Jeudi 9 mars 2006 à 3:28


Se relever en pleine nuit afin de combler un petit creux peut avoir ce désavantage qui fait que le sommeil tarde à revenir. J'en profite, comme à mon accoutumée, pour peaufiner un ou deux textes dessins ou autres et vous en faire profiter. Sans plus attendre, voici la dernière trouvaille des laboratoires atom of the end en matière de "bonheur en kit"



Tu es moche, pas très charismatique et ton succès auprès de la gente féminine se limite à te masturber devant des films X téléchargés sur le net ?
La solitude qui t'oppresse ne te laisse que trois alternatives, lorsque le besoin se fait sentir de se vider les boules: la masturbation, ton chien ou…le viol ?
Ton choix se porte sur la solution la moins immorale, à savoir le viol ? Et bien laisse moi te dire que tu as fait le bon choix, et que je suis là pour t'aider. Les laboratoires atom of the end, en étroite collaboration avec le
ministère de la justice et Guy Georges Inc., nous étonnent, une fois de plus.

Se mettre au viol, ça relève du défi, à une époque où les tests génétique et le féminisme sont plus présents que jamais, c'est pourquoi nous te venons en aide. Pour un viol en toute simplicité, voici le « kit du violeur ™ »
D'après nos études, l'action de viol se déroule en trois grandes lignes : tout d'abord la traque, ensuite, le viol en lui-même, et pour finir, les petits problèmes d'ordre administrato-judiciaire.

Afin de te faciliter la traque, tu trouveras dans le « kit du violeur », tout l'attirail nécessaire afin de pister une victime bandante.
- Une paire de jumelles vision nocturne
- Un assortiment de sextasies et de drogues diverses, si tu tentes une approche qui consiste à droguer ta victime.
- Une batte de base ball et une paire de menottes, si tu tentes une approche qui consiste à défoncer la gueule de ta victime avant de lui défoncer autre chose…
- Un caleçon en côte de maille (pour éviter de se faire « désarmer » par sa victime)
- Un masque « Guy Georges » très tendance dans l'est parisien (existe aussi en « Emile Louis » si ta passion c'est violer les trisomiques et conduire des autobus)
- Une brochure contenant le plan complet de toutes les villes de France, si tu es un violeur du genre nomade.

Dans le second compartiment de ton « kit du violeur », tu trouveras ce dont tu as besoin pour violer en toute tranquilité.
- Un préservatif multi usage (on ne sait jamais qui on viole, mieux vaut être prudent)
- Du viagra (une panne au mauvais moment et la soirée est fichue)
- Un matelas « gonflage instantané », au cas où tu violerais dans une ruelle sombre ou tout autre endroit inconfortable pour toi et ta victime.
- Un mini post-cd/mp3, pour un viol en musique (offre spéciale : pour toute commande passée ce mois ci, une compilation des morceaux les plus romantiques pour un viol en musique : de « Rape is gorgasm » jusqu'à « vagina panzerfaust », « j'te déchire l'anus », en passant par « viens là, suce ma bite » et bien d'autres)
- Un sac poubelle, une scie et une pelle, pour faire disparaître tes victimes.
- Du poppers (pour assouplir l'anus de tes victimes masculines)

Et là tu te dis que tu as tout ce qu'il te faut, et bien tu as tort ! Car si un seul kit te permet de commettre une dizaine de viols au total (données basées sur une étude approfondie et réelle) et que chacun des articles du « kit du violeur ™ » est en vente libre au détail sur notre site web, afin de renouveler le contenu de ton kit, as-tu seulement pensé à la suite ? C'est pourquoi tu trouveras dans le troisième compartiment de ton kit, tout ce dont tu as besoin pour parer à l'une complication possible du viol, à savoir,
la justice.
- De fausses empreintes digitales
- Un bon pour une opération chirurgicale gratuite complète du visage.
- Des faux papiers, pour de multiples identités et deux fois plus de fun.
- Un avocat véreux et des témoins bidons
- Une expertise psychiatrique favorable.
- Un pot de vin pour adoucir le juge.

Voilà, désormais tu es un violeur confirmé, et rien ou presque ne peut t'arrêter. C'est dans une sexualité nouvelle et épanouie que tu trouves enfin ton équilibre, et ça, c'est grâce aux laboratoires atom of the end.
Dans un soucis d'éthique, nous offrons à toutes les victimes encore en vie des utilisateurs de notre kit, des séances de psychothérapie, sur présentation du ticket de caisse de votre agresseur, prouvant qu'il utilise bel et bien notre matériel.



«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯** Atom of the end **¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( des solutions pour un monde meilleur )

Mercredi 8 mars 2006 à 3:19


Il y à un an, je postais ce texte, sur la première version d'atom-of-the-end. Un an plus tard, sur ce même site toujours en évolution qu'est c0wb0ys, je vous offre à nouveau cette petite diatribe, quelque peu remaniée pour ne pas faire trop réchauffé...


Encore une belle connerie…la journée de la femme (certainement pondue par ces veaux socialistes) ! Non mais qu'est ce qu'ils ne vont pas inventer encore ? Et je dois le dire mesdames et mesdemoiselles : je suis choqué !
Je suis profondément déçu, car vous luttez sans relâche depuis des décennies pour être nos égaux tout en sachant que c'est impossible, la nature nous ayant doté d'un cerveau contrairement à vous, mais dans le même temps vous glorifiez une journée dont le thème dit de manière implicite que vous n'avez droit qu'a une journée et que les 364 restantes sont à consacrer aux hommes
A gagner des journées par ci par la peut être gagnerez vous une semaine de tranquillité.
La journée mondiale de la femme, encore un jour hypocrite qui verra en guise d'aurore le massacre de vos semblables oppressées à chaque coin du globe. C'est vrai que les excités du voile vont s'empresser d'aller voir leurs compagnes pour leur dire « c'est bon jte laisse ta journée annuelle ; enlève ton voile, va draguer etc.… moi j'm'occupe des mioches et du ménage » ou que les maris alcooliques occidentaux vont faire preuve de sobriété et de non-violence en ce jour particulier. Et puis quoi encore ?


Alors bon d'accord je pousse toujours le bouchon en choisissant les pires exemples, mais à problème récurent…

Tout le monde sait que c'est une journée aussi hypocrite et inutile que le sont les autres jours maudits tel que la journée du cancer, la journée sans tabac, la journée des capotes (heu contre le sida pardon) la journée du dépistage de la dilatation aigue d'anus suite à l'introduction d'un légume, Noël, la Saint-Valentin, les fêtes du travail, des mères, des pères, des grand-mères, la saint glin-glin… enfin bref toute ces merveilleuses journées qui ont toujours un même but : nous faire rentrer dans le rang en nous masturbant un ego souvent trop fragile.
C'est la réponse à tout ça, les cancéreux souffrent dans le monde et les organismes réclament des sous pour endiguer ce fléau, et pour toute réponse : la journée du cancéreux.
Les fumeurs meurent prématurément dans d'horrible souffrance et dans l'impuissance bien souvent, allez hop : journée mondiale sans tabac. C'est sur, ne pas fumer une journée dans l'année ça donne un meilleur karma mais pour le poumon ça change pas grand-chose.
La journée de la femme c'est pareil : t'existes une fois par an ma pauvre, et le pire c'est que t'es contente. Le reste de l'année, t'existes pas. ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !

Ca me fera toujours rire : l'être humain à donc réellement besoin d'une journée spécifique pour prendre conscience de certaines choses, dans ce cas précis, l'existence de la femme en tant qu'individu. Et quand on ne connaît que trop la tendance de l'être humain à oublier vite fait ce qui ne le concerne en rien, il est légitime d'avoir des doutes concernant la nécessité de ces journées à thème. Et puis, sommes nous donc uniquement ça ? Un troupeau stupide qui à besoin de certain jours pour penser à certains problèmes ?
 Attendez je consulte mon agenda…tiens le jour du mouton c'est toute l'année…curieux. 
La journée de la femme ne sauvera pas ces millions de femmes battues partout dans le monde ; si ça se trouve en ce jour spécial, elles se font encore plus taper dessus ; histoire de bien comprendre que c'est sa journée… enfin surtout sa fête.
La journée de la femme ne fera prendre conscience de rien. Il y a cinquante ans  je dis pas, y'avait du taff pour en arriver là ou l'on est, mais maintenant c'est fait : vous avez le droit de vote, vous pouvez exercer n'importe quelle profession au même titre que votre conjoint tout couillu.

Alors votre journée vous pouvez vous la mettre ou je pense (pour vous aider, je peux vous dire que ça se situe en bas du dos). Non mais merde à la fin, une journée et puis quoi encore ? Pour entendre des trucs genre « chéri fais le ménage ; moi je peux pas c'est la journée de la femme » ou « chéri fais la bouffe », « chéri masse moi les pieds »  en invoquant inlassablement la même raison : « c'est la journée de la femme ». Et ne niez pas, j'ai toujours raison, je sais pertinemment que c'est ce que vous faites.
Et ben mesdames, c'est du beau ça, profiter honteusement d'un jour si symbolique; et qu'on ne me parle pas des quêtes que j'ai effectué au profit des enfants malades pour finalement garder l'argent pour ma gueule, ça n'a absolument rien de comparable. Vous, mesdames, ce que vous faites, c'est bien pire.
 Je suis consterné pas votre comportement, vous qui parlez de solidarité féminine et de suprématie de votre intelligence à toute les sauces, et qui détournez sans aucun remords les buts d'une journée ou nous devrions traiter la femme comme un être humain et non pas nous mettre à quatre pattes devant elle pour faire le ménage, lui conférant par la même un statut supérieur au nôtre, ce qui ne fait que la maintenir dans une vision faussée de la réalité, comme lorsqu'on évoque la possibilité d'une parité totale…
En définitif cette journée ne vous apporte rien de bon, puisqu'aux douze coups de minuit, votre carrosse se change en citrouille et vous redevenez des femmes…de ménage.

 


Belle mentalité mesdames ! Entendez vous toutes ces voix qui souffrent de part le monde et réclament le droit à la dignité et la vie pendant que vous réclamez votre journée de congé ? Vous avez honte n'est ce pas ? Je le sens, et vous avez raison ! Baissez la tête ! Honte a vous viles femelles séduites par la paresse…comment ?
Mais bien entendu qu'il n'est jamais trop tard pour changer, la journée n'est pas finie alors pour que ce jour soit bel et bien aussi symbolique que prévu, tel un phare de raison dans un monde tournée vers l'obscurantisme, vous ne devez non pas vous complaire dans des acquis que nous vous avons gracieusement accordé, nous autres mâles, mais bien au contraire, retrouver cette condition singulière à toutes les femmes. Donc comme les 364 jours restants de l'année, vous allez faire le ménage, la bouffe, aller chercher les mioches à l'école, leur faire faire leurs devoirs, faire la lessive,  le repassage et quand tout ça sera fait, si votre conjoint est partant, il faudra que vous soyez battue… Par solidarité avec celle que la journée de la femme a oublié.
Mais quoi ? Vous croyez qu'on mérite une journée comme ça sans rien faire ? Ben non ça se passe pas comme ça, faut souffrir ! Prenez exemple sur nos anciens combattants et nos cancéreux.
Je vous en conjure, soyons un peu réaliste ! Une journée, quand on sait que tout le reste de l'année, c'est implicitement la journée de l'homme, vaut mieux pas faire la maligne parce que vous en avez (enfin) une. Sinon ça risque de chauffer pour votre matricule.
Alors mesdames, à vos aspirateurs, la journée promet d'être longue.


Et puis une journée où l'on ne boit pas comme des trous (comme la fête de la musique, ou la fête de la bière par exemple) ce n'est pas une journée qui vaille le coup qu'on s'y intéresse, nous autres les hommes… surtout si c'est votre journée. Faut pas rêver non plus, c'est pas en une journée qu'on change la nature profonde de l'homme.



«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯** Atom of the end **¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( qui va aller se recoucher et qui rappelle à quel point il respecte la femme,
en tant qu'être humain et individu pensant et non en tant
qu'animal de compagnie... quoi que... )


Lundi 6 mars 2006 à 1:00


Joe, c'est un bon vieux pochtron bien de chez nous, le genre de mec qui peut dormir a poil sous la neige en pleine rue tant qu'il a son litron de rouge. Mais en cette nuit particulièrement glaciale, par cette quasi-tempête de neige, Joe avait décidé, pour la première fois en 20 ans d'exclusion du système et de mendicité sauvage, de se rendre dans un foyer. Délaissant son carton, ses poux et ses poubelles, Joe avance, à contre vent en suivant les lignes de tram.
Pendant ce temps, moi, je suis bien au chaud chez moi, je prends une douche bien chaude, et je suis en retard comme d'habitude. Je m'habille en trois seconde huit, chausse mes rangers en même pas dix secondes (ceux qui me connaissent savent qu'à ce moment précis je mens) et je sors pour affronter le froid lorrain et la neige battante.
Le vent fouette mon manteau de cuir, la neige dégoulinante éclabousse mes chaussures, les flocons eux, me font plisser les yeux. J'arrive à mon arrêt de tram, dix minutes d'attente, une clope s'impose, « what hell is about » sur les oreilles aussi. Je suis le maître zen dont la méditation ne saurait être perturbée par le froid. Un clochard s'approche de moi et me demande une clope, qui lui serait fort salvatrice par ce temps démentiellement glacé. Je l'envoie gentiment au bois en lui expliquant que la conjoncture actuelle n'est pas à la solidarité mais au « chacun pour sa gueule », au « libéralisme », au « mérite » et à « l'effort ». Il s'éloigne, mais je sais que j'ai agis pour son bien.

Joe le clochard avance, toujours le long des lignes de tram, après s'être fait refuser une cigarette par un jeune trou du cul tout de noir vêtu. Ses chaussures trouées laisse la neige s'infiltrer, il a froid et mal. Il s'arrête un temps sur le banc d'un arrêt de tram. Le tram arrive.
Instinctivement, pour se protéger du froid, il monte. Pas âme qui vive dans ce tram, si ce n'est le trou du cul qui ne partage pas ses clopes, écoutant sa musique de merde au fond du tas de merde sur rail qu'on ose appeler tramway.
Le vieux Joe avance vers le dernier  wagon et s'étale sur quatre places en vis-à-vis. Par malchance, trois arrêts plus loin montent huit contrôleurs. Joe leur explique qu'il n'a pas l'argent nécessaire pour payer son ticket de tram, en pestant contre le mauvais temps et sur sa condition misérable, espérant ainsi apitoyer les contrôleurs, qui lui suggèrent de trouver vite 1 euro 15 avant de se faire gicler du tram.

Je fixe la vitre en face de moi. Il neige toujours. Le baladeur toujours vissé aux oreilles. Une odeur épouvantable m'arrive aux narines : c'est encore lui. Le clodo. Il me demande 1 euro 15. Je lui explique que la conjoncture actuelle n'a guère évolué depuis qu'il m'a demandé une clope, et que je n'agirai pas dans son intérêt en accédant à sa requête.
Un arrêt après, les contrôleurs lui demande de descendre. Il à de la chance il ne lui donne pas d'amende. Les chutes de neiges ont redoublé dehors…putain j'aimerai pas être dehors à ce moment là. Je m'arrête à la gare afin de me restaurer. Je commande un américain, et j'attends. Lorsque le gentil commerçant d'origine maghrébine (preuve que le foot n'est pas la seule façon de s'intégrer en france quand on est d'origine arabe et travailleur)  me remet mon sandwich, voilà que le vieux clodo reviens, aussi bleu qu'un schtroumpf.
Il me demande un petit peu de thune pour manger.
Je lui explique que la conjoncture a empiré vu que j'ai un peu moins d'argent dans le porte monnaie depuis que j'ai payé le vendeur de sandwich et qu'il doit s'en sortir par lui-même. Je retourne attendre le tram Vingt-cinq minutes plus tard, je suis arrivé, il ne me reste plus que cinq minutes de marche avant d'arriver chez T.  

Joe erre vers sont destin : le foyer. Le vent est si intense qu'il met une heure pour arriver. Arrivé à la porte, il est refoulé par une vieille mégère lui précisant qu'il n'y a plus un seul lit de libre, mais qu'il peut toujours essayé ailleurs. En route, Joe se fait un compagnon, un jeune berger allemand aussi solitaire que lui, et aussi sâle. Ils font un bout de chemin ensemble, sous la neige.
Pendant ce temps, je test quelque jeux de Playstation, bois un petit coup avec mon ami.
Nous discutons, bien au chaud. La soirée s'éternise, tant de chose à se dire, tant de chose à faire.
Sa femme va se coucher, nous continuons à boire et philosopher.
Trois heures du matin, il est temps de partir. T. me propose de me ramener en voiture, avec le temps qu'il fait, cela vaut mieux.

Joe s'est fait refouler à l'entrée des centres parce qu'il ne veut pas abandonner le jeune chien dans le mauvais temps. Il décide de marcher encore et encore, pour ne pas se laisser envahir par le froid.
Je monte dans la voiture de T., nous devons attendre un peu, le froid a couvert de glace et de neige durcit les pare-brises avant et arrière, ce qui rend impossible la conduite. La voiture chauffe peu à peu, la glace fond, mais pas assez vite, rien pour gratter, il nous faut nous armer de patience. Il n'y a personne dans les rues, alors tant pis, nous roulerons un peu à l'aveuglette…
Le froid déchire le visage du bon vieux Joe, il n'arrive plus à avancer, il n'est pas habillé pour supporter ce froid…à bout de force, il titube, vacille et s'écroule à genoux. Le jeune chien aboie, encore et encore. Une lumière divine apparaît aux yeux de Joe, comme un tunnel, dont l'issue s'approche de plus en plus vite.

On ne voit absolument rien dans la bagnole, mais il fait chaud c'est déjà ça. Nous roulons tranquillement, quand soudain, la voiture heurte quelque chose et lui roule dessus. Coup de frein brusque. Nous entendons un chien qui aboie. Nous sortons, catastrophés à l'idée d'avoir blessé un pauvre animal sans défense, mais dieu merci, le chien n'a rien. Lorsqu'on regarde sous la voiture, on aperçoit un corps inanimé. Je regarde mon ami et lui dit
 « Ce n'est rien T., juste un clodo, ne l'aide pas, il doit s'en sortir par lui-même. C'est pour son bien. C'est la conjoncture économique et sociale actuelle qui veut ça. Bon tirons nous j'ai froid.
- T'as raison, ça caille. Prend le chien on va pas le laisser ici tout seul, me dit alors mon ami.
- Tu as raison, ce serait inhumain de l'abandonner ainsi.
 »
Nous remontons dans la voiture, on y voit un peu plus qu'avant, une demi heure après je suis de retour à la maison, au chaud.
Un peu plus tard, Joe ouvre les yeux, il a froid et ne peut pas bouger, il a mal, il saigne atrocement…une lumière divine apparaît, serait ce enfin… la fin ?
Le lendemain j'appelle T. pour savoir s'il est bien rentré chez lui, je devine à sa voix qu'il est en colère. Il m'explique qu'en rentrant il a de nouveau roulé sur le clodo, et du coup, il a dégueulassé sa voiture et abîmé le pare choc. Et bien évidemment le clodo, n'étant pas solvable, ne pourra pas rembourser les dommages occasionnés. Et faudrait encore les aider ? La conjoncture économique et sociale actuelle est décidément trop douce avec certaines personnes… Et qu'on ne vienne pas me dire que je suis un salaud, demain j'emmène le clébard se faire piquer ; si ça, c'est pas de l'humanisme.




«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯** Atom of the end **¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
(Toute ressemblance avec des personnes existantes et des situations existantes
serait totalement involontaire.
le clodo a 5 centimes d'euro dans sa poche gauche de pantalon, ce qui fait qu'il n'a besoin que d'1 euro 15 pour son ticket de tram dont le prix est 1 euro 20... et toc !)



Samedi 4 mars 2006 à 19:11




Parce qu'il est toujours bon de se répéter quand on généralise de façon caricaturale les petits travers de l'humanité dans une lignée de textes, sobrement intitulée "sociologie de l'absurde" je reposte cette phrase qui figurait sur le premier texte du genre :


Pour des raisons évidentes, ces études sociologiques ne s'appuient aucunement sur des données vérifiables et ne sont absolument pas révélatrices du phénomène étudié.



(tu te reconnais la dedans, ne me le reproche pas à moi mais à toi même)

Parce que ceux qui ne se sentent visiblement pas visé sont toujours ceux qui agressent, parce que les adeptes de la tolérance et de l'ouverture d'esprit à coups de petite cuillère en plastique dans leurs crânes d'australopithèques  sont toujours ceux qui démontrent avec tact et délicatesse qu'au final, j'ai raison à leur sujet, parce que se justifier je ne sais combien de fois ce n'est pas mon hobby préféré, je n'ai qu'une seule chose à ajouter: le manque d'humour est le signe le plus flagrant de la connerie et du néant intellectuel qui vous caractérise.

Comment pouvez vous accorder crédit et sérieux aux écrits d'un mec qui comme fond d'image de son blog vous pond une armée de bites ? Non mais franchement...


Ceci étant dit...je passe à autre chose.





Cadeau pour Glysalide parce que msn c'est de la merde :


*   fee bird (live) de Skynyrd  (fond actuel de mon blog)                             
*   Hear my train (live) de Hendrix                          
*   Sweet home alabama (live) toujours de Skynyrd
(histoire de bien faire chier les liens sont sous les étoiles ^^ )

D'ailleurs vous autre aussi profitez en, c'est la première et la dernière fois que je fais ca; pour de la bonne musique y'a un bon blog rock'n'roll qui n'est plus à présenter : je parle de pROCK bien entendu.


Samedi 4 mars 2006 à 14:20


Pour tous ceux qui, comme moi, sont nés au début des années 80, le japon n'avait pas grand intérêt si ce n'est le manga. Au point d'avoir l'air d'une armée d'autistes à tenter de réaliser un kaméhaméha torse nu devant sa glace du haut de ses vingt kilos maximum, les japoniaiserie en tout genre avaient déjà leur publique et nous ne les manquions sous aucun pretexte…puis nous avons évolué. Nous sommes passés à autre chose, si bien que durant les années 90, le manga a vu ses adeptes se détourner de lui, le Japon essuyait alors le pire affront depuis Hiroshima.
Et pourtant, pourtant, le japon n'a jamais été aussi présent qu'aujourd'hui :
 Pays extravagant adeptes de toutes les modes stupides destinées à une génération de moutons, le fanatisme que nous manifestions pour les City hunter et autres Ken le survivant s'est déplacé sur la génération suivante comme un vendeur se jette sur une bande d'attardés encore à mi-chemin entre la maternelle et l'école primaire, clients au potentiel pécunier incommensurable.
Le japon
, pays le plus à l'est du monde faisant figure de barge complètement à l'ouest, ne nous explose plus les neurones uniquement à coup de matériel HI-FI ou de jeux vidéos et manga hyper-violents, pour notre malheur. Car oui, c'est quand même de ce pays que vient le pire fléau pour les cellules grises post-spongebob : souvenez vous du mal qu'on fait les Pokemons.

J'étais trop vieux (et pas assez con) pour me faire tenter par ses monstres grotesques, mais combien de jeunes esprits furent anéantis par ce jeux vidéo et les produits dérivés déclinés à toutes les sauces ? Mais ils ne préparaient que le terrain, nos amis japoniais... La nouvelle tendance est toujours de collectionner des monstres ridicules, mais maintenant ça se passe en musique. Le concept du visual key est le meilleur exemple de l'évolution de la folie Pokemon. Maintenant, on collectionne les androgynes, et soit dit en passant, quand on pèse 40 kilos, qu'on se fringue en nana et qu'on se tartine la gueule au maquillage, ça n'a rien de sorcier que d'avoir l'air androgyne. Parce que il faut le dire, peut on réellement parler de musique ici ? Bof, pas vraiment…la seule innovation c'est que le chant est en japoniais, mais vu que c'est pas tant le fond mais plutôt la forme qui intéresse généralement les adeptes des modes éphémères, ça ne pose pas réellement de problème. Ca permet juste à ces jeunes délurées de hurler d'une voix stridente « il est troooooooooop boôôôoôôô Manaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa Samaaaaaaaaaaa !!! hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii »


Et bien évidemment, on ne rate jamais une occasion de décliner la marque en produits dérivés : la goth lolita-doll-machin-truc façon pisseuse de douze ans délaissant son sac Sailor Moon pour une tenue plus risible que provocante et ne jurant que par Moi Dix Mois est le plus bel exemple d'une campagne médiatique qui incruste dans l'idée de larves en quête d'identité que consommer rend différent. Puisque les japoniaiseries semblent surtout plaire à la gente féminine (preuve encore une fois de l'inégalité des sexes quant aux capacités cérébrales) et puisqu'un sitcom japoniais façon « Hélène et les fourre-fions » en V.O non sous-titrée n'est pas accessible à tous, nos chères et tendres se rabattent sur les Shojô, qui ont littéralement envahis les rayons manga aux grand damne des puristes adeptes de jeux ultra-gores et de B.D méga-violentes comme seul la censure japoniaise le permet. C'est ainsi que pour se procurer un malheureux tome de Saint Saya, on doit lutter contre une armée de mini-poufs aux couleurs bariolées mal assorties ou des gotho-pouffs toutes plus laides les unes que les autres, brandissant un sac à l'effigie de Jack provenant tout droit d'un étrange noël, mais que voulez vous, elles ne savent pas que Burton n'est PAS japoniais…et que dire lorsque tout fièrement, au moment de passer à la caisse, elles arborent un magnifique porte monnaie rose « hello kitty ». La tendance actuelle de la pouf, par opposition avec leurs grandes sœurs, c'est donc d'avoir l'air d'une gamine, ce qui traduit quelque peut la perversité du mâle japoniais, adepte de tenues d'écolières comme de ce qu'on y trouve à l'intérieur en temps normal.
D'un autre côté, à en juger par le physique de beaucoup d'entre ces jeunes adeptes d'une nouvelle illusion gothique, elles ont bien assimilé que le sumo c'est bel et bien japoniais.

Oubliant que le Japon, c'est aussi une culture gastronomique à vous dépouiller un océan de ses baleines, l'amateur de japoniaiserie vous gerbera dessus si par malheur vous lui offrez des sushis. Paradoxe que la science ne saurait expliquer. D'un autre côté c'est rassurant, l'effet de mode a ses limites.
Le pire dans tout ça, c'est que beaucoup d'entre ces néophytes ont réellement l'impression d'intégrer une culture, pensant que le Japon se limite aux mangas et à ces tarlouzes tentant d'intégrer le monde du métal…Mais merde enfin, le Japon c'est plein d'autres choses autrement plus fascinantes ! Heu je sais pas moi…les tortues ninja tiens. Si si, Splinter est japonais souvenez vous.
Toujours est il que cet attrait pour le Japon qui se décline à toute les sauces depuis quelque temps n'est bel et bien qu'une mode. Le propre de la mode, c'est de revenir tous les vingt ou trente ans en moyenne. Si on remonte il y a une vingtaine d'années, on trouvera tous les trous du cul de ma génération (moi y compris) devant le club Dorothée attendant fiévreusement un épisode de Dragon ball, vingt ans avant, dans les années soixante, c'était Godzilla et vingt ans encore avant, c'était Hiroshima, mode explosive mais très brève...

En bref, beaucoup de bruit pour rien, après tout il y a tellement de mode ridicule qu'une de plus ou de moins, ça n'a finalement que peu de conséquence. S'il ne se lavent pas le cerveau comme ça ils le feront autrement, le propre de suivre une mode quelconque étant avant tout de se formater l'esprit pour consommer gentiment ; mais si j'ai un conseil à prodiguer à tous nos amis adeptes du pays du soleil levant, pour une complète assimilation de la culture nippone, faites vous donc hara kiri, vous éviterez ainsi le déshonneur lié à votre addiction grotesque le jour où vous ne saurez plus quoi faire de tout ce bric-à-brac sans saveur.



Mercredi 1er mars 2006 à 23:19


On le savait déjà, Sarkozy est sur tous les fronts. Il est partout, au point qu'on en vient à se dire qu'il est atteint du syndrome Saddam Hussein et utilise des sosies pour sa campagne médiatique et/ou présidentielle.
Toujours est il que notre bon ministre, qui compte nous pondre des « jeunesses sarkozienne » afin de combattre la délinquance au berceau (autrement dit si t'es arabe que t'as trois ans, que tes parents sont RMIstes et que tu est un p'tit dur en maternelle, tu vas en chier direct.) s'attaque aujourd'hui à l'un des symboles fort de la nation, au risque de se mettre à dos toute une tripotée de buveur de bière. Et oui, dans la grande lignée d'une lutte constante contre l'insécurité et les comportements violents et répréhensibles, Sarko s'attaque au foot.
 «
J'en ai assez que nos stades aient des tribunes qui fassent honte. Nos stades sont aujourd'hui avec des dizaines d'individus qui n'ont rien à y faire, qui sont des racistes» 
Les supporters ? Racistes ? Noooooooooooooooooooon …quelle idée. Ou alors il s'est fait traiter de sale polonais dans les tribunes.
«Mon objectif est très simple, c'est débarrasser les stades de cette clientèle dont nous n'avons pas besoin»
Le problème c'est que si on vire les gros cons fachos fouteurs de merde des stades, c'est la  clientèle tout court qu'on vire. Et puis la connerie et la violence gratuite, ça va avec tout ce qui accompagne le foot hors stade : La bière la provocation les injures gratuites et les bastons. Refaire le match prendra alors une toute autre signification.
«Je veux obtenir des résultats et j'obtiendrai des résultats», a promis Nicolas Sarkozy. D'un autre côté c'est le propre de l'homme politique de promettre.
 
«Je ne vois pas au nom de quoi on doit tolérer des comportements de sauvages organisés par des associations dont nous connaissons l'adresse». J'imagine bien la petite association avec la croix gammée et le sigle du P.S.G refourguant, avant le match, à ses adhérents, des battes de base-ball, armes blanches et des projectiles fumigènes. Je les imagine aussi atterrés par cette nouvelle lubie du ministre de l'intérieur, mais qu'ils se réjouissent, Sarko n'agira pas avant trois semaines.
Par contre, une fois la machine lancée : « tout  «acte raciste ou violent» sera sanctionné d'une «interdiction administrative de stade». Le préfet de police par exemple de Paris pourra assigner à résidence un individu qu'on a pris en photo en train de faire le salut nazi pour l'interdire de stade» C'est vrai qu'à la une d'un journal ca la fout mal, mais d'un autre côté, à la une de « l'équipe » ça n'a jamais trop posé de problème.
Et puis faut pas non plus dramatiser, si ca se trouve ils se disent juste bonjour de loin entre supporters ou indiquent quelque chose d'insolite à l'un de leurs amis. Ma mère disait que montrer du doigt c'est mal poli… Mais je ne savais pas qu'un jour on nous interdirait de lever le bras.
Ensuite, pour retrouver un hooligan au crâne rasé dans un stade bondé d'individus du même genre, d'après une photo qui plus est, ça risque d'être chaud, sauf si le mec est assez con pour se mettre une carte d'identité devant
la gueule.
Et surtout, je pense à la holà général en plein match, est ce que lever les deux bras pourrait, sous un certain angle, porté préjudice à de braves supporters ? Et les manchots ? vous y avez pensé aux manchots ? Non bien évidemment.

Et puis la sanction franchement : « interdiction administrative de stade » ça empêchera pas le mec d'attendre avec ses potes à la sortie du stade ou de taper sur sa femme en regardant le foot à
la maison. Ils doivent se chier dessus la les supporters concernés je le sens, houuuuuuuuuu, ils ont peur.
 «Les
dirigeants de club seraient invités, deuxièmement, à ne pas vendre de billets à des gens qu'ils connaissent comme violents.» Ca me parait quelque peu arbitraire. C'est la porte ouverte aux excès racistes. Les dirigeants étant avant tout, des supporters, pour rentrer dans un stade, faudra justement être le type de personne que Sarko veut expulser (c'est une manie décidément) des stades. Abdo-Kronembourg, chauve et ivre mort, ce sera le smoking pour rentrer en stade.

 « Je mets tout de suite en place un système pour qu'on puisse dissoudre des associations qui ont pignon sur rue» Moi je serais partant pour carrément annuler les rencontres footballistiques, qu'on en finisse enfin avec ce sport de merde. L'un dans l'autre ça rendra pas les gens moins violents mais au moins y'en a ça les rendra pas plus cons… bien au contraire.
D'ailleurs on sent la peur et l'insécurité dans les stades de France, depuis cette boucherie dans une station service, le match prochain opposant PSG-OM aura lieu en après midi plutôt qu'en soirée. Le supporter, c'est un peu comme l'arabe de banlieue :
on règle le problème par l'administration, l'expulsion, le couvre-feu et au karsher s'il vous plaît. Ensuite on planque les débris sous la moquette.
Mais ce que je me demande, c'est pourquoi les supporters passent pour d'affreux racistes, alors que finalement peu de crimes d'ordre raciste sont à déplorer  lors des rencontres, ce sont plutôt de bonnes grosses bastons entre mecs bourrés mécontent du score du match de la soirée et d'autres mecs bourrés content du score du match de
la soirée.

Le
supporter, raciste et violent ? Mais où va-t-il chercher tout ça ? Et si c'est vrai, d'un côté il ne perd ni ne gagne de voix…le supporter, en accord avec ses convictions, vote certainement FN.
Je suis en train de réaliser que je parle de Sarkozy et de foot, je pensais pas tomber si bas. Lecteurs, lectrices, pardonnez ce moment d'égarement qui ne se reproduira plus.
Surtout que c'est vraiment de la merde ce sujet. Le foot comme Sarkozy. Quel genre de débile primaire peut s'intéresser à l'un comme à l'autre ? Enfin j'sais pas mais, y'a quand même plus grave que les querelles de supporters en France...




«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯** Atom of the end **¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
  ( Allons enfants de la patriiiiiiie, voootons pour, Sarkozyyyyy
Contre nous de l'immigration, des banlieues et du chômage... )

Lundi 27 février 2006 à 14:40

Afin de maintenir une certaine cohérence dans la lignée de ce blog envahit par les phallus, je remanipule les catégories. Petit décryptage pour toi lecteur, afin que tu puisses naviguer dans les méandres de ce blog exceptionnel sans te perdre.

La catégorie anciennement intitulée « Chroniques atomiques », regroupant les textes relatant ma vie trépidante et imaginaire, devient dès aujourd'hui : « ébats lubriques »

La « Philosophie atomique » et les « poèmes miteux » deux domaines laissés plus ou moins à l'abandon, seront disponibles sous une seule et même catégorie, au nom significatif  : « tas de merde »

 « Pour se marrer un peu », catégorie la plus complète et importante de mon blog, regroupant mes textes à caractère humoristique devient  : « enculade à sec »

La catégorie « crachage de venin » autre partie importante de mon blog où je laisse libre court à ce côté vindicatif, con et gratuitement méchant  qui a fait ma réputation, devient pour votre plus grand plaisir : « éjaculation faciale » Tu aimes ? c'est normal.

Les catégories « textes divers » et « le projet X », la première étant peu alimentée et l'autre étant achevée, sont regroupées sous une seule et même enseigne : « capotes usagées »
 
« dessins » devient « spermivore » Cherchez pas pourquoi, je trouvais pas de nom alors j'ai fait dans la simplicité, et vu que j'écoutais un petit peu d'Isacaarum à ce moment là...

Pour ce qui est des « pensées de Logan » le nom de « pornographie scripturale » me paraissait approprié.

La « catégorie sociologie de l'absurde » conserve son nom, et vous pourrez constater l'apparition d'une nouvelle catégorie : « le bonheur en kit », où seront présentés les variantes des prouesses technologiques de l'unique produit des laboratoires atom of the end : le kit.





Il reste un ou deux textes que je savais pas où mettre alors il se peut qu'ils se baladent à l'arrache quelque part sur ces pages. Soyez vigilants, ils sont capables de tout.
Qu'on ne me fasse pas remarquer le peu d'intêret et la banalité qui caractérise cet article, j'en suis conscient, mais après tout c'est pour vous que je fais ça.
Merci qui ?



«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯** Atom of the end **¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
     ( dans ton cul dans ton cul dans ton cul...) 

Vendredi 24 février 2006 à 7:52



Toi aussi tu rêves d'être un jour président. Tu manques de charisme ? d'assurance ? tu es trop jeune, idéaliste ou simplement trop con ?


PAS-DE-PANIQUE


Nous avons la solution !

 Les laboratoire Atom-of-the-end, universellement réputés pour les bienfaits des « kit du petit suicidaire™ » et « kit cool™ », viennent encore de nous surprendre. En effet, grâce à une étude psychologique hyper poussée auprès d'un panel représentatif de la France, et en collaboration avec ses chercheurs les plus méritants qui repoussent chaque jour les limites de la biologie moléculaire et ses miracles, c'est avec une immense fierté et une joie incommensurable que nous vous présentons aujourd'hui : le « Kit Présidentielles 2007 ™ »
Il s'agit d'un kit, la firme Atom-of-the-end restant encore une fois fidèle à sa marque de fabrique : ésthétique, aérodynamique, léger et pratique.
Il contient le parfait matériel pour celui qui n'a que de « futur candidat envisageable et crédible » une seule chose à l'heure actuelle : l'envie.


Vous y trouverez tout d ‘abord un traitement sous forme de pilules, à prendre matin midi et soir. Ces pilules sont un concentré à base de Sarkozytine, une molécule directement issue de Sarkozy. Les études montrent que les hormones télévisuelles dégagées par Monsieur le ministre augmentent sa cote dans les sondages auprès du public féminin de plus de 50 ans ainsi qu'auprès des électeurs homo-sexuels. La double action de la gélule vous assure une ressemblance physique avec le futur présid…heu candidat…afin d'augmenter vos points de charisme.
Mais ce n'est pas tout ! Vous trouverez également dans votre  « Kit Présidentielles 2007 ™ » tout un assortiment indispensable à tout candidat crédible :

- Un programme répressif et des statistiques de la délinquance à faire flipper un chauffeur d'auto bus !         
- Un karsher flambant neuf « Bosh et decker » !
- Du libéralisme économique féroce et du chômage en baisse !
- Des exécutions de chômeurs longue durée !
- Une opposition de gauche mollassonne et inefficace !
- Des émeutiers fous-furieux !
- Une France qui a peur !
- Une présence constante de journalistes qualifiés et objectifs !



Alors pourquoi hésiter ?
Le résultat est garantie infaillible à 99% et presque sans effets secondaires indésirables, hormis une horrible démangeaison  aux couilles accompagnée d'une impuissance sexuelle passagère ( seulement 23heures et 45minutes par jour)
Au bout d'une semaine, les premiers effets bénéfiques sont visibles sur les sujets traités au « Kit Présidentielles 2007 ™», la ressemblance avec Nicolas Sarkozy est troublante.
N'oubliez pas que les 10 premiers acheteurs recevrons en cadeau un plan machiavélique et une équipe commando afin d'éliminer le modèle original ou un sosie qui s'en serait déjà chargé.

Le « Kit Présidentielles 2007 » existe aussi en coloris Front national et propose un lobotomiseur frontal pour accentuer la ressemblance avec
Jean-marie Le Pen.
Vous y trouverez un programme de merde, des idées archaïques, un œil de verre, ainsi qu'un électorat stupide. Les deux versions existantes du kit propose aussi un tenue intégrale de C.R.S et un tube de vaseline (pour vos électeurs
).
Profitez en.






«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™
(des solutions pour un monde meilleur)




Lundi 20 février 2006 à 19:05

En bons occidentaux aux délices sucrés et à la vie facile, nous nous contentons de guerres pour une survie d'hors et déjà acquise. Nous, bons spectateurs biens portants des combats contre une santé rebelle, nous contentons de peu pour nous émouvoir. Une opération réussie, un régime efficace, une tentative foireuse de lutte contre un furoncle ou un champignon. J'adresse mes mots à tout ceux qui nous adressent leurs maux, à tout ces éclopés  de la dernières heures, qui font de trois fois rien un drame en plusieurs épisodes que nous suivons tous avec le plus grand intérêt. Chevalier slim-fast sur sa fidèle monture, pontage coronarien, en passant par les moines chimio-thérapeutiques et la communauté des « en sursit », adeptes de la phase terminale et du livre des records comme seul témoignage de leur passage sur terre.

Prenons par exemple, le mal moderne, selon les nutritionnistes : l'obésité. Le cheval de bataille de nos amis américains, mac do dans ta gueule et frites dans l'anus. Le gros, c'est le modèle même du quidam moyen dans notre monde aseptisé, mieux vaut s'y faire, un jour on y passera tous. Mais ce que je me demande, c'est pourquoi pleurons nous ?
En fait si je sais : on pleure d'avoir trop, trop à manger, trop à boire, nourriture trop riche et fréquence de repas trop importante, bouffe à volonté…c'est vrai que nous sommes à plaindre, franchement. C'est la Somalie qu'a pas ce problème… i' doivent être heureux les somaliens, l'obésité ça les concerne pas.
D'un autre côté ça fait la fortune des charlatans, guérisseurs à grand coup de slim-fast, shamans des salles de remise en forme et j'en passe.
Comme nous sommes malheureux, quelle horreur, que de ne manquer de rien. Pourtant, la solution du problème se trouve dans l'énoncé : nous avons trop. Qu'on ne me parle pas de problème glandulaire ou quoi que ce soit, des gros il n'y en avait pas à Drancy. Nous savons ce qu'il nous reste à faire. Le problème de l'obésité, c'est que la vue même d'un obèse et le sentiment qui en découle est simplement liée à notre propre culpabilité d'avoir trop. Et c'est aussi révélateur du monde politico-économique moderne : plutôt en crever que d'en filer un peu.

Alors nous applaudissons le régime réussi, les vergetures qui s'atténuent…d'un autre côté y'en à bien pur applaudir quand un débile met une balle au fond d'un filet.

Dans une optique plus grave, nous applaudissons les opérations menées à bien, avec si possible un résultat positif, oubliant au passage les ratés du système médical, ses exclus et ceux qui ont passé l'arme à gauche. C'est avec force de détails que les rescapés du bistouri nous content leur épopée au pays des blouses blanches, si bien qu'on pourrait pratiquer une opération à cœur ouvert dans sa cuisine. L'intérêt ? aucun, si ce n'est se faire mousser, d'un air de dire « moi j'suis un battant, je reviens de loin ».
Le survivant va de l'avant, il croit en la vie, au risque de se montrer dédaigneux envers ceux qui n'y croient plus, toujours avec leur couplet « moi j'suis un battant, je reviens de loin ». Mais qu'ont ils fait à part mouiller leur froc une paire de fois, s'être fait shooter à l'anesthésiant et opérer par un mec qui doit connaître son boulot si on en juge par ses dépassements d'honoraires aussi sanglant que la table d'opération ?
Lutter contre la maladie dans un pays ou c'est relativement douillet de passer sur le billard, je ne vois pas où se trouve le mérite. L'opération dans une prison coréenne dégueulasse, ça, c'est un challenge. Avis aux amateurs...
A la rigueur j'ai plus de respect pour les cancéreux et les séropositifs, eux en général vont « jusqu'au bout ». Ce ne sont pas de petits joueurs. Qu'y a t il de plus admirable que de lutter quand on sait que la partie est perdue d'avance ? Le happy-end cinématographique nous a fait oublier la valeur de la défaite et sa beauté.
Mais dans une société ou l'on lutte contre tout et pour rien, chacun tente de se tailler sa part du gâteau avec les cartes que Dieu lui a refilé, si bien que d'un point de vue de mec bien portant, on en vient à envier ceux que le destin accable par le malheur.
Ils auront fait quelque chose de leur vie, et au pire, une mort tragique et des larmes combleront le peu d'éclat de l'épilogue de ces combats.

Le côté sympathique c'est que pour celui né avec une santé de fer, l'alcool et le tabac sont là pour rectifier le tir. Sinon pour une question de solidarité avec les pays du tiers monde, il reste l'anorexie.
Ne parlons pas des malades imaginaires, gothos suicidaires cybernétiques et aliénés auto-proclamés, le sentiment de rejet parce qu'on est en bonne santé est certainement la chose la plus dure à vivre, comme je vous comprends et vous plains…
Putain j'en ai marre d'être en bonne santé. Allez vite, une clope pour entretenir le cancer, une bière pour la cirrhose et dans dix ans, amis obèses, alcoolos, cancéreux ou victimes de tout autre problème digne d'intérêt, je me joins à vous.

Avec un peu de chance, je choperai peut être même une bonne dépression.
Je lève mon verre à toutes les victimes de la maladie… à la vôtre et…


SANTE !


Samedi 18 février 2006 à 18:39


Le vieux est une créature pour le moins étrange avec une sexualité toute particulière. Nombre d'entre nous n'ont toujours vu qu'une grande affection, dans le comportement des personnes âgées épargnées par les affres de la perte du conjoint suite à un adorable cancer ou à une mort lente et douloureuse quelconque. En réalité ces signes de niaiserie sénile ne sont que des facteurs révélateurs de l'inexistance d'une sexualité normale et épanouie chez le vieux.

Commençons tout d'abord par la partie de scrabble avant d'aller se coucher. A défaut de se masturber les parties génitales, le vieux se masturbe le cerveau, beaucoup d'entre ces derniers ont pourtant la même vision de leur matière grise que de leur pénis ; c'est-à-dire le vague souvenir de l'avoir un jour déjà utilisé et d'avoir paumé la notice.
Bref, la partie de scrabble, c'est un peu le préliminaire du vieux. Comme quoi ça n'a rien d'innocent. Quel plaisir peut on avoir à jouer à un jeu aussi inutile : trouver des mots pour ensuite tout dégommer avant de ranger le plateau de jeu. A l'instar du plaisir sexuel et en particulier des préliminaires, le scrabble c'est long, c'est toujours la même chose, on en a vite fait le tour, et c'est éphémère. Il en va de même pour les mots croisés, véritables pornos stars du masturbage de neurones dont les vieux discutent jusque dans les TGV. Ces discussions trahissent de grosses allusions d'ordre sexuelles et sont entre autre une invitation à une partouze cérébrale. A cet effet, des clubs de scrabble ont vu le jour, c'est un peu comme les clubs échangistes, mais pour vieux.
Et comment ne pas parler de la fameuse tisane ; imaginez votre grand mère demandant à son cher et tendre de lui concocter une de ces boissons chaudes et infectes au goût de sirop pour la toux : la raison est simple, il y a bien longtemps que nos grand-mères ne pratique plus la fellation (depuis les premiers signes d'impuissance du grand père en fait) Le subterfuge ne trompe personne, la tisane est ce qui rappel à l'un comme à l'autre l'existence d'un long jet chaud et humide avec une goût bizarre.

Le vieux parfois n'aime pas se sentir largué, et comme à son époque il n'existait qu'une seule position, c'est avec un certain plaisir qu'il découvre le monde du porno et particulièrement le fétichisme. Avez-vous remarqué que le vieux manifeste une étrange obsession pédestre ? Pour prendre son pied avant d'y être pour six sous terre, rien de mieux que … le pied.
Prenons les pantoufles ou les charentaises : comment peut on porter quelque chose d'aussi étrange et laid, si ce n'est le désir latent de manifester une sexualité troublante. Le vieux passe son temps à osciller entre chaussures et pantoufles, ce qui en général excite son conjoint. Le centre de gravité sexuelle du vieux c'est le pied, ce phénomène est certainement dû à un accroissement de l'attraction terrestre. D'ailleurs pour satisfaire ce penchant fétichiste, le vieux cherchera toutes les excuses pour manipuler l'objet de son fantasme : massages, bains de pieds aux algues, ponçage de corne de pied, coupage d'ongles…bref tout les moyens sont bons. Et plus c'est dégueulasse, mieux c'est.
Le vieux est également sadomasochiste, et dans la grande lignée du sadomaso et du singe (les deux étant finalement très proche) il y a le dominant et le dominé : le dominant est celui qui, en règle général, possède le plus de bouton sur le dos, le dominé lui, pouille le dominant. Qu'y a-t-il de plus douloureux que de percer des boutons blancs ? D'ailleurs la substance qui s'écoule des dits boutons doit rappeler un certain liquide à nos amis aux cheveux gris.
Ce qui est dommage, pour en revenir à la fellation, c'est que maintenant que la grand-mère peut enlever ses dents et eviter de mordre le mâle à l'endroit sensible, le mâle ne peut plus bander. Mais qu'a cela ne tienne, le viagra a révolutionné ce dernier point, au risque de voir mourir une flopée de vieux d'arrêt cardiaque ou de rupture d'anévrisme du bout du gland (si si ca arrive).
Et bien qu'il faille une tonne de vaseline pour éviter au vieux de se rayer le casque, c'est avec un plaisir jouissif qu'il redécouvre le plaisir de limer un bon coup. Associez à ce point crucial les dérives sexuelles dont nous avons parlé un peu plus haut, vous comprendrez alors que le vieux, finalement, a tout ce qu'il nous manque pour vivre une idylle sexuelle que nous ne pouvons qu'imaginer dans nos fantasmes les plus fous. Car en plus d'une imagination débordante comme vous l'avez certainement constaté, le vieux dispose d'un atout non négligeable : le temps.
C'est d'ailleurs pour cela qu'il jardine sur de petites bandes de terre en face de chez lui : il met ce temps libre à profit pour s'entraîner à se maintenir dans des positions douloureuses et ridicules le plus longtemps possible, en y ajoutant des mouvement lents et répétitifs. L'autre avantage et l'absence de règle chez la vieille, qui ne peut donc plus invoquer cette excuse pour ne pas pratiquer l'acte sexuel très prisé généralement par l'Homme. La migraine elle par contre peut toujours être un subterfuge grossier pour éviter l'acte, mais d'un autre côté, après quarante de mariage et de brisage de couille, on peut bien passer outre une petite migraine.

Il reste un phénomène inexpliqué chez le vieux : la reproduction. Le vieux est stérile et dispose d'une durée de vie très limitée : il ne se reproduit pas… Vu l'étude qu'il peut être fait sur sa sexualité violente et épanouie, j'aimerai qu'on m'explique comment le vieux peut il être une espèce en voie d'expansion ? Les petits mystères de dame nature.
Bien souvent, après avoir découvert que ce n'est pas parce qu'il y a de la neige sur le toit qu'on ne sait plus faire marcher le reste, le vieux ira vers d'autres pâturages d'une vingtaine d'années, moyennant quelques deniers ou un bel héritage, laissant derrière lui sa femelle stérile qu'il supporte depuis plus d'un demi siècle.
Ainsi va la vie.

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