Mercredi 20 septembre 2006 à 1:07



Ou comment s'amuser avec une souris, un blog et un pop-up de commentaire. A noter que cette activité ludique (ou lubrique, au choix) ne fonctionne que chez moi.



Etape 1 : Pour commencer, il vous faut tout d'abord un blog, et donc, par déduction logique en rapport  avec la précédente phrase, il vous faut mon blog. Ok ? bon la suite.


Attardez vous sur la bannière (si ce n'est pas déjà fait)


Etape 2 : Faites ensuite apparaître la fenêtre où l'on dépose les commentaires. (vous verrez c'est facile, vous le faites tout le temps.) Tout va bien jusque là ?




Etape 3 : Une fois la fenêtre des commentaires apparue,  déplacez la vers le haut du blog, et posez la de manière à masquer le bout du phallus, tout en veillant bien à ce que les images se superposent de manière à reformer l'image initiale qu'on voit sur la bannière comme indiqué ci dessous.



Etape 4 : Ensuite, il vous faut placer le curseur de votre souris sur le bord latéral gauche du pop-up de commentaire, et excercer uniquement un déplacement horizontal vers la gauche du blog, action visant à agrandir la fenêtre, sans la déplacer.



Voilà, vous venez de masturber une bannière, pour la première fois dans l'histoire de l'internet et du blog, et ce, jusqu'à éjaculation. Bon je reconnais la défaillance de mon blog, qui comme vous pouvez le constater, est un tantinet éjaculateur précoce sur les bords. Mais pardonnons lui, c'est après tout l'une de ses premières fois. Il est émotif.

Je suis curieux de connaître le pseudo de ceux qui se sont essayé à cette manipulation (sur le blog hein...épargnez moi les détails de vos frasques et expériences personnelles)




Mardi 19 septembre 2006 à 22:14



Résumé des épisodes précédents (histoires de couilles uniquement) : Groumf, grâce à son plan astucieux, s'est échappé de la cathédrale après avoir récupéré ses couilles. C'est au nez et à la barbe des True Rebel'z et du clan des Casquettes, à bord de la R5 tunnée si convoitée par les deux gangs, que notre héros prend la fuite, en compagnie de Morgoth qui tient le volant, et Samantha à l'arrière, qui tient compagnie au p.c volé aux black-metalleux. Bientôt, Groumf sera enfin face à Plaiethore le mage Dada, mais la route est longue et semée d'embûches.




Nous foncions à toute allure, dans la R5 tunnée, sur une route déserte censée nous conduire aux portes de la Mégalopole Indépendante Parisienne. Bien sur, cette traversée ne serait pas drôle s'il n'y avait aucune embûche.
Le gang des Bannis s'était rendu compte de la supercherie. Après avoir molesté Granny une première fois en pensant avoir mis la main sur moi, ils l'ont à nouveau torturé afin de savoir où je me rendais. Comment puis je en être certain ?
Pour la simple et bonne raison que s'il avait traîné Granny derrière leurs bécanes suffisamment longtemps pour qu'il en meure, ils n'auraient pas bénéficié de l'information qu'il leur avait visiblement transmise, à savoir, ma destination.
Connaissant les Bannis, ils ne s'étaient pas arrêter à tracter le pauvre bougre, car même s'il avait été consentant pour parler, il est évident que ces maroufles l'auraient torturé quand même, ne serait ce que par plaisir sadique.
Coligny, le chef des Bannis, qui portait un masque de hockey pour l'occasion, beuglait dans un haut parleur qu'il était « l'aigle de la route », que nous allions salement morfler, et accessoirement que la femme présente avec nous serait violée.

Morgoth
pied au plancher, ne sourcillait pas, concentré sur la route et sur sa conduite, qui ne permettait à aucun Bannis de nous doubler. Mieux même, il tamponnait ces cons montés sur deux roues pour les faire dégager de la route. Lorsque j'ai, par malheur, soumis l'idée de balancer le p.c à la gueule de ces tordus, on me fit comprendre qu'on préférerait me jeter moi plutôt que ce pauvre ordinateur sans défense. « Sers toi plutôt de ça. ».  Samantha me refila un fusil à pompe trouvé sous la banquette arrière
 « Et c'est seulement maintenant que tu pense à me le donner ?
- Bah il sert à rien, on a pas de munitions, mais puisque tu veux jeter des trucs sur ces andouilles, autant jeter un truc inutile.
- Ouais, sauf qu'une heure après notre départ, j'ai mentionné le fait qu'il y avait des cartouches dans la boîte à gant…
- Fallait préciser. Vu qu'on avait pas embarqué l'imprimante, je vois pas pourquoi tu te réjouissais de trouver des cartouches. »

La logique de Samantha m'échappait. Dépité par cette absurde conversation, usé par les hurlements de Coligny qui ne cessait de répéter depuis dix minutes qu'il était « l'aigle de la route » en riant comme un attardé, fatigué par ces obstacles qui se mettaient en travers de la réunion physique entre mes couilles et le reste de ma personne, je chargeai le fusil, silencieusement et lentement.
A l'instant même où la voiture de Coligny s'approcha à hauteur de ma  vitre, alors qu'il était encore une fois en train de hurler sa rengaine, je pointai le fusil d'un geste vif vers son visage masqué, avant de lui faire sauter le caisson.
Privé de son chauffeur, la voiture lancée à toute allure se retourna quelques secondes après. Les Bannis ainsi privés de leur chef, stoppèrent leur course, tandis que nous filions droit devant.
Comme prévu, la Mégalopole écartait les cuisses pour un autre putain de bande de fêlés.
J'embarquais donc mes deux acolytes chez Plaiethore, leur faisant miroiter la possibilité d'utiliser la connexion Internet du mage dada.

 « Pour vous libérer totalement de vos handicaps actuels :

- Si vous n'avez presque plus d'argent !
- Si vous manquez cruellement de quotient intellectuel !
- Si votre amour vous tanne les fesses et vous arrache les ailes !
- Si culture rime pour vous avec torture !
- Si vous ne savez ni lire, ni écrire !
- Si vous en avez assez de vous croire tolérant !
- Si vos fins de mois guident vos pas vers les catacombes !
- Si vous sombrez mollement dans le blog-désespoir !
- Si le rap fait vibrer sans répit vos 3 neurones !
- Si vous vous dites gothique, si vous êtes plagiaire ou mère de famille au foyer !
- Si la solitude vous pèse et que vous êtes fins prêts de vous pendre !
- Si vous êtes victime d'attaques épistolaires et que vous êtes dans l'incapacité de vous défendre !
- Si la santé de votre hamster de Mongolie du sud est défaillante !
- Si jusqu'à ce jour, tout a plus ou moins bien marché pour vous, et que pourtant vous continuez à gémir !
- Si après avoir tout essayer, quelque chose ou quelqu'un vous empêche encore de mourir normalement !
- S'il vous reste encore un peu d'argent !
- Si vous vous sentez victime de la cruauté ambiante !
- Si vous êtes (surtout) un voleur de couilles !

Un mage hors du commun à votre secours. »

Voilà l'inscription qu'on pouvait lire, clouée grossièrement sur une vieille porte en bois. Autant dire que l'extérieur du bâtiment contrastait avec l'intérieur.
L'immeuble où l'on pouvait trouver le mage dada était à la limite de tomber en ruine, du moins en apparence.  A l'intérieur, il y avait un long corridor qui menait à l'ascenseur était d'un blanc lumineux, pur, presque divin, tandis que le sol en marbre reflétait cet éclat. En levant les yeux vers le plafond, afin de chercher la source de lumière, je constatai alors qu'il n'y avait guère de plafond. Juste des boules de lumières semblables à des étoiles, entre lesquelles dansaient des arcades électriques. J'étais sur le point de croire à une hallucination, lorsqu'une baleine nageant dans ce décor psychédélique attira mon attention.
 « Heu dites moi… la baleine la au plafond ?
- Ouais bah quoi la baleine Groumf ?
- Ma vulve a raison, on s'en fout de la baleine ! on veut une connexion internet. »
Nous nous dirigeâmes alors vers l'ascenseur.
 « Ouais mais quand même… Une baleine. Et… Et elle mange des éléphants munis de longue patte d'araignées. »
L'intérieur de l'ascenseur était aussi insolite que le reste du couloir.
Pas un seul numéro d'étage, pas même le moindre bouton. Les portes se refermèrent, pour se rouvrir aussi sec. Nous sommes enfin dans le bureaux du mage.

Il s'agit d'une immense pièce, enfin immense en ce sens où il n'existe aucun mur, aucun sol , aucun plafond, rien que le vide intersidéral.
Et la baleine. Encore cette foutue baleine, avalant des éléphants. Des planètes, des galaxies, des astéroides, des baleines.
Ainsi que des mots qui planaient çà et là. Des affiches sans queue ni tête.
Voilà pour le décor.
A quelques mètres ou années lumières de nous, se tient la madonne brune, Paracelsia l'extra-lucide, assise derrière un bureau de verre. Derrière elle se trouve deux portes. Deux portes qui ne semblent donner sur rien. Juste deux portes closes, sans rien derrière. Intrigué, Morgoth en fait plusieurs fois le tour.
« Bonjour, le viens voir Plaiethore, le mage Dada.
- Veuillez passer en salle d'attente, la porte à votre droite, et attendez le mage.
- Il y a une connexion internet en salle d'attente ?
- Bien sur Samantha.
- Comment savez vous mon nom ?
- Je suis Paracelsia l'extra-lucide, je sais tout. »

Paracelsia ouvre la porte planté dans le vide intersidéral, qui donne en fait sur une salle d'attente déjà bondée de gens attendant leur entrevue avec Plaiethore.





Dimanche 17 septembre 2006 à 22:25



Nombreux sont ceux, parmi nous autres les humains, à se considérer comme l'archétype même de la tolérance. Jouant son rôle de petit jésus genre hippie refoulé, le tolérant excessif, c'est avant tout, un être passe partout. N'importe qui peut être un tolérant, - désolé pour ce jeu de mot merdique, le stagiaire en étant responsable vient d'être virer – et par définition, si vous ne vous battez pas avec lui, vous vous battez contre lui. Faisant donc preuve d'une attitude on ne peut plus paradoxale, le tolérant est avant tout intolérant, quoi qu'il en dise.

Par simple logique et d'expérience, je peux vous dire qu'il suffit de le tester pour s'apercevoir de la fourberie propre à ce type de personnage. Le premier point qui fait défaut à nos amis tolérants excessifs, c'est en général la simple incompatibilité avec leur contraire.
Et oui, malgré ses grands discours, ses laïus dignes d'un prêtre cuité au sang du Christ pendant une messe, sa foi inébranlable d'enfant de chœur avec un crucifix dans le fion, il ne peut tolérer ceux qu'il considère comme les chantres de l'intolérance, pire même, car il ira jusqu'à faire des amalgames grotesques, entre  les discours critiques et les allégations fascistes ou racistes. C'est un comble pour quelqu'un dont ce qui est censé être la principale qualité, se révèle être, en fait, un vilain défaut. C'est inimaginable, pour quelqu'un dont le raisonnement mature d'adulte responsable ou de petit d'jeun'z idéaliste, que de se heurter avec les dures réalités.

D'une mauvaise foi à tout épreuve, même lorsqu'il vous insulte et vous diffame, même lorsqu'il révèle la face cachée de son côté intransigeant, ils prétendra toujours qu'à votre différence, il est, et restera toujours, tolérant. Le faire changer d'avis, c'est comme lui demander de réfléchir cinq minutes : c'est trop.

Inconsciemment
, du haut des remparts de sa sacro-sainte tolérance, il est comme le chrétien qui tend l'autre joue et peste contre les homos dans la même conversation. Quelque part, cette faculté à la compréhension - limitée -, qui comme nous l'avons remarqué, n'est qu'une façade, cache en effet quelque chose de plus noir, de plus malsain.
Fourbe parmi les ordures et les cons, la tolérance excessive mise en avant pas notre ami hippie-sur-le-tard, c'est un moyen détourné d'affirmer sa supériorité. C'est la morale du faible et du vertueux qui accepte, qui tend l'autre joue, qui comprend, et qui ne manque pas de nous le faire savoir, afin de prouver à quel point il vaut finalement bien mieux que nous tous. Une manière d'atteindre la supériorité dont il s'estime digne, une manière aussi de s'absoudre lui même de ses péchés. Cette attitude mesquine l'excuse presque de toutes les exactions qu'il méprise et condamne chez ses semblables, au point de se comporter exactement comme eux, car lui, il a le droit. Lui, il combat les préjugés et l'ignorance qui est vôtre. Lui, il n'est PAS intolérant, et heureusement qu'il l'avait bien précisé une bonne dizaine de fois, sinon on aurait très bien pu croire le contraire.

Au fond, s'il reste campé sur cette position, c'est pas si mal, ça permet de définir l'individu tolérant comme profondément réactionnaire, conservateur, borné.
Finalement votre avis, il s'en fout, il est impossible de discuter avec quelqu'un qui se croit tolérant, c'est comme discuter avec un mec bourré : Il répète quinze fois la même chose, vous assure qu'il n'a rien contre vous pour vous insulter trente seconde après, il aime tout le monde, mais en réalité, il ne s'aime pas lui même.

J'irai même jusqu'à dire que c'est ce profond sentiment de dégoût vis à vis de lui même, qui le pousse à défendre le principe de tolérance. C'est avant tout par égoïsme. C'est pour lui et pas pour les autres. Il espère se mettre au dessus du jugement, - on retrouve encore une fois la notion de supériorité – il souhaite se rendre intouchable, il aspire à l'innocence, pour que rien ne puisse lui être reprocher, à lui, l'être indulgent et tolérant. Quelque part, il cherche à transcender sa condition d'humain ridicule qu'il déteste.
Plus en total déni de sa triste condition comme de la niaiserie de ses positions archaïques digne d'un chevelu sous acide -Jésus - dans un monde ou c'est chacun pour sa gueule, l'individu tolérant persiste à croire qu'il est, bien au contraire, en pleine illumination.
Cherchant la voie du salut, quitte à se rouler dans la fange qu'il méprise, pour la bonne cause et inconsciemment, l'individu tolérant se montre comme étant, à l'instar des la plupart des religieux qui prétendent que tolérance est leur bite-bite de bataille, l'individu le plus intolérant qui soit.

En bref, non content de passer pour un connard utopiste et moralisateur sans consistance et chiant comme la pluie, il se révèle être aussi, comme beaucoup, un con de plus à se croire différent des autres alors qu'il agit de la même manière que ceux qu'il dénonce. Si c'est pas beau ça.
La vérité mes amis, c'est que tout tolérer c'est inconcevable et impossible. Au mieux, on fait abstraction, mais on en pense pas moins. Celui qui affirmera sans douter qu'il est capable de tout accepter est tout bonnement un menteur. Le pire c'est qu'il ne le fait même pas exprès. Ha le con !
 

Vendredi 15 septembre 2006 à 0:35



Comme vous pouvez le constater, - à moins que vous soyez aveugle ou un néophyte de mon blog - j'ai quelque peu bidouillé mon habillage.
Bon outre les trucs habituels ( liens réactifs dans un menu tronçonné et articles tronçonnés) je n'ai pas pu m'empêcher de pousser un peu plus la personnalisation
(normal le css c'est fait pour ça, je sais, alors ta gueule)
pour rester dans le ton dessin-bite-absurde de ce blog.
Vous remarquerez ainsi que ma superbe bannière laisse place à un énorme phallus, tout comme le menu en bas de page (biiiiiiiiite).


L'ancien fond se faisant un peu vieux et ne mettant pas en valeur la sobriété recherchée pour ce nouvel habillage, il fait maintenant place à cette scène tragique désormais célèbre : ma mort.
Je trouve ça plus harmonieux (ouais en même temps, blanc sur blanc avec un blog tirant sur le noir et blanc, je pouvais difficilement me planter, mais on a dit ta gueule).


Je ne remercie personne, étant donné que je me suis tapé le tutorial de joKeR en long en large et en travers pour comprendre (avec un peu de mal je l'avoue d'où une multi-lecture intensive) et me démerder tout seul. Enfin, si, parce qu'après quelques heures passées à faire des réglages, on ne comprend plus grand chose à l'existence, je remercie quand même joKeR de m'avoir expliqué comment on enlevait cette putain de bande blanche , devenue inutile, qui gisait derrière mon beau menu de gauche, et que je n'arrivais pas à enlever, comme une bite que je suis (c'était pourtant sous mon nez…non, pas la bite.)


Tu espérais un article comme j'en ai le secret pour aujourd'hui ? Et bien, comment te dire… Relis donc la conclusion de l'article du dessous, résultat du squattage de mon blog par un dangereux maniaque, ça m'évitera de répéter.

Bon allez, j'en profite pour refaire de la pub pour ma saga, histoire que les non-initiés ne lisent pas ça n'importe comment :


Histoire de couilles :
Episode 1 : Groumf Vs l'abominable Spooky
Episode 2 : Le gang des bannis
Episode 3 : Bref pépin
Episode 4 : Nique ta mère
Episode 5 : L'antre des True Rebel'z
Episode 6 : This is war


Ebats lubriques :
Episode 1 : The end of Atom
Episode 2 : Starway to heaven
Episode 3 : L'entraînement de Serviteur [1/2]
Episode 4 : L'entraînement de Serviteur [2/2]
Episode 5 : Le retour de Groumf.



Oui je sais, je me répète, mais d'après certains, la dernière fois que j'ai expliqué, c'était pas encore assez clair. C'est sur que si vous partez du tout premier article de la catégorie "Ebats lubrique", ça n'a rien à voir avec les "histoires de couilles", le crossover concerne uniquement les 5 derniers articles en date, auxquels vous pouvez accéder grâce aux liens ci dessus. 'toute façon j'y couperai pas à l'obligation de faire un sommaire une fois que
cette histoire sera terminée , vu qu'au bout de onze épisodes j'y suis déjà par deux fois contraint. (enfin notez que faire ma propre pub ne me dérange.)

Pour en revenir vite fait à mon design, il est préférable de le voir sous firefox que sur cette chose qui ressemble vaguement à un navigateur, j'ai nommé internet merdexplorer.
Ceux qui utilisent explorer n'ont qu'à allé aux bois sucer des ours, vous avez aucune excuse, firefox c'est gratis. ( A la limite la seule utilité d'internet explorer c'est de permettre de naviguer pour télécharger firefox. Amusant.)



Mercredi 13 septembre 2006 à 2:31

Comme je l'ai gentiment rappelé à ce cher Atom sur MSN, pas besoin de son mot de passe pour venir poster ici dans mon cas. Et je lui ai sous entendu que je passerai peut être débiter quelques conneries, alors me voici.

Ce qu'il faut savoir, c'est que le Chwal, c'est MAL. Une fois cette vérité générale énoncée, le discours entre l'écrivain et le lecteur passe beaucoup mieux.

Finalement je ne sais pas vraiment quoi dire. Peut être la même chose que sur le blog de Samantha, que j'ai également pollué vite fait. Non... Atom mérite mieux que ça !

En fait je n'ai rien à dire. Mais l'avantage que j'ai sur vous, pauvres lecteurs dénégérés frappés de déficiences et de lunatisme mental, c'est la qualité de mon silence. Il est meublé de mots compliqués. D'où le paradoxe du silence : ta gueule, elle est plus utile fermée.


Mardi 12 septembre 2006 à 23:42





Résumé des épisodes précédents (Ebats lubriques uniquement) : Groumf, ayant terminé ses dix années d'entraînement au paradis auprès de Serviteur, son maître, est ressuscité au moyen des sept couilles de cristal, qui permette d'invoquer Shen-Bite, la bite sacrée. Notre héros maîtrise-t-il les pouvoirs dont Serviteur lui a parlé ? Qui sont ces hommes de confiance, qui ont permis le retour de Groumf parmi les vivants ?


Je suis allongé sur le sol, et je contemple cette bite géante. Me souvenant que dix ans auparavant c'est également une bite de taille imposante qui m'avait réduit à l'état de crêpe, je reste sur mes gardes. Elle ne tarde pas à disparaître, en prononçant cette phrase d'une voix rauque et grave, « ton souhait est exaucé. » Shen-bite se dématérialise dans un éclair de lumière, puis, ce que je suppose être les sept couilles de cristal, se dispersent  dans la voute céleste.
Tout redevient sombre, et avant que je puisse apercevoir ceux qui ont invoqué la bite sacrée, je tombe dans un profond sommeil. Lorsque je reviens à moi, je suis dans une sorte de cellule dont les murs sont fait de métal rouillé. Je me dirige vers la porte, grande ouverte, et constate que je suis au cœur d'une immense forêt. La végétation à en effet envahi un sorte de cimetière pour navire. Il devait y avoir de l'eau ici autrefois. Notez qu'on s'en fout, c'est juste pour faire du remplissage.
Je m'effondre à nouveau.
Lorsque j'ouvre les yeux, un visage apparaît devant moi. Il est typé africain, son nez ressemble à une pomme de terre, et il un regard de demeuré. Il s'approche de ma face et me dit « bienvenu dans le monde réel, Néo !» C'est à ce moment là que Morgoth pénètre dans la pièce, tire le gros noir par le bras, le sort en lui bottant le cul.
 « Désolé Groumf, il a pas toute sa tête ce type. Il fait ça à tous ceux qu'on ramène ici.
- Sur le moment j'ai cru qu'il voulait me violer…
- C'est incroyable, en dix ans tu n'as pas changé.
- On ne vieillit  pas au royaume de Dieu.
- Ouais d'ailleurs c'était comment cet entraînement ? tu as appris de nouvelles techniques ? Enfin, une plus utile que « courir en hurlant et en appelant ta mère », parce que ça t'as pas trop tiré d'affaire il y a dix ans.
- La ferme ingrat ! c'est grâce à cette super-technique que t'es encore de ce monde.
- Heu non c'est grâce à Plaiethore. C'est lui qui a donné sa vie pour nous renvoyer hors de cowblog. »

J'étais sous le choc, j'ignorais que Plaiethore avait succombé à l'attaque des admins.
 « Et pour joKeR ?
- bah lui dire qu'il y avait un macbook tout neuf au bord du toit de l'immeuble pour qu'il se retourne et le pousser dans le vide, c'était une bonne idée…
- Mais ?
- Bah s'il était mort de sa chute, je vois pas comment il t'aurait balancé une bite de 8 tonnes sur la gueule. »
Je devais reconnaître que le raisonnement de Morgoth se tenait, en plus Serviteur m'avait bien dit que joKeR était responsable de ma mort.
 « Seulement, il s'est passé quelque chose avant ma mort, avant que je ne pousse joKeR du haut du toit…
- quoi donc Groumf ?
- Et bien, c'est difficile à expliquer, mais je crois que ça à un rapport avec mes couilles, l'entraînement et tout ça. La perception de la réalité et sa malléabilité.
- Hum…tu peux être plus clair ?
- Quand j'ai filé un coup de pied au cul de joKeR pour le précipiter dans le vide, et bien, je suis passé au travers…
- Tu veux quand même pas dire que…
- Mon pied s'est embourbé dans son cul. Si. Et tout mon corps a suivi. Je suis ressorti Dieu sait comment et me suis fait éjecté sur le toit, tandis que joKeR tomba bel et bien dans le vide. Je pense que depuis, il existe une sorte de lien entre lui et moi… Peut être est ce imputable aux couilles de Satan.
- En même temps, quand un type pénètre l'anus d'un autre, on ne peut nier l'existence d'un quelconque lien. » Notre conversation fût interrompue par une voix douce et féminine. Il s'agissait de l'Ange nucléaire, Margritis, la création de Plaiethore le mage dada, qu'il m'avait présenté avant sa mort.
 « Si tu crois que j'allais oublier ta promesse parce que tu t'es barré dix ans, que t'es mort, et que t'es devenu un élu ou je sais trop quoi, tu te fourres le doigt dans le cul, amour ! »
Dubitatif et peu à l'aise, je demandai quelle était cette promesse.
 « Le porteur des couilles de Satan doit me biter ! Tu me l'avais promis ! »

Morgoth
me murmura que ces dix années passées à m'attendre l'avaient quelque peu frustrée. Aussi, il valait mieux combler ces attentes.
Samantha
, qui passait par là, se contenta de dire « bite » pour que Morgoth court la rejoindre, en défaisant sa ceinture ainsi qu'en déboutonnant son pantalon. La bave aux coins des lèvres, il exprimait sa joie par une sorte de long gargarisme derrière lequel on pouvait facilement deviner. « Vuuuuulve. » Il referma la porte derrière lui, je me retrouvai seul avec la seule créature au monde capable de supporter le pouvoir des couilles de Satan.
Après une dizaine de coïts, nous dûmes tous changer de résidence, les chocs ayant ébranlé une partie de l'épave dans laquelle nous logions, et qui maintenant menaçait de s'écrouler. Mon maître ne m'avait pas préparé à cet aspect du pouvoir que me conférait mes couilles, et à bien y réfléchir, tant mieux.
Au petit matin, Morgoth, Samantha, Margritis, et moi même étions réunis dans la salle informatique du Q.G. J'y découvrais la plupart de ceux qui avaient œuvré à me ressusciter, tandis que Morgoth m'expliquait leurs fonctions.
Junkyarheart
, Ankou et Jiria, qui coordonnaient les actions de notre groupe à l'intérieur de cowblog étaient attelés aux ordinateurs et préparaient notre excursion.
Les membres de La.nouvelle.ligue, un bataillon d'activistes gauchistes, se préparaient à nous accompagner, tout en discutant politique.
Demon, un mercenaire du genre efficace, se plaignait de nous voir traîner, et nous expliquait qu'il voulait entrer seul sur cowblog pour se bastonner un peu avant qu'on le rejoigne.
Lorsque je demandai à Morgoth où nous allions et pourquoi, il me dit que l'on m'emmenait voir… l'Oracle. Tout le monde, moi y compris, s'est posé devant un P.C, pour se rendre sur la page d'accueil de cowblog, afin d'y pénétrer.

Identification... Identification réussie. Ok. Bienvenue, Atom-of-the-end.





Lundi 11 septembre 2006 à 2:40




Je sais, je sais, ça fait légèrement auto-plagiat sur les bords (à noter que même s'il s'agit de moi, je cite ma source, et que c'est louable) mais le calendrier et la nature humaine étant ce qu'ils sont, c'est à dire prévisible, je reposte (avec quelques modifications) le post du 11 septembre 2005.
Pour ceux et celles qui se disent que je n'ai rien à poster ou que je suis en panne d'inspiration, je vous conseille d'aller faire un tour ici et , vous constaterez que je suis loin d'être à sec. (Après un peu d'auto-plagiat, rien de telle que faire son auto-promotion pour sa saga.)
D'ailleurs au passage, pour les boulets (car d'après certains mails ce n'est pas assez clair), les "Ebats lubriques" rejoignent les "Histoires de couilles", il s'agit de la même histoire.
La catégorie "Ebats lubriques" servant avant tout à vous raconter ma vie imaginaire, les épisodes relatifs aux "histoires de couilles" débutent à partir de ma mort (vous pouvez pas la manquer). Le crossover concerne, pour les "Ebats lubriques", les articles suivant (Suffit de cliquer sur les liens c'est pas compliqué).



Les deux catégories sont donc liées, tout en développant une partie différente d'une même histoire (délire chronologique) Vous pouvez commencer par l'une ou l'autre des catégories, ça change pas grand chose. C'est pas compliqué bordel. Bon où est ce que j'en étais. Ha oui, le 11 septembre.


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Attention. Il arrive, il est là…préparez vous.
Ca y'est ! Le millième post sur le 11 septembre est arrivé ! Intitulé sobrement et avec originalité « le 11 septembre 2001 », histoire que tout le monde rapplique.
*musique entraînante* *banderoles et paillettes* et tout le monde crie houra



Je tiens à vous dire, digne blogueur, que votre prouesse est ahurissante. Rendez vous compte, parmi une nuée d'adorateurs d'une Amérique meurtrie, c'est vous que le destin à choisi pour être notre millième posteur ! Un grand bravo à vous.
Allons allons, pas de fausse modestie, c'est une performance incroyable, même si nous savons pertinemment que vous avez fait ça en vue de profiter d'un événement tragique afin de grossir vos statistiques, crachant ainsi sur la mémoire de milliers de victimes, sur la peine de familles encore en deuil, sur l'honneur d'une noble nation qui à l'heure actuelle voit une partie de son territoire amputé, disparaissant sous les eaux de la Louisiane, laissant la population afro-américaine à la merci des alligators…Dieu les protège...les alligators bien entendu. (Rappelons qu'à l'époque où j'ai posté cet article, la Louisianne était victime de terribles inondations)

Une minute de silence je vous prie, à l'heure ou nous parlons un enfant disparaît sous les crocs d'un futur sac à main. Prions.

Mais revenons aux festivités, car cet anniversaire n'est pas seulement une grande fête désormais internationale ! Loin de là.
Aujourd'hui c'est ton ( on se tutoie ok ?) jour de chance, millième posteur de ces images chocs et amateur de gros n'avions, car vois tu, ton dévouement ne sera pas vain.
Pour avoir pensé, au moins un jour dans l'année, à toute ses innocentes victimes, à la menace terroriste qui pèse sur le monde libre et sur la culture occidentale, en ce jour symbolique qui à fait le bonheur des médias du monde entier, des anti-américains radicaux extrémistes de tous horizons et de José Bové, ainsi que d'une tripotée de généraux impatients de casser du bougnoule à nouveau (opération tempête du désert quand tu nous tiens), nous t'avons préparé un cadeau digne de ce nom. Que dis-je ? un cadeau ? Non : l'ultime récompense.

Avance toi et découvre ton présent avec tout tes amis.

Mes félicitations, tu as gagné une miniature de la ville de New York avec une réserve de tours jumelles du world trade center, ainsi qu'un stock de modèles réduits d'avions de ligne qui explosent vraiment, pour revivre, tous les jours, en famille, ton attentat favori.
Et ce n'est pas tout ! Tu peux participer des maintenant, au tirage au sort de la dernière chance et gagner une journée de tuerie aux coté des G.I américains basés en Irak, une photo de Georges W. Bush dédicacée "je t'encule cochon capitaliste" par Ben Laden, et, car ce n'est pas fini, une superbe édition du coran en cassette : le coran lu par le mollah Omar.
Alors, c'est pas un beau jour le 11 septembre ? Merci qui?
Heu non pas Ben Laden... ça passera pas ça...


Et tu n'oublies pas, nos supers concours du «millième profiteur de la misère humaine du jour » continue toute l'année : demain « les victimes des dix ans de l'embargo en Irak », « les irradiés d'Iroshima (avec un concours spécial collage) », « Indiens d'Amérique, nos amis déplumés » et « Tibet : 50 ans de massacres »
A bientôt pour notre prochain concours.


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™
( we're all livin' in America ! America ! Americaaaaaaaaaa)
Bon je vais me coucher moi. C'est que ça prend du temps mine de rien, ces conneries.

Lundi 11 septembre 2006 à 1:12

Résumé des épisodes précédents (histoire de couilles uniquement) : Groumf a gagné la confiance des True Rebel'z. Après une longue soirée à picoler en leur compagnie, il se glisse hors de leur territoire pour rejoindre les Casquettes qui détiennent ses couilles en otage. Que mijote donc notre intrépide héros ?



Il devait être aux alentours de 3 heures 47 du matin, et la plupart des Casquettes ne s'étaient pas enfilés suffisamment de bédos pour aller se coucher. Ils étaient dispersés en petits groupes d'une quinzaine d'individus chacun, et n'ayant pas l'envie de chercher leur boss, d'une part parce qu'il faisait sombre, d'autre part parce que de nuit comme de jours, ils se ressemblent tous, je hurlais que je venais voir le chef. Il s'avança, mollement, en balançant ses bras ainsi qu'en tirant avidement sur son joint.
 «  Yo balltringue ! C'en est où not' deal ?
- Ca avance.
- Elle est où la R5 ?
- Si vous faites exactement ce que je dis, toi et tes gars, elle sera à vous demain. »

J'entrepris d'expliquer mon plan astucieux, de trois manière différentes, car il est évident que ce n'est pas son intellect qui avait dû entrer en ligne de compte lorsque les Casquettes l'ont élu chef. Au final, la dernière version donnait ceci.
 « Toi venir avec collègues à toi, devant cathédrale des True Rebl'z.
- Attend man, pas si vite… Pour traverser le cimetière…
- Toi avoir couilles à moi, couilles protéger toi et les tiens, toi pouvoir traverser cimetière.
Devant cathédrale, Casquettes provoquer True Rebel'z avec insultes et cailloux.
- Ok. Mais si on attaque les Rebel'z et qu'on récupère la caisse j'vois pas pourquoi on te refilerait tes couilles.
- Parce que moi être à l'intérieur de la cathédrale et moi monter R5 au sommet des tours, pour pas que Rebel'z se barrent avec. Si toi pas rendre couille à moi, moi pas descendre avec R5, et moi la jeter dans le vide. Toi comprendre ?
- En gros si on te rend pas tes couilles, tu bousilles la bagnole. Ca tient debout. On attaque à quelle heure ?
- Vous attaquerez à 8 heures tapantes.
- Vas y enculé, on dort nous, à 8 heures.
- Bon, 11 heures ?
- Tape m'en cinq, je marche. »

Je me mis sur le départ, et après une petite marche nocturne, j'étais de retour à la cathédrale. Manson, le petit Rebel'z dont j'avais fait foiré le rituel la veille, m'attendait sur le parvis. J'étais plutôt étonné par sa présence.
 «  Je t'ai vu parlé avec les casquettes. Qu'est ce que tu mijotes ? » me fit il, suspect.
Conscient qu'il pouvait mettre mon plan en péril, en évoquant mes liens avec la racaille, je devais m'occuper de son cas.
Après lui avoir salement cassé la gueule, je le ligotai solidement à une tombe, avant de le bâillonner. A la suite de ça, je suis retourné à l'intérieur de la cathédrale, afin de me reposer avant l'arrivée des Casquettes.
Peu ponctuels, ce qui explique pourquoi ils ne trouvaient pas de boulot, les Casquettes arrivèrent à 14 heures précise,. Ils avaient encerclés la cathédrale, criaient des trucs du genre « Satan baise moi ! », « Bande de tapettes ! » tout en jetant des caillasses sur les vitraux. Les True Rebel'z étaient partagés entre ceux qui voulaient sortir se battre, et ceux qui voulaient attendre que les assiégeants s'en aillent.
Posté sur le toit de la R5, je profitai du moment d'égarement de cette foule de corbeaux pour prendre la parole.
 « Mes frères ! Trop longtemps, notre peuple a été rejeté, opprimé, et soumis à ceux à qui nous voulions échapper et ne pas ressembler. Mes frères ! Trop longtemps, nous avons vu les nôtres tombés sous leur coups, trop longtemps, nous avons laissé courir les insultes et les moqueries, trop longtemps, nous avons vécu dans la honte et la peur, mais l'union qui fait leur force, elle peut être aussi nôtre. Nous aussi sommes les victimes d'une mode passagère, de codes vestimentaires absurdes, mais nous avons quelque chose que eux n'ont pas. Ces conformistes ne comprendront jamais rien à la véritable souffrance que véhicule notre mouvement, et, aujourd'hui, il faudra leur apprendre ! Pouvez vous comprendre ?
POUVEZ VOUS COMPRENDRE ? QUI EST AVEC MOI ?! »
A ce moment là, personne n'osait faire quoi que ce soit, personne ne réagissait. Seules les insultes et le bruit de verre brisé résonnaient en ces lieux, lorsque soudain, Gorgoroth, Venom, Burzum, Darkthrone et quelques autres blackeux poussèrent des hurlements de barbares, qui semblaient vouloir dire « Le trend' à raison ! tuons les tous ! ». L'un d'eux lança un « Black Metal ist Krieg ! », un autre, « Pour Chtulu ! » puis ils se ruèrent à l'extérieur, munis de haches de guerre en plastique en prenant des poses ridicules. Les autres Rebel'z ne tardèrent pas à les suivre, soit pour se joindre au combat, soit pour prendre la fuite.
Morgoth et Samantha s'avancèrent vers moi.
 « Tu crois vraiment qu'on a une chance de s'en tirer ? » me demanda Morgoth, alors que Samantha ajouta « Avec des gros débiles mégalomanes armés de haches en caoutchouc et une bande d'attardés fans d'Evanescence, on va gagner c'est sur. »
 « Honnetement, Morgoth, je pense que les Rebel'z vont se faire massacrer. Dis je.
- Ha ouais… Rassure moi, t'as quand même une idée derrière la tête pour envoyer tout le monde au casse pipe ? »
Samantha ne releva de la réplique de Morgoth que le mot « pipe », puis elle se mit à genoux et ouvrit la braguette de son amant. Il la releva en lui disant « Ce n'estt pas le moment, ma vulve adorée... ».
 Je fixais Morgoth quelques instants, avant de lui demander s'il savait conduire. Me répondant par l'affirmative, je lui donnai l'ordre de fermer les portes, avant de lui expliquer mon plan.

Dehors la bataille faisait rage. Qui des True Rebel'z ou des Casquettes avaient le dessus, je ne pouvais le dire. Toujours est il que lorsque je mis en marche la sono à fond sur le morceau Hell's BellsFaute de cloches dans le clocher de la cathédrale – pour attirer l'attention des belligérants, le combat stoppa net. A nouveau, surplombant la foule, je pris la parole, tel un dictateur.
 « Ecoutez moi tous ! Vous vous battez pour une bagnole quand il serait si simple de faire la paix et de partager. Vous êtes différents certes…et…hum… Putain prêcher la tolérance c'est pas mon truc.
Bon je vais faire simple. Si on ne me rend pas mes couilles, je jette la bagnole dans le vide, et adieu le lecteur C.D et la sono d'enfer.
Les escaliers sont impraticables, et je me suis arrangé pour que le monte charge reste en haut, et les portes sont bloquées ! Inutile d'essayer de monter. Je vais jeter une corde, déposez le bocal où baignent mes couilles, une fois que je les aurai remonté, je redescendrai avec la bagnole. »
Les Casquettes se concertaient en bas, et je me doute qu'ils ne me laisseraient jamais quitter le champs de bataille, pas plus que les Rebel'z ne me laisseraient partir, pour les avoir doublé.
Je hissai mes couilles jusqu'à moi, puis je redescendis avec la voiture avec le monte-charge.

Une fois en bas, Morgoth prit place derrière le volant de la R5, Samantha à l'arrière, et moi à la place du mort – ou sur le siège passager si vous préférez -.
C'est à ce moment là que je compris qu'il existait une faille dans mon plan. Comment ouvrir la porte et rejoindre la voiture avant de voir déferler une horde de Casquettes et de Rebel'z ?
Morgoth se mit à sourire, puis ils descendit de la voiture.
Il sortit une arme étrange, l'attacha à sa taille, et lança un projectile avec, un genre de bite-roquette, pour faire sauter les portes, en hurlant… « roquette quéquette ! »
L'explosion coucha tous ceux qui se trouvaient derrière la porte, tambourinant comme des sourds en espérant pouvoir l'ouvrir.
Morgoth mit la sono à fond, heureux qu'il était d'avoir piqué le dernier Satyricon sur le P.C des blackeux, ainsi que le P.C en lui même, qui se trouvait maintenant sur la banquette arrière.
Démarrage en trombe, quelques Casquettes et Rebel'z coalisés tentèrent de nous barrer la route avec leur corps, autant dire que nous nous sommes tirés sans trop de problèmes. La cathédrale et le cimetière semblaient loin derrière nous.
 « C'est la dernière fois que je tente de fonder une secte avec pour adeptes des imbéciles sans pognon. ‘Marre des pauvres, ‘font aucun effort.
- C'est pas grave ma vulve, la prochaine fois, tu t'assureras de leur faire signer le chèque avant de les accepter dans ta secte et les faire adhérer à ta doctrine. »
Ils continuèrent à faire des projets sectaires, quant à moi, j'étais songeur. Si tout se passait bien, nous arriverions chez Plaiethore dans la soirée.

J'étais proche de mon but.
 

Samedi 9 septembre 2006 à 2:02


Résumé des épisodes précédents (histoire de couilles uniquement) : Groumf se doit de pénétrer dans l'antre des true rebel'z, afin d'y voler la R5 tunnée, disposant d'un lecteur C.D de haute qualité, seul appareil permettant au clan la possédant d'écouter de la musique. Notre héros pénètre donc dans la cathédrale, nu comme un ver, afin d'y gagner la confiance des True Rebel'z.


A l'intérieur de la cathédral, les True Rebel'z me fixaient, immobiles, tandis que j'avançait vers le chœur de l'édifice. La bagnole avait remplacé l'autel. Je contemplais l'objet de tant de convoitises et échafaudait le plan qui me permettrait de la voler, alors qu'une voix se décida à rompre le lourd silence qui pesait.
 « Qui es tu, étranger ? Que fais tu en ces lieux…et à poil ? »
Il me fallait gagner leur confiance, trouver des vêtements, et m'arranger pour passer la nuit ici. Aussi, je prétendis être un membre du clan des True Rebel'z du nord-est, et l'association de ces deux points cardinaux combla les attentes de cette foule de corbeaux, à l'exception des Black-metalleux, qui hurlaient « Vos gueules bande de trends ! Nous sommes les seuls représentants des true ivol venus des contrées Nord et Est. »
La même voix, qui semblait faire autorité, me posa une ultime question, afin de prouver mon appartenance à leur caste.
 « Cite moi 6 groupes de metal, classés dans 6 catégories différentes, en moins de 6 secondes. »
Le test ne fût pas bien difficile à passer. En effet, les neuf dixième des occupants portant des tee-shirt à l'effigie de groupes aux noms à coucher sous un rouleau compresseur, et visiblement appartenant tous à des mouvences plus ou moins différentes – du fait du regroupement de certains en différents endroits de la cathédrale – j'ose même jusqu'à dire que c'était gagné d'avance.
Celui qui faisait autorité s'avança alors vers moi, afin de se présenter.
 « On me nomme Morgoth, voici ma compagne, Vulve, alias V, alias Samantha.c4, alias Saloperie purulente, alias…
- Okay okay, c'est bon.
- C'est la seule d'entre nous dont le nom ne fait pas référence à un groupe ou un bouquin quelconque.
- C'est bien, j'aurai vite fait le tri des gens avec qui je n'ai aucune envie de parler.
- Et toi, comment te nommes tu, homme tout nu ?
- On m'appelle Groumf, alias Atom-of-the-end. D'ailleurs il me faudrait des vêtements…
- Bien entendu, que te faut il ?
- Une chemise noir, un pantalon noir, une paire de rangers de pointure 46, un caleçon Homer Simpson, des chaussettes épaisse en coton, blanche si possible.
- On va envoyer Korn te chercher ça. »

Un petit gnome de 12 ans en baggy, van's et tee-shirt Korn fût libéré de la cage où les black métalleux l'enfermaient pour lui jeter des canettes de bières vides, il prit une sorte de monte charge installé à l'entrée, qui le mena jusqu'au sommet des tours.
 « C'est là haut que se trouve notre garde robe, ainsi que l'armurerie. Me fit Morgoth.
- Vous avez quoi comme armes ?
- Des C.D d'Avril Lavigne, de Kyo, ainsi qu'un album de Saez.
- J'pensais plutôt à des armes, genre flingues, armes blanches…
- Nous disposons de haches, mais elles appartiennent aux black metalleux, et je doute qu'ils veuillent en céder une. On se demande ce qu'il foute la d'ailleurs. Ils ne veulent rien partager, ils se plaignent du système de roulement qui permet à chacun de profiter de la sono, et ils préfèrent écouter leur musique au casque sur leur P.C en visitant des sites sur la norvège, pour que leur musique ne soit pas « souillée par nos oreilles de sales trendies »
Les Blackeux hurlèrent « exactement ! », avant de trinquer.

Korn redescendit avec mes fringues, tandis que je demandais si le crétin (cf épisode précédent) occupé à effectuer un rituel dans le cimetière, s'appelait « Manson ». Sans grande surprise, on me répondit que oui, c'était effectivement son nom.
Après avoir fichu une dérouillé phénoménale au cap's à bon nombre d'entre les Rebel'z, et une pile sur la picole de bibine, le tout sur fond de musique tonitruante ou de mauvais métal suivant qui profitait du post C.D de la R5 tunnée, l'ensemble de cette bande de bras cassés se joignirent à Morphée, tandis que j'attendais le moment opportun pour agir.
Tard dans la nuit, je me glissai subrepticement vers le p.c des blackeux, afin de prévenir Plaiethore de mon arrivée imminente. Je me faufilai hors de la cathédrale, histoire de retourner auprès des Casquettes, pour arranger l'échange entre mes couilles et la R5.



Mercredi 6 septembre 2006 à 3:48


Je trouve enfin le sommeil, mais, alors que j'expliquais comment on banni les autres à un énième blogueur mécontent de mes remarques, voilà que je constate quelque chose qui, jusqu'à présent, ne m'avait guère sauté aux yeux.



Franchement, le type qui se fait expédier à coup de pieds dans le derche (à droite sur l'image)...

... Honnêtement ...

... il est pas un peu basané ?



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