J'adresse cette pensée du jour aux amateurs de Saez, qui par un postage abondant des paroles de "j'veux qu'on baise sur ma tombe" à la limite du bombardement américain sur l'Irak, m'ont inspiré ce dessin.
Mardi 9 mai 2006 à 19:59
Mardi 9 mai 2006 à 15:45
C'est en naviguant au milieu des gens, sur une piste de danse bondée, en me demandant craintivement qui allait me gerber dessus, que m'est venue cette question foutrement existentielle.
« Mais qu'est ce que je fous là ? »
Certes, il y a des endroits plus propice à la réflexion qu'une masse uniforme d'individus que la pénombre ne peut qu'arranger physiquement, ou dont le discours stérile de queutard en mal de vie sexuelle est couvert par des basses saturées qui massacrent back in black. Non c'est certain, c'est pas l'endroit rêvé pour pousser sa réflexion aux confins de l'immensité du subconscient alcoolique de l'humain. Entre deux remontées de whisky, de bière et de Dark Schwepp's, c'est toujours cette même question qui me taraude.
Il est temps d'aller réfléchir sérieusement, et c'est à ce moment que la porte des chiottes m'apparaît salvatrice.
Une terre promise, un havre de paix à l'odeur nauséabonde. J'y pénètre, ne prête pas particulièrement attention à un type couvert de dégueulis qui somnole par terre, ou à cet autre type qui lutte pour ne pas finir comme le premier. Je peux vous dire que je ne suis pas dans un état plus glorieux, constat navrant que je peux faire après avoir croisé mon regard dans le miroir qui, à en juger par la couleur, semble avoir servit de cuvette à des vessies pleines, aux heures d'affluences où les paumés se posent certainement la même question que moi.
Réflexion intense entrecoupée de jets de vomi.
La musique tape si fort que j'ai l'impression que mon cœur s'arrête, et que ce qui draine désormais mon sang n'est autre que ces basses saturées. L'odeur me lève le cœur, je voudrais avancer encore un peu, pouvoir réfléchir à cette grande question que je me pose, mais entre l'envie vomitive que m'inspire cet endroit, et ces envies de meurtres que m'inspire les salles principales et leurs troupeaux de veaux gesticulants, cela semble impossible d'émettre ne serait ce qu'une onde cérébrale. Peut être est ce le but.
Je retourne m'asseoir. Les basses drainent toujours mon sang, les veaux gesticulent toujours, et je me demande toujours ce que je fous ici. La pénombre les avantage toujours, le bruit aussi. Je ris en pensant aux surprises que certains et certaines auront le matin au réveil, se réveillant dans les bras d'une citrouille en pensant avoir couché avec cendrillon ou le prince charmant. Puis je bois encore.
Et je me demande toujours ce que je fous ici.
De l'air, j'ai besoin d'air. Je me dirige lentement vers la sortie, toujours en frôlant ces épaves folles furieuses puant la transpiration et le parfum bon marché, j'arrive au vestiaire pour récupérer ma veste et monte les escalier. Tout est moite, tout colle, tout est dégueulasse. Faut il être le dernier des porcs pour prendre plaisir à se divertir dans ce genre d'endrot. Une fois dehors, la même question, qu'est ce que je fous ici… Je ne savais pas ce que je faisais à l'intérieur, je ne sais pas plus ce que je fais dehors, je commence à marcher, sans être vraiment certain de me diriger vers chez moi… Qu'importe, déambuler dans Nancy a trois heures et demi du matin en étant légèrement torché, c'est presque poétique. Et je ne connais toujours pas la réponse à ma question, enfin je crois, puisque je me la pose toujours.
Je m'arrête, m'appuie contre la rambarde d'un pont, et vomis enfin. C'est incroyable comme vomir est libérateur de l'esprit, à croire que l'estomac et l'encéphale sont intimement liés, chez le pochtron en tous les cas.
Ce que je fous là, j'en sais rien, mais je me pose pas pour autant la question quand je rentre dans une boulangerie, à partir de là je me pose une nouvelle question.
Pourquoi diable est ce que je me pose des questions de merde sans intérêt ?
Une autre halte sur un autre pont m'apportera peut être une nouvelle illumination. Ca tombe bien, il y en a un deux cent mètres plus loin.
Lundi 8 mai 2006 à 15:09
Il y a quelques jours, enfin hier pour être précis, je m'interrogeais… Sur quoi, me direz vous. Et bien sur la même question que ces milliers d'hommes avant moi, sur ce même point crucial censé être la finalité de toute forme de vie, sur ce point plus essentiel que l'amour, plus effrayant que la mort, plus inutile que la télé par câble, plus onéreux qu'une vie entière à jouer au loto sans jamais y gagner.
Voyez vous, comme tout être en ce monde, je songe à perpétuer la race. Non sans être adepte du pouponnage ou même amateur d'enfants, à dire vrai je hais ces mini répliques d'êtres humains. Leurs doigts crasseux et boudinés, leurs regards mièvres, leurs cris stridents… bref.
Ce n'est pas tant sur le désir ou la nécessité d'en avoir que se portent mes songes, uniquement sur le fait que si par accident, je me retrouvais avec un marmot dans les jambes, le problème serait vite réglé par un beau dégagement digne des plus grands gardiens de niveau international. Je sens déjà l'opprobre au dessus de ma tête, telle un biberon de Damoclès, mais avant de me jeter la première bière, je dirai que si l'on excepte quelques pulsions violentes parfaitement anodines, je suis persuadé que je ferais un bon père.
Bien entendu il faut prendre comme point de départ la notion d'accident, tout part de l'accident.
L'enfant ne peut raisonnablement être considéré que comme un accident. Les enfants désirés ne le sont que par des gens irresponsables, déraisonnables, et surtout, égoïstes. Il est évident que l'enfant désiré vous en fera baver, si conscient d'être un rayon de soleil ou le plus grand bonheur d'un cercle familial, et vous si heureux de l'avoir jeté en pâture à l'existence physique et terrestre que nous connaissons si bien, que vous lui passerez tous ses caprices. A cet instant l'enfant se sent roi, voir même tyran. La relation établie est profondément malsaine.
A une époque de grande consommation, l'enfant est devenu un investissement sur le bonheur familial, ou un crash boursier suivant les cas ; il convient donc de traiter le problème avec le plus grand sérieux..
L'enfant est, à l'origine des temps, et plus particulièrement depuis l'invention des moyens de contraceptions; un bête accident de parcours pour le couple. N'oubliez jamais ça. Si tout le monde était bien informé sur la MST la plus répandue au monde, à savoir l'enfant, nous n'en serions pas là.
D'ailleurs, je répéterai tous les jours à mon fils, car si mon accident est une fille je la noie dans la rivière, à l'ancienne, le garçon étant plus juteux à la revente sur les réseaux pédophiles… hum je m'égare, donc, je répéterais fréquemment à mon fils qu'il est résolument un accident, qu'il a gâché ma vie et celle de sa mère, qu'on avait un avenir avant son arrivée et que maintenant nous grattons comme des prolots pour assurer le sien, avec pour seul espoir de fierté, voir un jour son enfant réussir plutôt que soi-même. Navrante conclusion de l'existence de l'Homme.
Dès l'instant où l'on considère l'enfant en tant qu'accident, il ressentira un cruel manque affectif et tentera toutes les manœuvres pour s'attirer reconnaissance et amour. Afin de combler son inutilité et rectifier la perception que nous en avons, celle d'un affreux mange-fric doublé d'une charge morale et affective à plein temps, l'enfant s'assure un développement positif afin de gagner cet amour et ce respect dont il est, en apparence, digne. Inconsciemment, il apprend le mérite plutôt que la complaisance. Il apprend la dure rançon de la vie.
Pour de nombreux couples, le problème de l'enfant s'accompagne d'un manque de place au sein du lieu de résidence. Si on considère l'enfant comme accident et si nous nous en remettons à la notion de mérite, l'enfant est encore bien chanceux d'évoluer sous le toit de ses parents, et une fois ceci bien considéré, une boite en carton ou un placard peut faire office de chambre. Ce manque d'espace ajoute à son sentiment de rejet et renforce son envie de se faire accepter en tant que membre à part entière de la cellule familiale.
Je ne suis pas un ogre, s'il survit sur le balcon trois hivers de suite sans couverture, la quatrième année je lui cède le placard à balais. Toujours est il que l'absence d'intimité et d'espace confine l'enfant spirituellement, et lui interdit la notion même de plaisir ou de joie, et limite activement le développement de son imagination. L'intérêt réside dans l'obtention d'un petit légume qui fera exactement ce qu'on lui dit quand on lui dit, le préparant avec précocité à la sombre monotonie sans exaltation spirituelle qu'est l'ordinaire de l'adulte.
La sélection naturelle étant ce qu'elle est, c'est-à-dire implacable et sans pitié, si par malheur il vous arrive deux accidents au lieu d'un, c'est la loi du plus fort qui prédomine. L'instinct de survie et de préservation existe dans le subconscient humain, même chez l'enfant. Ainsi la traditionnelle rivalité entre frères virera à la course pour la survie et l'intégration, quand, à l'heure du repas, il ne subsistera de vos restes que de quoi nourrir un des deux enfants. En autorisant tous les coups, même les plus bas, le faible marmot se verra contraint au départ ou la déchéance totale, puisque l'affrontement se portera sur tous les privilèges allégrement offerts au plus fort.
Couverture, oreiller, peut être même un matelas et un chauffage d'appoint dans le placard pour l'un, contre le sous sol et sa terre humide en guise de couchette pour l'autre. De cette rivalité naîtra la haine, mais rassurez vous, la haine du plus faible des deux contre son frère, son rival, à qui sont octroyés tous les privilèges, tandis que de son côté, le dominant ne manifestera que mépris à l'encontre du faible. L'agressivité et le conflit se trouvent ainsi greffés à la relation fraternelle et non à la relation parentale.
Dans la même optique, je punirais volontairement un enfant pour une faute commise par l'autre, ainsi, lorsque le fouet ou le fer à repasser viendra caresser le dos de l'un des enfants, dans son esprit, c'est son rival qui le torture. Consolidation du rapport de haine entre les deux sujets, tranquillité des parents (ou « accidentés »)
On peut aussi les punir pour le plaisir, rappelons nous qu'un enfant heureux est un enfant battu consciencieusement tous les jours, à titre indicatif et totalement gratuit.
La cruauté renforce le sentiment de culpabilité et le manque affectif, et contribue donc grandement au saint développement de l'enfant, sur des bases solides qui le préparent à l'avenir.
On brise ses vœux et ses rêves, avant d'enterrer les éclats au fond d'un cloaque immonde où grouillent les cafards du souvenir et les spectres du traumatisme. L'enfant passe ainsi progressivement du stade d'accident soit à celui d'adulte moyen, responsable et névrosé, soit à celui de déséquilibré mental potentiel. Dans un cas comme dans l'autre, vous représenterez toujours le modèle d'équilibre, la source de joie comme le pire des problèmes, et dans l'avenir, si vous vous retrouvez face aux reproches acides d'un accident criard devenu adulte, gardez bien à l'esprit que c'est lui qui, le premier, a gâcher votre vie, en venant au monde.
Cette remarque vous vaudra certainement des années de silence et d'absence de contacts, mais un peu de repos après au minimum dix huit ans de sacrifices et de dévouement pour son enfant, c'est toujours bon à prendre.
Samedi 6 mai 2006 à 13:48
Désolé pour les fans de cette toute nouvelle catégorie, mais j'étais dans l'impossiblité de poster hier (la bonne excuse) donc on enchaîne aujourd'hui avec :
A coeur vaillant, rien d'impossible.
Jeudi 4 mai 2006 à 8:01
« rien ne sert de courir … »
Bastien Varnier, ancien jeune espoir de la fédération
française d'athlétisme, spécialiste du marathon et handicapé
moteur suite à un accident de voiture, illustre à lui seul que si rien ne sert
de courir, il est toujours utile de pouvoir rouler, et par la même, il renforce
cette grande idée que la roue reste la plus belle découverte de l'Homme après
la bombe atomique et le viagra.
Nous apprenons à l'instant que Bastien Varnier vient de se suicider en se jetant d'un pont .
Le corps n'ayant pas été retrouvé, seul le fauteuil roulant sera placé dans le caveau familial, ainsi que les jambes de l'ex athlète, qu'il conservait dans un congelateur dans l'espoir de se les faire greffer un jour.
Mercredi 3 mai 2006 à 16:47
Monsieur Groumf,
Votre C.V est très intéressant , mais il y a une petite chose qui me laisse perplexe. Vous avez commencé votre parcours professionnel à l'âge de huit ans dans les mines de charbon, et dans le même temps, inspiré Germinal à Zola, -Pourquoi pas- seulement je m'interroge, vous êtes âgé de vingt et un ans à peine, hors la législation interdit en France le travail des enfants ; certainement depuis une date antérieure à celle de votre naissance. Passe encore que vous ayez inventé l'année suivante la langue allemande, ce dont vous auriez certainement pu vous passer, mais de la à prétendre avoir travaillé pour le ministre de la propagande du troisième Reich l'année suivante, je ne vous en félicite pas. Vous avez fait beaucoup de mal à l'humanité monsieur.
Deux ans plus tard, vous intégrez le programme spatial soviétique durant la guerre froide, et vous affirmez également être vétéran du Vietnam et d'Algérie. Or, on ne trouve de trace de vous nulle part dans aucun ministère de la défense. Ne niez pas, j'ai vérifié. Vous avez beau avoir ajouté en italique que vous êtes en procès avec le pentagone concernant un prétendu syndrome de la guerre du golf, ce qui explique que le gouvernement américain nie avoir collaboré avec vous, ajoutant à vos dires que vous étiez en réalité agent du KGB et, que pour des raisons de confidentialité, votre identité est inconnue du gouvernement Russe, et qu'enfin, vous avez publié un livre sur les tortures pratiquées par l'armée Française en Algérie l'année passée, ce qui explique que le ministère français de la défense ignore jusqu'à votre existence, c'est, et je reste poli, me prendre pour un con. Il est évident que c'est un complot gouvernemental visant à vous museler, on ne me la fait pas à moi.
A noter, néanmoins, que j'admire ce que vous faites et vous félicite pour votre prix Nobel de la paix et votre prix Goncourt qui récompensent votre ouvrage intitulé « J'ai torturé des Arabes pendant la guerre, et ça, c'est MAL !», j'aimerais d'ailleurs que vous m'en envoyiez un exemplaire dédicacé.
Vos talents d'architecte mis à contribution lors de l'élaboration de la tour Eiffel, ainsi que de la pyramide du Louvre et de la statue de la Liberté à New-York, sont discutables eux aussi. Dans la partie relative à votre formation, vous avez noté que vous possédiez un diplôme de physique nucléaire ainsi qu'un diplôme d'ingénieur généraliste et un doctorat en médecine, mais je ne vois pas de traces d'un quelconque diplôme en architecture. Par contre, cela crédibilise votre implication dans la conception de la centrale de Tchernobyl, ainsi que votre participation active à son explosion.
Votre période d'inactivité des six dernier mois, par contre, s'explique plutôt bien : Vous êtes un grand voyageur, notamment pour sauver des lions en Inde, ce que j'admire et respecte, par contre, j'aimerais que vous m'expliquiez comment vous avez réussi ce tour miraculeux que de vous faire enlever par des soldats Irakiens en pleine Jungle indienne. Ha ! Autant pour moi, je n'avais pas remarqué que vous êtes journaliste à mi-temps pour le Monde.
Ca explique l'enlèvement.
Parmi vos loisirs, on découvre que vous êtes guitariste pour le groupe Led Zeppelin, et compositeur de musique classique. Néanmoins, je refuse de croire que vous avez aidé Beethoven à écrire sa neuvième symphonie, vous ne pratiquez pas le langage des sourd d'après votre C.V.
Vous semblez aimer le sport, mais contrairement à ce que vous affirmez, je ne me souviens pas vous avoir vu gagner le marathon aux derniers jeux olympiques, qui selon vous se déroulaient à Athènes. D'un autre côté je ne m'intéresse que très peu au sport, mais, bien que peu porté sur ce sujet, je reste persuadé que le canoë kayac ne se pratique par sur un voilier, et que le ski au milieu du Sahara non plus. Cela dit, ces compétences extraordinaires expliquent pourquoi vous êtes triple champion du tour de France à vélo.
Mais je m'égare, car la raison qui me pousse à vous écrire, comme je vous l'explique au début de mon courrier, c'est cette petite erreur qui me laisse perplexe, une faute que vous avez fait dans votre C.V, à savoir qu'il n'y a pas deux « L » à mon nom. Je vous prierai donc d'être plus vigilent à l'avenir quant à ce que vous écrivez sur un curriculum vitae. Je vous informe également que mon directeur aux ressources humaines est impatient de vous rencontrer, le poste de technicien de surveillance nucléaire vous est d'ores et déjà acquis.
Mercredi 3 mai 2006 à 13:43
Nouvelle catégorie, que je tenterai de mettre à jour tout les jours (d'où le nom de la catégorie, "la pensée du jour") histoire de m'obliger à pondre un dessin marrant... tous les jours (ca sent la répétition)
La pensée du jour est la suivante :
L'avenir (ou le monde suivant les cas) appartient à ceux qui se lèvent tôt.
Jean-Louis Truffeau, chômeur longue durée et pilier de bar à plein temps, réagit à ce propos pour le moins discutable.
Merci Jean-Louis Truffeau pour ce discours enflammé teinté d'une once de poésie rurale.
Demain nous illustrerons le précepte, bien connu lui aussi, qui dit que rien ne sert de courir.
Nous inviterons à cet effet, Bastien Varnier, ancien jeune espoir de la fédération française d'athlétisme, spécialiste du marathon et handicapé moteur suite à un accident de voiture.
Mardi 2 mai 2006 à 12:09
Mardi 2 mai 2006 à 9:47
Il est bien connu que j'aime avoir le dernier mot, même lorsque l'adversaire est au ras du sol, espace crasseux que l'intéressé n'a jamais quitté du haut de son stade larvaire sauf dans ses rêves les plus fous. Ce qui suit étant donc d'une part, trop long, et d'autre part, taillé pour répondre aux critères d'un « Dans ton cul » d'anthologie, je porte au grand jour l'affaire « princesse-des-coquelicots » (ne riez pas, c'est MAL, la pauvre lit certainement encore des contes pour enfants)
« Je t'ai banni car tu es le genre de personnes à venir polluer et tu ne m'intéresse pas »
C'est pour ça que tu viens polluer le mien et que tu t'obstines à me répondre...Quelle logique implacable, j'en reste sans voix.
« Tes propos non-fondés c'est vraiment d'une immaturité... Comme tu veux être crédible après... »
Je pourrais en dire autant des tiens, et ajouter que ta syntaxe fait doucement sourire. « Comme tu veux être crédible après... », ça ne veut pas dire grand-chose. Allez j'suis sympa, je te laisse retenter le coup mais tu ne baves pas cette fois ci d'accord ?
« Essaie simplement de prendre du recul. »
Ma chère, je te rappelle que du haut de tes seize ans, c'est le comble du ridicule que sous une démarche si similaire à la mienne, à savoir nous pondre une critique peu constructive et non fondée (bien que j'estime la mienne un peu au dessus de ton bafouillage absent de toute réflexion) associée à une attitude hautaine, tu te permettes de me dire de prendre du recul. J'ai au moins conscience de faire vivre un personnage à travers ce blog, et non de me livrer à travers lui, contrairement à toi... Du haut des remparts de ta connerie, as tu au moins conscience de jouer le même jeu que moi ? Je ne crois pas. Tu te crois dans ton bon droit. On se demande finalement pourquoi tu fais la morale...Encore une fois, ta logique m'échappe.
« Ca te monte à la tête dis donc »
Toi ça ne risque pas, à part une bulle d'air et une araignée je ne vois pas ce qui peut y monter.
« Bon je ne reviendrai plus, salut bonne continuation »
T'es prête à parier la dessus ? Moi oui, je parie que tu vas encore pointer ta gueule d'ici peu. Le plus marrant, c'est que tu me salues et me signale ton « départ » pour en remettre une couche juste après. Le meilleur c'est quand même le « bonne continuation », réflexe de bloggeur adepte du léchage de fion, expression qui perd ici encore un peu plus de son sens et de sa sincérité.
« Et tu remarqueras que contrairement à ce que tu avances, je n'ai pas critiqué le fait que tu utilises un blog pour les critiquer, tu aurais mieux fait de relire »
Ca concernait quand même la moitié de ton premier commentaire, je te conseille donc moi aussi de te relire. L'autre moitié portait sur l'agacement que provoquent chez toi les gens ayant des théories sur tout, « genre sauveur de l'humanité ». J'essaie rien de sauver au passage, je m'amuse à critiquer avec un humour déplacé (qui plaît ou pas suivant les cas) pour le plaisir de cracher ma bile ; le problème des gens comme toi, c'est qu'ils se reconnaissent dans mes diatribes et l'acceptent mal. Si tu as une mauvaise opinion de toi-même, prend du recul et analyse pourquoi les critiques qui ne te sont pas adressées directement ainsi que les gens qui pondent des théories sur tout pour s'amuser te font cet effet. Complexe d'infériorité peut être ?
« Et je ne vois pas pourquoi ce serait un débat, il y a vraiment plus important que ça. "Débat".... Hilarant. »
Comme quoi il t'en faut peu pour t'amuser, je comprends que mon humour t'échappe, tu admets finalement toi-même être une gourde.
Et je considère ça comme un débat, je te rappelle que le débat est un échange d'idée et d'opinion, une discussion argumentée et plus ou moins structurée (bien que ça semble difficile pour un esprit aussi simple et étroit que le tiens)
Tu considères qu'il y a plus important que ça, et bizarrement tu sembles y attacher de l'importance…contradictoire comme façon de penser je trouve.
C'est bien beau de soulever les points de contradiction de l'autre, encore faut il avoir conscience de ses propres paradoxes.
« Allez, salut. Je viendrai plus donc te casse pas la tête à retrouver des formulation à l'humour palpitant. »
Tu te répetes ma pauvre, si jeune et ça radote déjà…
Pleure pas va, on a compris que tu ne reviendrais plus… d'un autre côté quand on banni les autres bloggeurs pour des motifs obscurs et finir par agir de la même façon que celle qu'on redoutait tant chez son adversaire, et quand on coupe court à un échange un peu houleux en incrustant l'idée qu'on ne reviendra pas sans laisser à l'autre la possibilité de répondre, ça ne signifie que trois choses
1 – Tu t'essouffles vite et tu n'as aucun argument valable à fournir.
2 – En plus d'être hypocrite, tu es lâche.
3 – Tu as une bien haute estime de toi-même, seulement elle a ses limites, et tu supportes mal l'idée de te faire remettre à ta place par quelqu'un que tu juges inférieur à toi.
Au fait je me casse pas la tête pour trouver tout ça, ça coule naturellement chez moi.
Je ne ferais aucun commentaire sur ton blog, (en fait si mais la formulation est ironique) ce torchon parle de lui-même :
Univers limité pour l'esprit étroit d'une jeune pintade en mal de vie sexuelle et sociale, se la jouant cool et peace and love derrière son écran mais incapable de la moindre tolérance, ignorant ce qu'est la patience et comble de tout, adepte de la critique facile et des théories foireuses pleines de préjugés alors qu'elle prétend détester ça.
Ajoutons à cela une dose d'agressivité très tendance chez les caniches et une mauvaise foi aussi puissante que celle d'un ivrogne niant son alcoolisme, on obtient un ersatz de semblant de vie humaine, l'encéphale en moins.
On peut facilement deviner que tu es encore en proie à tes rêves d'adolescente s'attardant dans l'enfance, mouillant allégrement ton slip sur les bizounours ou la belle et le clochard pendant la scène du spaghetti, aliment mou à l'intelligence inexistante, et qui te ressemble assez je trouve.
Un conseil judicieux que tu me donnes et que je te retourne : prends du recul par rapport à ton univers utopiste rose barbie, ça te fera le plus grand bien. Grandis un peu aussi si possible, mais on va éviter de t'en demander trop pour aujourd'hui, l'hymen du siège de ton intelligence venant à peine de se déchirer.
Passons à la nouvelle du jour, on apprend qu'à la première place du top 10 des visites de c0w, on vient (enfin) de remplacer une marque de P.Q par une marque d'antidépresseur (et merde).
Lundi 1er mai 2006 à 12:43
John Smith avait déménagé dans le Nord Est de la France lorsqu'il avait 5 ans. Il était élevé par une bonne sacrément bonne mais surtout sacrément odieuse. Il l'appelait "gros nichons, gros bâton" en référence au phallus artificiel gigantesque dont elle se servait pour le frapper. On soupçonne également une utilisation anale, mais personne n'a jamais pu établir la vérité. Certains racontent que la bonne se calait le... Hrmmm, bref.
En 1996, les journaux du coin racontèrent l'histoire d'un gamin qui avait fugué, et dont on n'avait pas réussi à retrouver la trace. Il n'avait laissé qu'une page de cahier avec des pénis dessinés un peu partout. Durant plus de trois ans, personne ne su ce qu'il advint du petit John Smith, et en réalité tout le monde s'en foutait. Je peux maintenant vous révéler ce qui arriva durant ces années, que l'enfant lui même appela les trois années de la révélation.
John fut recueilli par une bande de scientifiques qui vivaient en autarcie totale dans la forêt. Ils l'élevèrent avec tout l'amour qu'ils étaient capables de donner (c'est à dire aucun) et ils le nourrissaient de chips, de Kas citron et de gâteaux secs en forme de bite. John apprit énormément de choses sur énormément de sujets durant tout ce temps, et il entendit notamment parler des atomes, qui le fascinaient. Il s'imaginait être un gros atome, rendez-vous compte de la débilité profonde de l'individu. Il pensait être l'atome libérateur, l'atome suprême, la grosse boule autour de laquelle tournent quelques électrons... Atom-of-the-end. Voici comment il se renomma. John Smith n'était plus qu'un mauvais souvenir, il serait maintenant Atom-of-the-end, l'ultime barrage contre la pauvreté mentale récurrente, contre l'absence de toute forme d'intelligence aussi partielle qu'elle puisse être, contre tous ces putains de merdeux qui pensent être des putains de stars, contre cette humanité qui sent la merde. Il savait que tout au long du chemin, il trouverait quelques rares êtres dont la forme de pensée était semblable à la sienne, mais il savait aussi qu'il défendait une cause que personne avant lui n'avait défendu : la reconnaissance de la bite. Sans elle, Atom-of-the-end n'était plus rien, plongé dans ses représentations phalliques démentes.
Le combat s'est alors engagé. Le voile fut tiré, par pudeur, sur l'histoire de l'atome devenu grand, et voici aujourd'hui ce que vous pouvez en savoir.
Une seule chose gênait profondément l'atome. Il savait que le nom dont il s'était affublé chez les scientifiques ne voulait rien dire, il s'en était rendu compte avec l'âge. Il savait que "Atom-of-the-end" était ridicule, et n'avait aucun sens. Mais il savait aussi que l'immense masse de moutons et de blaireaux qui auraient connaissance de ce nom penseraient qu'il a une signification cachée, un profond sens mystique, et n'oseraient rien dire. De toute façon, s'il l'ouvraient, il les écraserait. Mais pour certains, il fut aussi appelé Groumpf, en référence à une onomatopée qu'il prononçait souvent (délicat à reproduire : il ne faut pas aspirer le "h" de Groumpf) lorsqu'il se réveillait.
Et puis l'humanité, c'est de la merde. C'est pas compliqué, bordel.
joKeR