon, entre le rêve et le sommeil et par delà l'immortalité.

Entre le début et la fin, moi n'existe pas.




Jeudi 19 juillet 2007 à 19:25

[ Edit du 20 juillet : Prochains articles postés hors ligne, ils seront publiés respectivement samedi ,une planche intitulée "Sarkozy, l'ami des bêtes" et dimanche matin, un article pour la catégorie abstinence intitulé "le moi immortel, le moi inexistant" ]


Malgré  que la réitération annuelle d'événements inutiles genre fêtes de Noël, 14 juillet ou fête de la musique soit de mise chez le genre humain, je m'émerveille tel un enfant quand je mets le doigts sur quelque chose d'inédit, enfin inédit, à mes yeux tout du moins. Car jusqu'à cet après-midi, je n'avais jamais été spectateur en direct du tour de France, enfin du cortège qui précéda de deux heures au moins le troupeau de pédales montées sur vélo. Non pas que ce sport, et encore moins le visionnage intensif et télévisuel façon beauf baveux à l'œil hagard passant une journée sur le bord d'une route avec son camping car merdique et du Johnny à fond dans l'attente de voir un éclair de dix seconde sur une route me fasse rêver, et puis là n'est pas la question, je pense que faire la critique d'un événement ou d'une émission télé, c'est faire croire à ses lecteurs qu'on a quelque chose à dire et qu'on mérite son titre de blog méchant comme tout très apprécié en ce moment et qu'on oubliera dans deux mois.
C'est un peu comme cette mode de toujours cracher de bon cœur sur les émissions de télé réalité : Six ans après la première diffusion de la première émission du genre en France, certain croient avoir fait la découverte du siècle cette année en brossant un portrait au pic a glace de la dernière née chez nos amis de TF1. Bon c'est de la merde, ok. Le sport à la télé c'est de la merde aussi, donc je me laisserai pas aller à la facilité. Il suffit bien souvent d'éteindre son poste de télé pour échapper à la sous culture de masse, et c'est toujours plus intelligent et constructif que de se fader un programme qu'on déteste sous prétexte de vouloir lui tailler un short sur son blog pour se donner l'air intelligent au détriment des plus cons qui nous le liront. Le pire serait d'en faire deux articles, histoire de bien prendre son lectorat pour des cons.
Et pourtant, ma démarche se veut quelque peu similaire, mais encore une fois, dans la veine de mes études sociologiques - comportementalistes. Une manière de décrire ceux que nous devons haïr et apprendre à reconnaître aujourd'hui, pour mieux les éliminer demain.

Revenons donc sur le tour de France. Et plus particulièrement, le défilé de sponsors qui le précède. Rendez vous compte :
En plein Marseille, des grands axes de circulations fermés aux gens comme moi qui travaillent (plus) pour gagner (plus) leur croûte, et laissés sous la surveillance d'une tripotée de flics et d'une armée de morts-vivants attendant béatement on ne sait trop quoi. Soudain, techno-rap tendance à fond et même du Diam's (l'angoisse totale quoi), amuseurs - anonceurs publique montés sur voitures et mini bus customisées aux couleurs d'une marque ou d'un syndicat, une véritable page de pub sans fin et… aucun moyen de zapper. L'horreur. Et si encore ça s'arrêtait là.
Car ce manège, en plus de subjuguer totalement petits et grands, corrompt les esprits faibles venus ici par amour de la roue et parce qu'ils n'avaient rien d'autre à foutre de leur vie pathétique de mollusques. Oui, il corrompt.
Non content de priver les travailleurs des grands axes, de me casser les oreilles, et de donner une fois de plus l'exemple navrant que l'on vit dans un monde axé uniquement sur le bien être dans la consommation, voilà qu'on appâte ! Voilà qu'on pêche ! Voila qu'on me bombarde surtout ! Avec des dépliants publicitaires emballés sous cellophane, avec des bonbons plastifiés pour bien résister à la chute sur le macadam brûlant, avec trois rondelles de saucisson  venues toutes droit d'une deux chevaux « cochonou », avec des magnets MMA pour frigo, des mini-sachets de bretzels, des produits dérivés pour composer le vide scénaristique qui sera j'en suis sur, la marque de fabrique du film les Simpson, puisque c'est ce vide qui est le fer de lance de la célèbre série depuis la saison 11.
 Mais Dieu merci, la camionnette aquarelle se passe de nous jeter des packs d'eau, pour préférer des dépliants mais qui sait, ils contiennent peut être de l'eau emballée sous vide. Car oui, je n'en sais rien.

Navré par ce spectacle, ce défilé haut en couleur faisant définitivement penser à la gay pride, un cirque abjecte tentant de nous vendre un mode de vie par des moyens limites et tape à l'œil, je n'ai pas daigné me baisser pour ramasser ces merdes qu'on jetait à la foule comme autrefois, on jetait des quignons de pain aux manants.
Quelle ne fut pas ma surprise, lors des premiers bombardements, de voir les gens se précipiter pour ramasser ces « cadeaux publicitaires », ces échantillons grotesques jetés avec le plus grand mépris. Quelle scène surréaliste, d'observer ces cons se baisser précipitamment pour je ne sais quoi, même s'ils n'avaient, au fond, pas besoin de ce qu'ils allaient ramasser. L'instinct ? L'avarice ? Le jeux ? Qu'est ce qui pourrait expliquer ce comportement quasi-général ?
Tentant d'éviter la pluie de sachets cellophanes et la bêtise qui émane de la foule, j'avance, dépité. Et je me dis que cette situation mérite bien un article, car si devant sa télé, on peut effacer la connerie en appuyant sur le bouton, et bien dans la rue, au contact des gens, c'est une autre histoire.

La connerie ne s'efface malheureusement pas. Elle pullule, elle transpire, elle regarde le tour de France, elle pue, elle s'abaisse et se bat pour des babioles et de la bouffe qu'on lui jette avec la suffisance et le mépris des puissants en attirant son attention avec force de sons et d'artifices grossiers. Il convient d'éliminer dans d'horribles tortures et d'immondes souffrances celles et ceux qui bombardent, celles et ceux qui s'abaissent et enfin, ceux qui pédalent, car bien entendu, tout est de leur faute et parce qu'être con à ce point là et collaborer avec un tel événement, ça mérite la mort par lapidation à coup de figues.


Mardi 17 juillet 2007 à 18:35




Les suicides à la chaîne dans le milieu de l'industrie automobile française, c'est MAL !

Faudra pas se demander pourquoi les statistiques des accidents mortels sur la route ont diminués, vu que maintenant ils sont fabriqués en usine et visiblement disponibles en options sur les nouvelles gammes renaut... Et dernièrement peugeot s'y met donc forcèment...

Le tour de France à vélo, c'est MAL !
Dire que Sarkozy comptait lutter contre la drogue, et voilà qu'il la laisse traverser le territoire dissimulée dans le sang des coureurs ! Bravo ! Belle mentalité ! Il aurait mieux fait d'interdire ce ballet de pédales shootées pour envoyer un message fort aux drogués.

Les prêtres pédophiles aux U.S.A qui s'en sortent en versant de l'argent aux victimes, c'est MAL !
Meuh non, Ils avaient le même avocat que Mickael Jackson c'est tout. Et puis c'est une des vertus de l'Amérique de pouvoir s'en sortir grâce au pognon.

Le recul de la délinquance de 4.11 % en juin, c'est MAL !
On a juste envoyé les jeunes délinquants sans emploi bosser chez peugeot…

La découverte de cinquante dysfonctionnements dans la centrale nucléaire de Kashiwazaki après le séisme au japon, c'est MAL !
Le premier dysfonctionnement fut d'ailleurs découvert pendant le séisme ! En effet, la centrale tremble pour des raisons inexpliquées.

La baisse du chômage, c'est MAL !
'Parait que peugeot recrute… Ca expliquerait tout. Un beau pied de nez à ceux qui prétendent qu'on a simplement radié des gens, et que le nombre de RMIste a mystérieusement augmenté.

L'annonce de l'augmentation de la TVA, c'est MAL !
Pourtant on vous l'avait dit non ? Travailler plus pour payer plus de TVA.

Les réserves mondiales de pétrole qui s'épuisent et qui seront vide d'ici 2030,
c'est MAL !

Un coup dur pour les salariés de peugeot, mais ne paniquons pas, en vingt ans, on a le temps de mettre en place une cellule psychologique et un numéro vert comme ce fut le cas lors des premiers suicides.

Le procès du frère de Rachida Dati, c'est MAL !
Il voulait simplement se rapprocher de sa sœur, même si elle a mal tourné. Faudra lui expliquer quand même au frangin, que c'est pas parce qu'on est magrébin et qu'on est souvent amené à se rendre au tribunal qu'on finit forcèment en taule en France... Ouais je sais il s'inquiétait pour elle mais bon...

Un gendarme qui flingue son adjudant et ses enfants avant de se faire sauter le caisson, c'est MAL !
Il s'agissait d'un ex-employé de chez peugeot visiblement harcelé sexuellement par son adjudant, ancien prêtre aux Etats-Unis.

Le petit gitan…heu pardon, le petit Jean Duvoyage est toujours introuvable,
et ça, c'est MAL !

En même temps, avec le nombre d'enfants non disparus qu'il reste en France, je ne vois pas pourquoi on s'emmerde pour en retrouver un qu'on a perdu. Et puis c'est bien connu, on ne retrouve pas les gens du voyage (surtout s'ils ont moins de douze ans et s'ils sont pris en stop par un prêtre américain en vacance).

Le projet de service minimum des transports publics, c'est MAL !
De toute façon, pour bien nous faire comprendre que nous sommes dans l'erreur avec ce projet, les syndicats dépose un projet de grève contre le projet de service minimum.
Par peur d'un élargissement du projet de loi à l'ensemble des professions et des institutions françaises, les syndicats de chez peugeot ont déposé un projet de suicide collectif.



«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( c'est MAL ! M'voyez ? )

Samedi 9 juin 2007 à 23:37






"Bienvenue, je suis celui qu'on nomme l'architecte.
Bien que le passage  ait altéré ta conscience tu demeures irrémédiablement phallique.
Tu es la résultante d'une anomalie systémique, inébriant à la programmation de la Matrique.
Mais de toutes façons tu ne comprends rien… tu n'es qu'une bite."




X & X,
Les Biteurs Masqués

Mercredi 18 avril 2007 à 19:01




Etant gamin, je me souviens clairement de ce que j'espérais posséder en matière de superpouvoirs. Voler, être indestructible, grimper aux murs comme spider-man, pouvoir balancer des Kamehas et me transformer en super saïyen, des griffes en adamantium… bref un pouvoir cool et destructeur. N'importe lequel, je n'aurai pas fait le difficile. Bon bien évidemment, j'étais tout a fait conscient de l'improbabilité de choper des pouvoirs au petit matin, mais bon. Toujours est il que si il y a bien un pouvoir que je n'ai jamais souhaité, et que je trouve particulièrement inutile et stupide, c'est ce nouveau délire des scénaristes de dessins animés pro-hippies débiles pour jeunes crétins qui consistent à pouvoir parler aux animaux. Je ne citerai aucun de ces navets ringards de peur qu'on pense que j'en ai fait une étude approfondie, mais force est de constater que c'est un pouvoir pour le moins récurrent. Un ou une gamine solitaire qui passe son temps avec en général un singe pouilleux et qui parle aux animaux. Génial. Quel concept. Si c'est pas le chemin facile pour convertir les générations futures à l'écologie… Où sont passés les rêves de nos jeunes années ? Tout défoncer façon bombe nucléaire dans le pacifique sud pour finir par discuter avec un stupide canard ou un clébard de merde. Oui, je le maintiens, c'est un tremplin pour la jeunesse vers l'écologie. Argh. En plus on ne parle que de ça, d'écologie, et y'a même des cons pour nous dire qu'on en parle pas encore assez dans la campagne présidentielle. Sur, c'est un complot.

Depuis le pacte écologique de Nicolas Sarkozy…heu pardon, Nicolas Hulot, le type qui présente Ushuaia Nature, anciennement Ushuaia tout court, émission sponsorisée par les usines Rhône-Poulenc – c'est beau l'écologie -, et bien l'écologie est au cœur de la campagne, avec l'insécurité, l'immigration, le pouvoir d'achat, l'immigration, l'identité nationale, l'immigration, le problème des retraites, l'immigration, Le Pen, l'immigration, l'eugénisme et l'immigration.
Même si l'autre Nicolas rappelle parfois aux signataires du pacte qu'ils n'ont pas signé à la légère, de l'autre côté, chez les verts, une Dominique Voynet accuse le coup en prétextant que si les verts perdent encore une fois la campagne, ce sera la faute de Hulot, d'un autre côté c'est bien, cette année ils ont une excuse pour perdre. Pauvre Dominique Voynet, elle qui a tant fait pour l'écologie du temps où elle était ministre… Bref l'écologie, c'est déjà quelque chose qui me gonfle en temps normal, mais avec les présidentielles et green-peace qui me harcèle un jour sur deux dans les rues pour en remettre une couche, je décide de répondre violemment, une fois encore. Je fais de la non-écologie mon bite-bite de bataille.

Je lance à mon tour un pacte, le pacte non-écologique.

- Il convient de cesser impérativement de produire des déchets recyclables, pour se concentrer activement sur les matériaux à usage unique. Le recyclage fait perdre des emplois, et il est donc intimement lié aux délocalisations, vu qu'il existe des pays ou utiliser des matériaux à usage unique ne gêne personne, ou polluer librement, comme nous devrions pouvoir le faire en France, c'est autorisé – ou du moins c'est pas interdit -  et vu qu'en plus, la main d'œuvre est moins chère, je ne vois pas pourquoi on se ferait chier avec l'écologie quand on parle business.

- Ensuite, le protocole de Kyoto étant plus une grosse boutade qu'autre chose, il est naturel de suivre l'exemple du pays qui nous sert de phare en ces temps de mondialisation, les U.S.A, et de rejeter encore plus de gaz à effet de serre, il faut œuvrer pour le réchauffement climatique, et non contre. Limiter le recours aux énergies renouvelables et accentuer l'extraction de pétrole et de charbon. Plutôt que de laisser des réserves pour plus tard et grappiller quoi, cinquante de plus, autant tout utiliser tout de suite.

- Parlons agriculture maintenant. Il est nécessaire de produire surtout des O.G.M, et d'utiliser le plus possibles de pesticides, d'une part parce que les O.G.M, on peut s'en servir pour nourrir les pays du tiers monde – et tester les effets d'une consommation à long terme sur l'être humain dans l'élan – et parce que jusqu'à présent, c'est pas les écolos qui fument des joints qui vont nourrir la planète. J'estime donc qu'une bande de sales hippies drogués n'ont pas à interdire de braves agriculteurs, des travailleurs, d'utiliser des pesticides. En plus, polluer les nappes phréatiques, c'est amusant et économique, ça évite de réutiliser des pesticides. Je ne vois pas pourquoi ils se plaignent les écolos finalement.

- Le territoire. Partant du principe que c'est pas un court d'eau et deux nénuphars pourris  mais une ville, qui permet de loger les gens, je ne vois pas pourquoi il faudrait qu'on préserve des coins natures dont seuls les paysans des patelins paumés jouissent. S'il n'y a pas de nature pour tout le monde, alors il n'y en aura pour personne. C'est ça, la force de la république : l'égalité.

- Concernant le transport, favoriser les transports en commun est une absurdité. L'Homme n'est rien sans sa voiture, il n'y a pas à revenir là dessus. Déjà qu'on doit plus conduire bourré ou défoncé, si en plus on peut plus polluer en conduisant, je vois plus l'intérêt de se déplacer. S'agglutiner dans les bus au colza, quelle joie. Et puis merde, le salon de l'auto ne ressemblera plus à rien sans ses porsche-cayennes et autres énormes bagnoles qui bouffent de l'essence comme moi du chocolat. Et le rêve dans tout ça ? De faire vrombir un moteur énorme et glouton pour filer comme un dingue sur l'autoroute en laissant une traînée de fumée noir et puante ? Le film Mad Max a montré qu'un cataclysme énergétique, c'est l'assurance d'un avenir merveilleux.

- Mettre l'accent sur la recherche d'énergies renouvelables et propres, c'est de la foutaise, on aura tout le temps de chercher plus tard, une fois que les énergies fossiles ne seront plus.

- Mener une politique mondiale tournée vers l'écologie aussi, c'est de la connerie. A l'heure ou l'on tente de limiter les conflits religieux, économiques ou ethniques, je crois qu'on s'en cogne un peu de l'écologie dans le monde. Ajoutons à cela que c'est pas dans un pays pauvre qui tente d'émerger qu'on va faire notre lois pour qu'ils ne polluent pas, nous qui polluons depuis plus d'un siècle, je ne vois pas pourquoi, après s'être autorisés tous les excès, nous interdirions aux autres de faire de même.



J'aime l'argument type, qui consiste à nous faire culpabiliser avec une phrase type du genre « quel monde laisserons nous à nos enfants ? ». D'une part, il faut le souhaiter le gamin, ensuite, je suis un adepte du « chacun sa merde » donc si un morveux vient me voir du haut de mes cinquante/soixante ans, pour me balancer que je n'ai rien fait, que tout est la faute aux anciens, je lui expliquerai que de toute façon à mon époque, c'était déjà foutu, que j'allais pas empêcher le navire de couler en bouchant un trou avec mon doigt, et que si il continue à me casser les burnes je lui colle ma main sur la gueule ! T'as compris petit con ?! Si t'es pas content tu vas parler à ton singe de meeeerde !! AAAAAAh !
En plus avec un peu de chance, je ne serai même plus de ce monde pour voir le désastre, alors imaginez à quel point je me sens concerné.
Alors pour en revenir aux mouflets, arrêtez de leur faire gober que le pouvoir le plus top, c'est parler aux animaux, qu'est ce qu'on s'en branle des animaux, après tout, les plus emmerdés par les maux liés à une mauvaise gestion de notre équilibre planétaire, ce sont bien les bestioles - et les pauvres -et contrairement à ce qu'on fait croire aux mioches, les animaux, et bien ça ne parle pas, c'est con un animal. S'ils étaient aussi intéressant qu'on le fait croire à la nouvelle génération, et bien ils s'adapteraient au mode de vie de l'Homme, comme la vache, le porc, le chwal ou le bœuf. Après tout, aucun animal du salon de l'agriculture n'est en voie d'extinction, et moi, je trouve qu'un animal qui n'entre pas au salon de l'agriculture, ça sert à rien.

Qu'est ce que ça me gonfle l'écologie. Bande de sales hippies.


 


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