Mercredi 30 novembre 2005 à 16:22

 


 


Il est temps d’inaugurer ici une nouvelle catégorie. Et puisque pour fustiger les bloggeurs passables voir minables, la relève semble assurée, je passe le flambeau sans regrets.
Il faut parfois tourner la page.
Ce qui quelque part a fait le petit succès de ce blog, c’était ces interminables pamphlets, ces bombardements massifs…bref des choses révolues aujourd’hui, mais qui néanmoins retrouvent parfois leur place au détour d’un article. La raison de cet assagissement est toute simple : je préfère raconter des conneries sans queue ni tête que de persister dans la voie du « j’ vous emmerde tous », l'écriture étant plus gratifiante dans sa forme la plus libre consistant à créer son monde.
 « ce que j’ai fait, d’autres le feront »a dit un jour un illustre bloggeur, il était plus que temps de raccrocher les gants et le dentier et de passer le relais…cela dit c’était sans compter des lettres arrivant par centaines dans ma boîte mail et provenant de lecteurs perdus, complètement abasourdis par la tournure que prenait mon blog.
Ce profond message semblait dire « d’accord c’est bien drôle tout ça, mais quand vas-tu enfin recommencer à te moquer des ptit d’jeun’z rebelz ? »
Et bien sachez, fidèles lecteurs et lectrices, que vos prières n’auront pas été vaines, car c’est pour vous que j’inaugure la catégorie « sociologie de l’absurde »
Cette catégorie aura pour but d’étudier des phénomènes de modes ridicules, des mouvances spirituelles ou politiques extrêmes, ou tout autre comportement chez l’être humain de moins de 24 ans en général (peut être parfois plus si le besoin s’en fait sentir) et bien entendu, de s’en moquer un peu.
Et pour faire plaisir à kaomé (qui lui ne croit absolument pas à la prédominance céleste de la sainte paramécie) je vais inaugurer cette nouvelle catégorie d'articles par une catégorie d’individus dont on a parlé en long en large et en travers, que ce soit sur ce blog ou ailleurs…vous l’avez devinez : nos amis friands de croix inversées, de pentacles et de 666.
Je parle bien entendu de nos amis satanistes (et satanique aussi parce que quand y’en a pour un y’en a pour l’autre)
Pour des raisons évidentes, ces études sociologiques ne s’appuient aucunement sur des données vérifiables et ne sont absolument pas révélatrices du phénomène étudié.


Des satanistes, nous en avons tous connu au moins un, si bien qu’au premier abord nous imaginons tout de suite le pauvre mec frustré avec sa bible laveyienne sous la bras s’offusquant qu’on lui demande s’il vénère satan.
 « Satan n’existe pas » vous dira t il,  avant de vous assommer sur la signification de Satan en tant que symbole et non en tant que divinité, pour vous achever sans ménagement par l’énonciation des règles du parfait sataniste, ainsi que des péchés les plus graves…
Si vous êtes encore en vie après ces assauts, vous aurez droit à une biographie complète d’Anton Lavey.
Bien entendu, et bien que ça ne coule pas de source : le sataniste ne vénère pas Satan ! (ça vous la coupe hein ?) Il reconnaît Satan comme une force de la nature ou je ne sais quoi mais pas comme une divinité ; le sataniste nie aussi bien l’existence de Satan que celle de Dieu.
C’est alors qu’on peut se demander à quoi rime une religion sans dieu, ce à quoi le sataniste répondra en s’énervant légèrement que le satanisme n’est pas une religion, mais une philosophie (c’est bien entendu pour ça qu’il existe une institution : l’Eglise de Satan ; avec ses codes, ses rites et tout ce qui s’en suit) et que le sataniste est son propre dieu ! (Et vive la masturbation d’ego)
Dieu merci, l’orgueil n’est pas condamnable chez nos amis satanistes.
Cela dit, il y a certaines choses qui valent le coup : la stupidité est un des neufs péchés capitaux, ce qui explique pourquoi le sataniste doit être son propre dieu, puisque dans une réplique à la Brian Warner, il nous affirmera que "l’homme seul, doit décider de ce qui est bien ou mal en toute âme et conscience, en faisant appel à son intelligence et non en faisant appel à des concepts pré-établis."
En clair le sataniste démontre par deux fois que s’il n’est pas un con, il n’en est pas moins un sacré prétentieux. Cette tendance à bien souligner son exceptionnelle intelligence n’est il pas le meilleur moyen de se rassurer ? Parce que je ne dis pas, enfin si je vais le dire en fait…mais y a quand même une belle tripotée de cons chez les satanistes et on ne me fera pas avaler qu’ils sont tous aussi intelligents qu’ils sont vantards ! Et puis l’intelligence c’est comme la culture,
à savoir que moins on en a…

Un petit paradoxe qui m’amuse ; le sataniste n’aime pas l’Eglise chrétienne et pourtant s’il y a un friand consommateur de croix dans le monde…c’est bien le sataniste.
Après bien sur, il convient de faire la différence entre le sataniste pur et dur et le petit skateur de quinze ans dont le pentacle, mal dessiné au marker sur son eastpack, dégouline sur le signe de l’anarchie. Mais je n’en parlerai pas ; nos amis a roulette fan de system of a down auront droit à leur petit article.
Le sataniste, généralement vêtu de noir, est souvent confondu avec l’adepte de l’illusion gothique, ce qui énerve souvent l’un comme l’autre des deux cons…heu des deux camps…même si les deux camps jouent énormément de cette ressemblance. Bon nombre de gothiques ou pseudo gothiques vous vanteront en effet les mérites du satanisme comme on fait la pub pour un dentifrice. D’ailleurs les gothiques sont eux aussi friands de croix inversées et autres pentacles ou symboles païens. Son discourt, lorsque vous lui demanderez s’il croit en Satan sera le même que celui du sataniste laveyien ; à cette différence que le gothique ajoutera qu’il n’est pas sataniste ; mais soit athée (
comme le sataniste
) ou bien qu’il croit en la wicca et autres débilités celtiques sorties tout droit d’Astérix le gaulois. Et ce bien sur, après vous avoir pondu à nouveau la biographie de Lavey. Si vous veniez de croiser un sataniste avant, vous êtes désormais incollable.

L’autre petite confusion, qui énerve profondément notre sataniste laveyien, c’est qu’on le traite de « satanique »
Mais qu’est ce qu’un satanique me direz vous ? Et bien le satanique, c’est le barbare qui déteste tout le monde, qui croit en Satan (en tant que divinité), pratique sorcellerie et sacrifices les nuits de pleine lune (syndrome du loup garou ?) et surtout : il déteste les satanistes laveyiens(selon la légende, il sera un peu plus coulant si vous lui parlez de Crowley).
Il déteste également les cimetières puisqu’il en profane régulièrement. La moyenne d’âge du satanique est donc, par déduction, de treize ans. Il s’agit certainement de pauvres paumés qui se sont trop gavés de série télé…croire à la magie passé huit ans, quand même.
Mais bon, toutes ces informations sont sujettes à caution, le satanique existant plus dans la tête du sataniste que dans la réalité, néanmoins le mythe du satanique est intéressant ; il permet au sataniste de passer pour quelqu’un d’à peu près normal…voir même sympathique (un peu comme Villeret dans le dîner de cons, le charisme en moins.)
Côté musique, le sataniste qui ne croit absolument pas en Satan sera néanmoins très porté sur le black-metal, au point de rejeter absolument tout ce qui n’y correspond pas et de ne jurer que par la grande époque du true black metal, bien qu’il devait encore porter des couches à la dite époque. Et si vous lui parlez de Manson il vous jettera un sort à peine rentré chez lui, bien que la plupart des satanistes aient un jour été fan de Manson (ce qui les amena par la suite au satanisme, comme quoi la voie royale existe bien : manson+media=nouvel adepte sataniste…)

Bref le sataniste revendique une image d’homme fort, indépendant et quelque peu nihiliste. Son intelligence supérieure serait censée l’élever au dessus de la masse, mais paradoxalement, il lui faudra pour s’épanouir une institution, des règles et des croyances, ainsi que des rites tous aussi absurdes que ceux qu’il critique.
Finalement il se complait dans un
immobilisme navrant,
pensant être le dieu de son univers et n’avoir plus aucun progrès à faire, alors que le seul progrès observable chez un jeune initié, c’est un incroyable regain de confiance en soi qui vire très vite en une exécrable vantardise.

En bref, le sataniste, c’est un homme comme tout le monde en ce sens où c’est un con lui aussi.


 


 

Mardi 29 novembre 2005 à 16:07

 


« Dieu est à l’origine de la création du monde et de toute vie ici bas »
 Je comprends que ceux qui de nos jours servent un discourt aussi profond passent pour des demeurés adeptes de foi aveugle et de réponses faciles, à la lumière des découvertes scientifiques qui chaque jour nous en apprennent un peu plus sur nos origines.
Tout le monde s’accorde à dire qu’à l’origine de la vie sur terre, il y a un être unicellulaire dont l’auto-clonage permit, il y à fort longtemps, l’apparition d’un agglomérat de cellules plus complètes permettant la construction d’êtres multicellulaires.
Sur un point les deux versions se rejoignent : et oui, à l’origine de la vie, il y a un être unique.
Dieu pour certains, la paramécie pour d’autres.

Durant des décennies, de nombreux affrontements entre fervents croyants et chercheurs de tous horizons ont fait rage, afin de déterminer qui avait raison.
Le débat sur l’existence de Dieu n’a jamais été aussi présent dans une époque ou l’humanité est en quête de repère stable, simpliste, accessible à tous (tu sais pas lire les saintes écritures ? t’inquiètes on va te dire quoi penser)… à une époque les massacres au nom d’un dieu quelconque se font monnaie courante, il est toujours plus facile d’agir au nom de Dieu que de remettre l’Homme en question. A partir de là on peut s’interroger.
Est il vraiment nécessaire de prouver l’existence de Dieu, source de discordes éternelles et de trêves passagères? et s’il existe, faut il lui imputer quelque chose d’aussi médiocre que la création, les massacres, les guerres, les catastrophes et tout ce qui fait de notre monde un endroit où il fait bon vivre ?
Pourquoi ce besoin de défendre un simple nom, une étiquette qu’on collerait tel un copyright sur la création du monde, puisqu’en définitif, toutes ces versions se valent.
Dieu ? Allah ? La paramécie ?
Ma théorie la voici : Dieu (au sens large) et la paramécie ne font qu’un. Seulement vu que le microscope n’avait pas encore été inventé, Dieu n’était guère observable, d’où le symbolisme mystique qui en découle.
Oui mes frères en vérité je vous le dit : Dieu est une paramécie
Amen.

Peut être les croyants ont-ils simplement fait fausse route en fait…L’être unique créateur de toute vie, Dieu, est peut être simplement cette même paramécie. D’ailleurs ca expliquerait pas mal de choses, notamment pourquoi dans les saintes écritures on ne décrit pas l’indescriptible : on ne décrit pas Dieu, on ne représente pas Dieu ; blasphème selon le tout puissant que de lui rendre hommage par une idole (et l’Homme créa le prophète) mais quand on est microscopique, rond et…et c’est tout...on a tout intérêt à ne pas divulguer sa véritable apparence, de peur de voir son travail récupérer par un autre. Un microbe par exemple.
Mais quid du prophète ?
Ce fils de Dieu, de l’immaculée conception ? Celui qui apporta la sainte parole de Dieu son père ? Bref ce hippie avant l’heure, défoncé à l’huile de cannabis, qui parlait constamment avec le tout puissant…
Et bien son martyr inévitable et les causes de ce martyr apparaissent comme évidentes, limpides ; tout comme la transformation des faits au fil de l’histoire à dire vrai…fallait que ça ait un peu de gueule quand même. Alors le Vatican a tourné ça à sa sauce. (Un peu comme un téléfilm de tf1)
Il est bien entendu évident que ce n’est pas pour racheter nos péchés que Jésus fut crucifié…
la vérité la voici…




 

Mercredi 23 novembre 2005 à 15:23

 


Affalé sur mon lit, à fixer le plafond…voilà mon activité préférée.
Profitant de la douce chaleur de la couette, je me laisse bercer par le désormais mythique album unplugged de nirvana, quand soudain, une irrésistible envie de me lever s’empare de moi, épaulé par le sentiment d’être en retard. Sans vraiment savoir pourquoi je me lève d’un bon afin d’affronter le monde extérieur…en caleçon et torse poil s’il vous plait. (Les filles, on se calme !)
A peine ai-je posé le pied au sol que l’autre se prend dans les couverture garantissant une chute mémorable et ridicule, la tête la première sur ma table de chevet ; mais bon c’est pas grave il n’y a rien à l’intérieur. (Je vous laisse le soin d’interpréter cette dernière remarque à votre guise)
A peine relevé et remis de ma chute, je trébuche à nouveaux sur le manche de ma guitare pour finalement m’exploser les ratiches sur le bord d’une table basse en bois quelconque certes, mais néanmoins massif.
Je persiste néanmoins dans ma démarche : pressé sans savoir pourquoi…tels sont les contraintes de l’homme moderne.

Avant d’atteindre la porte et pour renouveler le vieux dicton « jamais deux sans trois » voilà que je m’entaille le pied avec la lame d’un opinel bloqué par un amoncellement de choses et d’autres, et comme par hasard, disposé de façon telle qu’il est impossible de ne pas se couper un orteil ou deux au passage avant de marcher sur les punaises et autre bouts de verre qui jonchent le sol de mon antre.
Arrivé en presque un seul morceau, je me décide à ouvrir la porte qui sépare ma porte de chambre de celle de ma sœur, de mes parents, de celle la salle bain ainsi que de celle qui mène au reste de l’appartement…surprise : rien de tout ça n’existe. A la place se dresse un escalier qui me dirige vers les profondeurs abyssales ou l’esprit humain n’a jamais déposé un neurone.

Je descends donc l’escalier (bien qu’il se dresse comme dit précédemment) pendant quelques minutes. L’obscurité gagne en intensité, mais au bout du chemin, j’aperçois un coffre en bois sorti tout droit de l’île aux trésors.
Je l’ouvre et découvre avec stupeur qu’il est vide et sans fond…et qu’une échelle en dépasse.
Je prends alors mon courage à deux mains et descends le long de l’échelle poisseuse et gluante avant que le coffre ne se referme sur mes doigts.
Une fois en bas et toujours dans l’obscurité la plus complète, j’avance à tâtons dans un couloir étroit ou résonne des abominations musicales telles que « j’veux qu’on baise sur ma tombe »
Cette hérésie me fait frissonner tant elle est abominable, j’accélère donc le pas, jusqu’à trouver une porte. Je l’ouvre et découvre que la pièce sur laquelle elle donne est quasi impossible d’accès, bloquée par des sortes de tissus qui dégorge par le seul orifice que je connaisse à ce jour : l’entrée.
C’est quand les supplications lointaines et Saeziennes stoppent pour faire place à Kyo remixé par indochine et chanté par la star ac’ (bref l’angoisse totale) que je me décide à plonger dans l’inconnu.
Je rampe, me débat, me faufile même, en ces lieux étranges et douillets.
Et, à force de persévérance, la lumière réapparaît enfin. Je passe la tête par une embouchure minuscule, respire un bon coup et constate que je suis dans ma chambre, nirvana tourne toujours… Je constate aussi qu’il est plus de huit heures et demi et que je suis en retard pour un rendez vous important.
Je me lève en sursaut, me prend le pied dans les couvertures et me rétame méchamment la gueule sur ma table de nuit. Je me relève pour retomber aussi sec, trébuchant sur le manche de ma guitare et m’explose les ratiches sur le bord d’une table en bois quelconque mais massif néanmoins…

Je me relève d’un bond pour me diriger vers la porte, je m’entaille le pied avec une lame d’opinel au passage, quelques bouts de verre jonchant le sol de ma chambre quand soudain, arrivé devant la porte, le doute m’assaille…Je tourne la tête retourne vers mon lit et me recouche après avoir vérifié la date du jour, et constater avec désespoir que je ne pourrais pas rester longtemps dans cette enveloppe chaleureuse et moelleuse puisqu’une bande de crétins et amis bien attentionnés vont me souhaiter mon anniversaire et m’inciter à sortir…j’ai pourtant peur de ce que je vais trouver derrière ma porte.
L’inconnu, l’inexplicable et la médiocrité…et comme pour cette histoire, un semblant de déjà vu qui n’avait rien d’un rêve et tout d’un cycle inéluctablement répétitif sans queue ni tête, et par-dessus tout, sans signification particulière.


 


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™
( putain 21 balais...j'pensais pas vivre aussi longtemps)

Mardi 22 novembre 2005 à 20:40

Je m'expose à de terribles représailles, néanmoins vous devez savoir la vérité...
Georges est ici...sur c0w. La star mondial, le plus célèbre des Yétis (celui de tintin compte pour du beurre,c'est un faux yéti) Georges quoi !



 

Cliquez sur l'image pour pénétrer dans le monde de Georges le Yéti.

 


 

Lundi 21 novembre 2005 à 22:43

 


Une soirée tranquille au coin de l’ordinateur, bercé par les doux rayons de l’écran pour oublier le froid hivernal qui règne dehors. Un bon café, un clope et un clavier viennent combler ce tableau idyllique. Je tente d’établir le dialogue via MSN avec un ami en stand by depuis un bout de temps pour me retrouver à insulter son auto message me précisant l’absence de mon interlocuteur.
Quand soudain mon téléphone sonne…qui peut bien m’appeler ? Appel masqué…
Je décroche, et j’entends à l’autre bout du fil, bien que nos téléphones respectifs soient des portables, la voie de cet ami que j’essayais de joindre quelques secondes auparavant.
Sa voix était saccadée, il pleurait, bafouillant des atrocités concernant sa mort inéluctable et immédiate, un message sur MSN, une malédiction innommable…
Qu’est ce qui le tourmente donc ainsi ? Pulsion suicidaire ? Et ce message... Une fille peut être ? Un amour déçu ?
Tandis que toute ces questions faisaient le siège de ma pensée, je tentais en vain de résonner mon ami…pour son malheur je pense avoir réfléchi trop longtemps avant de dire quoi que ce soit puisqu’au premier son que j’ai formulé, j’ai entendu un bruit sourd en toute réponse…le bruit d’un mec qui vient de se jeter de son appartement au huitième étage.
Je n’avais que très peu d’éléments, pour ainsi dire aucun…quoi qu'il en soit je flairais le complot ou la machination diabolique sous ces brèves déclarations d’un homme brisé, réduit à l’état de compote sur le trottoir par une nuit d’hiver.
Je constate qu’avant de mourir il m’a envoyé un mail. Il ne contient rien de plus que ces quelques mots. « Le message, le message m’a tué »
Comment un message sur MSN pouvait il venir à bout d’un homme dans la force de l’âge ? Il ne pouvait s’agir que d’une puissante malédiction.
J’ai navigué plusieurs heures, de forum en forum, de t’chat en t’chat, et à mesure que les indices et les bons sites se font rares, de moins en moins de personnes ne semble à même de pouvoir me renseigner.

Je finis par perdre tout espoir lorsque, perdu sur un site dark, j’en suis réduit à demander à une gotho-pouffe fan de Saez comment on appel les morts…cette cruche pense sincèrement que comme toute personne en ce monde, ils ne sont joignables uniquement que s’ils ont un portable…car oui selon ces jeunes qui en appellent à Satan, le portable est un ingrédient nécessaire afin de préparer un rituel sordide  trouvé récemment dans un exemplaire de « la magie noire pour les nuls ».
Et fatalement arrive le moment où la dernière personne pouvant me renseigner me dit qu’elle ne sait absolument rien à propos de l’énigme qui me préoccupe. Pire que tout, ce « spécialiste » du paranormal (encore un fanatique de Fox Mulder) me dit qu’il ignore vers quel point m’orienter pour me permettre d’élucider mon mystère.
En pleine désillusion, je referme ainsi toutes mes pages Internet, toutes mes fenêtres de discussion…tout. C’est alors que, sur le point d’opérer la fermeture de mon MSN, une fenêtre apparaît. Un nouveau contact m’ajoute. En toute contradiction avec ma politique de nettoyage fréquent de liste de contact, j’accepte ce nouveau venu…par simple élan de sympathie et non pas parce que l’adresse était blonde_a_forte_poitrine@hotmail.com.
Qu’est ce que vous allez imaginer enfin ?

Bref…passons outre les salutations et les banalités d’un rituel dont les racines sont si anciennes que de mémoire d’homme, nul n’en connaît l’origine.
Après un bref instant de présentation et un silence de plus d’une demi heure, j’entrevois au bas de l’écran, un signal. J’ai un nouveau mail.
Lorsque j’ouvre le mail je constate que le seul mail non lu est celui que feu mon ami m’envoya avant sa mort foudroyante…il me semblait pourtant l’avoir déjà ouvert.
Toujours cette même phrase, mais je constate qu’un détail a changé ; une pièce jointe l’accompagne cette fois ci ; « Clara Morgane quintuple pénétration.jpg ». Dès l’instant où j’ouvre la pièce jointe, la blonde au gros balcon me sonne. J’ouvre la fenêtre de discussion, et c’est surpris, que j’en découvre la contenance.
 « la blonde à gros seins dit : Tu vas mourir toi aussi, quand tu comprendras.. 
«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™ dit : Non je ne vais pas mourir
la blonde à gros seins dit : Tu as ouvert la pièce jointe ; Tu vas mourir.
«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™ dit : Mais qu’est ce que cela signifie ?
la blonde à gros seins risque de ne pas répondre car son statut est « hors ligne »
 »

Ce n’est que lorsque j’observe attentivement la pièce jointe que je comprend alors, et que les quelques éléments que j’ai glané autour de ce mystère m’apparaissent alors comme clairs. Il en a été de même pour mon compagnon de biture…la pièce jointe était en réalité, affublée d’un faux titre… par une horrible malédiction, il s’agissait d’une photo porno gay.
Une légende prétend qu’une sorcière blonde à gros nichon s’en prend aux hommes qui se sont masturbés une nuit de pleine lune devant un film de Clara Morgane (ce qui n’est pourtant absolument pas mon cas puisque je ne regarde jaaaaaaaamais de films X) en envoyant une photo gay par le biais de ses pouvoirs. Dès l’instant où l'on ouvre cette pièce jointe, l’homme signe son arrêt de mort ; en effet…il devient gay.
Et comme tout mes prédécesseurs, c’est les larmes au yeux que je tente de mettre en garde mes semblables sur cette horrible malédiction, avant d’aller me jeter depuis le haut du barrage derrière chez moi, car plutôt mourir (encore) hétéro que vivre homo.


 


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™



 

Jeudi 17 novembre 2005 à 18:38

 


Une fois dans l’année…rien qu’une fois mes amis
Oui cet évênement qui nous rassemble autour des valeurs humaines les plus nobles et les plus profondes devrait pourtant perdurer tout au long de l’année. La fête, la camaraderie, la famille et les amis… Une fois par an, est ce suffisant ? bien loin de là.
Pourtant il serait inconcevable d’imaginer notre société sans cette fête de fin d’année attendue par tous sauf par quelques esprits dissidents. Du plus simple ouvrier jusqu’au patron des patrons, de l’huissier jusqu’au pauvre, du clochard jusqu’au citoyen le plus huppé ; tous, je dis bien tous, sont envahis par ce sentiment festif, par cet esprit caractéristique en cette fin d’année, si bien qu’une fois l’instant passé, nous n’attendons que son retour.
Cet événement, associé à son plus fidèle représentant en habit rouge et physique rondouillard si populaire qu’il en devient l’unique attrait de cette fête,  apporte gaieté, chaleur et joie de vivre à quiconque.
Il réconforte, rassure et nous redonne espoir en l’avenir.
Non je n’ai pas peur de le dire, lorsqu’ arrive l’hiver, le froid et la morosité, c’est un phare qui nous illumine et nous réchauffe le cœur, car grâce à lui, pendant un bref moment, le monde nous apparaît plus convivial, moins cruel, moins sordide ; non je n’ai pas peur de le dire…une fois dans l’année ; c’est bien trop peu.
Ces quelques mots, sont bien peu pour exprimer la joie que j’éprouve à sa venue, car c’est un moment tellement intense…tellement pure…il approche, il est même déjà là.
Et oui ca y’est, le beaujolais nouveau est arrivé !



 


A la tienne...et joyeux beaujolais


 




 

Jeudi 17 novembre 2005 à 3:27

 


Résumé de l'épisode précédent :
Je me suis fait enlever par un alien à tête de chien. Pour plus de détail je vous conseil de lire la première partie intitulée "i want to believe (1ere partie)" un peu plus bas.
On va dire que je vous prends pour des mous du bulbes...mais je sais que nombre d'entre vous ne lisent pas les titres et se plaignent de lire certains textes-épisodes dans le désordres par la suite.
Cette seconde partie est un peu plus longue que la première et complètement différente de ce que j'avais en tête…donc ne vous étonnez pas si ca part légèrement en semoule. D'un autre côté vous connaissez la marque de fabrique de la maison.
Bonne lecture, et sur ce, je retourne au pieu terminer ma nuit (quelle idée de se réveiller aussi)




"J’étais là, impuissant devant cette scène surréaliste…De quel crime abominable allait on m’accuser ? Dans ce tribunal ou le juge se fait juré et bourreau à grand renfort de canine, je commence à comprendre que j’allais certainement y laisser des plumes. L’étrange accusateur cherchait dans une pile de dossiers les preuves nécessaires afin de me convaincre que ma condamnation plus qu’éventuelle était justifiée. Je devais me préparer à réfuter l’irréfutable, sans faillir, mais une question me taraude l’esprit plus que tout, pendant ce long silence entrecoupé de grognement…
 « Ca commence pas à faire un peu réchauffé tout ces bouledogues ?
- C’est toi l’auteur, c’est ton problème…de plus l’intégration de cet animal noble et supérieur à ton torchon cybernétique serait un bon point…si tu ne cédais pas à cette tendance ignoble qui consiste à inciter à la haine par des dessins grotesques, causant ainsi un grand préjudice moral à ceux de mon espèce.
- La loi ne m’interdit pas de haïr les bouledogues que je sache…
- La mienne, si ! D’ailleur ma loi t’oblige à tomber muet d’admiration pour ce don de dieu qu’est le bouledogue.
- Vous croyez quand même pas que des gens sur cette terre sont assez stupides pour vénérer une monstruosité pareille?
- Je te conseil de retravailler ta défense en fonction de celui qui te juge…je suis accessoirement une monstruosité, comme tu le dis.
- Je suis heureux que concernant votre apparence, nous soyons du même avis.
- Bien j’ai trouvé la première pièce du dossier.
- J’en frémis d’avance…
- Greffier veuillez noter au dossier la pièce à conviction A : message défilant promotionnel de nature déplacée, immorale et insultante « Clichy sous bois, c’est un barbecue qu’a un peu dérapé c’est tout. »
- Heu… vous n’avez pas de greffier…
- Greffier veuillez noter : outrage à magistrat.
- Objection !
- Tu n’as pas le droit d’objecter tu n’es pas avocat…seul ton avocat peut objecter et mon tribunal interdit les avocats.
- Vous faites bien prendre des notes à un greffier inexistant, j’ai le droit d’objecter.
- Parlons plutôt du message défilant.
- Si tout le monde se formalise sur de si petite chose, autant interdire l’humour.
- C’est notre but ! L’humour est dangereux ! Seul compte les bouledogues.
- Même pas le chwal ?
- Surtout pas le chwal…revenons à nos bouledogues. Donc tu ne nies pas être l’auteur de ce message ?
- J'en suis même fier. 
- Et ce malgré les reproches qui t’ont été fait ?
- Je suis désolé mais j’ai tenu compte des doléances des personnes visiblement troublées par les termes que j’ai employé. J’ai donc modéré mes propos. Barbecue avait l’air de tellement choquer je l’ai donc remplacé par méchouis…
- Ce n’est pas tant le mot barbecue en lui-même qui gênait…
- Il m’a pourtant semblé que c’était le centre du débat.
- Pièce à conviction numéro deux !
- « B » plutôt.
- Greffier veuillez noter que la pièce à conviction « A » se nomme désormais "pièce à conviction numéro un".
- On pourrait accélérer un peu ? C’est quoi la deux ?
- Un dessin de propagande représentant deux jeunes de cités ;ce « chef-d’œuvre » de mauvais goût fait l’apologie de substances illicites, du vandalisme et du vandale lui même.
- Mais enfin c’est juste une caricature !Et  je la trouve pas spécialement flatteuse pour…
- Silence !! N’essaie pas de nous endormir l’esprit avec tes manigances ! 'est inutile !
- C’est vrai ca?…c’est con j’ai pas pensé à apporter une baballe, ça aurait marché ça.
- Pièce à conviction numéro trois !
- Mais enfin je n’ai même pas eu le temps de m’expliquer au sujet de la seconde !
- Je sais mais on à pas le temps, faut qu’on te juge vite fait avant de passer à l’exécution !
- C’est une parodie de procès !!!
- Prends toi en à toi-même ; c’est toi qui raconte.
- Ouais et compte bien que ton complot extra-terrestre je vais le dévoiler dès que possible !
- Bah personne ne croira une histoire aussi grotesque.
- Donc pièce à conviction numéro trois : Tu avoues avoir formé des groupes terroristes fanatiques afin d’organiser des attentats suicides au salami-fromage…
- Vous n’allez pas prendre ça au sérieux ?
-  Je prend tout très au sérieux !
- Sauf votre déficience mentale…
- Te moquerais tu de moi ?
- Absolument. A force de tout prendre au sérieux je vois ou vous en êtes arrivé…sombrer dans le désespoir au point de voir le bouledogue comme le messie et de se rebuter à la simple vue d’autre chose que de ces êtres abjectes.
- Faux, j’aime la niaiserie et les jolies couleurs vives et claires…et les bouledogues. J’encourage d’ailleurs tout ceux qui répondent à ces critères hautement artistiques (et sans saveurs).
- En gros vous êtes fermé à tout…
- Non, c’est le monde qui va de travers à aimer des horreurs tel que des femmes mortes dans des baignoires de sang en faisant passer ça pour de l’humour noir.
- Heu vous seriez gentil de ne pas tout mélanger…la mode du blog gotho dépressif et l’humour n’ont rien à voir.
- Je sais ce que je dis !!! Tu es une honte à la race humaine Atom of the end !
- C’est dingue d’être haineux à ce point. Tout ça, c’est pas le résultat d’un manque d’amour maternel par hasard?
- Tu crois qu’on peut rire de tout comme ça ?
- C’est toujours une façon de voir les choses sous un jour plus avantageux ; après tout le rire ne tue pas…au pire il dérange ; profondément c’est ça qui vous emmerde. C’est comme tout ceux qui disent que les voies de Dieu sont impénétrables (sauf avec un « god »), c’est la réponse facile quand on ne veut pas faire la démarche de comprendre pourquoi quelqu’un préfère rire et prendre le dramatique sous une tournure humoristique pour en faire quelque chose qui amuse les gens. Peu importe si c’est déplacé, si ça « choque » si c’est vulgaire, je prends plaisir à me prendre à ce jeux…longtemps j’ai cherché ma voie, ce que je pouvais faire de cette envie d’écrire pour le simple plaisir d’écrire, longtemps j’ai pensé à tort que ma pseudo-philosophie pouvait apporter un plus aux quelques âmes qui viendraient me lire.
J’ai compris que je n’étais plus assez frustré pour philosopher, ou peut être trop, mais qu’a contrario, et cela depuis toujours, je ne me sentais  proche des autres et en fait, tout simplement vivant, que lorsqu’ autour de moi je déclenchais les rires…peu importe le moyen. Finalement ce qui me rend le plus amer, c’est d’avoir chercher dans tout les sens quelque chose qui était à ma portée depuis mon plus jeune âge. Ma facon  à moi de m’extérioriser, de chasser mes idées noires, ou même ma facon d’être et que sais je encore...c’est finalement de ne plus prendre tout au sérieux. Y à t il une seule chose au monde pour laquelle cela vaut le coup de cesser de sourire et de rire? Longtemps j’ai pensé que oui.
Et c’est cette même frustration qui m’a conduit au cynisme, à l’humour et finalement à la libération…ca et quelqu’un de beaucoup plus futé que nous tous ici bas, à qui je dois tout ce que je suis quand j’y réfléchis, et qui m’avait fait promettre de continuer à rire en sa mémoire ; comme nous le faisions tout deux autrefois. J’avais fait « marrer » les autres depuis toujours, et paradoxalement je me suis enfermé dans un personnage austère, morne et sans âme, tout ca parce que j’avais oublié le seul proverbe qui soit juste en ce monde; j’avais oublié en chemin que « Le rire, c’est le propre de l’homme ».
Hier on me blâmait de trop prendre aux sérieux certaines choses, aujourd’hui on me reproche de vouloir enfin m’éveiller à la vie ; on me reproche de vouloir rire.
- Touchant mais la tu sombres dans le mélodrame. C’est décevant.
- Pourtant je me suis dit que ca ferait bien dans mon C.V d’humain…au cas ou…
- Ben tu t’es fourré le doigt dans l’œil. T’as quand même pas pensé que c’était aussi simple. Ce que tu fais est mal ! Tu pervertis l’esprit morose des gens, modelable à souhait dans l’état de morosité et chez qui nous pourrons placer un voir plusieurs bouledogue afin de dominer le monde ! Toi qui autrefois t’obstinais à descendre le moral de ton prochain, voilà que tu te prends à vouloir le faire rire ! C’est inadmissible ! L’humour est un crime ! seul votre planète misérable n’a pas encore banni l’humour et regardez ou vous en êtes ! Toi et tout ceux qui répandez ce cancer devez être muselé et violenté autant que le permet la morale que tu bafoues sans vergogne !
- On m’a toujours dit que j’avais du mordant mais pas au point de me passer la muselière…et puis la morale ca a bon dos…personne n’en a la même définition. Y’a des gens leur morale ne leur interdit pas de se capuchonner en blanc comme andouilles pour aller assassiner des noirs, faire sauter des innocents, cramer des bagnoles et caillasser des pompiers alors vous savez moi la morale des autres…En attendant je fais de mal à personne.
- Toujours est il que si la tienne est moins criminelle, elle n’en reste pas moins outrageuse et trop libertaire. Mais nous avons perdu assez de temps ; oublions les pièces à conviction, de toute façon tu es d’hors et déjà condamné à la peine capitale. La castration par morsure.
- Vous êtes pas sérieux ?
- Je suis toujours sérieux même dans un dialogue fictif complètement absurde.
- Très bien je sais ce qu’il me reste à faire. »

N’écoutant ainsi que mon courage ; je me tenais droit, les couilles à l’air face à un bouledogue modifié génétiquement pour n’obtenir qu’une immense mâchoire munie d’un cerveau minuscu…non munie juste de crocs acérés en fait il me semble, mais pas de cerveau à l’horizon…
Bref, j’allais me faire couper les couilles par un clone de Joey Starrrrrr.
C’est alors que ma vivacité d’esprit ne fit qu’un tour dans ma caboche alors que je tente à l’heure ou je vous parle, de clore cette aventure de manière à m’en sortir.
 Le juge venait, en me condamnant de m’offrir la possibilité de m’enfuir. Grâce à une technique bien connue consistant à foutre la merde en racontant des cracks
 « Joey Joey !! Attends ! le gros en haut de son bureau là, avec la tête de Brigitte Bardot les poil en plus, la bave en moins (Brigitte Bardot salivant plus comme un gros chien de type Le Pen qu’un chien de type bouledogue) et bien tu sais quoi Joey Starrrrr, le gros là…il a dit que ta mère c’était une pute ! et ta sœur aussi ! »
Une lueur s’éclaira au fond du regard du molosse, comme si, l’espace d’une seconde…non j’aller dire une connerie…Bref, il se précipita sur le juge à tête de bouledogue afin de le déguiser en hôtesse de l’air pour ensuite le mordre, le gifler à plusieurs reprises et enfin le violer avec tout ses potes dans la cave, me laissant ainsi la possibilité de m’échapper, juste après m’être rendu compte que j’étais à bord d’un vaisseau intergalactique, avoir amorcé le système d’auto-destruction, évité la plupart des patrouilles de canidés, défoncé à coup de pioche les petits chiots sans défenses que je rencontrai sur ma route et bien entendu, après avoir trouvé la salle d’embarquement ou se trouve les capsules et les chasseurs monoplaces afin d’assurer ma fuite.
Plein gaz direction la terre. Explosion et tout le tralala…
Par manque de chance je me suis crashé en plein océan arctique, et récupéré par un baleinier…après avoir convaincu l’équipage de ne pas me vendre comme esclave en chine, je suis rentré à la maison…par avion. Tout frais payer par les services d’immigrations chinois.
A peine arriver je saute sur mon PC pour vous raconter cette folle épopée, épopée à laquelle je vous assure ne pas avoir inventé une ligne, veillant scrupuleusement à révéler ce complot de chiens extraterrestres que j’ai, seul contre tous, annihilé.
Pourtant, au moment d’en finir avec cette histoire, une pensée résonne en moi…les mots de cet alien dément : « personne ne te croira »…
Nan ca c’est sur, personne ne me croira…pourtant n’y a-t-il pas toujours une parcelle de vérité dans un texte, quelque soit sa nature et même s’il n’a ni queue ni tête ?
Quand bien même nous tournons tout à la dérision, n’avons-nous pas un message à faire passer ?
Toi qui me lis, sache ceci : L’humour est un crime sans victime.


 


fin.


 


 


 


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™
(
Je dédie ce modeste article à la mémoire de  mon père, qui m’a transmit son humour, son cynisme, sa mauvaise foi, tout ce qui s'en suit…et tellement plus encore.)


 

Mardi 15 novembre 2005 à 3:37

Ou comment passer le temps quand on entend ou lit des trucs ahurissants, drôles ou simplement évidents (sur le net à la télé ou la radio) et qu'on veut faire des réflexions stupides en attendant de trouver le sommeil.
Attention; ce post est à forte teneur en second degré...A utiliser avec précaution après avoir fourni une autorisation écrite de vos parents, votre médecin, votre analyste, votre contrôleur judiciaire, tuteur légal ou autre personne habilitée à vous dire ce que vous devez lire sur internet.



Faut arrêter de tuer les animaux pour prendre la fourure, c’est mal !
C’est vrai quoi arrachons la à vif ce sera plus humain.


Fumer c'est mal, on peut choper le cancer...
c'est dingue ce racisme anti-cancéreux; ce sont des Hommes comme tout le monde merde.


Boire c'est mal aussi, ca peut amener à une dépendance, réduire les facultés mentales et conduire à une mort lente et douloureuse.
TF1 aussi mais y a pas écrit "consommer avec modération" en bas de l'écran...pourtant il faudrait.


Le nucléaire c'est mal, ca produit plein de déchets et on sait même pas comment faire pour s'en débarrasser pour de bon...
David Copperfield il a bien fait disparaitre la statue de la liberté...alors avec un peu de bonne volonté et de pratique…


La pédophilie, c’est mal ! Les pédophiles faudrait pas les foutre en prison, faudrait leur faire subir ce qu'ils ont fait subir aux autres...
ben bien sur on va demander à des gosses de six ans d'aller les violer...quelle torture pour les pédophiles...


Le téléchargement illégal de musique sur internet, c'est mal !
Ca m'a convaincu ! désormais j'vais voler mes c.d directement à la fnac.


Le porno c'est mal ! ca renvoie une image dégradante de la femme.
Au contraire ca la valorise...avant on croyait que ca servait juste à faire le ménage la vaisselle et nous casser les couilles...maintenant on sait qu'on peut faire pleins de trucs amusants avec une (voir plusieurs) femme.


Le porno c'est mal ! ca renvoie une image dégradante de la femme(2)
traduction : la femme n'est pas un objet mais l'homme est bien un obsédé; il est d'ailleurs de notoriété publique que les femmes dans le porno ne sont pas payées, tournent sous la contrainte et sont bien entendu violées par les acteurs et toute l'équipe du tournage. Feministes à la con :)


Le suicide c'est mal, c'est égoïste et ca fait souffrir ceux qui restent...
Bien dit, suicidons nous collectivement pour qu'il ne reste personne pour pleurer.


L'humour, c'est mal !
C'est vrai, l'humour est une dangereuse incitation au rire...


Le terrorisme, c'est mal ! ca tue des gens !
J'suis pas sûr que ca aurait eu le même impact si Ben Laden avait envoyé un bouquet de fleur sur le world trade center.


Piquer la petite amie d'un ami, c'est mal !
Fallait y penser avant de refuser le plan à trois...ou de l'accepter suivant les cas.


Manger du porc, c'est mal !
Bon ok, j'vais manger du cheval (ou du chwal ™)


Manger du cheval, c'est mal aussi !
Putain....bon j'vais me rabattre sur le poulet alors (et tant pis pour la grippe aviaire)


Manger de la viande c'est mal alors ta gueule maintenant !
J'suis censé manger quoi alors ??? bon ben j'vais manger du maïs tiens...


Les OGM, c'est mal !
Bon on oublie le maïs...en fait on oublie carrément le repas.


Le cannabis au volant; c'est mal !
Pas de problème j'fume toujours mon joint avant de mettre le contact.


Les jeux vidéo c'est mal ! ca rend les jeunes violents ! regardez un peu les émeutes de Clichy et tout !
Tout ca c'est parce que dans les jeux on peut cramer des bagnoles et tuer des gens...remarque que quand mario bros est sorti sur nintendo dans les années 80 jme souviens pas que les jeunes soient allés en masse cueillir des champignons pour autant...


La mondialisation, c'est mal ! Les riches s'enrichissent et les pauvres s'appauvrissent ! ca fait crever les gens !
C'est vrai qu'en même temps, avant la mondialisation la pauvreté et la misère ca existait pas c'est bien connu...


Critiquer, c'est mal !
Avec cette mentalité on serait encore à l’âge de pierre


Dire du mal, c'est mal !
C'est vrai ! Soyons faux cul merde !


 


 


 


 


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™
( c'est mal !)

Dimanche 13 novembre 2005 à 15:00

 



A l’heure ou j’écris ces lignes, je me dis que personne ne croira jamais ce que je suis sur le point de révéler, tant ceci parait inconcevable, inimaginable, déraisonnable.
Depuis quelques jours je me sentais affreusement observé, on me surveillait, jours et nuits, attendant la moindre faiblesse ou le petit moment d’inattention de ma part afin de me faire subir les pires horreurs. J’ignorais de qui il pouvait bien s’agir. Le gouvernement ? Les extra-terrestres ? La ligue de base ball ? Pour plus de sécurité nous les appelleront « eux » ou « ils », car peu importe de qui il s’agit, l’important c’est qu’ils sont là et qu’ils m’observent, dans l’ombre, au fond à droite.
Bien entendu, le moment fatidique qu’ils attendaient est arrivé, car un soir de beuverie, alors que je tentais de regagner mon domicile tant bien que mal ; « ils » m’ont enlevé.
J’ignore comment et pourquoi à mon réveil, je suis dans une salle d’interrogatoire avec pour seule compagnie un homme en costume noir, chemise blanche et lunette noire (comme un échappé de MIB ou des blues brothers)
Après maintes et maintes questions de ma part, force est de constaté que l’individu n’est la uniquement que pour assurer ma surveillance et non pour me faire la conversation.
Seulement une envie de pisser ayant largement fait son chemin et ne pouvant plus me retenir, je menace le cerbère de lui pisser dessus s’il ne m’indique pas très vite les toilettes ; bien entendu, n’ayant aucune réponse de sa part, je m’exécute à cette tâche répugnante avant d’uriner sur cet agent gouvernemental (ou cet alien polymorphe, qui sait) et comble de tout, ne constate aucune réaction de sa part. Je m’approche de lui, il est dur et taillé comme dans une sorte de matière plastique, et après examen approfondi, force est de constaté que c’est en réalité un mannequin placé ici de manière à me tenir en respect.


Conscient de l’absence de danger immédiat, je me dirige vers la porte, la clenche et sort de la salle d’interrogatoire. Après mure réflexion je songe à y retourner car lorsque je fais face à ce long couloir, je constate qu’il est gardé par un bouledogue salivant à l’idée de m’arracher un mollet. Je me retourne dans l’espoir de partir dans l’autre sens, lorsqu’un autre bouledogue me fait face. Le premier étant plus petit, je décide finalement à l’affronter pour passer en utilisant cette technique bien connue consistant à courir en poussant des hurlements de fille.
A ma grande surprise, lorsque je me retourne et charge ma motivation, je remarque que là où se tenait le premier chien se tient un deuxième chien. Tant qu’à faire, je me retourne pour courir dans la direction du gros molosse, mais néanmoins seul…Malheureusement seul il n’était plus, car un quatrième chien avait fait son apparition. J’ouvre doucement la salle d’interrogatoire afin de battre en retraite,  pour y découvrir avec un rire nerveux teinté de désespoire... trois bouledogues…
Je me résigne et me mets à supplier ces animaux stupides de me laisser en vie. L’un d’eux s’avance, se dresse sur ses pattes avant de me dire, à ma plus grande surprise :
 « Suis nous sans faire d’histoire si tu tiens à tes couilles. »
J’obéis donc, cherchant un moyen quelconque de m’échapper de cet enfer en tenant fermement mes burnes. Peine perdue, incapable d’élaborer un plan plus susceptible de réussir que courir en hurlant comme une fille, je me résigne à affronter mon destin.
Je pénètre dans une immense salle dépouillé et sombre, si sombre qu’on ne voit pas les murs. La seule lumière éclaire un homme, enfin un humanoïde à tête de bouledogue, siégeant tel un juge en haut d’un immense bureau d’une hauteur proche de quatre ou cinq mètres. Derrière lui se tient une statue encore plus gigantesque ; celle d’un bouledogue, debout sur ces pattes arrières, tenant une balance dans la patte avant droite et un os dans la gauche. Alors que j’observe les alentours méticuleusement, le « juge » se dresse, légèrement furax et hurle ceci :
 « OUAF OUAF grrrrrrrrrrrrrrr OUAOUAOUAFFF !! hum hum désolé j’avais un chat dans la gorge…bon quand t’auras terminé ton inventaire tu me feras signe petit homme.
- Qu’est ce que je fais ici ? et ou suis-je ?
- Tu n’es nulle part, et ici, nous allons juger ton cas. Tu es allé beaucoup trop loin, Atom-of-the-end, le terroriste humoristique ! Nous t’avons démasqué !
- Mais qu’est ce que c’est que ce délire ?
- Nous aurons tout le temps d’étudier ton dossier, que j’ai ici, qui comprend des incitations à l’émeute, à la concommation de produit illicite, à la haine raciale, à la débauche et surtout, tu t’es rendu coupable de dangereuses incitations au rire en passant par l’aveu sur ton weblog d’être l’instigateur de nombreux attentats suicides au salami-fromage…et encore on ne cite que les chefs d’accusations les plus graves…nous avons fait l’impasse sur cette affaire de zoophilie…
- Je vous assure que j’ai confondu cette vache avec….
- Ne cherche pas d’excuses ! ta fourberie et ton manque de valeurs sévissent depuis trop longtemps ; nous te surveillons depuis un moment, Atom le dément. Tu dois maintenant répondre de tes actes.
- Mais qui êtes vous bon sang ???
- Ca se voit pas ? je suis un bouledogue avec un corps humain.
- Et une cervelle de bouledogue je suppose ?
- Et on ajoute outrage à magistrat à ta longue liste de crimes. Ton humour pitoyable ne te sauvera pas. Passons à la première pièce du dossier. »


 


 


A suivre.


 

Jeudi 10 novembre 2005 à 20:46

 


Comme j’aime à voir que certains manquent cruellement d’humour, c’est d’ailleurs le meilleur publique qui soit ; les âmes  bien-pensantes et cul-bénis en tout genre sont un baromètre pour celui qui manie cette sorte d’humour particulière qu’on nomme « humour noir » (les plus méfiants et paranoïaque verront dans cette « formule » une incitation à la haine raciale mais je te rassure lecteur, il ne s’agit guère de cela ) en effet, plus ils s’excitent, plus on sait que ses propos amènent à une certaine réflexion (ou dans certains cas à l’absence de réflexion) d’où l’importance, mes amis, de cette catégorie de personnes qui s’offusqueront pour finalement trois fois rien, criant haut et fort leur désarrois face à des propos à double tranchant qui semble t il, les choquent au plus profond d’eux même tant cela est révélateur de leur manque d’humour.
 Bien loin d’avoir le temps et l’envie d’éditer « l’humour noir pour les (très) nul », je ne peux comme beaucoup finalement m’en remettre qu’à la capacité de réflexion de chacun d’entre vous (putain on est dans la merde) pour ne pas prendre ce que je dis comme étant au premier degré. D’un autre côté, je n’ai jamais spécialement compris ou l’on pouvait me prendre au sérieux, franchement…Je sais bien que je suis le meilleur (même si certains prétendent à ce titre qui pourtant est le mien) et limite une entité divine vivante pour beaucoup d’entre vous, âmes égarées dans un monde triste et terne ou seul un rayon d’humour noir peut égayer cette petite vie grisâtre mais sachez le quand même :
Parfois je dis des conneries et je ne suis somme toute qu’un être humain ; oui parfois je suis déplacé, parfois je pousse le bouchon un peu loin, souvent je me prends des bides mémorables, bref je suis un « entertainer-bouffon » parmi tant d’autre qui cultive simplement un humour particulier : le sien.

Pour moi c’est simplement de l’incompréhension, un dialogue de sourd et ce genre de quiproquo peut amener à en venir aux mains (ça aide pour taper sur un clavier) par blogs interposés et tout ça pour quoi ? pour quelques caricatures et des réflexions dont on aura guère compris le sens ; d’un côté je ne rejette pas la faute, j’ai moi aussi ma part de responsabilité : il est bien entendu de notoriété publique que j’incite mon prochain à la haine, la dégradation et la débauche par plaisir de manipuler de jeunes esprit crédules et modelables, je les arme et les formes dans des camps secrets où ils apprennent par cœur les versets de mon blog afin de réciter mes plus beaux mots d’humour lorsqu’ils se font sauter dans un métro avec une bombe au salami-fromage faisant ainsi de nombreuses victimes parmi les populations civiles végétariennes (si par ailleurs vous êtes agressé par un steack de cheval je vous assure qu’il agit indépendamment de ma volonté).

Non plus sérieusement je ne pense pas que le demeuré de 14 ans qui éventuellement passerait par ici irait par la suite cramer des voitures dans le seul but de faire un barbecue, après tout ils n’ont pas eu besoin de mes articles pour s’y mettre. Et vous imaginez l’air con du mec avec ses saucisses en pleine émeute, non mais franchement…
Si mes réflexion doivent inciter à une chose, ce n’est simplement que le rire, je comprends tout à fait qu’on adhère ou pas à ce genre particulier de divertissement, mais est ce une raison pour crier au scandale alors que la majorité d’entre vous s’est déjà habitué à mon style…car c’est amusant de constater que ce n’est jamais ceux qui suivent l’évolution d’un blog qui sont ses premiers détracteurs et qui se permettent de gueuler à tout va qu’il serait bon de me faire fermer un peu mon clapet (voir mon blog, ces individus dénués de toute raison sont capable de toute les folies) car en définitif, ce ne sont que des petits mécréants tout fraichement sortis du ruisseau ou des égouts (j'aurais dit skyblog c'était la même chose) qui s’octroient un droit de parole sur un sujet auquel ils n’ont rien compris…
Que ces personnes avides du sang des chroniqueurs humoristiques retournent sans plus attendre aux grands classiques, ceux à la hauteur de leur intellect et respectant l’idée qu’ils se font de l’humour…en clair Coligny retourne lire des blagues carambar et raconte les à tes chiens, ca vous changera de votre passe temps favori qui consiste à vous entre-lecher les couilles...

A bon entendeur…


 


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™
(
les femmes qui baignent dans le sang c'est de l'humour noir et y'en à plein mon blog :D)

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