Dimanche 11 février 2007 à 20:46



Enfin sur TF1, la nouvelle émission de télé réalité qui œuvre dans le même créneau que super-nanny : aider la famille en crise avec caméra et psychologue à l'appui. Pascal le grand frère, aussi charismatique qu'un émeutier de clichy,  fait déjà des émules à Châlons-En-Champagne.






Jeudi 1er février 2007 à 20:18


[ La saga fait son grand retour, mais aucun épisode n'ayant été posté depuis novembre, j'en profite pour refaire un petit sommaire, ainsi qu'une nouvelle mise au point.


Histoire de couilles :
Episode 1  : Groumf Vs l'abominable Spooky
Episode 2   : Le gang des bannis
Episode 3   : Bref pépin
Episode 4   : Nique ta mère
Episode 5   : L'antre des True Rebel'z
Episode 6   : This is war

Episode 7   : Another dick in the hole
Episode 8   : Plaiethore, le mage Dada
Episode 9   : Fusion testiculaire
Episode 10 : Le super-admin

Ebats lubriques :
Episode 0   : The end of Atom
Episode 1   : Starway to heaven
Episode 2   : L'entraînement de Serviteur [1/2]
Episode 3   : L'entraînement de Serviteur [2/2]
Episode 4   : Le retour de Groumf.
Episode 5   : Un air de déjà vu [1/2]
Episode 6   : Un air de déjà vu [2/2]

Episode 7   : Le retour du super-admin
Episode 8   : Un traître a bord du Phallus Millenium
Episode 9   : Tous les chemins mènent à Awah
Episode 10 : Le maître des MDP
Episode 11 : Un nouvel ennemi

En toute logique, il convient de lire dans un premier temps les épisodes présents
dans la catégorie "
Histoire de couilles", pour ensuite s'attarder sur la suite, qui se trouve dans la catégorie "Ebats lubriques".

Tous les articles sont liés donc vous n'avez aucune excuse, ne venez pas me dire que c'est compliqué non plus. Je sais, un crossover c'est chiant (
ou c'est simplement les "cowvivor-like" qui saoulent, on ne sait pas encore), toujours est il que l'histoire à débuté sur l'annonce de ma mort, et que l'idée est né de cet article, présent dans la catégorie "Ebats lubriques".
 
Pourquoi ne pas concentrer le récit dans cette seule et même partie me direz vous, et bien toujours dans un soucis de cohérence et pour maintenir l'aspect linéaire de ce récit.
Il fallait un prologue à ma mort, d'où la nécessité de créer une partie annexe, "
Histoire de couilles", qui reprendra ses droits lorsque les "Ebats lubriques" s'achèveront là où
"
Histoire de couilles" avait débuté.
De la même manière, la fin de la première partie d' "
Histoire de couille" embrayait sur ma mort, l'article central, qui lui, se trouvait dans "Ebats lubriques" (je sais, je radote, mais c'est pour vous faire marner). La boucle sera bientôt bouclée. ]




Résumé des épisodes précédents (Ebats lubriques uniquement) :  La mystérieuse porte est ouverte, mais la folle ambition d'Awah lui coûta la vie. En effet, depuis l'autre côté, ce sont des millions de boulets qui tentent d'envahir l'univers virtuel de cowblog. Alors que nos héros tentent de battre en retraite, plusieurs JoKeR's leur barrent la route. Groumf, Margritis, Morgoth, Samantha Serviteur et Démon, qui ont enfin mis la main sur Otheym, le fameux maître des mots de passe, se retrouvent piégés.


Il fallait agir vite, scinder  le groupe en deux pour repousser les boulets qui envahissaient le monde, ainsi que pour  dégager notre seule issue, barrée par plusieurs Super-Admins. Il fut un temps ou me mesurer à un seul joKeR n'était pas une chose aisée, mais j'avais hâte de savoir jusqu'à quel point l'eau de vie de Serviteur avait  décuplé mes pouvoirs. J'allais savoir si la menace première contre laquelle on m'avait formé faisait toujours le poids contre moi. , mais par prudence, je décidai de ne pas affronter plusieurs joKeR's simultanément, du moins, pas sans un solide appui. Il fallait aussi que d'autres surveillent nos arrières. Le temps, mes compagnons et nos ennemis, semblaient figés.  Bien entendu, tout ceci n'a duré qu'un millième de seconde, et comme après l'explosion d'un obus, l'ouïe revient dans un vacarme sourd, et l'action reprend ses droits. Alors vous hurlez des ordres, parce qu'il faut agir vite, parce qu'il faut prendre une décision en considérant que la moindre seconde d'hésitation coûterait la vie à l'espèce humaine. Parce que vous êtes le  messie, vous n'avez pas le droit à l'erreur.
« Morgoth et Démon, vous acculez les boulets de l'autre côté de ce trou, et si vous avez le temps, fixez une autre porte pour les stopper. Serviteur et moi, on s'occupe des Super-Admins. Samantha et Margritis, vous sortez le maître des MDP d'ici dès que la voie est libre. Allez go ! Go ! GO !GOOO…. ? »

Mes compagnons ne partageaient visiblement pas mon enthousiasme. Margritis se plaignait que notre relation me pousse inconsciemment à lui refiler la mission l'éloignant du danger alors qu'elle souhaitait prendre part à la baston. Samantha voulait rester avec Morgoth au cas ou un boulet viendrait à le tuer, histoire de lui dire adieu à sa manière, car elle considérait que de toute façon on était foutu d'avance. Démon voulait qu'on lui explique pourquoi on l'envoyait se battre contre de misérables boulets alors qu'il préférerait se battre contre un Super-Admin. Le maître des MDP assurait qu'il pouvait se sortir d'ici tout seul, et qu'il n'avait nul besoin que deux gonzesses lui servent d'escorte. Morgoth me demanda aussi où il pourrait trouver une porte, et un mage si possible, pour rendre son aspect originel au barage de l'entre deux mondes. Serviteur pour sa part se jeta sur un Super-Admin, mais il fut vite submergé par ces derniers.
« Je suis le messie, je donne les ordres. !
- Ha bah c'est beau le travail d'équipe façon Groumf ! me fit Démon en commençant à mitrailler les boulets avec sa gatling. »
Chacun se mit alors a exécuter mes ordres, préférant suivre mes instructions que finir décapité par un boulet ou cloné par un joKeR. Je me jetai alors corps et âme aux côtés de Serviteur pour lutter contre les Super-Admins tandis qu'on couvrait nos arrières de l‘autre côté. Bien sûr, ça ne dura qu'un temps, car si de mon côté je résistai assez facilement à trois joKeR's sans pour autant les mettre H.S, Serviteur semblait avoir du mal a maîtriser les deux autres, pire même, il semblait recevoir plus de coup qu'il n'en distribuait, tandis que Morgoth et Démon n'était pas assez de deux pour contenir l'armée de Boulets. On courait droit à la catastrophe.
Un boulet perça la ligne de défense Morgoth/Démon, et se jeta sur mon maître, qui malgré le degré d'intensité de son combat, réussit à esquiver l'assaillant qui s'écrasa sur l'un des clones de joKeR. Le Super-Admin eut alors une terrible idée, car il s'empara du boulet, pour s'imprimer en lui, et créer un nouveau clone. Ce spectacle inquiétant, car je compris vite qu'ici, joKeR ne manquerait pas de matière première pour se dupliquer à l'infini, attira mon attention trop longtemps, et l'un de mes adversaires tenta la même opération sur moi. Avec une vivacité sans égale, je plaçai la paume de ma main sur le front de joKeR, avant de lui coller une rafale d'énergie psychique avec un maximum puissance, ce qui eut pour effet, à mon grand étonnement, de dématérialiser cette copie et de lui rendre son apparence normal… Celle d'un bloggeur quelconque, dont personne ici ne connaissait l'identité.

 Dans le même temps, le boulet que joKeR tentait d'assimiler ne semblait pas vouloir se faire assimiler. Au contraire même, il assimila la copie du Super-Admin pour en faire un boulet. Bien évidemment, cela semblait inquiéter les trois joKeR's encore présents, j'en profitait donc pour balancer des vagues psychiques à tout va, afin de désintégrer les copies, mais cela ne semblait pas marcher sur l'un deux, qui après s'être mangé trois rafales, se tenait encore debout. Les rafales psy avaient au moins le mérite de le maintenir à distance, ce qui permettait à Serviteur de concentrer ses forces pour venir en aide à Morgoth et Démon. Il fallait que je mette néanmoins le Super-Admin à terre pour permettre aux filles de passer. Rien à faire, joKeR restait là, tel quel.
« Mon élève, il s'agit du véritable joKeR ! Voilà pourquoi sans nul doute, tu ne peux lui rendre une apparence normal et le délivrer, puisqu'il s'agit du premier d'entre eux. » Serviteur avait vu juste, son raisonnement tenait debout. JoKeR, comme pour prouver qu'il était inégalable et qu'il était bien l'original, contra mes rafales pour me les renvoyer, mais contre toute attente, il ne m'attaqua pas alors que j‘étais à terre, il se précipita vers le vortex, pour aider mes camarades à repousser les boulets. Nous le regardons tous, l'air hébété.
« Si quelque un doit détruire cet univers, ce sera moi, et puis j'ai d'autres projets finalement. Me regardez pas comme ça, on se débarrasse de ces connards, ensuite on reprend la où nous en étions, c'est tout. »
Je ne peux dire si sur le moment, j'étais inquiet ou soulagé, de voir joKeR nous prêter main forte. De toute façon, même avec son aide et  l'ardeur que mettaient mes compagnons à repousser l'envahisseur, nos efforts s'avérèrent inutiles. Les boulets passèrent et nous encerclèrent.
« Serviteur, il faut battre en retraite !
- C'est on ne peut plus clair mon jeune disciple, nous essuierons une cuisante défaite si nous persistons. »
Serviteur lança une vague d'énergie vers le plafond du night club de feu Awah, il attrapa Morgoth et Samantha et s'envola vers l'extérieur. J'attrapai ma douce Margritis et m'envolai à mon tour pour la mettre en lieu sûr. Lorsque j'eus rejoint Serviteur, joKeR arriva presque en même temps que moi, le plus surprenant c'est qu'il volait lui aussi, chose dont il était incapable et qui jusqu'à présent,  me donnait un avantage sur lui. Evidemment, il n'avait emmené personne avec lui. Otheym le maître des Mdp ainsi que Démon étaient toujours au milieu des boulets, il était peut être trop tard. Je jetai un regard noir à joKeR, qui affichait un sourire sadique.
« Qu'on fasse une trêve ne m'oblige pas à sauver tes amis quand tu les envoies au casse-pipe, Messie. »
Sans un mot, je pris mon envol, en espérant arriver à temps pour les sauver. Après quelques instant, je revins, en tenant Démon fermement par la ceinture.
« Mais…Mais… Ou est Otheym ? Me demanda Serviteur.
- Je ne pouvais pas sauver les deux, j'ai du faire un choix…
- Bite ! on a fait tout ça pour rien ! Morgoth semblait tout aussi déçu du choix de sauvetage que j'avais fait. Ce que ne semblait pas apprécier Démon.
- Si vous voulez, j'peux retourner à la mort, bande de raclure !
- Bonne idée ! Répondit Samantha avec enthousiasme »

Démon leva son arme en direction de Samantha, véxé, en lui demandant si ça la branchait de sucer une balle de 357, Morgoth lui, fit de même, mais à l'encontre de Démon. Serviteur se plaça entre nos amis, prit une balle dans le cul, par accident, lorsque Démon baissa son flingue, ce qui envenima les choses. Margritis tentait de calmer le jeu, en vain, puisque son action pacifiste consistait à filer des claques à tout le monde . Je m'éloignai alors du groupe, anéanti par la disparition du maître des MDP. Je pense qu'à leur manière, mes compagnons accusaient le coup, car nous savions tous que la perte d'Otheym était un désastre. Sans lui, jamais nous n'obtiendrions le mot de passe qui permet d'accéder au sanctuaire secret de DarkmoOn, le père de cowblog.
JoKeR, dont la courte présence m'agaçait déjà, ironisait sur la situation et sur mes qualités de meneur, et me faisait remarquer que les boulets escaladait l'immeuble. Nous n'étions pas tiré d'affaire.
« Alors, tu comptes faire quoi, grand messie ?
- Ferme la ! Je ne compte rien faire du tout. Tout est foutu de toute façon. Sans le maître des MDP nous… une minute… Tu es un Super-Admin !
- Et c'est maintenant que tu t'en rends compte ?! Sidérant cette lenteur d'esprit, caractéristique du héros ça…
- Non tu ne comprends pas ! On avait besoin d'Otheym pour pénétrer le légendaire blog test, ou l'on suppose que se trouve le père de cowblog, c'était un point essentiel pour…
- M‘éliminer, n'est-ce pas ?
- Heu c'est exact, joKeR… Mais bon, là il s'agit de dégager les boulets de cowblog, et j'ai besoin de toi. En temps que Super-Admin, tu peux nous mener à DarkmoOn.
- Pour que tu y retournes une fois les boulets éliminés afin de me régler mon compte, comme tu comptais le faire, tu rêves mon pote !
- Toi seul sais comment pénétrer le blog test, tu n'auras qu'à emmener des clones pour me surveiller afin que je ne découvre pas le mot de passe. Garde le secret, je suis prêt à toute les concessions. Je ne pourrais jamais battre les boulets seul, et toi non plus, et dans l'immédiat, cette invasion est le problème le plus urgent... toi, je pourrais toujours te botter le cul plus tard.
- Ca peut se faire, mon cher Atom. Sauf pour le bottage de cul, tu es peut être devenu subitement plus puissant pour une raison qui m'échappe, mais ce ne sera pas suffisant. Cela dit il y a un problème dans ton plan, tous mes clones sont loin, et pour être sûr que tu ne tenteras pas de me faire de coup fourré, j‘ai une demande un peu particulière à formuler, en gage de ta bonne foi…
- Je vois où tu veux en venir… Mes compagnons… Tu veux assimiler mes compagnons ?
- De toute façon, tu peux désintégrer mon clonage et leur rendre leur apparence, et ça facilitera les déplacements. Et n'oublie pas qu'au lieu de quatre humains armés dont une qui donne dans la magie je te l'accorde, sans oublier un vieux maître alcoolique, tu serais épaulé par des Super-Admins, tous aussi forts que moi. Alors, qu'est-ce que tu dis de ce plan d'enfer? »

Je restai un moment sans mot dire, observant tour à tour joKeR et mes compagnons. Il fallait agir vite, les boulets envahissaient cowblog, même joKeR était obligé de s'associer à moi pour ne pas finir comme ceux qu'il comptait éliminer lui-même. La décision ne m'appartenait pas, mais je savais que mes amis refuseraient de s'allier moléculairement parlant avec notre ennemi. Je le savais car moi-même, je n'étais pas très chaud pour ce plan. Mais nous n'avions pas le choix. Il fallait agir vite. Bien sûr, tout ça n'a duré qu'un millième de seconde, mais le temps, ainsi que mes compagnons et nos ennemis, là, en bas, tout semblait, figé, marqué par le silence absolu… et comme après l'explosion d'un obus, l'ouïe revient dans un vacarme sourd. L'action reprend ses droits. Alors on balance une rafale d‘énergie sur ses propres amis, pour les sonner, parce que pour une raison que même Dieu ignore, vous vous retrouvez au centre d'un conflit généralisé, qu'il faut prendre une décision rapidement en considérant  que la moindre seconde d'hésitation coûterait la vie à l'espèce humaine.
« A toi de jouer joKeR… Assimile les. Ensuite, tu me mèneras au blog test. »

Et parce que vous êtes le  messie, vous n'avez pas le droit à l'erreur.
 




Dimanche 21 janvier 2007 à 20:20



Sous titré : Il n'est de plus grande liberté que celle de garder le silence.


Ce qu'il y a de potentiellement merveilleux  avec l'avènement de l'internet roi et particulièrement du blog, le tout en corrélation avec un Dieu-télévision qui privilégie depuis quelques années déjà le voyeurisme à outrance et la promotion du clampin moyen comme sujet d'études sérieuses, c'est que tous, sans exception, se sentent investis d'une opinion propre. Jusque là, rien d'exceptionnel. C'est le propre du con de croire que son avis puisse intéresser son prochain.
Non le pire, c'est que du coup, la possibilité d'exposer ses idées est devenu tellement simple que tout le monde s'y met. Il est là, le problème. Déjà que les personnes dont c'est le rôle social disent pas mal de conneries, je me demande ce qu'on peut attendre de bon d'une soupe décidément populaire.

Il est habituel désormais, lors d'un journal, d'une émission quelconque, de tomber sur l'avis éclairé d'un con fini qui n'apporte rien à personne, la lucidité d'un mec qu'aurait avalé cul sec deux litres de rouge en prime. Et quand le sujet est aussi futile qu'il est inintéressant, pourquoi faut il quand même sonder les gens ? La question reste posée. 
Si j'avais voulu m'en payer une bonne tranche en regardant les désastres de la non-éducation et ce qu'on produit de plus bas dans l'échelle humaine, j'aurai regardé une émission de real-TV. Tous ces gens recherchent ils les fameuses quinze minutes de célébrités ? Où alors n'ont ils personne à qui parler ?

On éteint sa télé, parce qu'on agonise, on souffre, de voir la bêtise ainsi étalé, même si l'on est du genre à en rire, l'overdose ne se fait jamais attendre. On privilégie alors le monde du web, mais là, il apparaît que finalement c'est encore pire. La sainte mission des accrocs à l'opinion personnelle n'est que trop claire : Envahir tous les médias de la planète pour faire régner la bêtise.
Non mais franchement ! Encore, je sais qu'il y a des mous du bulbe qui n'ont d'affection que pour les débats peu intéressants, mais pourquoi faut il des cons pour y répondre ? A croire par exemple que la possibilité de commenter le travail de l'autre (Dieu benisse le blog…) soit explicitement une invitation à ouvrir sa gueule, à croire que les chaînes publiques, ou même les chaînes de télé tout court, vous font penser à tort, que votre avis mérite d'être lu ou entendu. Ce n'est pas parce que vous avez la possibilité de vous exprimer qu'il faut obligatoirement le faire.

Voilà l'un des grands problèmes de la vie en démocratie. Le pouvoir au peuple...sic.

Quand on voit la tronche du dit peuple, on regrette finalement d'éduquer les enfants en suivant le modèle qui consiste à croire qu'il faut les laisser s'exprimer alors que la France allait si bien quand la seule explication qu'on avait à leur fournir en cas de dilemme, c'était une tarte dans la gueule.
J'aimerai qu'un jour, à l'instant où l'on voit une équipe télé et des caméras s'approcher pour nous extirper un avis, quelqu'un se sente la force de lever son majeur bien haut pour refuser de participer à ce cirque, j'aimerai que les personnes qui ont un avis, peu importe lequel, comprennent que parfois, la beauté de l'opinion personnelle est qu'elle doit le rester.
J'aimerai qu'un grand père un peu bourru et moustachu nous file une grande baffe quand l'envie nous prend de l'ouvrir. J'aimerai un monde où on encouragerait pas les gens à penser que leur opinion possède un intérêt quelconque. C'est qu'avec ces conneries de « démocratie participative » on va finir par interroger tous les cons sur ce qu'il faut faire ou ne pas faire.

C'est en refusant d'écouter les masses que l'humanité a fait les plus beau progrès. Si on avait écouté tous ces cons, on taillerait encore nos silex au fond d'une grotte en traînant sa femelle par les cheveux (quoi que ça avait peut être du bon tout compte fait…).

Il faut impérativement cesser ces exactions grotesques. Une opinion, c'est dangereux, surtout quand elle est relayée par les médias, à l'intention de tous les cons de la planète, qui pensent qu'ensemble, on pense mieux que tout seul, car c'est bien là ce qu'ils espèrent, tous. Même si le sujet sur lequel on se concerte ne prête pas toujours à pondre les grands idéaux, notre subconscient nous hurle de donner un avis, peu importe lequel, car nous sommes peut être l'espoir dont vont se nourrir une armée de perdus.
Bref, si on écoutait l'opinion de tout le monde, et donc des plus nombreux, car l'individualité n'existe plus dès l'instant où notre opinion se fait la belle, on serait dans une sacrée merde. Et c'est quand même là tout le paradoxe, car voyez vous, pour combattre la stupidité ambiante, pour faire évoluer l'humain, il fallait bien qu'on ouvre nos gueules... Je suis d'accord sur ce point, d'ailleurs ne suis je pas en train de donner un avis ? Je sais, c'est triste.

Toujours est il qu'on passe de tout à rien et qu'au final, aujourd'hui, puisque même les cons ont voix au chapitre, votre avis, et bien on s'en branle, et moi le premier.



«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
(Mais je vous connais, vous ne pourrez pas vous empêcher de commenter, même si la logique de ce post vous invite à ne pas le faire.)

Mercredi 17 janvier 2007 à 0:43



Il m'est arrivé quelque chose ce soir, comme une envie incommensurable de taper sur mon clavier. D'un côté j'en suis heureux, voici bien longtemps que le temps et le désir me manque. J'aime à penser que c'est cette soif irrésistible qui m'animait à mes débuts, mais il n'en est rien. Il ne s'agit plus de croire, il ne s'agit plus de démontrer, il s'agit de survivre.

Cela m'aura certes demandé un certain temps, mais j'ai fini par comprendre. Si beaucoup de choses ont changé, il est une part de moi, un réceptacle de mes pensées les plus profondes et les plus obscures, qui hurle, qui se débat, qui déborde. J'ai besoin de cette amphore qui outrepasse son potentiel. J'ai besoin qu'elle se fissure et qu'elle éclate. C'est ce qui me rend humain, en fin de compte. Si désormais, j'admets que le chemin que je vante et que j'emprunte soit somme toute personnel, que la vérité que j'énonce, ne soit valable que pour moi seul, j'accepte volontiers celle qu'emprunte mon prochain, sans pour autant suivre cette voie moi aussi. Avec l'âge, on devient soit mystique, soit sage, j'ai préféré la sagesse.

C'est sans équivoque et sans concession, c'est une des raisons pour lesquelles j'aime encore la joute d'idées, c'est une des raisons pour lesquelles même ici, j'accorde plus de temps à ceux qui me contredisent qu'à ceux qui me suivent. J'aime le choc de l'acier qui forment les concepts quand vient le carambolage des idéaux.

Tu sais, je suis conscient qu'il existe une ombre au tableau, et que malgré que tu puisses ouvrir ton âme à quelques centaines d'anonymes, mon esprit, qui se trouve au plus proche du tiens, se sente désemparé. Bien que je ne l'accepte pas, je le comprends facilement, et j'aimerai que ce soit un fait analogue pour ce qui est de ce côté de moi que personne ne saurait comprendre si ce n'est moi même. Je te demande de l'accepter et de vivre avec.

Je dois être fort, je dois être sûr, je dois suivre ma logique, car il ne s'agit ici que de raison comme de nécessité.

Remettre en question un point essentiel de mon raisonnement fiche tout mon esprit en l'air, et tout le travail serait à refaire. Je marque la carte de petit cailloux spirituels. Cela peut paraître prétentieux, mais pourtant,  je n'ai jamais eu l'audace de prétendre que le concept qui dirige ma vie est applicable aux autres. Je dois maintenir une certaine cohérence presque mathématique pour être crédible, ne serait ce qu'envers moi, car il persiste au fond de mon âme, une part de mon être qui ne peut se confier qu'a lui même. L'être humain est un édifice fragile, si l'on sape ses fondations, il s'écroule, et pour ma part, j'ai colmaté les brèches depuis bien des lustres, j'entame alors la constructions des niveaux supérieurs, c'est parfois bancal, mais ça ne regarde que moi.

Je dois être fort, je dois être sûr, je dois être adulte. Je dois vivre.

J'ai trouvé le bonheur, mais il ne remplit pas entièrement le néant, et à dire vrai, je n'en attendais pourtant pas autant de ce dernier, c'est donc avec une certaine joie que j'appréhende  ce nouveau stade de mon évolution, mais j'ai besoin de conserver cette bribe de mon ancien moi. C'est dans l'univers fantasmagorique, dans cette réponse à l'existence, dans ce rêve illusoire, que je puise l'essence même de mon art.

La normalité totale signe l'arrêt de mort de ce que tu aimes chez moi.

Je refuse d'apposer ma signature au contrat tacite qui lie mon âme à ces nouvelles données qui font qu'aujourd'hui, je suis heureux, car dans la moelle épinière de celui que je suis se niche la part du souvenir. Je ne peux renier ce que je suis, je dois être en accord avec mes dimensions multiples. C'est une question de survie.  Je ne peux pas oublier.

A toi, a qui j'ai tout donné, je te demande de me laisser une part pour moi. Je te supplie de ne pas m'ôter les délices de mon jardin des supplices car je n'ai pas encore suffisamment souffert pour me pardonner. Je sais que je ne suis plus seul, mais je dois croire que je le suis toujours un peu. Laisse moi me torturer encore un tantinet, je suis presque en paix avec Lui. Je suis presqu'en paix avec Moi.


Lundi 15 janvier 2007 à 22:13

Le jouet tient un rôle important dans la construction psychologique de l'enfant, au moins autant que les parents. C'est le confident, l'ami fidèle, de nos chères petites têtes blondes. Le jouet doit donc véhiculer un aspect positif, éducatif si possible, car n'oublions pas que les enfants d'aujourd'hui sont les adultes de demain.




Noël est déjà bien loin petit, et hormis des figurines de  spiderman et autres de ces pédés en collant, tu te dis que le gros pédophile tout de rouge vêtu te l'a mise bien profondément ? C'est normal. Et pourtant, il existe la référence en matière de jouets-figurines avec pleins d'accessoires et piles non fournies, une figurine à l'effigie du plus grand héros Français depuis Pétain !








Tu en rêvais ? les jouets Martel l'ont fait : La figurine Sarkozy qui couine .














D'une demi fois la taille d'un Batman, vendu avec son mini kärcher, le Sarkozy qui couine a tout pour te plaire, car premièrement : il parle. Des centaines de phrases pré-programmés ! Depuis le « vous en avez assez de cette bande de racailles ? » jusqu'au « Je veux faire comprendre au gens que la France, c'est pas fini » en passant par « Redonner l'espoir au Français » et sans oublier « Travail, famille, patrie ! », tout pour revivre les grands moments des apparitions du ministre de l'intérieur au J.T de vingt heures ou durant les meetings U.M.P.



Et c'est loin d'être terminé, car le Sarkozy qui couine , c'est aussi toute une gamme de jouets associés. Des C.R.S alcooliques et leurs cars, des figurines d'immigrés clandestins et de R.M.Istes ainsi que tous les papiers nécessaires pour procéder à de vrais expulsions en bonne et due forme.


Des jeunes de banlieues qui vivent de trafic de drogue et qui brûlent des chauffeuses de bus. Des camps de concentration pour clochards : Toi aussi, élimine la pauvreté !
Le Sarkozy qui couine , c'est aussi des minis bureaux de votes pour organiser les élections de 2007, une équipe télé qui assure la sur-médiatisation, des journalistes impartiaux et honnêtes de TF1.



Alors pourquoi attendre ?
Procure toi vite également les adversaires du Sarkozy qui couine : Ségolène Royale en visite chez les bridés , pour jouer avec ta sœur !

L'opposition avec les véritables voix des pieds nickelés de gauche qui s'essaient au lynchage verbal !

Le Pen et son stock d'œil de verre pour jouer au bille avec tes amis fachos !







Et comment oublier le top du top, car le Sarkozy qui couine dispose de trois mode de fonctionnement : Fais le couiner une fois pour un Sarkozy autoritaire, volontaire et inquiétant, deux fois pour qu'il devienne cynique, drôle et enjôleur, trois fois pour un ministre humble et rassurant qui aime tout le monde. Le Sarkozy qui couine , un jouet Martel.




En cadeau, avec un jouet Sarkozy qui couine , une carte d'adhérent U.M.P ainsi qu'un stage de deux semaines au sein des Jeunesses Sarkozystes


Mardi 9 janvier 2007 à 20:53


« Mon cher Atom,
       je ne saurais que trop te remercier, car dans cette épreuve délicate, à l'heure où tous, et même mon avocat, se détournent de moi, tu es incontestablement toujours derrière moi. Ce procès est une farce grossière, et je suis heureux que toi au moins, tu t'en sois aperçu.

Au final que me reproche t'on ? D'avoir massacré quelques crétins durant une petite décennie ? D'avoir gouverné sans partage un pays merdique dont tout le monde se branlerait s'il ne flottait pas sur des nappes de pétrole ? Tu as mille fois raison, ce procès n'est là que pour dédouaner les faibles et les hypocrites de ne pas avoir agit contre moi bien avant. C'est la fin d'un western spaghetti où le vilain est pendu et où l'héroïsme est bel et bien américain. Triste mise en scène.
On jugerait que tout ira mieux lorsqu'on m'aura pendu, alors que quand on y pense, depuis ma chute, ça n'a jamais été autant le bordel, et croire que tout va s'arranger lorsqu'on aura exécuté l'ignoble despote, c'est comme garder l'espoir de réussir à colmater une brèche sur un pétrolier avec du chewing-gum.

Merci de tout cœur de me soutenir en ces temps difficiles, et pardonne moi de ne pouvoir renflouer ton compte bancaire, je suis un peu à court de liquidité ces temps ci, j'espère que tu comprendras.

Ton ami dévoué, Saddam Hussein. »





Joue avec Saddam et gagne un voyage en Irak :

Quel autre dictateur moustachu s'est glissé dans cette scène représentant l'exécution de Saddam Hussein et de ses sosies ?

Vendredi 5 janvier 2007 à 20:39

Ceci est un article posté par un invité, en l'occurence moi. L'auteur de ce blog ne donnant pas énormément de signes de vie, j'ai décidé de le crever un peu sur son blog. Quoi de mieux qu'une petite raclette d'Atom pour le dessert ?...

Non, plus sérieusement, je n'oserai pas éclater un ami chez lui, c'est malpoli. Je le ferai un autre jour.

Je profite de l'avantage qui m'est donné d'être sur un blog aimable et jovial pour vous parler d'un sujet tout aussi aimable et jovial : la peine de mort. Souriez, vous êtes surveillés.

Non mais c'est vrai quoi, la peine de mort est quand même une avancée monumentale pour l'humanité. C'est en gros le droit de tuer légalement un type qui, même si il a fait le con, ne demande peut-être qu'à se repentir. Alors oui, le respect de la mémoire des victimes, tout ça, faut en tenir compte. Mais bon, faudrait voir à ne pas inverser les rôles non plus. Les victimes, elles n'avaient qu'à être moins naïves. Quand on pense que certains partis politiques plutôt à droite pensent que le rétablissement de la peine de mort est une bonne chose, autant partir vivre au Népal avec un troupeau de yacks laineux.

Bon, j'avoue, certains crevards méritent quand même cette peine. Faudrait les trier sur le volet. Toi, tu crèves, toi aussi, mais toi tu dégages en prison te faire enfiler par 15 types bodybuildés et tatoués. J'suis sûr que c'est plus efficace que la peine de mort, ça.

Comme quoi, si j'étais président, je remplacerais la peine de mort par la peine de sodomie violente. Efficace, rapide, et en plus ça permet à un autre taulard de se vider les couilles. Elle est pas belle la vie ?

Mardi 26 décembre 2006 à 20:26




Ce que j'aime particulièrement avec l'opinion publique, c'est cette faculté à réagir sur des sujets futiles plutôt que se concentrer sur les problèmes majeurs. Notons au passage que « opinion » et « publique » ne collent pas vraiment ensemble.

On se croirait presque au bord de la troisième guerre mondiale, et avec un regard un tant soit peu objectif, on se dit que putain, y'en a des qu'ont encore des couilles pour défendre la liberté dans notre beau pays. Seulement j'ai pas la prétention d'être objectif, bien au contraire, et c'est vachement plus drôle.
Ouais faudrait penser à préciser la nature de ce dont je suis en train de parler, le sujet... parce qu'avec ma manie de vous trimballer pour vous forcer à lire au moins les dix premières lignes de l'article, je traîne un peu. Je parle de l'interdiction de fumer dans les lieux publiques.
Laissez moi vous dire que d'une part, les défenseurs de cette mesure gouvernementale si hypocrite sont des imbéciles, car à les entendre, on jurerait que l'air est sain, ainsi le fumeur est donc la première source de nuisance en ce qui concerne la qualité de l'air. Tout ça pour ne pas dire qu'ils ne supportent pas l'odeur et la fumée de cigarette quand ils viennent de finir leur entrecôte dans un quelconque restaurant, ou lorsqu'il boivent un café dans un bistro, ainsi en bons égoïstes qu'ils sont, ils imposent leur loi.
Je tiens d'ailleurs à faire remarquer qui si les gens qui fréquentent les restaurants ne sont pas automatiquement des serial-clopeurs, c'est loin d'être le cas des épaves de comptoir et des piliers en général. C'est un bien beau principe démocratique que de vouloir instaurer la loi de la minorité, franchement. Et qu'on ne viennent pas me parler des employés qui tiennent à leur petits poumons si fragiles, ils savaient à quoi s'attendre. Vous croyez que tous les maîtres nageurs du monde sont friands d'émanations de chlore ? bande de cons va.
Revenons sur un point, bien qu'il me semble assez évident, c'est l'hypocrisie du gouvernement, qui semble vouloir nous faire avaler qu'il veille sur notre santé quand il lui suffirait d'interdire purement est simplement le tabac. Pro et anti à la fois, si c'est pas merveilleux ça. Bien sûr la prohibition n'éradique en rien une consommation quelconque, mais ce serait juste histoire d'avoir les mains propres avant d'emmerder tout le monde. C'est un peu comme quand notre nation se pose en partisane de la paix quand on sait pertinnement que l'un des plus grands vendeurs d'armes au monde après les U.S.A, l'Angleterre et je ne sais plus qui, c'est nous.

D'autre part, je trouve que les opposants à l'interdiction de s'encrasser les poumons sont aussi bons à jeter aux lions que leurs adversaires. Quelle est LA raison qu'ils invoquent pour qu'on les laisse fumer en paix ? La liberté. Non mais je vous jure, si c'est pas un prétexte de merde ça !
Alors j'en ai vu des excuses a se bidonner la veille d'un enterrement, mais ça c'est fort. On croirait qu'on touche à un éléments important, vital, pour la survie de notre démocratie, alors qu'on parle juste de forcer les gens à fumer chez eux. A croire que la quintessence de notre beau système, c'est griller une clope.
Par contre, qu'on parle de fliquer les gens, qu'on admette les bavures policières (qui d'après l'IGS ne cessent d'augmenter depuis l'arrivée d'un certain Sarkozy au ministère de l'intérieur) censées faire baisser la délinquance (qui soit dit en passant n'a pas tellement l'air de baisser puisque cela reste le sujet sensible), qu'on glisse lentement vers un système de vote électronique facilement manipulable,  bref qu'on envisage de réduire les libertés par divers moyens plus ou moins discutables au nom de la sécurité, et là tout le monde s'en branle (d'un autre côté je suis pro-dictat, mais c'est pour l'exemple n'allez pas vous faire des idées.) Mais faut surtout pas forcer les gens à s'abstenir de fumer, là on touche le point sensible, déjà qu'on peut plus conduire bourré… (et à entendre la plupart des gens, ça fait chier tout le monde d'épargner des vies en réduisant le taux d'alcoolémie toléré). C'est qu'ils nous feraient presque la révolution ces couillons. Ouais on va braver l'interdiction, on fumera où on voudra. Attention ça rigole plus.

Pourtant il serait si facile d'expliquer aux non-fumeurs que la cigarette, c'est bien. C'est un élément profondément unificateur, la clope. Ca resserre les liens entre les classes sociales, ça permet de faire sa petite B.A pas chère de la journée en refilant un peu de nicotine au clodo du coin en étant sûr qu'il pourra pas s'en servir pour aller picoler. C'est l'occasion pour les plus maladroits d'accoster une femme, d'engager une conversation avec n'importe qui, juste en demandant du feu, c'est comme demander un peu de chaleur humaine, quelque part. C'est le dernier rempart contre la solitude de l'Homme moderne trop pressé pour accorder cinq minutes à son prochain, il convient de laisser les fumeurs continuer à fumer. C'est dans l'ordre des choses.
C'est quand même pas compliqué bordel, c'est vachement plus valable comme argumentation que de se servir de la « liberté » comme pretexte, et ça m'a pas pris plus de cinq minutes, c'est dire si vous êtes tous des branques.
Ouais je sais, un peu partout on meurt du cancer du poumon, on devient stérile, on accélère le vieillissement de la peau et on creuse le trou de la sécu, ouais c'est sûr le tabac tue. Les voitures aussi tuent, les armes aussi tuent, vivre, en suivant une certaine logique, tue aussi.
Pourtant on ne renonce ni aux armes ni aux voitures, on ne vit pas terré dans son trou en espérant tenir le plus longtemps possible. Des gens meurent, ouais et alors ? Mourir d'un cancer ou d'autre chose, au final ça revient au même. Ils nous font chier les gens qui meurent, on croirait qu'on leur doit quelque chose, que c'est notre faute.
La solution est pourtant simple, plutôt que de donner raison à l'un ou à l'autre des deux camps, qu'on réorganise la société :
Des bus pour les fumeurs, des bus pour les non-fumeurs. Des bar non-fumeurs, des bar fumeurs. Des restaurants fumeurs, des restaurants non-fumeurs etc.… Certaines catégories d'humains ne se mélangent pas, ainsi, discriminer positivement de cette façon, c'est aussi permettre à deux clans de vivre côtes à côtes sans se nuire ...en ne se mélangeant pas.

Et les enculés qui nous diront que nous sommes tous frères et qui violeront ces lois séparatistes pour qu'on les abroge sont, à mon sens, des cons qui n'auront rien compris.




Mercredi 20 décembre 2006 à 22:30




Bon il est vrai que je suis un peu en retard niveau actualité, puisque l'annonce de la mort de Pinochet ne date pas d'hier. Laissez moi dans un premier temps observer une minute de silence, vous pouvez vous joindre à moi si vous le souhaitez.
Je suis attristé, franchement, de la disparition du dictateur chilien. Voir un despote succomber aux affres inéluctables de l'existence, alors qu'il y a quelques années encore, il sautillait de joie avec sa béquille en descendant  de l'avion qui le ramenait chez lui, et bien, c'est un peu comme un rêve d'enfant qui se meurt avec ce vieil homme. Un dictateur de moins certes, mais c'est aussi une figure historique qui disparaît. A l'heure où l'on remplace facilement un régime par un autre, nous voyons tomber les grands de ce monde, de Saddam aux talibans, en passant par Castro et maintenant, ce bon Augusto, qui ne laisseront finalement place qu'à de petits tyrans sans grandes ambitions, ou pire, à des démocraties.

Et pourtant, pourtant, nous aurions tant à apprendre de ceux que nous condamnons avec notre vision ultra-libertaire, ne serait ce qu'en matière de sécurité, puisque cela semble être la principale source d'inquiétudes, bien avant l'éducation ou même l'économie. Nous souhaitons tous, au fond de nous, voir revenir le sentiment de patriotisme, la sécurité, l'ordre, la fierté.
Je sais ce que vous allez me dire, que c'est excessif, inadmissible. Mais en toute logique, ce que je retiens des doléances des masses, c'est que tout part en couille, et qu'il faudrait que quelqu'un se mouille enfin un peu pour faire courber l'échine aux français. En somme, il y a au fond de nous un petit collabo qui sommeille, et depuis une bonne décennie, il est frappé d'insomnie.
Regardez, les prouesses accomplies par un système juridique totalement arbitraire : la sécurité, ce mot si cher et si doux à l'oreille. Des exécutions sommaires pour distraire et contenir les foules, du pain et des jeux, c'est beau.
Et que voulons nous pour nos enfants, si ce n'est inculquer un certain respect pour l'ordre et l'autorité, donner un exemple à suivre, un big brother qui nous observe comme autrefois l'image Dieu surveillait les impies et les pécheurs, quand tout allait bien et que la peur jugulait les excès. Que voulons nous vraiment, si ce n'est un retour aux bonne vieilles valeurs comme on en trouve que sous la dictature.

Mon bon vieil Augusto, tu nous quittes, et ton œuvre reste incomplète. Quel artiste meurt avec toi…


 Ho bien sûr, je ne nie pas les mauvais côtés d'une dictature, tout comme je ne nie pas les mauvais côtés de notre système, et pourtant vanter les mérites d'un régime totalitaire est mal perçu, alors que chanter les louanges tout comme dénoncer les faiblesse de notre belle démocratie apparaît comme un courage à demi-mesure, voir une absurdité grotesque. Et paradoxalement, cette interprétation maussade et mensongère reste applaudie par les masses qui courent acheter le CD de machin, le livre de truc, ou votent pour un quelconque candidat parce que lui, il a des couilles. Vaste fumisterie. Il est intéressant de noter que les gueulards sont moins nombreux (et plus virulents du coup) quand la liberté d'expression est sous contrôle, quand le simple fait de penser, d'emmètre une idée, est dangereux pour sa vie.
Nous n'avons pas de héros parce que nous n'avons rien à craindre, nous n'avons pour modèle que des aspirants trou-du-cul. Nous n'avons pas le système politique qui permettrait de  réaliser à quel point nos vies sont précieuses, et que l'Homme peut se révéler altruiste, bienveillant, courageux, fort.

Nous avions tant à apprendre de la vision despotique de ces Hommes pour qui le pouvoir n'était pas une fin en soi, mais bien un moyen de redonner de l'aplomb à tout un peuple, de redonner un sens à l'existence, de véhiculer une idéologie fédératrice et fraternelle si merveilleuse, et non pas de se remplir les poches.
Les dictateurs eux, quoi qu'on en dise, tiennent leurs promesses et aiment leur pays avant tout,  ils sont prêt à tout pour arriver à leurs fins. C'est, à tort, ce qu'on leur reproche, puisqu'on cherche un mec qui en a pour redresser la barre, mais faut pas qu'il en ait trop parce que c'est MAL. Serions nous hypocrites ? Voici le résultat d'un trop plein de liberté : un raisonnement absurde et chaotique qui repousse l'échéance et les responsabilités sur les générations futures.
Ne nous dédouanons plus des problèmes de notre époque en vue de conserver quelques petits privilèges, cela n'a que trop duré, oeuvrons pour demain. Peut être nos enfants nous feront-ils le reproche d'avoir joué avec les mauvais concepts, mais les erreurs de l'humanité ont considérablement changé la face du monde, ainsi nous oublions un peu vite que notre liberté est avant tout l'enfant des siècles d'oppression et d'obscurantisme que nous avons vécu, tout comme la permissivité qui en découle engendre ce que tous redoutent, à savoir la dictature.


Vendredi 15 décembre 2006 à 22:00


Juste un mot pour vous dire que le nouvel habillage, « diktator » de son doux nom, est au point et définit par défaut. Retour aux sources donc avec un prédominance des couleurs noir-rouge-blanc. L'ancien habillage est toujours disponible sous le nom tout aussi charmant de « bite ».

Histoire de faire oublier que je poste un article pour ne rien dire, ce qui est somme toute assez rare ici, j'annonce la préparation de quelques post's, à savoir la suite de la saga, un article spécial pré-noël qui montrera qu'on peut inculquer quelques nobles valeurs politiques aux jeunots en commercialisant les figurines Sarkozy (pour cinq ans et plus), et bien d'autres choses.

Ha si, un petit édit' pour ceux qui, à la lecture du post concernant mon collègue stagiaire si particulier, se sont étonnés qu'un être humain puisse être aussi gratiné :
Et bien figurez vous que mon collègue, après quatre jours passés dans le monde merveilleux (sic) du prêt à porter, un vendredi après midi pour être précis, s'est frappé la main avec une barre en acier avant la pause de midi, juste pour augmenter son week-end d'une demi journée en faisant enfler sa paluche. Mais alors qu'il visait seulement le pseudo-simulacre pour se tirer plus tôt, et bien ce con s'est carrément brisé un doigt, foutant ainsi en l'air le reste de son stage (non rémunéré, comme son arrêt maladie). C'est beau la connerie.



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