Mardi 13 juin 2006 à 1:45



Tu sais, il y a parfois, je le sens, une sorte de barrière infranchissable, une frontière avec péage et douaniers, entre toi et moi.
Longtemps j'ai pensé naïvement que mon amour immodéré pouvait braver tous les obstacles, force est de constater que je me trompais.

Pourtant, je sens aussi ce lien qui nous unit l'un à l'autre, et je m'échine à le renforcer chaque secondes, tandis que le sort lui, s'évertue à le fragiliser.
Longtemps, je t'ai considéré comme inaccessible, drapé dans ta beauté divine sur le piédestal de ta supériorité indéniable,  ton corps semblait être un fruit défendu auquel je ne pouvais goûter, ton esprit, lui, un Bouddha à la méditation imperturbable dont le shakra ne poserai pas même les yeux sur moi.

Oui, longtemps tu fus cette pomme d'Adam sur laquelle je ne pouvais que saliver. Et bien qu'aujourd'hui, tu restes une icône, objet de fantasme et de désire, j'ai appris peu à peu, a vivre dans ton indifférence. Oui, cela se révéla extrêmement difficile, tu étais cette drogue à laquelle j'étais accroc

J'ai erré, en proie à l'hallucination la plus horrible qui soit pour l'âme en peine, ton image se substituait lentement à mon propre reflet, si bien que, encore maintenant, c'est ton visage que je vois constamment lorsque je suis censé croiser le mien. Petit à petit, c'est ton rire qui résonnait, ce sont tes mots qui s'immisçaient en moi, ce sont tes pensées, que je ressens à chaque instant.


Je vis avec cette obsession constante pour ta personne, et ce depuis mon plus jeune âge, et malgré les obstacles anatomiques qui nous séparent, et qui fondamentalement, nous restreignent au simple contact charnel préliminaire ainsi qu'à l'amour cruellement platonique, jamais je n'ai éprouvé de sentiment plus fort à l'égard d'une autre personne que toi.

Je resterai fort, pour nous.

Oui tu l'as compris, je sais qu'en ce moment, tu lis ces mots à travers nos yeux, et sous tes doigts longilignes et délicats, tu tapotes les mêmes mots sur le clavier. Toi aussi, tu souffres de cet amour impossible, moi aussi, je suis ton icône inaccessible, ton trésor interdit, ton fruit défendu.
Ce qui me console, c'est que face à l'adversité, nous sommes toujours unis, par ce même amour fusionnel et passionné. Je te le dis sans crainte et sans faille, et d'ailleurs je tiens à ce que tout le monde le sache :

Je m'aime. Oui, je m'aime.

Même si chaque fois que je me tente de me lécher les couilles, je tombe du canapé,
et que l'auto-sodomie est une aberration anatomique que je ne peux guère contourner.

Mercredi 7 juin 2006 à 13:38



On l'attendait, et comme à chaque fois qu'on l'attendait, elle n'est pas venue. L'apocalypse, le Jugement Dernier, c'est un peu comme bon nombre de phénomènes paranormaux, ça n'existe que dans l'esprit des naïfs et de ceux qui font en sorte que le mythe perdure.
Je le savais bien moi, que rien en se passerait. Hormis quelques petites choses que je ne m'explique pas, il n'y pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Tout s'annonce comme une journée parfaitement normale, si on excepte que pour des raisons inconnues, il manque un pan de mur à l'immeuble où je réside, d'un côté c'est pratique, j'ai une vue magnifiquement panoramique sur le barrage depuis mon lit désormais.
Lorsque je sors, afin de faire un footing matinal, ce qui consiste, à mon niveau, à marcher sur environ 500 mètres et revenir chez moi, je constate que l'eau est de plus en plus dégueulasse aux abords du barrage, elle a viré rouge sang, et tous les poissons sont, semble-t-il,  morts durant la nuit. D'un autre côté je m'en fous alors je continue mon chemin.
Puisque je suis dehors, autant faire un détour par la boulangerie. Je quitte mon quartier paisible, et exceptionnellement en ruine, et me dirige vers la boulangerie la plus proche même si le pain et les pâtés lorrains y sont infâmes, comme tout bon fainéant qui se respecte.

Sur le chemin je constate avec tristesse que les émeutes ont recommencé. Les voitures sont pour la plus parts retournées, en feu, ou déjà carbonisées. La chaussée a souffert des excès de ces vandales, puisqu'elle est défoncée, complètement irrégulière et distordue. Je vois que les émeutiers se sont également attaqués aux maisons de particuliers, dont beaucoup fument encore.
«Belle exemple pour la jeunesse», pensais-je alors.
Arrivé à la boulangerie, je m'aperçois qu'elle est fermée, visiblement victime des émeutes. Vitrine brisée, grille forcée, pain dévalisé, boulangère violée et partiellement mangée. (Ne me demandez pas comme je sais que cette dernière fut la victime d'un viol)
Je poursuis donc mon chemin, afin de me rendre en centre-ville, et me dirige vers l'arrêt de tram le plus proche.
Les bornes qui affichent le temps d'attente sont hors d'usage, les voies où circule le tramway ont connu des jours meilleurs, et après vingt minutes à chercher au loin un véhicule de transport en commun qui n'est jamais arrivé, je comprends qu'une fois de plus il est en panne. Enfin quelque chose d'à peu près normal ce matin.

J'avance et commence à désespérer de trouver un commerce ouvert, serions nous un jour férié ? Quand les boutiques n'ont pas été mises à sac, elles affichent « fermeture définitive ».
Les poubelles brûlent, on entend des cris humains et inhumains, et toutes les dix minutes on peut entendre les sirènes d'alerte de la ville, utilisées en cas d'incendies ou de problèmes gravissimes, mais cela s'explique parfaitement, nous sommes le premier mercredi du mois : le jour des exercices d'alerte. Heureusement que je ne suis pas un crétin, sinon j'aurai commencé à paniquer, a plus forte raison quand je suis arrivé place du marché, et qu'un illuminé devant le parvis de l'eglise sonnait une cloche en hurlant qu'il était encore tant de se repentir.
« Viens à moi, mon fils ! » me dit il en me voyant passer  alors que je le fixais d'un air hébété. Le plus incroyable c'est que je voyais bon nombre de nancéiens, apparemment terrorisés, se ruer vers l'intérieur de l'édifice.
Je constate que certains conservent tout leur sens, en continuant à marcher tranquillement dans les rues… Bon pour la plupart, ils sont sales et ont la peau verte, leurs fringues sont déchirées, ils gémissent longuement lorsqu'on les interpelle, marchent lentement et semblent désorientés. Le plus étrange et qu'ils semblent se nourrir de chair humaine, et que l'on peut voir distinctement un code-barre sur leur nuque, avec tatoué en dessous « 666 ». Sûrement des touristes étrangers, venant d'un pays où manger des gens est légal. Peut être des touristes allemands, qu'on aura étiqueté pour ne pas les perdre.

En désespoir de cause, je me décide à rentrer chez moi sans pain ni pâté lorrain. En passant devant d'autres églises, j'entends d'autres prêcheurs qui meuglent en agitant des cloches. Soudain le curé me semble être un personnage proche de la vache. Et encore, je ne vous parle pas du charabia qu'ils vocifèrent tous.
Des trucs à propos du Jugement Dernier, de repentir, parfois on entend distinctement que les morts reviennent sur Terre, on me met en garde contre la marque de la bête et ceux qui la portent, 666 par ci, 666 par là… Je ne pensais pas qu'un jour l'Eglise serait à ce point en mal de fidèles pour user de stratagèmes aussi minables, ça ne ressemblait pourtant pas à cette grande institution.
Un journal se colle à ma tronche, amené par le vent. Je lis rapidement le gros titre « La fin du monde : l'apocalypse est là ! » et je suis bien obligé de reconnaître que l'Eglise n'est guère la seule à user de moyens limites et racoleurs pour attirer les foules.
Il serait peut être tant qu'ils comprennent tous, que nous ne sommes pas assez cons pour nous ruer sur un truc de merde comme le catholicisme, un journal, ou même un film pourquoi pas, tout ça parce que cela aurait un vague rapport avec la fin du monde.
Non mais franchement ! Heureusement je ne suis pas né de la dernière pluie moi, je ne marche pas dans tous ces trucs là.
Tiens cet après midi je vais me poser place Stanislas et profiter de ce magnifique ciel rouge et de ces jolies chutes de météorites qui n'en finissent plus de tomber sur ma ville, en plus, ‘paraît qu'ils ont remplacé la mairie par une sorte de château psychédélique de style gothique avec écrit « Hell » au dessus de la porte. J'irai peut être y faire un tour à l'intérieur si j'ai le temps.



«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*ΔØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
("Faut pas boire l'eau du robinet...non, faut pas la boire...")

Mardi 6 juin 2006 à 12:17

J'adresse une petite pensée du jour aux accrocs de la bible, aux témoins de Jehova, aux adorateurs de la conversion sectaire, ainsi qu'à tous les fans de Dieu sous toutes ses formes religieuses.

"Dieu est amour..."




Bien entendu, si tout le monde avait la même conception de l'amour, ce serait vachement plus clair que Dieu est pédophile.

Mardi 6 juin 2006 à 0:21


A Nancy, nos pas dansent au rythme de la pluie qui martèle le pavé, et des ivrognes trempés vous demandent quelques piécettes ensoleillées sous un ciel gris. Cette pluie qui, par son voile de cristal frappe sans distinction, sans sommation, et chasse crasse, solitude et imperfections.
Les odeurs de kebabs se marient avec les effluves des greluches qui, d'un air de dédain, vous agressent les sens, tandis que les punks de la gare en font de même et s'en vont pisser avec leurs clébards au coin de la place Thiers, où s'affairent les dealers du néant remplissant leurs casquettes.

A Nancy, au coin d'une gouttière située boulevard Jean Jaurès, on cueille la prostituée slovaque ou togolaise, et tandis que ces fruits croissent en toutes saisons, on s'émerveille de voir qu'à la faveur propice d'une nuit de folie et dans l'humidité du printemps, une blonde a poussé devant la demeure d'un ami.
Si t'es remonté ou que t'as le cafard, fais un détour par la place Stan, où bourgeois friqués et restaurants chics côtoient sans gêne les prolos endimanchés (et inversement). Et si t'as la descente aussi facile que le contact humain, une ribambelle d'idéalistes massacrant des classiques de la chanson à coup de guitares mal accordées t'attendent avec de la bière à la Pépinière. Le garde municipal aussi, pour te dire que l'alcool y est interdit.
On reconnaît d'instinct le touriste qui s'émerveille encore de musées où, pour rien au monde, je ne mettrai à nouveau les pieds, ou simplement le mec pas du coin, que notre dialecte de lorrain laisse perplexe.

A Nancy, les gens sont mornes et sans âmes tel des zombis, c'est ce que j'aime chez eux, ils sont aussi gris que l'est la ville sous les averses. Cette attitude froide et réservée, cette sensation de n'appartenir qu'à son propre monde sous sa carapace, et pourtant à chaque coin de rue on trouve une histoire unique, sous chaque parapluie il existe un monde à découvrir, et nos rues deviennent alors des galaxies.
Le ridicule côtoie aussi bien l'inutile que l'abject et le surfait, tandis que passe le tram de l'insouciance. Le centre ville est le poumon encrassé de l'ennui et son oxygène se répand dans des rues dont j'ignore le nom. Est-ce ma faute à moi, si dans certains quartiers à part les pigeons qui vous perlent dessus, il n'y a rien à en dire.

A Nancy, la vieille ville s'endort dans ses relents d'alcool le dimanche soir, quand les maris cocus se consolent sur l'épaule de jeunes célibataires noyant la solitude qui est la leur dans un demi bien frais, cachant leurs larmes aux sons irlandais venus tout droit du Médiéval. Et quand Saint Georges indique une heure, les quelques âmes errantes profitent du silence, déambulant sans destin, laissant à d'autres le soin de cueillir de la pute ou de la blonde sous le regard des réverbères, avant de finir à l'Envers.
Loin du chahut et des bruits, loin des fêtes estudiantines, loin des groupes de jeunes assis en tailleur et tirant sur le joint, loin des bars et loin des Hommes, j'appartiens à ces ombres sans histoire qui ne vivent que pour voir la lune bien haute dans le firmament. Je suis comme ces larmes du ciel, ni vraiment d'ici ni vraiment d'ailleurs. Je tombe où bon me semble.

A Nancy, mes pas dansent au rythme de la pluie nocturne qui balaie nos vies, et je déambule sans but vers l'infini.


Lundi 5 juin 2006 à 21:17


Depuis sa lecture assidue des « Harry Potter », et après s'être gavé durant des années aux séries pseudo occultes de M(erde)6, faisant de « Charmed » la référence de son addiction puérile, le praticien occulte voue un véritable culte à la sorcellerie. Conscient que le ridicule ne tue pas, et que l'obtention de pouvoirs surnaturels le rendront apte à se venger de ceux qui se sont allégrement payés sa tête, rien au monde ne détournera cet intrigant personnage de sa vocation.


On le voit traîner, aux abords des boutiques spécialisés où ils trouvera tout pour satisfaire sa soif d'expériences coûteuses et inutiles, remplissant sa petite marmite d'encens confectionnés avec du sang d'animaux imaginaires, de bougies colorés qui n'éclairent ni mieux, ni moins bien, qu'une vulgaire bougie, ainsi que nombres d'amulettes fabriqués dans les forges du grand sorcier Mëdine Tayouhane.
Casser sa tirelire n'est pas vraiment un problème, les sorties et les amis, très peu pour lui. Depuis que l'entourage de ce dernier a découvert qu'il testait ses rituels sur ses parents et amis, ils ont pris le large. On pourrait aussi croire que cette débandade est le résultat de cette soirée où, tentant de prouver l'éventail de ses pouvoirs, il tenta de sacrifier sa petite amie à Chtuluh après avoir organisé un viol collectif.
Toujours est il que la vie sociale de néophyte des arts noirs est devenue un désert sans âmes, ce qui lui permet de s'adonner totalement à sa passion, en commençant par ramener l'élue de son cœur auprès de lui, puisque le rituel lui permettant de la mettre à mort par la pensée ne fonctionne pas, constat qu'il se doit de faire après cent trente tentatives infructueuses rien que sur cette dernière.

On trouve dans sa bibliothèque, entre l'adaptation hautement littéraire des épisodes de Buffy et les novellisations d'X-files, un panel impressionnant de tout ce qu'on fait de plus ridicule en matière de grimoire : La magie noire pour les nuls, la magie druidique pour mieux vivre son quotidien, 100 rituels à faire chez soi, une bible sataniste, comment faire fonctionner son windows XP… etc.
Et bien entendu, comment oublier l'indispensable à tout praticien occulte :
Table basse recouverte d'un rideau rouge piqué à la grand-mère (le velours c'est beau mais un peu cher), des restes de cadavres d'animaux moisissant à l'intérieur d'anciens pots de confiture, un poignard de décoration qui lui a sûrement coûté la peau des fesses et qui coupe si bien que du coup, il se sert essentiellement d'un couteau de cuisine.
Sur un chevalet repose son précieux grimoire, mais un vrai cette fois ci, où le praticien amateur va recopier les formules de ses manuels ainsi que les rites trouvés sur des sites web où d'autres éminents praticiens recopient également les mêmes manuels que lui, afin de transmettre un savoir dit ancestral.

On ne trouve pas ou peu d'intérêt, nous autres pauvres mortels incultes, à recopier ainsi connement des formules stupides, mais parait il que lorsqu'elles sont écrites par la main de celui qui s'en servira, c'est plus efficace… Le taux d'efficacité restant encore à déterminer, quoiqu'on penche pour « inexistant ».
Non, rien ne semble atteindre le praticien occulte, pas même la maturité, car bien souvent, des années d'adolescence à pratiquer la sorcellerie de supermarché laissent des traces quasi indélébiles. Envers et contre tout, malgré l'argent perdu et les moqueries, le temps passé à pratiquer des rituels inefficaces, et tout un bric à brac dont personne ne veut, pas même lors d'un marché aux puces, notre valeureux pionnier persiste et signe. Il y croit encore.
D'ailleurs, lorsqu'il parlera de ses jeunes années dédiées à l'occultisme, il affirmera que ça marchait, mais qu'il a compris que ses pouvoirs terrifiants devaient être muselés, et que pour cela, il renonce à la pratique des arts occultes
Il se consacre généralement à l'ouverture et la mise à jour d'un site ou d'un blog dédié à sa passion, ou il recopiera une fois encore, ces fameux rituels, agrémentés de commentaires savoureux ou il apportera son expérience à la relève, entrecoupés de fascinantes litanies sur les phénomènes paranormaux tels que fantômes, ovnis, dames blanches, monstres du loch ness, big foot et autres attrapes couillons pour dépravés victimes d'un délire de persécution doublé d'une furieuse paranoïa, convaincu de l'existence d'un complot gouvernemental visant à cacher la vérité à grand publique qui de toute façon, se branle complètement de ces histoires à dormir debout.

Les pratiques occultes ancestrales sont un Eldorado pour les éditeurs de conneries, les faux-mages, druides de profession et autres diseuses de bonne aventure… Le praticien quant à lui, à défaut d'être une mine d'or, est un brave pigeon bien crédule. Comme quoi, le monde est bien fait.


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Dimanche 28 mai 2006 à 3:20


Loin de moi l'idée de conseiller les autres sur les démarches à faire pour séduire une fille ou la mettre dans votre lit tout simplement, mon conseil se résumerait à deux lignes vous incitant à droguer ou saouler la fille avant de… hum…je m'égare… Toujours est il que ma grande expérience de piètre séducteur peut, à défaut de cette technique infaillible, vous servir pour connaître les choses à ne surtout pas faire, pour arriver à ses fins sans user de substances psychotropes, ou presque.

Tout d'abord, ne pas tenter de la déshabiller dans une ruelle sombre la nuit après l'avoir agressé physiquement et verbalement.
Si, au préalable, vous avez la bonne idée de tenter une approche moins violente et que, par miracle, elle entre chez vous, évitez de faire la même chose que dans la ruelle. D'ailleurs cet excellent conseil vaut pour tout endroit. Vous pourrez certes vous satisfaire, mais avoir de graves ennuis judiciaires
Donc revenons à la demoiselle pénétrant votre antre. Tout d'abord, ne la laissez jamais s'asseoir sur des capotes usagées, et en les enlevant ne criez surtout pas qu'elle va se poser dessus afin de l'avertir. Retirer les rapidement et discrètement et jetez les par la fenêtre.
Si jamais elle s'assoit sur votre main, encaissez la baffe sans broncher. Rien n'est encore perdu. Vous passerez seulement pour un crevard.

Une fois la demoiselle installée, oubliez de mentionner la présence de sperme séchée sur la housse du canapé. Si par ailleurs elle vous questionne sur les fameuses tâches, ne lui révélez en rien la vérité; inventez, soyez créatif, sans pour autant la dégoûter : oubliez donc l'invasion d'escargot, le chat ou le colocataire qui se branle sur le divan… N'oubliez pas que le but est de la garder dans une position confortable suffisamment longtemps pour qu'elle ne se méfie pas, il convient donc d'éviter de choisir dans sa vidéothèque un film de cul, ou d'encaisser la baffe encore une fois sans broncher, quand vous lui aurez demander si une bonne enfilade la branche, en l'injuriant de salope.
Optez plutôt pour un navet, long d'au moins deux heures, qui la captivera au point de l'hypnotiser vous permettant quelques approches que je laisse à votre convenance, mais evitez cependant de lui arrachez la culotte après dix minutes de film. Evitez aussi tous les films avec des acteurs du genre Brad Pitt, Johnny Depp et consorts, car lorsqu'elle se tournera vers vous, toutes vos chances s'envoleront en fumée, et vous entendrez pendant deux heure « Qu'est ce qu'il est boooôôôôôOOOOOôôôôooo !!! », situation grotesque ne vous laissant que la patience et la masturbation comme espoir de rattraper la soirée.

Si la soif la prend, prétextez n'avoir rien qui soit sans alcool, ne surtout pas lui donner de boisson sans alcool, et commencez toujours par mentionner les alcools forts, avant de terminer par la bière, et si c'est de la bonne bière, mentez, et dites « de la kro ? » même si tout le monde sait que ce n'est pas de la bière. Si à ce moment là elle vous réclame un liquide clair et non alcoolisé, coupez le robinet d'arrivée d'eau.
Ne tentez pas de la masturber avant qu'une demi heure de film se soit écoulée, ou plusieurs verres vidés suivant les cas.

Ne passez aucun coup de fil à votre ex, plan du cul du moment ou tout autre créature de sexe féminin de race humaine, d'ailleurs ne laisez jamais votre portable allumé. Le sien sera déjà une source de nuisances potentielles.
Ne la questionnez jamais sur son ex, plan cul du moment, et ne lui demandez jamais, si elle rechigne à vos premières avances, de vous présenter à des amies culbutables en guise compensation pour sa frigidité.
Ne lui dites jamais qu'elle est foutrement laide mais que vous allez la baiser quand même, l'alcool n'excusant pas votre maladresse et ne l'ayant pas rendue sourde.
Voila, vous êtes maintenant rencardés sur ce qu'il ne faut pas faire. Je vous transmets un grand savoir : utilisez le à bon escient, bande de bites.



«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( Toutes ces situations sont fictives, quoi qu'en diront celles me connaissant qui passeraient par ici et à qui tout cela rappellerait d'étranges similitudes)

Mercredi 17 mai 2006 à 21:42


Il y a peu, on m'a rappelé une généralité qui m'a toujours fait sourire et qui m'inspire cette pensée du jour.… Je fais volontairement l'impasse sur la situation qui a amené une personne quelconque à me faire cette remarque, et qui me vaudrait des ennuis avec la S.P.A.


« qui n'aime pas les bêtes n'aime pas les Hommes »



Mardi 16 mai 2006 à 23:49


Comme quoi, quand je ne vais pas les chercher, les boulets viennent à moi tout seul. Pour plus de compréhension, j'attire votre attention sur le magnifique post que
Anatheme m'adresse, écorchant au passage mon pseudo, dénigrant allégrement ma personne  et tout cela bien entendu, sans me prévenir(on notera au passage le courage de l'individu qui jure vouloir me casser la gueule et n'ose même pas discuter, nous offrant ainsi un exemple de contradiction bloggesque devenu si courant).


Le couard protégeant ses textes de l'abominable clic droit, bien qu'on se demande, avec les merdes qu'il dégueule à la longue, s'il a raison de s'inquiéter pour sa production, je me vois dans l'obligation de faire augmenter considérablement ses statistiques.
Donc, pour le post incendiaire de notre ami, voyez ici ===> anatheme


Bien évidement et comme je l'avais prévu, le sombre demeuré solitaire et névrosé n'autorise pas le principal intéressé et cible de son texte à venir réagir, puisqu'il s'est empressé de me bannir et de supprimer ma réaction. Je réponds à nouveau ici, pour votre plus grand plaisir.


Ces phrases extraites d'un de mes articles (à savoir la série des "c'est MAL"), c'est peut être aussi simplement de l'humour noir, chose qui échappe visiblement à beaucoup de personnes, toi y compris.
Ta haine vomitive fait sourire, on espère (presque) que tu t'étrangles avec. Cela dit j'apprécie l'intention, mais si au passage tu avais la gentillesse d'écrire mon pseudo en entier, sans "e" à la fin ce serait grandement apprécié...
Ensuite ta tirade de pauvre victime désabusée par sa vie pathétique ne reste que le doux murmure d'un mec qui branle son ego tout puissant derrière son P.C en proférant des menaces à tour de bras (c'est beau le courage d'un geek), sans même avertir le premier concerné (moi donc), ni citer explicitement les sources des phrases que tu t'es permis de m'emprunter sans accord de ma part au préalable, et cela, dans le seul but de me dénigrer; n'as tu donc aucun respect pour les autres et leur travail ? Faut croire que t'as pas reçu assez de correction par ton paternel, et ça, c'est MAL.


Il est évident que nos routes  ne croiseront sans doute jamais, donc pourquoi prétendre me sauter à la gorge pour quelques malheureuses phrases qui te dépassent, si tu sais que c'est impossible ? Regain de virilité soudain ? C'est y pas mignon…
 De plus, je ne suis guère impressionné par tes menaces, qui ne restent que des paroles en l'air. Quel comportement incroyablement raisonnable, mature et responsable donc, pour un homme qui prétend l'être plus que moi, du haut de ses 32 balais. On se demande même comment un type avec des problèmes émotionnels aussi évidents et doté d'une nature si paradoxale se permet de faire la morale, tes contradictions sont aussi profondes que ta verve est inefficace.
Et franchement, haïr quelqu'un à ce point, ça relève d'une pathologie assez grave et complexe... Consulte un psy mon gars (ou change de psy), enfin fais quelque chose de moins humiliant qu'exorciser ton passé connement sur un espace web, et surtout, de plus constructif, ça te permettra d'avancer.

Je ne serais pas étonné, vu ton état de détresse émotionnelle, que la nuit, tu te réveilles en hurlant, mouillant ton froc en imaginant la branlée que tu aurais reçu pour ça autrefois, jurant que le monde est vilain et que t'es qu'une pauvre victime,
Fondamentalement, ce qui t'emmerde, c'est voir les autres rire sur des sujets qui toi, ne t'amuses pas. D'ailleurs sous tes couplets misérabilistes, sais tu encore rire ? Tu devrais vite apprendre, car tu es hilarant je t'assure.
 Tu tires tes conclusions et vomis ta haine, mais t'es mal tombé, c'est un de mes passe temps préféré. Alors pour ce que ça m'importe, tu peux continuer tant que tu veux, ta bile névrosée n'atteint que le haut du caniveau ou tu t'obstines à croupir, le sexe de ton paternel dans la bouche en guise de biberon, pour nourrir ton complexe d'oedipe non résolu. Coupe le cordon ou pends toi avec, mais arrête de t'en nourrir pour justifier ton étroitesse d'esprit, tu y gagnerais beaucoup...








Edit' de dernière minute : la fiotte vient de retirer son post, pour des motifs plutôt discutables, mais je te le dis tout net mon gars, compte pas sur moi pour en faire de même. J'assume mes dires contrairement à certains...





Lundi 15 mai 2006 à 10:40


C'est courageusement, par lyrisme clinique et amour de la blouse blanche, que je me rends un beau matin dans un centre médical afin de me faire prélever quelques échantillons du sang qui parcourt mes veines (entre autres choses).
L'angoisse de l'attente, la peur de la découverte. Mais je m'emballe. Ce bilan sanguin complet, ordonné en bonnes et dues formes par mon médecin, inquiet pour ma santé – à 20 euros la visite il peut se permettre cet état d'âme – n'est peut être qu'une partie immergée de l'iceberg. Aucun vaccin à jour depuis plus de quinze ans et une manie à délaisser ma santé auront peut être raison de moi. Je m'attends au pire.

On appelle enfin mon numéro, après tout nous ne sommes que ça. On me fait entrer dans une pièce, on m'installe, on me pique, on me prend mon sang avant de me dire poliment mais fermement que d'autres attendent leur tour. Si ça se trouve, je suis mourrant, sauf que personne ne le sait encore. «Et la présomption de maladie t'en fais quoi salope ?» ai-je hurlé à l'infirmière. J'aurais modéré mon jugement si on m'avait au moins filé un petit gâteau pour couper ma faim.

Et l'attente se prolonge, mais pas au centre hospitalier, elle s'insinue dans mon existence quotidienne. Je devrai donc attendre quelques jours avant de savoir. Je sens déjà la maladie qui me ronge continuer son ouvrage, avec plus de zèle qu'avant que je soupçonne son hypothétique existence. Les jours défilent, tous semblables, et je m'affaiblis à vu d'œil. Dire qu'avant d'aller chez le docteur, tout allait bien.
J'attends toujours le courrier qui me fera office d'épitaphe. Lorsqu'il arrive enfin, c'est tout d'abord la facture qui accompagne les soins qui me porte un coup fatal. Faire payer cent euros pour une malheureuse prise de sang à un mort en sursit, c'est un manque de tact effroyable, intolérable, inconcevable. Je pourrais me faire rembourser par la suite, mais, si je meurs avant d'être remboursé ?
Et lorsque j'ouvre le courrier qui m'est adressé, je frémis. Je parcours le bilan sanguin, et fonce chez mon médecin.

Je lui fais part de mon inquiétude quant à ces résultats catastrophiques. Hématies, hémoglobine, V.G.M Leucocytes et ainsi de suite, tout est parfaitement normal. Ce qui m'inquiète le plus, c'est cette phrase en bas du compte rendu de mon bilan sanguin, cette phrase de mauvaise augure, qui tombe comme un couperet : « absence d'anomalie cellulaire notable »
Soudain, tout bascule à jamais, alors que mon toubib m'annonce que je suis bien en parfaite santé, avant d'ajouter que c'est même plutôt étonnant. J'éclate en sanglots, lui hurle qu'il se trompe, qu'ils ont fait une erreur quelque part, tandis qu'il reste imperturbable, marmonnant des formulations de politesse très recherchées du genre « je suis désolé », mais qu'il « me reste encore un espoir ».

Un espoir, il en a de bonnes lui, on voit bien qu'il n'est pas dans ma situation. Lorsque je sors de son cabinet, je goutte à l'air oxydé de la ville, m'enivre du soleil générateur de tumeurs, me délecte du chant des oiseaux vecteurs de maladies… heu non en fait ça me gonfle toujours autant ces niaiseries, mais pourtant, je goutte chaque instant de mépris que je voue envers toutes ces merveilleuses choses, qui font d'une existence fade pour être humain moyen, rien de plus ni de moins que ce qu'elle est déjà.
Je vis chaque seconde comme si c'était la dernière, au bout d'une minute j'arrête de compter parce que ca devient ridicule, et me résous à mon triste sort.
Je suis en bonne santé. Quelle tragédie.
C'est dingue d'avoir une vie aussi banale. Même pas foutu d'être à l'article de la mort à vingt et ans passés, c'est absolument pathétique. Je rate décidément tout ce que j'entreprends.

Je croise un handicapé moteur, déambulant sur son fauteuil roulant. Mon destin tragique m'apparaît comme une insulte et l'irruption de ce personnage, une provocation, à laquelle je réponds.
Je me lance à la poursuite du malandrin en lui jetant des pierres ainsi qu'en l'insultant allégrement, afin d'expier mon chagrin.
Les gens malades n'ont aucune pitié pour les personnes en bonne santé, trop heureux de pouvoir goûter avec délectation aux plaisirs les plus simples, et bien moi je n'ai aucune pitié pour eux, moi qui souffre du terrible fardeau de la normalité, ainsi que du peu de jouissances qui l'accompagne.



Mercredi 10 mai 2006 à 13:30



Cette histoire s'inspire de faits réels.




Lorsque je pénètre dans la chambre, elles sont là, trônant tel un trophée au milieu d'objets bizarres et d'armes de décoration en plastique. L'odeur de moisissure semble dégouliner sur moi, elle imprègne les murs et le sol, elle est presque palpable. Impossible d'ouvrir la fenêtre dont les carreaux sont ternis par la crasse, et ne donnent aucun point de vue sur l'extérieur. Combien de temps cet être abominable et grotesque avait vécu ici, reclus, avec pour seul contact avec le monde un P.C, seul objet propre dans cet univers cloaquesque… Objet de fantasme et de culte pour celui qui détenait mes couilles sur son étagère.
Je reste calme, à l'affût, et me dirige lentement vers le bocal de formol où sont retenues en otage mes roubigniolles. Je prends délicatement le bocal dans une main, le fait doucement glisser et l'attrape vivement et fermement de l'autre main, avant de le glisser dans mon sac. Mon cœur bat la chamade, alors qu'accroupit sur le sol crasseux jonché de cadavre de bouteille d'ice tea, de cannette de coca, de chips et d'une bouteille de smirnoff ice à moitié vide, je plastique allégrement la pièce de manière à envoyer son propriétaire embrasser le cul de Satan à l'instant même ou il pénétrera en ces lieux.

Une fois mon dernier bloc de c4 posé, je me lève afin de quitter cet endroit immonde. La voie était libre, mais une force irrésistible me poussait à toucher l'objet de dévotion du malade mental  qui vivait ici. A l'instant même ou mes doigts effleurent le clavier, une bourrasque de vent et de poils pubiens pénètrent dans la pièce, la porte se referme, et la mini tornade absorbe tous les détritus qui jonchent le sol. Au bout de quelques minutes, cet amoncellement de saloperies prend forme presque humaine.

Je dis bien « presque »

Il grogne, bien qu'il certifie ne pas être grognon, et son grognement fait trembler la terre, la pièce elle-même se met à craqueler. D'un geste lent mais puissant, l'abominable spooky tente de me réduire à l'état de crêpe, mais ma vélocité et ma vivacité d'esprit me permettent d'éviter ce coup fatal, utilisant ma technique bien connue consistant à courir dans tous les sens en hurlant comme une gonzesse ainsi qu'en appelant de façon récurente ma génitrice. Le monstre sait que je n'ai aucune issue, sa masse imposante bloquant l'accès à la porte, sa taille et son odeur interdisant tout combat au corps à corps.
Je me précipite vers la fenêtre, plonge tel Stallone et Mel Gibson réunis, et appuie sur le détonateur. Le souffle de l'explosion me colle au sol. Je tente de prendre la fuite, mais ma jambe me fait atrocement souffrir. C'est alors que, pour achever à mon désespoir, le monstre sort des débris de sa masure, toujours en grognant.




Il s'approche, se place au dessus de moi, ses jambes de part et d'autre de mon corps, lève les bras et joint ses mains. Je n'ai plus que quelques secondes à vivre.

Je sors un couteau de cuisine de mon sac, attrape ses couilles, et les coupes. Le contact physique avec cet être provoque un urticaire démentielle m'empêchant désormais de me servir de ma main droite, si lui couper les couilles ne le terrasse pas, je ne donne pas cher de ma peau.
L'ignoble monstre hurle à la mort, s'écroule au sol en gémissant. Sa voix a perdu au moins dix octaves en l'espace d'une seconde. Péniblement je me relève, me sert d'un tuyau de métal en guise de béquille, et cherche à fuir. Le monstre lui aussi se relève, il perd un liquide brun-vert et horriblement puant à l'endroit où, il y a quelques minutes encore, des couilles pendaient.
Il rampe plus qu'il ne marche, mais mes blessures me ralentissent, et bientôt, je sais qu'il me réduira en bouillie. Je me retourne pour lui faire face, et concentre mon énergie vitale pour un ultime assaut. Je lève mon tuyau de fer vers son visage, et me jette en plein dans ses griffes, tandis que lui, de son côté, freine mon attaque en m'envoyant tout ce qu'il trouve avec sa technique de ventilation supprême, provoquant de minis ouragans.

Les débris ajoutent de nouvelles blessures sur mon corps, la sueur qu'il sécrète arrache ma peau par lambeau, les poils pubiens griffent mon visage. A l'instant crucial où je comptais porter mon coup fatal, le monstrueux spooky me crache au visage, et par la même, me rend aveugle, avant de m'assener un terrible coup de poing dans les côtes. Un grand craquement couvre à peine mes hurlements. Je retombe au sol. Je suis salement amoché et ne vois plus rien. Le monstre, malgré la perte de ses couilles, est opérationnel et compte bien se venger de cette ablation sommaire, de la destruction de son entre puante et de la profanation de son P.C. Il s'élance d'ailleurs vers moi en hurlant « pas toucher P.C ! », et ne se méfie aucunement de moi. 

Erreur monumentale.

Si son odeur n'était pas suffisante, je sentirai son énergie vitale et ses mouvements qui déplacent de grosses masses d'air du fait de sa force et de sa taille colossale.
Il lève le poing, pour mettre fin à mes jours, et tandis que le poing gargantuesque s'abat sur moi, je roule sur le côté afin d'esquiver, fléchit de ma bonne jambe et me propulse à nouveau vers lui.
Impossible pour lui de s'en sortir par ses habiles manœuvres, mon arme de fortune se glisse dans son tympan, bousillant au passage tout ce qu'elle peut. Je retombe au sol, me retourne d'un geste vif, et entame son dos avec un morceau de verre. Les coups pleuvent, le sang couleur merde du monstre aussi.
Essoufflé et à bout de force, je constate que le spooky bouge toujours, et tente de se relever. Je reste stupéfait d'admiration devant tant de combativité chez un être aussi primaire, je lui ai pourtant grillé le cerveau, et il bouge toujours. C'est alors que je réalise mon erreur, cette chose n'a tout bonnement pas de cerveau. Rien n'est encore perdu, il bouge à peine, il est inconscient, et moi j'ai de la chance. Un bon guerrier doit avoir de la chance, la force et la rapidité ne font pas tout dans un combat.

Je cherche au fond de mon sac de ma dernière main valide, à tâtons pour combler la vue que j'ai perdu momentanément. Un bocal de formol contenant mes couilles, une barre chocolatée pour après le combat, une épingle à nourrice, un pied de biche, un bloc de c4 que j'avais oublié dans le sac…

je le saisis immédiatement, et me sers du pied de biche pour écarter le sphincter pachydermique de mon
adversaire, avant d'y glisser le c4.

Je m'éloigne, et sans me retourner, je fais exploser le monstre. Lorsque la détonation se fait entendre, il tombe des bouts de gras flasques et puants sur un kilomètre à la ronde, ainsi qu'un liquide nauséabond rappelant la merde un jour de diarrhée.



Tout va bien, je suis en vie, et j'ai mes couilles. C'est le principal.










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